jeudi 28 décembre 2006

Forum de democratie participative adresses email gratuites

Gracieuseté du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 27/12/2006
Tchad / Vie politique / Forum de libre débat politique

Quelques bons fournisseurs d'adresses email gratuites

Beaucoup de gens (notamment des Tchadiens résidant au Tchad et des membres de la Diaspora habitant dans certains pays) me contactent pour me dire qu'ils voudraient bien participer au Forum de démocratie participative et de réconciliation nationale du PLT, mais qu'ils ne veulent pas s'y inscrire en utilisant l'adresse email de leur fournisseur Internet ou de leur travail, ni mentionner leur vrai nom de famille.

Diverses raisons sont avancées : car ils craignent d'éventuelles représailles toujours possibles de la part de certains dirigeants peu ouverts à la démocratie, parce qu'ils ne souhaitent pas que leur employeur respectif, leur famille et leurs amis connaissent leurs convictions politiques, ou tout simplement parce qu'ils préfèrent rester discrets. Quoique que nous croyons que la démocratie ne peut exister qu'à visage découvert et en ayant le courage citoyen de dire ouvertement ce que nous pensons, nous comprenons les réticences que certaines personnes peuvent avoir.

Alors, voici quelques très bons fournisseurs d'adresses email gratuites et qui permettent de préserver un certain anonymat lors des échanges épistolaires sur Internet :

- Hushmail : cette société canadienne (anglophone) vous offre un compte email gratuit et parfaitement sécurisé avec 128 Mb d'espace de stockage protégé par de puissants filtres anti-virus et anti-spam, un service idéal pour tous ceux (professionnels, consultants, avocats, etc., et opposants politiques) qui doivent envoyer et recevoir des courriels confidentiels de manière sécuritaire.

Send encrypted email instantly, no account required!

- Hotmail : cet excellent fournisseur vous offre un compte courriel gratuit en français, avec une boîte de réception de 250 Mo d'espace de stockage très facile à gérer et un outil pour retoucher vos photos, et en plus il vous permet de bien protéger votre ordinateur grâce à ses puissants filtres antispam et à son antivirus intégré qui détecte et élimine les virus cachés dans vos e-mails et vos pièces jointes.

- LaPoste : le service d'e-mail gratuit de La Poste française vous offre une adresse email pérenne avec 1 Go de stockage et 10 Mo de pièces jointes, avec aussi un antivirus et un système antispam intégrés pour bien protéger votre ordinateur.

- AOL WebMail : cet excellent service de messagerie gratuite d'AOL vous offre la possibilité de consulter vos e-mails depuis n'importe quel ordinateur (ou téléphone portable) connecté à Internet, comme tous les autres fournisseurs, mais en plus avec une capacité d'espace de stockage de 2 Go gratuit, une gestion des e-mails parfaitement sécurisée grâce aux outils de protection d'AOL Sécurité, un carnet d'adresses de 500 contacts et la possibilité de gérer les e-mails de vos différents pseudonymes AOL au sein d'une même interface très conviviale.

- Caramail du portail Lycos : cette messagerie électronique de haute performance avec de nombreux outils de communication vous offre un compte email gratuit avec 300 Mo de stockage, un filtre antispam efficace, un puissant anti-virus et un système de sauvegarde de vos données, 10 SMS gratuits, et différents autres avantages tels que divers groupes de chat pour clavarder et de multiples forums.

- Yahoo! Mail : cet excellent service de messagerie gratuite, très facile d'utilisation et accessible de partout, vous offre 1 Go d'espace de stockage gratuit, un accès permanent à tous vos courriels, la possibilité de recevoir des messages d'autres comptes (POP3), un filtre anti-spam automatique, un accès direct à votre carnet d'adresses, un bloc-notes bien pratique pour enregistrer vos idées, un aggregateur de fils RSS (par ex. pour être tenu au courant des communiqués du PLT), etc., et une interface innovante qui vous permet de déplacer vos mails par simple glisser/déplacer et d'ouvrir plusieurs messages à la fois.

- LiveSync : en plus d'une interface qui vous permet de gérer vos courriels comme bon vous semble, ce bon service gratuit vous permet de stocker 1 Go de données (photos, vidéos, fichiers et divers autres types de documents), de partager vos contacts avec d'autres personnes et une visionneuse conviviale pour faire défiler vos photos, et en plus il vous offre la possibilité de gagner 1000 Euros (par tirage au sort le 15 juin 2007).

- Gmail du moteur de recherche Google : vous permet non seulement d'avoir une boite à mail gratuite avec plus de 2.600 Go (deux mille six cent méga-octets!) de stockage de données et disponible en 38 langues dont le français, mais ce service de messagerie Web vous permet aussi d'être très bien protégé contre les pourriels (ou spam), de retrouver facilement et quasi-instantanément n'importe quel courriel que vous avez reçu ou envoyé, et ce quelle que soit sa date, de sauvegarder tous vos messages sans avoir à en supprimer aucun, de conserver le contexte de vos messages, de transférer automatiquement et gratuitement vos messages (fonctionnalité POP3), etc., et offre en plus une fonctionnalité très pratique qui vous permet de chatter avec vos amis directement depuis l'interface Gmail en cliquant simplement sur l'adresse de l'une ou l'autre des personnes auxquelles vous avez déjà envoyé un e-mail, ou même avec d'autres utilisateurs du réseau Google Talk (qui vous permet aussi de passer des appels gratuits depuis votre ordinateur), d'enregistrer un historique de vos chats dans votre compte Gmail et d'effectuer ensuite des recherches sur leur contenu. Le seul hic est qu'il faut être invité par une personne déjà inscrite pour y avoir accès ou avoir un téléphone portable pour vous y inscrire.

Pour recevoir une invitation, contactez le secrétariat général du PLT ou bien encore cliquez sur la bannière ci-dessous

InvitationGmail.info : des invitations Gmail pour tous
pour recevoir une Invitation GMail

- Free Ultimate Email Address Directory : ce site en anglais vous offre une très grande variété de noms d'adresse email vous permettant de refléter votre personnalité, travail ou passion.

- e-MailCity : annuaire américain listant par catégorie différents fournisseurs d'adresses email gratuites.

- Netcourrier : le service accès libre de cette messagerie Web vous permet de disposer gratuitement pendant 2 mois d'un bureau virtuel composé d'outils performants et pratiques (un compte email d'une capacité de 20 Mo, un agenda électronique, un correcteur orthographique, etc. et une toolbar interactive qui vous permet d'accéder directement de votre ordinateur à tous vos outils).


Un autre problème qui m'a été soumis est que de nombreux sites Web demandent de s'inscrire avant de pouvoir profiter des services qu'ils offrent (notamment les sites de jeux, de casinos et de logiciels à télécharger gratuitement). Ceci ne pose en général aucun problème, et en tout cas pratiquement jamais quand vous vous inscrivez sur un site sérieux, tel qu'un forum d'un parti politique, d'une association caritative ou d'un magazine connu.

Cependant, il peut arriver que certains sites commerciaux publient vos informations personnelles, y compris votre adresse email, sous forme de listes pour les louer à des sociétés de vente par correspondance, ou qu'ils les vendent à d'autres sociétés qui les revendent à d'autres sociétés peu scrupuleuses qui envoient du spam en masse.

Il est prudent de se prémunir contre de telles éventuelles pratiques, car une fois que vous avez communiqué votre adresse email réelle permanente, celle de votre fournisseur Internet, de votre université ou à votre travail, ou même celle de votre messagerie gratuite accessible en ligne, vous ne pouvez plus rien contrôler, ni qui y a accès, ni à quelles fins elle sera utilisée.

Il est donc recommandé
- de ne dévoiler votre adresse email réelle (celle de votre fournisseur Internet) qu'à vos amis et relations sures,
- d'utiliser votre adresse gratuite en ligne pour vous enregistrer auprès des sites sérieux que vous consultez et
- d'utiliser une adresse email "jetable" (c.-à-d. à durée éphémère ou à durée plus ou moins longue et pour un but précis) pour poster des annonces ou vous inscrire sur les sites en qui vous n'avez pas pleinement confiance.

Pour ceux qui veulent gratuitement une adresse email jetable, voici quelques bons fournisseurs pour éviter d'être envahi par une multitude de messages publicitaires non sollicités (appelés aussi pourriels ou spams) :

- Lettre d'info KasMail : ce site en français et en anglais vous permet d'avoir gratuitement jusqu'à 25 adresses e-mail jetables dont vous pouvez choisir la date d'expiration ou que vous pouvez suspendre à tout moment, et offre en plus diverses fonctionnalités intéressantes telles que la possibilité d'ajouter un lien à la barre de favoris de votre navigateur pour créer des adresses jetables par un simple glisser/déposer et donc sans devoir vous rendre sur le site de KasMail et le journal d'activités de votre compte (pour créer, activer, suspendre et faire expirer vos adresses email jetables, et savoir si les messages envoyés à vos adresses jetables ont été acceptés ou bloqués par le système). Le seul hic est que ce bon service vous permet uniquement de recevoir des messages et non pas d'en envoyer, et aussi que la capacité de stockage n'est pas précisée et qu'il peut supprimer à tout moment un compte qui reste trop longtemps inactif.

- SpamBox : ce service disponible en plusieurs langues dont le français vous offre une adresse email temporaire gratuite qui vous permet de rediriger vos emails pendant une durée fixée d'avance (de 30 minutes à un an maximum) vers votre adresse email habituelle, ensuite elle n'est plus valide.

- 0-mail.com : ce génial service francophone de la société Oxianet, accessible directement en ligne et sans avoir à vous inscrire, ni à fournir la moindre adresse, vous permet d'avoir gratuitement une adresse temporaire. Pour utiliser 0-mail.com, il suffit de créer une adresse email quelconque, par ex. : lemeilleurpartipolitiquetchadien@0-mail.com, puis de venir consulter votre boite en indiquant cette adresse dans le champ « adresse e-mail » de leur interface. Les messages reçus pouvant être lus par n'importe qui, il est recommandé d'éviter de créer une adresse trop générique ou que tout le monde pourrait imaginer.


En espérant que vous serez très nombreux à participer à notre forum,
bien à vous, et avec tous nos meilleurs vœux de Bonne Année 2007,

Le Comité de soutien du PLT

Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez
le Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir.

Nouveau Forum de réconciliation nationale ouvert à tous
http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php


dimanche 24 décembre 2006

80 hommes qui changent le monde

Un livre à lire et à offrir : 80 Hommes pour changer le monde de Sylvain Darnil et Matthieu Le Roux, publié aux éditions Jean Claude Lattès et disponible, en français, portuguais, espagnol et japonais, dans toutes les bonnes librairies qui se respectent.

