dimanche 17 juin 2007

LE PLT,LA DÉMOCRATIE, L'ÉTAT DE DROIT ET LA BONNE GOUVERNANCE

L’Afrique est mal partie affirmait, il y a quelques décennies déjà, le grand agronome français R. Dumond. L’histoire a donné raison à ce grand militant disparu du développement en Afrique. Encore aujourd’hui, l’observation de
l’agronome français demeure vraie. Les échecs sont largement consommés dans la quasi-totalité des États africains dirigés par des militaires. Il n’y a plus lieu de s’interroger sur les causes qui ont entraîné cette considérable régression socioéconomique. C’est ainsi qu’on est arrivé à se focaliser non plus sur les techniques de préparation des plans de développement et leurs défaillances, mais sur la nature des systèmes socioéconomiques en place et la logique de leur fonctionnement. Sources de corruption, d’inégalités, etc. et présentement appréhendés comme facteurs principaux de blocage, sinon de paralysie, des économies nationales. C’est ce qui explique le choix du Parti Libéral du Tchad de mettre l’accent sur la bonne gouvernance comme facteur déterminant du développement économique et social au sens large donc durable.


En tenant comte du type de rapport existant entre l’État et la société, et de la nature des pouvoirs politiques et des mécanismes de décision économique prévalant dans les pays du tiers-monde, Le Tchad, sous un gouvernement dirigé par le Parti libéral ne pourra trafriquer la souveraineté nationale. Nous pensons qu’il paraît logique et nécessaire d’admettre, au moins dans une première phase, l’épanouissement de l’État(stabilité)et celui de la société en même temps(sécurité et paix).


Conscients du résultat des luttes de libération nationale qui constituent à ce jour, la source de légitimation du pouvoir personnel ou de celui de groupes extrêmement restreints, le Parti Libéral du Tchad n’admet pas les pouvoirs autocratiques qui ont entraîné quasiment partout des systèmes de décision extrêmement centralisés. Un Tchad réellement démocratique doit permettre une très grande présence d’acteurs participant aux prises de décisions stratégiques .


Quant au modèle de référence qu’il soit d’essence capitaliste ou d’essence socialiste de développement, la mise en œuvre des projets de développement nécessitera, pour commencer dans l’un ou l’autre cas, l’intervention active de l’État dans l’économie, en prenant en charge l’affectation des ressources et l’accumulation du capital.


L’échec de l’Algérie nous invite à une prise de conscience. Il nous sert d’exemple. Il est important d’éviter un échec qui ne saurait être ramené à des erreurs de gestion et/ou de planification (bien que beaucoup d’erreurs dans ce domaine aient été commises) Il est fondamental de s’inspirer du modèle économique des pays ayant réussi leurs politiques économiques à savoir système et mode de fonctionnement.

Un gouvernement issu du Parti Libéral du Tchad évitera de créer dans son système économique la confusion entre l’étatisation et la socialisation des moyens de production. Le futur système économique d’un Tchad libéral sera fondé sur la libéralisation des moyens de production qui apporteront les mêmes bénéfices matériels et sociaux comme ceux proposés par la propriété privée. Simultanément les risques et la responsabilité qu’entraîne cette libéralisation, conduiront à l’édification d’une économie prospère, capable de satisfaire les multiples besoins de la société, et de débloquer totalement le processus même de développement socio-économique.

Ainsi, avec la conjugaison de facteurs internes (blocage du processus de développement avec son cortège de conséquences au plan économique, social et politique) et de facteurs externes (bouleversement technologique, économique, mondialisation), le Tchad libéral, à l’instar de nombreux pays du tiers-monde, ne sera plus confronté à des problèmes tout à fait inédits qui pourront le conduire encore ailleurs. Le phénomène le plus important à nos yeux est l’émergence d’une société civile (non sacrifiée auparavant sur l’autel de l’unité nationale et de l’efficacité économique).

Le gouvernement libéral du Tchad aura son propre espace d’autonomie sur le plan politique. Cette autonomie se traduira par une démocratisation croissante. L’alternative démocratique est posée en termes politiques mais aussi en terme économiques. Le nouveau Tchad abordera la transition vers le pluralisme politique. La société civile s’affirmera aussi sur le plan social par le renouveau de l’action sociale et sur le plan culturel par l’exigence de la reconnaissance des identités régionales.


Au premier mandat, le gouvernement du Parti Libéral pourrait donc s’atteler à l’élaboration et la mise en œuvre des projets de développement. Le centre de décision public sera préparé pour contenir un nombre croissant d’acteurs politiques et sociaux (société civile, en l’occurrence). Cette réponse nous amènera à la seconde question qui peut être reformulée de la manière suivante : Une unité de perspective autour d’un modèle qui pourrait constituer cet idéal rationnel pour le Tchad, devrait être mis en place pour aider à reconstruire le pays. Le modèle choisi n’est autre que celui qui a donné ses preuves dans les pays démocratiques développés, à savoir un modèle d’économie de marché reposant sur un socle démocratique, l’État de droit et la bonne gouvernance. Mais, s’il existe un consensus quasi général sur la nécessité de la construction d’une économie de marché performante, on débattra toujours sur les processus à mettre en œuvre pour y arriver.





Mika-Lelita YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com


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