Cet ouvrage vous fait découvrir des pionniers du développement durable qui démontrent par leurs exemples qu’un autre monde plus humain et plus respecteux de la nature est possible. Il fait le portrait de plus de 80 entrepreneurs exceptionnels qui donnent un vrai sens au progrès. "Qu’ils soient architectes, chirurgiens, agriculteurs, banquiers ou chimistes, les hommes et les femmes présentés dans cet ouvrage ont réinventé leur métier. Loin du fatalisme ambiant, ils ont tenté de construire le monde auquel ils rêvaient au lieu de subir celui qui existe."

"Imaginez un monde...

Où une banque permet aux trois quarts de ses clients de se sortir de l'extrême pauvreté tout en étant parfaitement rentable...

Où un hôpital soigne gratuitement 2 patients sur 3 et fait des bénéfices...

Où les agriculteurs se passent de produits chimiques tout en augmentant leurs rendements...

Où les emballages des produits que vous consommez sont biodégradables et nourrissent la terre au lieu de la polluer...

Où un entrepreneur de textile qui refuse les délocalisations parvient à doubler son chiffre d’affaires tous les ans tout en payant ses employés deux fois le salaire minimum...

Ce monde existe" déjà.

Découvrez-le dans 80 Hommes pour changer le monde!
PS: merci à Yves Kouami de Remember Africa de nous avoir fait découvrir ce livre exceptionnel.

Meilleurs voeux à tous les Tchadiens et amis du Tchad


Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 24/12/2006
Tchad / Vie politique / Message de fin d’année

Message de fin d’année 2006 du PLT

L’année 2006 est en train de s’achever, et le Tchad est, malheureusement, toujours dans un climat d’incertitude et d’appréhension.

2006 fut l’année des élections où, malgré le bilan éloquent et nonobstant leur ferme volonté d’arriver à faire respecter scrupuleusement les principes démocratiques, les partis politiques tchadiens et leurs alliés se sont inclinés devant le bilan de l’équipe gouvernementale lors des présidentielles du 3 mai 2006.

C'est avec une grande émotion et une satisfaction certaine que nous avons fait le bilan de l'année 2006. Malgré des débuts difficiles et toutes les difficultés, somme toute normales, qu'il a rencontrées sur sa route, le PLT a formidablement bien progressé en ses quelques mois d'existence. A vrai dire, c'est en faisant le point sur l'année écoulée que nous nous sommes rendus bien compte de tout le chemin qui a été parcouru avec vous, tous nos responsables, militants et sympathisants, ainsi qu'avec tous nos amis qui nous soutiennent tant au Tchad qu'à l'étranger.

Outre la création et l'enregistrement officiel du parti ainsi que la constitution d'un Bureau exécutif très dynamique et dévoué, il convient de citer parmi les nombreuses réalisations effectuées,

- l'élaboration du programme du PLT (de nombreuses propositions et suggestions pour apporter des solutions pratiques aux problèmes concrets des Tchadiens, le mémorandum sur le projet de société tchadienne, le programme politique complet du Parti Libéral du Tchad et divers documents internes),

- la conception et la réalisation de notre site Internet PLTchad.com puis d'un forum libre de débat politique et de démocratie participative et enfin de notre blog de réflexion,

- la rédaction et la diffusion de plus d'une centaine de communiqués de presse, de lettres de sensibilisation, d'interventions diverses directes et indirectes, notamment auprès du Parlement européen et d'appels à la paix, au dialogue, à la justice et à la démocratie,

- la participation de notre réseau de contacts pour arriver à faire libérer Abbo Sileck président de l'ANR,

- de nombreuses rencontres fructueuses avec des personnalités politiques de divers pays, des députés et sénateurs, notamment canadiens, tant au fédéral qu'au provincial, et des diplomates, notamment Monsieur Jean-Pierre Berçot, Ambassadeur de France au Tchad et Monsieur Dieter Freund, Chargé d’Affaires à l’ambassade de la République Fédérale d’Allemagne au Tchad,

- l'ouverture de plus d'une vingtaine de bureaux locaux dans les différents quartiers de N'Djamena et dans les principales régions du pays,

- l'appui grandissant d'une bonne partie des habitants des différentes régions (actuellement environ 10 à 12% de l'électorat tchadien) et de la Diaspora (entre autres des Tchadiens résidant en Afrique, aux Etats-Unis, au Canada et en France), etc., et le fait que de plus en plus de militants et sympathisants nous rejoignent.

Pour les raisons et dans les circonstances que l’on sait, les partis de l’opposition ont assuré au pays une passation des pouvoirs exemplaire, et ils ont tous depuis observé une certaine réserve. Dignes dans l’acceptation de la défaite (exigence démocratique oblige, et dans un esprit d’agir en les circonstances pour le bien du Tchad et de préserver un certain climat de paix), afin de permettre au nouveau gouvernement de s’installer à la tête du pays et de prendre en main les dossiers urgents de l’heure, nous considérons maintenant que la période de grâce du nouveau pouvoir tire à sa fin.

L’euphorie des “fraudes électorales” a très vite laissé place à une désillusion des plus amères. Après les promesses qui, semble-t-il, n’engagent que ceux qui les reçoivent, l’escalade de la violence à l’Est du pays, la faillite des sociétés d’Etat, les licenciements à répétition et la dégradation du climat social, font craindre le pire pour l’année à venir. La morosité ambiante présage, sans aucun doute, des moments très difficiles à vivre au Tchad de 2007 à 2011 de l’aveu même du ceux qui nous gouvernent.

C’est ainsi que 2007 sera pour notre peuple comme pour le PLT une année cruciale. Pour l’équipe du Parti Libéral du Tchad, ce sera avant tout l’année de la rénovation où nous nous attellerons à l’élaboration d’un projet politique inédit, entièrement nouveau, tout en rassemblant autour du Coeur-Symbole, les femmes et les hommes qui choisiront de porter dès demain, ce projet.

Officiellement, nous persévérerons dans notre rôle d’une opposition effective, certes responsable et constructive eu égard aux grands enjeux nationaux, mais à la fois vigilante et studieuse. Aux quatre coins du pays, nous organiserons notre développement tout en accueillant les déçus du système MPS et en renforçant l’implantation du PLT notamment parmi les jeunes et les femmes, parmi les salariés, les paysans, les gens d’affaires, les fonctionnaires et les intellectuels et, d’une manière générale, avec tous les Tchadiens ouverts au progrès.

A la veille du Nouvel An 2007, nous souhaitons au peuple Tchadien qu’il témoigne d’une unité sans faille face pour préserver la paix, protéger les libertés, fasse preuve d’une solidarité agissante envers les plus démunis et les plus vulnérables et surtout ait un courage constant pour remonter la pente, et ce quelles que soient les épreuves qui nous attendent.

Pour le PLT, nous nous engageons à être aux côtés de tous les Tchadiennes et Tchadiens qui se dresseront devant l’arbitraire et l’injustice.

A tous nos militants et à tous nos compatriotes, ainsi qu'à tous les amis du Tchad, nous présentons au nom du PLT nos meilleurs voeux de bonheur, de bonne santé et de réussite pour 2007.

Que l’année nouvelle nous permette de rechercher activement et consciencieusement la paix dans le cœur de chacun des Tchadiens, dans nos foyers, dans notre pays et la paix sur la route du progrès vers un Tchad meilleur. Puissions nous tous avoir la paix intérieure, la compréhension requise et le calme nécessaire pour faire face à toute chose et aider le Tchad à relever avec brio tous les défis qui l'attende.

Bonne Année 2007 à tous et à toutes, et de plus en plus bonnes pour les suivantes!


Mika Lelita Yondoloum
Président fondateur du PLT
B.P.1023 N'Djaména, République du Tchad

Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
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Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
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mardi 19 décembre 2006

Lettre ouverte a Madame la Gourverneure du Canada

N'Djamena le 18/12/2006
Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
PLT / Lettre ouverte au Gouvernement du Canada


LA DEMOCRATIE EN AFRIQUE ET AU TCHAD
Lettre ouverte à l’honorable Mme la Gouverneure du Canada




Même si elle est parfois, erronément, perçue comme imposée de l'extérieur, à savoir l’Occident, la démocratie libérale, en Afrique, représente un formidable acquis, même minimal, qui mérite d'être préservé et renforcé, et ce malgré toutes les critiques, parfois fondées et souvent pertinentes, que les uns et les autres peuvent faire à son encontre.


La démocratie libérale est le meilleur régime politique :

Tout d’abord, la démocratie directe « à l’africaine » n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hui (et ce, même si elle a des vertus certaines - notamment le dialogue, le consensus social et la solidarité - et qu’elle peut être pratiquée au niveau local comme par ex. en Suisse). Elle ne correspond plus aux réalités actuelles et aux impératifs de gestion des États-Nations et, à ce propos, retourner aux empires ou royaumes anciens (regroupant des mêmes groupes ethniques et intégrants éventuellement des peuples soumis) entrainerait une déstabilisation de toute l’Afrique.

D’autre part, à toutes fins pratiques, tous les autres modèles de régime ou de société (des pays arabes, de la République populaire de Chine, de Cuba ou du Japon) ne sont globalement pas appropriés à l’Afrique qui en plus de s’efforcer de faire vivre en bonne harmonie ses différentes communautés doit aussi lutter pour rattraper au plus vite son retard économique, notamment en instaurant un climat de paix favorable aux investissements étrangers.

La démocratie libérale, fût-elle à l’occidentale, est le seul choix raisonnable, à la fois porteur d’avenir et facteur de paix et de prospérité, qui s’impose à l’Afrique, et en l’occurrence au Tchad, et surtout qui correspond parfaitement aux besoins et aspirations des populations. Elle doit donc être soutenue et renforcée pour que les populations puissent prospérer comme elles le veulent, mais aussi pour juguler toutes les visées islamiques intégristes et manœuvres de déstabilisation.

Elle est certes sujette à de nombreuses améliorations, mais remettre en cause ses fondements ou ses modalités de fonctionnement ou la rejeter en bloc (ou « jeter l’eau du bain avec le bébé » comme disent les Américains) serait une profonde erreur contraire à l’évolution du monde, contraire aux intérêts vitaux et aux impératifs de développement de l’Afrique et surtout contraire à la volonté unanime de démocratie des Tchadiens et de la plupart des peuples africains.

En clair, pratiquement toutes les populations tchadiennes, sans exception (les Musulmans comme les Chrétiens, Animistes, athées et autres), aspirent à une démocratie libérale, à savoir plus précisément, une République laïque basée sur un État de droit et respectueuse des droits et libertés de tous et de chacun. Et elles rejettent tout autre régime politique et en particulier s’opposent à toute forme de République islamique intégriste ou de gouvernement autoritaire plus ou moins dogmatique, laïc ou religieux, c.-à-d. qui ne permettrait pas à chacun de participer à la vie du pays, d’exercer la religion de leur choix, de prospérer et de vivre en bonne harmonie avec tout le monde.


La démocratie libérale, des acquis à préserver et un facteur de progrès :



Premièrement, des assises ont été mises en place pour permettre au peuple de s’exprimer et de participer. Depuis 1990, des élections multipartistes ont eu lieu dans 35 des 48 États subsahariens, et ce même si elles ne sont pas toujours véritablement libres, équitables, transparentes et non entachées de fraudes, c’est tout de même un indéniable avancement. Le simple fait qu’il puisse y avoir maintenant, d’une part, plusieurs partis politiques et, d’autre part, des élections à intervalle de temps régulier et à tous les stades de la vie politique (élections présidentielles, législatives et municipales) est un progrès. C’est le socle fondateur sur lequel la démocratie peut se construire et prendre son envol.

Deuxièmement, les attitudes ont énormément évolué. D’une part, le système du suffrage universel et son utilité comme mode de sélection des dirigeants et des choix de société sont entrés dans la culture politique et s’y enracinent. Et d’autre part, un dialogue certain s'est installé entre les gouvernants et la classe politique dans certains pays, certes pas encore assez nombreux, mais le mouvement fait inexorablement tache d’huile et surtout sans que personne remette en cause l’utilité fondamentale du dialogue. Toutefois, l’évolution s’est faite sans que ce dialogue atteigne réellement les classes populaires.

Ainsi, dans les faits, le problème essentiel est que les populations n’ont pas encore pleinement réalisé que les choses ont profondément évolué ou évoluent en faveur et donc qu’elles n’ont pas bien pris conscience de toutes les nouvelles possibilités qui s’offrent maintenant à elles.


Favoriser la prise de conscience et briser le cercle vicieux de la violence



L’instauration effective d’une véritable démocratie est, au fond, plus un problème d’éducation (et tout d’abord, à la base, une question de prise de conscience de l’ensemble des citoyens, et qu’ils aient ensuite le ferme désir de prendre en main leurs nouvelles responsabilités et finalement la volonté de participer pleinement et effectivement à la gestion des affaires publiques) qu’un problème d’absence de volonté ou de réticence des dirigeants.

Par exemple, à la fin des années 80, le peuple tchadien dans sa grande majorité a plus ou moins « imploré » le Général Deby (et tous les autres « sauveurs ») de chasser Hissene Habré dont il ne voulait plus, ou du moins il a silencieusement souhaité ou salué son arrivée, et il l’a laissé mettre en place le régime MPS en espérant que la démocratie peut venir d’un coup d’état et en pensant que tous ceux qui l’avaient aidé ne chercheraient pas à « se récompenser ». De même actuellement, de nombreux Tchadiens sont amenés à souhaiter ou espèrent plus ou moins ouvertement que Deby sera à son tour renversé par l’un ou l’autre des groupes rebelles, en oubliant encore une fois que la violence appelle la violence et que la seule et unique manière d’implanter durablement la démocratie, et en l’occurrence au Tchad, de consolider le processus de démocratisation en cours, est de le faire par des voies légales et pacifiques, par la voie des urnes et tout d’abord en militant au sein du parti de leur choix.

C’est très certainement aussi un manque de savoir-faire politique pour arriver à passer d’une étape à l’autre en douceur, pour changer la nature de leur régime sans violence, ni débordement (ou peut-être encore la peur d’entraîner leur pays dans un éventuel chaos s’ils ne tenaient pas les gens dans une main de fer ou s’ils quittaient le pouvoir) qui amène certains dirigeants à ralentir ou à remettre à plus tard le processus de démocratisation.

Leurs craintes de leaders soucieux de maintenir la paix civile et la sécurité peuvent être éventuellement louables, mais elles sont largement injustifiées. En effet, dans tous les pays, et en particulier au Tchad, il ne fait aucun doute qu’il y a de nombreuses élites, très bien formées, compétentes et responsables, capables de prendre la relève et de maintenir la paix civile.


Un profond désir de faire bouger les choses pour le mieux :


Comme pour paraphraser le titre d'un ouvrage « Et si l'Afrique refusait le développement », on pourrait dire que certains pays africains boudent la démocratie (les pays de dictature, de guerres sans fin et de coups d’état à répétition) tandis que d’autres (mentalement décloisonnés) proposent la mise en place d’institutions et de lois pas toujours bien adaptées aux nouvelles réalités et ne répondant pas au mieux aux besoins et attentes des populations (par ex., le fait de refuser un dialogue inclusif, c.-à-d. en mettant tout le monde autour d’une table de négociation, y inclus donc tous les chefs des mouvements patriotiques tchadiens qualifiés de « non démocratiques », à savoir les responsables des divers groupes politico-militaires qui ne sont pas à la solde d'une puissance étrangère, et de mettre en œuvre une vraie politique de réconciliation nationale).

Ceci dit, aucun politicien des pays à mentalité décloisonnée ne démentira cette criante réalité : tant la question de la participation de l'opposition politique à la vie publique, que celles de l'alternance démocratique et de la gouvernance restent toujours posées dans les pays de dictature ou à régime « éclairé » plus ou moins autoritaire. Le fait que ces questions restent posées démontre bien qu’il y a des problèmes à résoudre, qu’il y a un désir d’améliorer les choses et que des solutions doivent être apportées.


Les conditions essentielles pour instaurer une vraie démocratie :


La démocratisation concerne la mise en place d'un ensemble d'institutions et de lois pouvant réguler la vie publique et prendre en charge le projet de société tout en intégrant et conciliant les divers intérêts sociaux et économiques et la gestion des affaires politiques.

Trois caractéristiques conditionnent la démocratisation :
- la saine compétition, loyale et égale, entre les différents individus ou groupes politiques en vue d'accéder au pouvoir et de l’occuper pendant une certaine période précise, et ce à travers des procédures légales et pacifiques, et de plus avec des garanties inscrites dans la constitution qui permettent et assurent l’alternance politique et qui empêchent ceux qui le voudraient de s’accaparer indéfiniment du pouvoir;
- le droit des citoyens de participer au choix de leurs dirigeants, idéalement les plus compétents et les meilleurs pour eux, capables de répondre au mieux à leurs besoins et de concilier les intérêts légitimes des uns et des autres, et ce par le biais d’élections libres, transparentes et justes, et à des intervalles réguliers;
- la reconnaissance et la garantie juridique de l'exercice des libertés civiles et politiques et des droits reconnus mondialement comme faisant partie des droits humains inaliénables et imprescriptibles.



Pas de démocratie prospère et profitant à tous sans État de droit :


En effet, la démocratie, au sens universel du terme, est un problème majeur au Tchad et dans la majorité des pays africains. Rappelons que la démocratie est le régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même, soit sans intermédiaire d’un organe représentatif (démocratie directe), soit par le biais de représentants qu’il se choisit (démocratie représentative ou parlementaire). La démocratie représentative implique par définition un État de droit.

C’est pourquoi dans leurs diverses revendications pour le bon fonctionnement de l’appareil gouvernemental, la mise en place de meilleures institutions publiques et une relation plus saine et plus démocratique entre le gouvernement et les citoyens, tous les partis politiques tchadiens, parmi lesquels le Parti Libéral du Tchad, ont exigé la mise en place d’un véritable État de droit.

Mais, malheureusement, l’autorité constitutionnelle en place préfère dicter au lieu de laisser le peuple librement exprimer ses doléances (et les écouter) et de lui permettre de participer activement à la vie publique et, au moins, entre diverses autres choses, de faire participer tous ceux et celles qui pourraient contribuer au développement et à la prospérité du Tchad et notamment de prendre en compte les propositions et suggestions de l’opposition démocratique.

"Dans un État de droit, la loi coordonne ou régule les institutions ou organes constituant le pouvoir politique. En outre, elle détermine ou encadre les droits et les obligations des citoyens. C'est donc dire que l'État de droit c'est l'État où la loi s'impose à tous". Il devient le bouclier contre l'abus de pouvoir et l'arbitraire.

A ce propos, lorsque l’expression est assortie de l'adjectif démocratique, certains disent que c’est une tautologie (répétition de mots similaires signifiant la même chose), mais cela n’est pas inutile car elle donne toute sa signification à l'État de droit et renforce l’idéal à atteindre et à conserver.

En effet, on peut avoir un État de droit sans démocratie, mais à priori pas l’inverse (sauf les démocraties « non libérales, celles dites populaires qui étaient au mieux des régimes fondés sur la dictature du prolétariat sur les autres classes sociales, basés sur l’hégémonie d’un seul parti, le Parti communiste, dont les dirigeants se plaçaient au-dessus des lois et de plus reposant sur l’étatisation de l’économie, ou au pire des régimes autoritaires et plus ou moins violents conduits par une poignée de gens qui pensaient ou disaient être la voix du peuple et qui échappaient à tout contrôle juridictionnel).

Qu’il y ait un État de droit ne veut pas obligatoirement dire que le régime est démocratique. Il n’en constitue pas forcément la garantie. En effet, si l’État de droit est, au sens strict du terme, l’État où les pouvoirs publics sont soumis de manière effective au respect de la légalité par voie de contrôle juridictionnel, il se peut que l’ensemble des lois auquel ils se soumettent ne soit pas de nature foncièrement démocratique (par ex., le Chili du temps de Pinochet ou l’Espagne du temps de Franco). De plus, tous les pouvoirs publics doivent respecter la légalité, par conséquent y inclus le Président, les membres du gouvernement, les forces de l’ordre, les employés de l’Administration et tous les autres services de l’État, ainsi qu’également les organismes de contrôle et les juges eux-mêmes, et pas seulement quelques-uns.


Les trois piliers fondamentaux de l’État de droit à mettre en place :



Dans un État démocratique, l'État de droit repose sur trois piliers fondamentaux:
- la légitimité des gouvernants,
- la séparation des pouvoirs et
- l'indépendance de la magistrature, notamment quand elle est affectée au règlement des conflits surgissant au cours de l'exercice du pouvoir.

Au stade actuel de démocratisation au Tchad, c'est l'alternance et ses conditions d'émergence qui posent problème. Cette question conditionne, à son tour, celle des institutions à reformer ou à mettre en place, et plus globalement celle de tout le développement institutionnel.

Tout changement institutionnel repose sur une motivation puissante et affirmée de tous les acteurs de la vie politique (du peuple aux dirigeants en place, en passant par tous les leaders des partis, syndicats et associations civiles).


Mettre fin au plan soudanais de déstabilisation du Tchad :


Le manque certain de motivation en faveur de la démocratie de la part d’une grande majorité de la classe dirigeante actuelle a entraîné la mise en scelle d’un régime dictatorial à saveur plus ou moins soudano intégriste.

Et par la suite ce régime (souhaité ou entériné au départ par les Tchadiens eux-mêmes) a pu se maintenir compte tenu
- d’une part, de l’absence de moyens financiers des partis politiques (comment demander à un pauvre la moindre cotisation?) et
- d’autre part, d’une certaine nonchalance ou crainte certaine des populations (laquelle était, au demeurant, bien compréhensible, assurément avant l’instauration du multipartisme et par période jusqu’en mai 2006, mais elle est de moins en moins justifiable ou guère acceptable actuellement, ce compte tenu des progrès réalisés et des appels à la paix, à la démocratie et au dialogue de la Communauté internationale, initiés ou soutenus entre autres par le Parti Libéral du Tchad).

Mais cette œuvre de déstabilisation du Tchad voulue, financée ou encouragée par certains dirigeants du Soudan (la troupe conduite par Idriss Deby Itno est venue du Soudan faire son coup d’état en 1990, et maintenant certains groupes rebelles ont leur base arrière au Soudan) est inachevée, percée à jour et elle a fort heureusement très peu de chance de réussir. C’est pourquoi nous disons, en nous inspirant d’un vieux proverbe tchadien, qu’il faut « que celui qui a attaché la hyène la détache lui-même », en termes clairs, que le peuple libère le président Deby du piège dans lequel il l’a mis et lui offre ainsi la possibilité de mettre en œuvre la démocratie libérale voulue par tous les Tchadiens et qu’il s’est engagé lui-même à instaurer. Pour ce faire, le dialogue initié doit être poursuivi et élargi à l’ensemble des mouvements politiques, en incluant donc les politico-militaires.

Quoique certains politico-militaires tchadiens n’ont toujours pas compris les intentions cachées du gouvernement du Soudan (implanter une République islamique), de plus en plus de Tchadiens se rendent bien compte que quelque chose ne va pas (par ex., comment expliquer que des rebelles sans solde et aussi pauvres que tous les autres Tchadiens aient les moyens de se procurer des équipements militaires fort coûteux?).

Ce qui est grave, c’est que cette manœuvre soudano-tchadienne a charrié avec elle un ensemble de sentiments de non appartenance au Tchad (par ex., d’un côté certains groupes de rebelles tchadiens se font complices des milices arabo-soudanaises qui commettent des exactions et se battent au fond comme si le Tchad n’était pas leur pays, et de l’autre côté des membres du gouvernement tchadien sont des Soudanais n’ayant pas pris la nationalité tchadienne), lequel ensemble de sentiments est intimement lié,

- d’une part, aux pratiques culturelles locales (plus de 150 groupes ethniques éloignés les uns des autres, de mentalités différentes et répartis sur un vaste territoire de 1.284.200 km2, deux fois et demi plus grand que la France et presque aussi étendu que le Québec, ayant certes des valeurs fondamentales communes mais des visions pas toujours similaires « a priori » de leur avenir compte tenu de la difficulté de communiquer des leaders qui ne parlent pas tous la même langue et qui ont du mal à échanger leurs points de vue par manque de lieux de discussion, neutres ou laïcs, et compte tenu qu’ils se retrouvent dans des lieux de culte ou de rencontre sociale différents) et,

- d’autre part, aux formalités politiques et économiques (clientélisme, népotisme, dictature comme moyen d'accès aux ressources, etc.).

Toutefois, comme nous l’avons souligné plus haut et détaillé en profondeur dans d’autres communiqués de presse, la quasi-totalité des Tchadiens, y inclus les Patriotes tchadiens, partagent les mêmes valeurs communes et ont les mêmes objectifs fondamentaux. Il y a donc de bons espoirs et, encore une fois, il suffit d’encourager et de faciliter le dialogue.

Le Parti Libéral du Tchad croit que la gouvernance démocratique est une clé du développement. Ce parti soutient que la démocratie est directement liée à l’idée de la gouvernance. La gouvernance démocratique doit reposer d’abord sur le socle des droits fondamentaux. Sans gouvernance, il ne peut pas y avoir, en Afrique comme ailleurs, de véritable démocratie.


Ce que peut faire concrètement le Canada pour aider le Tchad :


C’est pourquoi, suite à la question posée par Son Excellence Madame la Gouverneure Générale du Canada, à savoir ‘’Qu’est ce que le Canada peut faire pour aider les pays désireux d’instaurer la démocratie chez eux?’’, le Parti Libéral du Tchad propose au Gouverneure Générale du Canada ce qui suit :

1 – Aider les Partis politiques du Tchad à mieux s’organiser démocratiquement;
2 – Aider à construire une maison "canadienne‘’ de la démocratie où tous les partis et associations pourraient avoir un local, et faciliter la mise en place de l’équipement informatique de travail (ordinateurs, logiciels et formation);
3 – Favoriser la mise en place de l’expertise canadienne en matière de moyens - techniques et financiers - et mettre des ressources - matérielles et humaines - à la disposition des partis tchadiens de l’opposition;
4 – Contribuer au financement des partis de l’opposition, que ce soit sous forme de subventions ou de dons en nature (voitures, bons d’essence, etc.);
6 – Encourager et faciliter le dialogue entre le Gouvernement, les partis de l’opposition, les Politico-militaires (groupes de rebelles) et la société civile;
7 – Soutenir l’envoi d’observateurs canadiens et autres pour superviser les élections afin qu’elles soient vraiment libres, transparentes et démocratiques;
8 - Soutenir la fourniture des rames de papiers et de tous les autres moyens nécessaires et indispensables à la diffusion des nouvelles des partis.


Le PLT insiste à dire que tous les partis politiques africains en général et ceux du Tchad en particulier peinent à être concurrentiels à cause des divers blocages institutionnalisés telles que la corruption, l’irrégularité des rentrées fiscales, le manque de justice sociale, l’absence des conditions d’existence des médias indépendants et l’attitude somme toute peu citoyenne du Chef de l’État ou de son entourage. Résoudre ces problèmes permettra d’instaurer une véritable démocratie libérale au Tchad et de soutenir concrètement le processus de démocratisation en cours partout ailleurs en Afrique.


Au nom de tous les Tchadiens et Tchadiennes, merci.


MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad
Tél. du siège à N’Djaména : (235) 670 - 4990


dimanche 17 décembre 2006

Bonnes fetes de fin d'annee

Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 17/12/2006
Tchad / Meilleurs souhaits aux Tchadiens Tchadiennes / Message de fin d’année

Message de fin d’année en ces temps de fêtes symboles d'amour, de fraternité et de paix

Noël approche à grands pas. C'est le temps des fêtes symboles de l'amour, de la fraternité, de la solidarité, du renouveau, de la compréhension, de la tolérance, du pardon et de la paix. Nous souhaitons à tous les hommes et les femmes de bonne volonté, ainsi qu'à tous ceux qui ne partagent pas nos convictions et objectifs, d'excellentes fêtes de fin d'année.

Où que vous soyez, souvenez-vous du Tchad et gardez-le toujours présent en votre coeur. L’année 2006 s’achève bientôt, et une année nouvelle approche, porteuse des anciennes espérances insatisfaites et de nouveaux espoirs à combler. Comme nous nous y employons de toute notre énergie, ayez une pensée pour que le Tchad ne soit plus dans le climat d’incertitude et d’appréhension qu'il connait depuis de trop longues années.

2006 fut l’année des élections où, malgré un bilan éloquent et le respect scrupuleux des principes démocratiques, les partis politiques tchadiens et leurs alliés se sont inclinés devant le bilan de l’équipe gouvernementale lors des présidentielles de mai 2006. Pour les raisons et dans les circonstances que l’on sait, les partis de l’opposition ont assuré au pays une passation des pouvoirs exemplaire et tous ont depuis observé une certaine réserve. Quoique nous soyons tous restés dignes dans l’acceptation de la défaite, exigence démocratique et pour permettre au nouveau gouvernement de s’installer à la tête du pays et de prendre en main les dossiers urgents de l’heure, la période de grâce du nouveau pouvoir tire à sa fin

L’euphorie des “fraudes électorales” a très vite laissé place à une désillusion des plus amères. Après les promesses qui, semble-t-il, n’engagent que ceux qui les reçoivent, l’escalade de la violence à l’Est, la faillite des sociétés d’Etat, les licenciements à répétition et la dégradation du climat social, font craindre le pire pour l’année à venir. La morosité ambiante présage, sans aucun doute, des moments très difficiles à vivre au Tchad de 2007 à 2011 de l’aveu même du ceux qui nous gouvernent.

C’est ainsi que 2006 sera pour notre peuple comme pour le PLT une année cruciale. Pour le PLT, ce sera avant tout l’année de la rénovation où l’on s’attellera à l’élaboration d’un projet politique nouveau tout en rassemblant autour du Coeur-Symbole, les femmes et les hommes qui choisiront de porter dès demain, ce projet. Officiellement, nous persévérerons dans notre rôle d’une opposition certes responsable et constructive eu égard aux grands enjeux nationaux, mais à la fois vigilante. Aux quatre coins du pays, nous continuerons à nous organiser et développer tout en accueillant les déçus du système MPS et en renforçant l’implantation du PLT parmi les jeunes et les femmes, parmi les salariés et tous les Tchadiens ouverts au progrès.

A la veille de Noël et à l'approche du Nouvel An 2007, nous souhaitons au peuple Tchadien qu’il témoigne d’une unité sans faille face à la paix, la liberté et à la solidarité agissante envers les plus démunis et les plus vulnérables et surtout d'un courage constant pour remonter la pente quelles que soient les épreuves qui nous attendent.

Pour le PLT, nous nous engageons à être aux côtés de tous les Tchadiennes et Tchadiens qui se dresseront devant l’arbitraire et l’injustice.

A tous nos militants et à tous nos compatriotes, ainsi qu'à tous les amis du Tchad, nous présentons au nom du PLT nos voeux de bonheur et de réussite pour 2007. Que l’année nouvelle nous permette de rechercher activement et consciencieusement la paix dans le cœur de chacun des Tchadiens, dans nos foyers, dans notre pays et la paix sur la route du progrès vers un Tchad meilleur.

Mika - L. Yondoloum
Président fondateur du PLT
B.P.1023 N'Djaména, République du Tchad


Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir

Nouveau Forum de réconciliation nationale ouvert à tous
http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php

samedi 16 décembre 2006

Une belle idee de cadeau pour un monde meilleur

N'Djamena le 16/12/2006
Communiqué de presse du PLT
PLT / Paix dans le monde / Tarzan symbole d'un monde meilleur

Offrez à vos enfants un beau cadeau utile :
un livre de Tarzan, le symbole d'un monde meilleur...
et pensez aux enfants du Tchad et des autres pays défavorisés


Décembre est le temps des fêtes, du partage et de la joie. Tous les parents recherchent des cadeaux pour leurs enfants et leurs amis, et s'efforcent de trouver des idées de cadeaux originales, des cadeaux intéressants et instructifs qui à la fois éveillent et font plaisir. Pourquoi ne pas offrir un roman ou une bande dessinée sur Tarzan ou même toute la collection de Tarzan?

C'est une belle histoire pleine d'enseignements, et l'histoire de la vie de l'écrivain Edgar Rice Burroughs (1875- 1950), créateur du personnage de Tarzan, est très similaire au développement de la démocratie au Tchad, à l'évolution de bien des hommes et de nombreux peuples qui veulent apporter leur pierre pour construire un monde meilleur, plus humain, plus solidaire et fraternel.

Après de très longues années de peines, de souffrances et de misères, remplies de nombreuses périodes creuses de désespoir profond avec de multiples emplois alimentaires éphémères et le faisant à peine survivre, entrecoupées de longues périodes de réflexions sur lui-même, son avenir et ce qu'il pourrait bien faire et de multiples tentatives pour essayer de faire une carrière militaire, Edgar Rice Burroughs rencontre enfin le succès en créant en 1912 le personnage de Tarzan.

En abandonnant son rêve de briller sur les champs de bataille et en faisant preuve de créativité positive et d'humanisme porteur d'espoir, en imaginant à travers son personnage une autre façon de vivre pour les hommes, c'est-à-dire de vivre dans un esprit d'amour, de tolérance, de compassion, de compréhension mutuelle et de respect réciproque, en respectant la vie, toutes les formes de vie, en s'efforçant de vivre en bonne harmonie avec la nature, en paix avec tous les autres peuples de la terre et en respectant les animaux, il rencontre enfin, à l'age de 37 ans, un véritable triomphe, et c'est alors le début de sa fortune et finalement son passage à la postérité.

Son oeuvre est non seulement inspirante, mais elle a aussi permis d'enrichir le patrimoine culturel, de donner naissance à de nombreuses autres oeuvres littéraires, cinématographiques, télévisuelles, radiophoniques et artistiques, de contribuer à l'essor de divers secteurs économiques et de donner du travail à des milliers de gens. Comme le souligne l'excellent site www.tarzan.online.fr de Georges Ferrero "Le mythe de Tarzan a donné naissance
- à 27 romans ou recueils de nouvelles, de 1912 à 1964, traduits en 31 langues ou dialectes, et vendus à plus de 60 millions d'exemplaires,
- à 42 films cinématographiques diffusés dans une centaine de pays, de 1918 à 1971,
- à plus de 12.000 (douze mille!) bandes dessinées parues depuis 1929, et
- à une multitude d'émissions de radio et de films spécialement tournés pour la télévision."

Alors, offrez à vos enfants et amis, un livre, une bande dessinée ou une vidéo sur Tarzan, et ayez une pensée pour le Tchad, à tous ses enfants et à ses populations ainsi qu'à tous les réfugiés soudanais du Darfour qui rêvent d'un monde meilleur où la paix régnera et où tous les méchants seront vaincus! Et s'ils vous restent un peu d'argent, n'hésitez pas à donner vos vieux livres ou à faire un don à l'Association Iyal Dari (www.iyaldari.org) une formidable association à but non lucratif qui aide les enfants défavorisés du Tchad.

Bon Noël à tous et à toutes,

Le Comité de soutien
à Mika–Lelita Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad

N'hésitez à poster un commentaire sur le blog du
PLT http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

vendredi 15 décembre 2006

Aidez les enfants du Tchad

Comment aider les enfants du Tchad?

Vous voulez aider les enfants du Tchad de manière concrète et efficace ?

Visitez le site de l'association française à but non lucratif Iyal Dari qui en plus de lutter contre la pauvreté est un modèle d'amitié exemplaire et pratico-pratique entre le peuple tchadien et le peuple de France, plus précisement entre quatre jeunes intellectuelles tchadiennes remarquables et un généreux bénovole français :
http://www.iyaldari.org/index.htm

Il y a bien sûr beaucoup d'autres associations d'aide aux enfants, notamment

- SOS Villages d'Enfants : membre de la Fédération SOS Kinderdorf International, cette association française construit des villages d'enfants en France et dans divers pays qui souffrent de la pauvreté, dont 12 villages en Afrique (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Madagascar, Mali, Maroc, Rwanda, Somalie et Togo) qui constituent de véritables pôles de développement durable grâce aux institutions complémentaires qu'elle met en place (jardins d'enfants, écoles primaires et secondaires, foyers et centres de formation, infirmeries, dispensaires et centres sociaux) et qui de plus sont réalisés avec les matériaux du pays, dans le respect de l'architecture traditionnelle et par de la main-d'oeuvre locale et sont gérés par du personnel local.

- Solidarité Burundi : site interassociatif regroupant les diverses associations d'aide aux orphelins, enfants pauvres et jeunes défavorisés du Burundi, ainsi que d'autres associations à but humanitaire, de solidarité internationale, de bienfaisance et d’assistance oeuvrant dans divers pays (comme par ex. Top-Soleil) et domaines d'activité (parrainage d'enfants au Burundi, soutien à des projets humanitaires, etc., collecte et dons d'ordinateurs telles que l'Association WebVolcans).

Vous parlez l'anglais? Voici quelques autres organisations charitables anglophones qui aident les enfants du Tchad et d'autres pays :

- International Rescue Committee IRC Chad and IRC Sudan : delivers emergency relief, rehabilitation & development assistance, primary care, education, environmental health services, child protection interventions and programming to prevent & respond to violence against women, and helps Sudanese refugees fleeing the conflict in Darfur and also the impoverished local host population of Bahai in the harsh desert landscape of northeastern Chad.

jeudi 14 décembre 2006

Pas de paix sans justice au Tchad ou ailleurs

Il n’y a pas de paix sans justice, au Tchad comme ailleurs dans le monde


La paix est devenue ces derniers temps le cheval de bataille de toutes les composantes de la nation tchadienne. Partis politiques, groupes de la société civile et simples citoyens l’implorent et la recherchent de tous leurs vœux.
Que faut-il pour que cette paix s’instaure de manière définitive au Tchad ?

Outre des facteurs exogènes (crise du Darfour, richesses pétrolières, montée de l'intégrisme, etc., et attitude de la Communauté internationale), le manque de paix au Tchad est en grande partie dû au manque de justice sociale et à d'autres facteurs qui lui sont liés (absence de dialogue véritable, élections entachées de fraudes, etc., corruption, prévarication et détournements des fonds publics).
Le fruit de la justice sera la paix ; la justice produira le calme et la sécurité pour toujours. Pour se mettre au service de la paix, la justice doit informer de son action de manière pédagogique, proposer des services d’accès au droit et s’assurer que chacun bénéficie équitablement de ses services.

I. La justice doit être médiatrice et impartiale pour rester unique

La justice est l’un des piliers de la cohésion sociale dans la mesure où elle fait office de médiateur dans les conflits opposant des individus entre eux (droit privé), et aussi des individus avec l’État (droit public). Une justice respectable doit être médiateur et non bourreau.

La cohésion sociale s’effondre lorsque la justice semble prendre le parti d’une force plutôt que d’une autre (une ethnie particulière, un État totalitaire) puisque les individus et groupes sociaux sans cesse incriminés par cette justice aux ordres ne reconnaîtront pas la légitimité de ses arrêts.

On peut prendre l’exemple de la justice des États-Unis appliquant depuis son origine le principe de culpabilité aux Noirs ayant affaire à elle. Les chiffres sur la proportion de Noirs incarcérés, condamnés à mort sont clairs à cet égard. En réaction, les Noirs ont tendance à rejeter systématiquement les décisions de la justice américaine, au prix de révoltes. C’est ainsi que le footballeur O.J. Simpson fut acquitté au terme d’un procès qui avait indéniablement prouvé sa culpabilité, et ce afin d’éviter les émeutes en préparation.

Dans le cas d’une justice partiale, on observe la juxtaposition d’une seconde justice : une justice populaire coutumière non formalisée mais bénéficiant d’un respect bien supérieur. C’est ce cas que l’on retrouve dans bien des pays autoritaires comme par ex. le Tchad actuel, mais aussi parmi les groupes de délinquants : le code des prisons diffère du code de procédure pénale.

Or, la justice populaire peut se révéler désastreuse en ce qui concerne l’unité populaire, puisque son caractère non formel peut ouvrir la porte à bien des abus et des rancœurs. L’épuration violente des collaborateurs menée en France au lendemain de la seconde guerre mondiale a encore davantage accentué la division d’un peuple déjà meurtri. La loi du talion et la vendetta continuent à décimer des villages siciliens alors que le contentieux initial est oublié de tous.

Une justice étatique qui aurait ordonné une juste réparation du délit et ainsi de la dignité de la victime aurait sans doute évité l’engrenage de la violence qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui.

II. La nécessité d’un devoir de mémoire en cas d’abus


Au Tchad, la répétition de la violence en vigueur est due au recours à la violence comme mode privilégié de résolution des conflits. Il est facile de remarquer qu’en l’absence d’un système de justice équitable pour tous ou au regard du caractère expéditif du mode de règlement, beaucoup de Tchadiens restent convaincus que la force constitue le seul moyen de résoudre des conflits. Ce qui est de nature à perpétuer le cycle vicieux de la haine, de la vengeance, en bref de la violence.

La justice doit, en effet, rendre la dignité aux victimes et rétablir les valeurs de base. La justice à le devoir de formaliser les mesures de rétorsion à l’encontre de ceux s’étant rendus coupables de monstruosités. Elle concourt ainsi à conforter les victimes dans l’idée qu’elles ne sont pas indirectement coupables de leur situation. Elle signifie également aux personnes ou aux groupes de personnes spoliés ou violentés que la puissance publique se range de leur côté.

Les victimes obtenant réparation pour les préjudices subis n’ont pas le besoin de se venger par elles-mêmes et peuvent tourner la page d’un événement douloureux. Le travail de deuil part ainsi sur des bases saines. Dans le cas contraire, lorsque la justice n’accède pas aux demandes des victimes, soit en ne reconnaissant pas le préjudice, soit en ne prenant aucune mesure de rétorsion contre les coupables, un fort sentiment d’impunité en résulte, décrédibilisant l’institution judiciaire. C’est alors que se développent des rancœurs indélébiles constituant le ferment de conflits armés et de guerres civiles.

Ainsi, pour établir des bases civiles saines en ex-Yougoslavie, le Tribunal pénal international a été chargé de juger les dignitaires et les militaires responsables d’exactions lors des conflits opposant les communautés serbes, bosniaques et croates. Le fait que les responsables soient jugés et incriminés pour les crimes dont ils sont responsables est un préalable nécessaire à l’instauration d’une paix durable.

La preuve de la validité du devoir de mémoire est présentée par l’attitude de l’Allemagne depuis la fin de la seconde guerre mondiale. La RFA dans un premier temps, puis l’Allemagne unifiée n’ont eu de cesse de proclamer officiellement leur culpabilité nationale en raison de la Seconde Guerre mondiale, de proposer d’importantes réparations et de multiplier les gestes symboliques envers les victimes et leurs représentants. Le peuple allemand a totalement intégré cette attitude et ceci a permis de « faire passer l’histoire ».

III. Les limites de la réparation judiciaire

Le pardon allemand a débuté avec le procès de Nuremberg jugeant les dignitaires nazis devant le monde entier. Ceci souligne le rôle des institutions judiciaires internationales. Pour préserver la paix dans le monde, il faut renforcer le rôle déjà décisif des accords internationaux et des instances judiciaires internationales, comme les accords de Genève sur les prisonniers de guerre, le Tribunal pénal international de La Haye ou les traités de non-prolifération des armes nucléaires… Ces institutions sont certes perfectibles, mais elles ont le mérite de poser, et parfois de faire appliquer, des règles allant dans le sens de la gestion pacifique des conflits dans le monde.

Toutefois, si la justice a un rôle indispensable à jouer dans l’instauration d’une paix durable, elle ne doit pas constituer un recours systématique au règlement de différends. De nombreux problèmes peuvent trouver leur résolution dans un cadre extra judiciaire. Les contentieux familiaux (hors affaires de mœurs), les erreurs médicales, les atteintes à la propriété intellectuelle et nombre de différends interpersonnels ne doivent pas toujours être forcément résolus par l’intermédiaire de la justice.

Les indemnités financières en compensation du préjudice subi motivent souvent des plaignants à saisir la justice. Mais ceci aboutit à une judiciarisation de la société, et chaque personne physique comme morale commence à se prémunir contre toute attaque juridique avant toute initiative. Ceci a un effet bloquant et, de plus, aboutira certainement à un renforcement du pouvoir des personnes maîtrisant les codes juridiques.

En effet, la justice doit être une institution uniforme appliquant une même décision à deux cas de figure similaires. Le formalisme de l’institution judiciaire est le gage de son indépendance et de son impartialité. Quoiqu’elle doive tenir compte des circonstances et que le juge à une certaine marge de manœuvre bien définie par la loi pour apprécier et qualifier les faits et déterminer la sanction, la justice est aveugle, elle n’est pas flexible ni adaptable et elle ne doit pas l’être.

En conséquence de ce formalisme, la justice devient une discipline d’initiés, avec ses procédures, ses costumes, ses rituels, son vocabulaire, ses références, ses règles tacites. Le citoyen banal ne peut avoir connaissance de ses droits et il ne peut les comprendre, même si l’envie lui venait de les connaître. Il doit alors déléguer l’entreprise de toute procédure à des juristes spécialisés, sachant qu’il faudra sûrement rétribuer leurs compétences. Ceci constitue une sérieuse limite à l’exercice de leurs droits par les citoyens.

Il peut en résulter l’impression que la justice aide les favorisés, ceux qui détiennent les clefs de compréhension des décisions législatives et judiciaires et des avantages pratiques que l’on peut en tirer. Ainsi, des escroqueries éhontées peuvent être légales, et des actions de bon sens se révéler illégales. Ceci conduit à délégitimer l’institution, considérée comme ne servant que des intérêts particuliers.

La répétition des conflits trouve son explication également dans le bénéfice tiré par les acteurs. Si une personne trouve dans les conflits une source de revenus substantiels (amendes, saisies des biens, etc.) ou d’avantages directs ou indirects (bloquer un concurrent, nuire à la carrière d’un homme politique, etc.), elle n’a pas intérêt à ce qu’il n’y ait pas de conflits.

En outre, on se rend compte que dans certains cas l’argent ne rend pas justice à la justice. Les structures traditionnelles qui jouaient un grand rôle dans le règlement de ces conflits ont été pris en otage par des préoccupations mercantiles ou ont été soit marginalisées, soit monopolisées par des autorités militaires ou administratives. On accuse souvent ces dernières d’attiser la haine ou la violence et de s’intéresser plus à ce qu’elle rapporte qu’à son règlement définitif. Face aux avantages pécuniaires de certains conflits, très peu d’attention est accordée à la recherche de leurs causes profondes, à la quête de la paix, à la justice, à l’harmonie sociale et aux solutions durables.

C’est pourquoi, pour se mettre au service de la paix, la justice doit informer de son action de manière pédagogique, proposer des services d’accès au droit et s’assurer que chacun bénéficie équitablement de ses services. C’est, alors, le premier pas vers l’instauration d’une justice sociale facteur de paix civile. Et c’est ce que souhaite le Parti Libéral du Tchad pour le bien de toutes les populations tchadiennes et de tous les peuples dans le monde.


MIKA – L. YONDOLOUM
Président fondateur du PLT
B.P.1023 N'Djaména, République du Tchad

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mercredi 13 décembre 2006

Merci au PS de soutenir le dialogue avec tous les partis politiques tchadiens

N’Djamena, le 12/12/2006
Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
Tchad / Vie politique / Soutien du Parti Socialiste français

Le PS français soutient le dialogue avec l'opposition tchadienne



Suite au communiqué de presse du Parti socialiste français (PS) paru dans L'Express du 11/12/2006 et dont copie a été transmise à la PANA, le Comité de soutien du président du Parti Libéral du Tchad est très heureux de savoir qu'un des plus importants partis politiques français soutient l'opposition démocratique tchadienne, toutefois nous tenons à apporter les précisions et commentaires ci-dessous qui soulignent l'importance du dialogue. En bref, ce que nous souhaitons c'est un dialogue inclusif.

Tout d'abord, nous remercions chaleureusement le PS pour cette initiative et tout ce qu'il a fait auparavant pour le Tchad. Nous n'en espérions pas moins de ce grand parti démocratique qui oeuvre pour le bien commun du pays, veut rendre la société meilleure, plus humaine, plus juste et plus solidaire, s'efforce d'améliorer les conditions de vie et de travail des populations résidant sur le territoire (citoyens, immigrants et réfugiés), veille à promouvoir et protéger les droits des personnes et les libertés publiques, vise à augmenter le niveau de vie de toutes les classes sociales et s'emploie à donner à chaque personne les moyens de vivre décemment et les mêmes chances de réussir, des objectifs que nous partageons, et que tous les Tchadiens souhaitent se voir réaliser enfin, à commencer par pouvoir vivre en paix et en sécurité et avoir un travail correspondant à leurs qualifications et offrant un revenu décent, et dès à présent pouvoir manger à leur faim, avoir de l'eau potable et avoir accès à des soins de santé et des médicaments où qu'ils se trouvent sur le territoire tchadien.

Comprenant la situation de pauvreté du pays, les Tchadiens ont attendu avec patience que leur conditions améliorent. Mais, avec tous les revenus pétroliers qui sont maintenant à la disposition du gouvernement tchadien, il n'a plus aucune excuse. Il est temps dès aujourd'hui qu'il mette en place une véritable démocratie permettant à tous de prospérer. De plus, compte tenu de tous les détournements de fonds publics qui ont lieu, et aussi de la corruption et de la prévarication qui gangrènent le pays, il faut éviter que ces revenus ne profitent qu'à une petite poignée d'individus. Seul un véritable dialogue permettra au pays de se sortir de son enlisement politique, financier, économique, social, sanitaire, scientifique et culturel.

Et nous espérons que, prenant conscience de la triste réalité du Tchad, tous les autres partis politiques français, notamment l'UMP qui est actuellement au pouvoir, emboîteront le pas pour demander au gouvernement de M. Jacques Chirac de ne plus soutenir sans condition le régime du président Idriss Deby Itno et d'inciter fermement - mais diplomatiquement et dans le respect de notre souveraineté nationale - le gouvernement tchadien à dialoguer de manière franche et sincère avec l'ensemble des responsables tchadiens qui influencent d'une manière ou d'autre le paysage politique tchadien. De plus, pour qu'il soit effectif et constructif, ce dialogue doit faire partie de la vie politique tchadienne et est à commencer par un Forum de réconciliation nationale au cours duquel les propositions et doléances de chacun seront écoutées et bien sûr prises en compte pour instaurer une véritable démocratie digne de ce nom, basée sur un Etat de droit, avec des mécanismes de concertation, d'expression et de participation et des comités de gouvernance et de surveillance pour assururer une gestion transparente des fonds publics.

Autrement dit, pour instaurer une véritable démocratie et pour bien préciser la volonté unanime de tous les Tchadiens, ce dialogue doit être global et sans exclusive, c'est-à-dire avec l'ensemble des leaders

- ceux de la classe politique tchadienne (ce qui inclut les autorités tchadiennes, les leaders des partis qui ont des députés au Parlement et tous les dirigeants des différents partis et mouvements politiques tchadiens qui n'ont pas de représentants élus faute de véritables élections libres et transparentes, à savoir non seulement les représentants de tous les partis légalement enregistrés au Tchad, mais aussi tous les leaders politiques qui se sont exilés à l'étranger pour protéger leur vie, ou par peur d'un retour en arrière, comme avant le commencement du processus de démocratisation du pays, ainsi que tous les chefs des divers groupes politico-militaires qui sont des patriotes épris de paix tels que par ex. l'ANR, comme l'étaient les résistants qui combattaient le régime de Vichy pendant la 2e guerre mondiale, c'est-à-dire ceux qui ont la volonté de briser le cercle vicieux de la violence, qui ne cherchent pas à changer la nature du régime en place uniquement par la force, par désespoir de cause et faute d'une solution démocratique, et par dessus tout qui ne cherchent pas à renverser le régime par un coup d'état militaire et seulement pour s'accaparer du pouvoir), et

- ceux de la société civile (à savoir tous les responsables des différentes associations tchadiennes et des syndicats présents au Tchad, ainsi que les représentants de la Diaspora tchadienne qui oeuvrent à travers divers réseaux d'influence et organisations présents dans divers pays étrangers et qui, rappelons-le, ont un poids important sur la scène politique tchadienne et peuvent aider le Tchad à se sortir de sa crise politique).

En effet, pour que le Tchad connaisse enfin la paix et puisse prospérer, que toutes les populations puissent vivre en sécurité sur l'ensemble du territoire et voir leurs conditions de vie s'améliorer, et que les Tchadiens et les plus de 250.000 réfugiés soudanais qui vivent à l'Est du Tchad, ainsi que les plus de 2,5 millions de Soudanais qui fuient la région du Darfour, ne soient pas contraints de rejoindre les rangs de groupes rebelles qui cherchent à recruter et qu'ils ne subissent plus les exactions (meurtres, viols, massacres en masse, etc.) de milices et de bandes armées de toutes sortes, nous ne le répèterons jamais assez, il est fondamental que ce dialogue soit inclusif.

Sinon, d'une part au plan politique, il n'y aura jamais de réconciliation nationale et le processus de démocratisation ne pourra pas se poursuivre normalement, comme promis par le Président Idriss Deby Itno, et d'autre part, au plan économique, toutes les forces vives du Tchad ne pourront pas participer au développement du pays.

Par ailleurs, s'il n'est pas mis un terme à la situation de guerre civile larvée au Tchad (ce qui est une des conditions essentielles pour résoudre la crise au Darfour où un génocide est en train de se dérouler devant les yeux par trop indifférents ou impuissants de la Communauté internationale et pour stopper à l'Est du Tchad les opérations de nettoyage ethnique des milices Janjawids), il y a de grands risques de déstabilisation de toute la région et, par effet de dominos, de toute l'Afrique. Il faut en effet savoir notamment qu'en Afrique divers groupes ethniques sont à cheval sur les régions frontalières (par exemple les Zaghawas, Masalits et Dajos) et sont même présents dans plusieurs pays (par exemple les Touaregs et autre peuples berbères qui habitent dans toute l'Afrique septentrionale et saharienne). A ce propos, comment peut-on espérer que le gouvernement Deby arrive à négocier avec le Soudan s'il n'arrive même pas à dialoguer avec son propre peuple? La solution à la crise humanitaire du Darfour et celle à l'Est du Tchad commence par l'instauration d'un véritable dialogue au Tchad.

C'est pourquoi nous sommes fort étonnés de lire que "le Parti socialiste français apporte son soutien à la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC)". Nous aurions espéré qu'il n'apporte pas son soutien seulement à une des composantes de l'opposition tchadienne, la CPDC, mais, d'une manière plus large, qu'il offre son appui à l'ensemble des partis politiques tchadiens. C'est certes un important groupement de partis politiques de l'opposition tchadienne, mais il ne constitue pas à lui tout seul l'ensemble de l'opposition démocratique.

Il y a différents autres partis, anciens et nouveaux, en qui de nombreux Tchadiens de toutes les régions et de toutes les religions placent leurs espoirs, dont le Parti Libéral du Tchad qui bénéficie de l'appui de plus de 12% de la population tchadienne et qui a implanté en quelques mois seulement plus d'une vingtaine de bureaux à travers tout le pays.

Ce n'est pas parce qu'une grande partie de la majorité silencieuse nous soutient, que beaucoup de nos sympathisants sont pauvres ou de jeunes diplômés sans emploi et que d'autres partis et groupes armés font la manchette des journaux qu'il faut considérer que nous n'existons pas. Bien au contraire, si on considère le nombre de militants qui nous rejoignent chaque jour de plus en plus, le PLT représente maintenant une des plus grandes forces de l'opposition démocratique, le seul parti tchadien avec un vrai programme de société, le seul mouvement populaire ouvert à tous les Tchadiens et Tchadiennes et qui n'est pas basé sur des critères claniques, ethniques ou confessionnels, et selon toutes vraisemblances la seule alternance démocratique possible capable de regrouper toutes les bonnes volontés pour constituer un gouvernement d'union nationale oeuvrant pour la paix, la concorde et la prospérité des Tchadiens. La vertu des gens épris de paix est d'être silencieux, mais notre force tranquille ne doit pas être assimilée à une absence de volonté de faire bouger les choses pour le mieux.

D'autre part, quoique le geste est grandement apprécié par les Tchadiens, nous tenons à le souligner encore, ce qui est important ce n'est pas simplement de soutenir l'opposition démocratique tchadienne mais c'est aussi et surtout de favoriser le dialogue entre le gouvernement du Président Deby et l'ensemble des acteurs de la vie politique tchadienne, ce qui inclut donc les différents groupes politico-militaires. Car, tout simplement, sans véritable volonté de dialogue véritable il n'y a pas de démocratie possible. Si la Communauté internationale n'incite pas fermement les dirigeants du régime MPS (Mouvement Patriotique du Salut) au pouvoir à dialoguer, et donc à entendre les doléances et propositions des différents partis et mouvements politiques et à les faire participer au développement du Tchad, l'opposition tchadienne continuera à parler dans le vide... Et à plus ou moins moyen terme, il y a malheureusement de fortes chances que la situation dégénère en guerre civile sanglante ou qu'un groupe de rebelles à la solde d'une puissance étrangère renverse le président en place, ce que nous voulons éviter à tout prix.

Il est également important que tous les leaders des groupes politico-militaires patriotiques s'assoient à la table de négociation, car tant et aussi longtemps que l’Armée nationale tchadienne (ANT) sera occupée à courir après les groupes rebelles à travers un vaste territoire (deux fois et demi plus grand que la France, presque aussi vaste que le Québec et plus grand que toute l'Europe de l'Ouest), elle laissera sans défense de longues portions de la frontière avec le Soudan (plus de 1200 km difficiles à surveiller) et ainsi les milices Janjawid pourront continuer en toute impunité à lancer des raids sur la région Est du Tchad. Nous voulons que cessent toutes les souffrances des populations civiles. Le seul moyen d'y parvenir est de dialoguer, car la solution n'est pas militaire mais politique, tant au plan national qu'en ce qui concerne nos relations avec le Soudan.
De plus, il est urgent de nouer le dialogue dès maintenant pour éviter une guerre civile fratricide entre Tchadiens et empêcher que cela débouche sur un conflit régional que nulle personne ne pourra arrêter, car depuis début décembre la lutte armée a repris de plus belle. De violents combats sont signalés presque quotidiennement, à l'Est et au Sud du Tchad, entre le peu d'armée qui reste fidèle au Président Idriss Déby Itno et plusieurs mouvements politico-militaires qui occupent brièvement certaines villes avant de se retirer. Selon un communiqué de presse du Ministre tchadien de la Communication, M. Hourmadji Moussa Doumgor, les rebelles appartiendraient au l'UFDD (Union des forces pour la démocratie et le développement) de Mahamat Nouri et au SCUD (Socle pour le changement, l'unité et la démocratie, rebaptisé Rassemblement des forces démocratiques, RaFD) de Seby Aguid.

Enfin, il convient de rappeler que la plupart de ceux qui luttent contre le régime de Deby Itno les armes à la main (à savoir les patriotes tchadiens qui n'ont aucun lien direct ou indirect avec le Soudan et ceux non issus de sa famille ou de son clan) ne l’ont fait que contraints parce que le pouvoir tchadien en place ne leur a laissé aucun autre choix de combat politique ou parce qu'ils ne croient pas qu'il est possible de changer par des voies démocratiques légales et sans violence la nature du régime. La mise en place d'une véritable politique de dialogue permettra de leur redonner espoir en la démocratie et de les amener à cesser le combat et à retourner dans leurs casernes. Il est important de noter aussi que les militaires tchadiens qui ont rejoint les rangs de la rébellion armée ne combattent pas tous absolument pour renverser à tout prix le régime par la force mais pour amener une véritable démocratie au Tchad. D'ailleurs, il est à souligner qu'ils n'ont intenté aucune action pendant 7 mois, de fin avril à fin novembre 2006, c'est-à-dire tant et aussi longtemps qu'ils croyaient que les diplomates étrangers arriveraient à convaincre Deby de dialoguer et de changer la nature du régime. Il faut que les violences cessent, de part et d'autre, pour le bien du Tchad et aussi pour la paix en Afrique et dans le monde.

Nous espérons aussi que l'appui des responsables politiques français ne sera pas seulement un simple soutien moral et purement verbal, quoique nous l'apprécions grandement, mais que le gouvernement français fera aussi tout son possible auprès du gouvernement tchadien pour favoriser concrètement le dialogue, notamment, par exemple,
- en permettant aux responsables des différents partis et aux journalistes de la presse privée tchadienne de pouvoir s'exprimer en toute liberté et sécurité, et donc sans craindre d'être arrêtés, torturés et liquidés (et ce que cette peur soit fondée ou non, car dans l'un et l'autre cas il ne peut pas y avoir de véritable liberté d'expression),
- en donnant aux partis les moyens matériels et financiers nécessaires pour pouvoir se développer, débattre démocratiquement et s'exprimer (local, bureau, équipement, voiture, etc., et du papier pour pouvoir diffuser leurs idées) et pour que le peuple puisse décider en pleine connaissance et en toute conscience au terme de véritables campagnes électorales, car rappelons-le les partis de l'opposition ne bénéficient d'aucun financement public et la plupart des militants sont bien souvent trop pauvres pour payer même une petite cotisation, et bien sûr
- en envoyant des observateurs internationaux pour que les prochaines élections législatives et municipales se déroulent normalement et dans un climat de paix et qu'elles soient vraiment démocratiques, libres, équitables et transparentes.

Nous notons aussi avec plaisir que le Parti socialiste français appelle le gouvernement français à conditionner l'aide française à la tenue d'un véritable dialogue politique au Tchad. Comme chacun le sait, en visite au Tchad fin novembre 2006, le Premier ministre français Dominique de Villepin avait rappelé l'importance de "l'esprit d'ouverture, de rassemblement et de dialogue entre Tchadiens". C'est bien que le Premier ministre en appelle au dialogue entre Tchadiens, mais cela n'est pas suffisant, car tous les précédents appels amicaux du Président français Jacques Chirac et de son Ministre des affaires étrangères sont restés lettre morte.

Quoique nous aurions préféré que le gouvernement français fasse pression pour annuler les résultats du scrutin de mai qui sont entachés de fraudes et donc que de nouvelles élections présidentielles vraiment démocratiques aient lieu sous l'égide de l'ONU, nous soutenons la proposition du PS qui lui "demande d'agir en conséquence et de conditionner l'aide française au Tchad, qu'elle soit politique ou militaire, à la tenue d'un véritable dialogue politique, dans l'esprit des accords de Cotonou".

Enfin, comme l'a dit en 2005 M. Alpha Oumar Konaré, ex-président du Mali, l'Afrique "doit définitivement dire non aux conflits et aux guerres, non aux coups d'État pour lesquels (...) nous devons prôner la tolérance zéro. Pour ce faire, nous devons veiller à ce que partout la légalité se pare de légitimité (...). Si ce n'était le cas, nous ouvririons la voie à une épidémie de coups d'État, de révolutions de palais, de manipulations constitutionnelles (...)". C'est pourquoi le PLT appelle encore une fois tous les partis politiques de la France et des pays amis à faire pression sur leur gouvernement respectif pour qu'il demande au Président Deby de faire tout le nécessaire pour qu'un véritable dialogue politique soit instauré au Tchad.

Le Comité de soutien de
MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad

mardi 12 décembre 2006

Soutien du PLT à la démocratie et à la défense des droits des minorités

N’Djamena, le 12/12/2006
Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
PLT/Programme/ Soutien du PLT aux minorités visibles du Tchad et d'Afrique en lutte pour la reconnaissance de leurs droits et libertés


Soutien du Parti Libéral du Tchad à la démocratie et à la défense des droits des minorités


En réponse au commentaire concernant les Touaregs et la lutte des peuples contre les divers régimes oppressifs dans le monde, paru sur
http://anr.typepad.com/anr/2006/05/un_appel_du_par.html,
le Parti Libéral du Tchad apporte les précisions suivantes.


D’une manière générale, la position du Parti Libéral du Tchad se résume en ces quelques mots : Soutien du PLT aux minorités visibles du Tchad et d'Afrique en lutte pour la reconnaissance de leurs droits et libertés.


Ainsi, au nom des différentes populations tchadiennes qui ont la volonté de bâtir toutes ensemble, sans violence, un Tchad nouveau, uni, démocratique, fraternel, solidaire, prospère et vivant en paix et en bonne harmonie avec tous les pays amis, et dans le respect de toutes les sensibilités politiques et avec la participation de tous les leaders des partis et mouvements politiques tchadiens sans oublier les représentants de la diaspora qui oeuvrent pour la paix, la réconciliation nationale et l'instauration d'un État de droit, dans un esprit de dialogue inclusif, constructif, franc et sincère, de tolérance, de respect réciproque et de compréhension mutuelle, le Bureau Exécutif du Parti Libéral du Tchad tient à affirmer haut et fort qu’il est solidaire de tous ceux qui luttent contre la dictature pour une démocratie véritable non seulement au Tchad mais également partout en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire, au Togo, au Gabon, en République populaire du Congo, en République démocratique du Congo, en Angola, en Centrafrique, en Éthiopie, au Zimbabwe, au Soudan, en Libye et en Égypte. Et, bien entendu, partout ailleurs dans le monde.


Par ailleurs, nous tenons à souligner que, d’une manière générale :
- le PLT respecte les positions des différents mouvements de libération nationale qui ne veulent pas renverser un régime plus ou moins autoritaire ou honni seulement pour s'accaparer du pouvoir pour eux-mêmes;
- le PLT respecte l’engagement de tous ceux qui veulent éduquer les personnes à se respecter et à s'estimer mutuellement, afin de parvenir à une coexistence pacifique;
- le PLT est solidaire des ethnies, de cultures et de religions différentes;
- le PLT partage la pensée de tous ceux qui ne cherchent pas à tout prix à prendre uniquement le pouvoir par la force et contre la volonté populaire.




Pour ce qui est du Tchad, le PLT estime à sa juste valeur les positions de l'ANR (Alliance Nationale de la Résistance du Tchad) présidée par M. Mahamat Abbo Sileck. Nous estimons qu’il est un grand patriote épris de paix et un leader politique responsable et d'une grande probité morale et intellectuelle car
- M. Mahamat A. Sileck a toujours fait savoir que son mouvement n'a rien à voir avec un quelconque plan soudanais de déstabilisation de l'Afrique ;
- Mr Mahamat Abbo Sileck n'a jamais cessé de demander aux divers groupes politico-militaires du Tchad, dont le FUC entre autres, de se montrer comme de véritables patriotes et par conséquent de rompre toutes éventuelles relations avec le Soudan ;
- Mahamat Abbo Sileck a de plus manifesté un sincère désir de tout faire pour unir toute la résistance tchadienne afin qu'elle soit un mouvement démocratique capable d’oeuvrer pour le meilleur devenir de toutes les populations tchadiennes et non pas pour servir des intérêts claniques.




Aussi, il est doit être clair que le PLT est solidaire de tous les peuples opprimés de la terre. Il est de tout coeur avec tous ceux qui luttent pour promouvoir et défendre les droits de l'homme et des libertés fondamentales en privilégiant les domaines d'action suivants :
- promotion et protection des droits civils et politiques ainsi qu'économiques et sociaux ;
- promotion et protection des droits fondamentaux des personnes victimes de discrimination, souffrant de pauvreté ou défavorisées ;
- soutien aux minorités ainsi qu'à la promotion de l'égalité des chances ;
- soutien à l'éducation et à la formation ;
- soutien aux actions visant à faire respecter tous ces domaines précités.



Le PLT apporte son soutien à tous ceux qui s'efforcent de faire la différence par les voies démocratiques et légales (par exemple, le mouvement populaire pacifique de la révolution orange en Ukraine ou celui des capitaines pacifistes de la révolution des oeillets au Portugal) et sans effusion de sang des populations civiles. Concernant l’usage de la force, deux aspects essentiels sont à souligner :
- D’une part, les capitaines pacifistes ont veillé à préserver par tous les moyens la vie des forces de l'ordre chargées de défendre la paix civile et de protéger les autorités. Cela fut fait sans exercer de violences contre le peuple;
- D’autre part, les forces de l'ordre (armée et police) au service de l'État de droit ne doivent pas être confondues avec les milices privées et mercenaires à la solde d'une puissance étrangère qui défendent les intérêts particuliers de groupes de pression.




Concernant les Touaregs, le PLT soutient moralement les aspirations et revendications légitimes de tous les frères touaregs qui veulent faire reconnaître et valoir leurs droits de minorités au sein des divers pays africains où ils habitent.



Le PLT rappelle que les Kabyles et autres peuples Berbères furent les premiers occupants de l'Afrique septentrionale et saharienne. A plusieurs reprises ils ont su résister courageusement face aux attaques des dynasties arabes à partir du VIIe siècle. Ils ont pu fonder de puissants empires. Les Touaregs ont une très longue histoire pleine de richesses culturelles, d'accomplissements, de fierté, d'héroïsme, de dignité et de volonté d'indépendance. Beaucoup d'entre eux sont aujourd’hui des nôtres et ils partagent notre destin commun. Nous les respectons, nous les aimons comme ils sont dans leurs différences et leurs spécificités. C’est cela la richesse culturelle du Tchad. Un précieux trésor !




En tant que parti démocratique responsable et oeuvrant pour le bien-être et la prospérité du Tchad, le PLT tient à souligner qu'il s’engage à accueillir en son sein tous les Tchadiens et Tchadiennes de toutes les régions, de toutes les ethnies, de toutes les origines, de toutes les professions, classes sociales et confessions (Musulmans, Chrétiens, Animistes, athées, laïcs ou autres) qui partagent nos convictions telles que mentionnées plus haut, et par ailleurs qui se trouvent dans nos différents communiqués de presse - voir le blog du Président du PLT http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/ et dans le programme du parti - voir le site du Parti Libéral du Tchad http://www.PLTchad.com/.


MIKA- L. YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad

lundi 11 décembre 2006

Que la Paix regne au Tchad

N'Djamena le 11/12/2006
Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
PLT/Tchad/Bonnes fêtes de fin d’année à tous les Tchadiens et Tchadiennes

Parti Libéral du Tchad : Message de fin d’année


L’année 2006 s’achève bientôt, et malheureusement force est de constater que le Tchad est toujours dans un climat d’incertitude et d’appréhension.

Ce fut l’année des élections les plus importantes pour le Tchad où, malgré un bilan éloquent et leur ferme volonté d’arriver à faire respecter scrupuleusement les principes démocratiques, de manière pacifique et légale, les partis politiques tchadiens et leurs alliés (les leaders de la société civile, les syndicats et les autres mouvements patriotiques épris de paix) se sont inclinés devant le bilan de l’équipe gouvernementale lors des présidentielles de mai 2006.

Pour les raisons et dans les circonstances que l’on sait, les partis de l’opposition démocratique ont assuré au pays une passation des pouvoirs exemplaire et ont tous depuis observé une certaine réserve qui démontre bien leur grande maturité politique, leur souci du bien-être des populations tchadiennes et leur volonté de paix. Dignes dans l’acceptation de la défaite (exigence démocratique oblige), pour permettre au nouveau gouvernement de s’installer à la tête du pays et de prendre en main les dossiers urgents de l’heure, ils n’en considèrent pas moins que la période de grâce du nouveau pouvoir tire maintenant à sa fin.

L’euphorie des “fraudes électorales” a très vite laissé place à une désillusion des plus amères. Après les promesses qui, semble-t-il selon les autorités en place, n’engagent que ceux qui les reçoivent, l’escalade de la violence à l’Est, la faillite des sociétés d’Etat, les licenciements à répétition et la dégradation du climat social, font craindre le pire pour l’année à venir. La morosité ambiante présage, sans aucun doute, des moments très difficiles à vivre au Tchad de 2007 à 2011 de l’aveu même de ceux qui nous gouvernent, ce que nous déplorons très sincèrement.

C’est ainsi que 2007, année des élections législatives et municipales, sera pour notre peuple comme pour le PLT une année cruciale. Pour le Parti Libéral du Tchad, ce sera avant tout l’année de la rénovation où nous nous attellerons à l’élaboration d’un projet politique nouveau tout en rassemblant autour du Cœur-symbole les femmes et les hommes qui choisiront de porter dès demain cet ambitieux projet devant permettre enfin d’amener le Tchad vers la prospérité.

Officiellement comme la démocratie l’exige, nous persévérerons dans notre rôle d’une opposition certes responsable et constructive eu égard aux grands enjeux nationaux, mais à la fois vigilante. Aux quatre coins du pays, nous organiserons la relève démocratique tout en accueillant les déçus du système MPS et en renforçant l’implantation du PLT notamment parmi les jeunes et les femmes, parmi les salariés, les agriculteurs, les commerçants et les entrepreneurs, et d’une manière générale avec tous les Tchadiens ouverts au progrès, et ce dans un esprit de réconciliation nationale et quelles soient leur origine, leur classe sociale et leur conviction religieuse ou philosophique.

A la veille du Nouvel An 2007, nous souhaitons au peuple Tchadien qu’il témoigne d’une unité sans faille pour préserver la paix, protéger les droits et les libertés et maintenir une solidarité agissante envers les plus démunis et les plus vulnérables, et surtout qu’il conserve un courage constant pour remonter la pente quelles que soient les épreuves qui nous attendent.

Pour le PLT, nous nous engageons à être aux côtés de tous les Tchadiennes et Tchadiens qui se dresseront devant l’arbitraire et l’injustice.

A tous nos militants et à tous nos compatriotes, ainsi qu'à tous les responsables des pays amis du Tchad, nous présentons au nom du PLT tous nos meilleurs voeux de bonheur et de réussite pour 2007. Que l’année nouvelle nous permette de rechercher activement et consciencieusement la paix dans le cœur de chacun des Tchadiens, dans nos foyers et dans notre pays et la paix sur la route du progrès vers un Tchad meilleur.

Mika - L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad