Le Tchad est-il réellement mal parti ?

L’ingénieur agronome français feu René Dumont affirmait que :
« l'Afrique noire est mal partie dans son développement ».

A l'époque, d'aucuns trouvaient cette thèse pessimiste, voire fan-

taisiste. De fait, les structures de gouvernance n'étaient pas appropriées

par les peuples africains. Une élite, inféodée au pouvoir coloniale français

avait certes repris en main les affaires courantes à la suite du départ

des "maîtres"; mais elle n'avait pas de marge de manœuvre propre.

Elle ne réfléchit pas de sa propre tête. La "feuille de route" de gérance

est aujourd’hui encore communiquée depuis les capitales des anciennes

puissances coloniales. Cette feuille de route est aussi valable pour les

directives majeures tant dans le pillage que dans la tuerie collective des

citoyens.

Dans les administrations de l’Afrique subsaharienne, on fonctionne encore
comme sous la colonisation. Le programme éducatif dans certains pays
d’expression française continue d'être une pâle copie de celui des "maîtres"
des années 30. Les exemples sont légion, et nous ne les citerons pas tous.
Nos "dirigeants" sont choisis pour lutter contre le développement des pays
africains. Ceux qui voulaient s'affranchir de ce mode de conduite sont
"remplacés" voire liquidés. Il y avait donc des Etats dits "stables", où le
président règne d'une main de maître et assure le calme et la sérénité par
tous les moyens; et les Etats dits "instables", perturbés par les coups
d'Etats et autres rébellions sans fin.

Aujourd’hui, le Tchad est agonisant car il a pris un faux départ, dans
son processus de démocratisation. En effet, que signifie démocratie?
Est- elle synonyme du multipartisme, de la liberté d’expression écrite
ou verbale sans possibilité d’influencer une ou des décisions gouverne-
mentales. Démocratie signifie t-elle organiser des élections peu dignes,
sans envergure et sans réel programme de gouvernement ? Démocratie
signifie t-elle maintenir les vieux dinosaures au pouvoir avec des expé-
riences des années 30 ou sans expériences. Démocratie au Tchad
signifie t-elle guerres et rebellions à répétition, ou adoption d'un faux
parlement et d’une constitution étrangère qui ignorent les intérêts du
peuple et irrespectueux des droits humains ?

La vraie démocratie, comme celle en vigueur en occident, est une

question de peuple. Le pouvoir appartient au peuple. Le pouvoir de

diriger lui-même son destin, c'est-a-dire de définir ses besoins, ses

valeurs et les moyens d'y parvenir. Le pouvoir de produire, de

contrôler et de gérer ses propres richesses. Le pouvoir de choisir

librement ses représentants et de s'en défaire au besoin. Le pouvoir

d'exprimer ses idées et de participer activement à la gestion de la cité.

Bref, la démocratie est le système qui fait du peuple son propre

maitre et l'artisan de son bonheur. C’est pourquoi, le Parti Libéral
du Tchad vous propose un changement pour mieux repartir. ce chan-

gement est celui qui vient du bas vers le haut. Pour diverses raisons,

le peuple devra plébisciter l’option radicale celle qui lui offrira

plus d’espoir pour un futur meilleur. Le Parti Libéral du Tchad croit

que seul un leadership de qualité pourra permettre au pays de se

diriger vers une véritable politique de changement réussi et ce,
sans besoin de tuteur mal intentionné.

Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
pltchad_7@hotmail.com

Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
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L'exclusion sociale et la pauvreté au Tchad

La société tchadienne régresse dans sa lutte contre la
pauvreté et l’exclusion sociale, et cette action mérite d’être
soulignée. Peu de régions tchadienne ont le privilège de béné-
ficier de la solidarité de l’administration MPS actuellement au
pouvoir à N’Djamena. L’aide remarquable du vaste réseau
d’organismes communautaires,des entreprises et de certains
acteurs régionaux ne suffit plus à cause du départ du pays de
certains, de la faillite ou des menaces physiques d’autres. Cet
apport remarquable de la société civile, jumelé aux interventions
des associations non gouvernementales a donné des résultats
appréciables, notamment au chapitre du soutien humain.

Au niveau du revenu disponible des familles tchadiennes, il est
dommage de dire que le pétrole du Tchad est une possession
de Deby et certains maîtres du monde dont la civilisation domine
le monde aujourd'hui. Ce réseau d'influence est en effet la prolon-
gation de la civilisation Sumérienne, qui a inventé tout ce qui
caractérise la civilisation occidentale: l'administration d'état,
l'argent, le commerce, les taxes et les impôts, l'esclavage, les
armées organisées, et une expansion fondée sur des guerres
perpétuelles et l'asservissement des autres peuples. Voilà, où
Mr Deby a conduit le Tchad. Aucun effort de l’administration
MPS en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion n’est
cité en exemple par des organismes indépendants comme le font
certains organismes du bien-être social en occident.

Toutefois, sous un gouvernement issu du Parti Libéral, le Tchad
engagera des sérieuses actions en vue d’atteindre un objectif

ambitieux, mais réalisable, soit celui d’amener le pays, d’ici à

2020, au nombre des nations africaines les mieux organisées

et où on comptera le moins de personnes ou de communautés

ethniques en situation de pauvreté.

Mika-L. Yondoloum

Président du PLT

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TCHAD : le 11 Août, canular ou réelle indépendance ?

Tous les 11 Août, les Tchadiens fêtent « l’indépendance » de leur
pays. De qui tiennent –ils cette déclaration ? Le président de la répu-
blique se présente en « Père de la nation ». Le temps se veut solennel,
revue des troupes, hymne national, parades militaires, défilé des diffé-
rents corps de la société face au Chef de l’Etat, à son gouvernement,
aux corps constitués, aux diplomates. En apparence, nous avons la tra-
duction d’une indépendance juridique et politique reconnue par l’ONU.
Le peuple croit en cette date parce que c’est une journée considérée
chômée et payée. Or, une indépendance ne se limite pas à la recon-
naissance juridique par l’ONU, mais par la capacité des populations
à s’autodéterminer en s’emparant des attributs qui lui sont attachés
afin de devenir maître de son destin. Les attributs de l’indépendance
sont d’ordre politique, économique, social et culturel... et n’ont un sens
que lorsque le Peuple s’en sert concrètement avec souveraineté en
élisant librement ses représentants, qui sont chargés de mettre en

application des politiques économiques et culturels conformes à leur

mandat.Au regard de son évolution politique, peut-on honnêtement

reconnaître que l’indépendance du Tchad est une réalité ou bien le

rituel du 11 Août n’est qu’un leurre fait au Peuple Tchadien ? Ce

peuple est depuis quarante huit ans assez méprisé par les organi-

sations des Maitres du Monde.

Depuis son accession à l’indépendance, on a une nette impression

que le colonisateur est toujours là, mais par Tchadiens ou autres

africains interposés. Leurs traces sont partout présentes. Quand

elles ne sont pas purement et simplement rétablies, les survi-

vances coloniales sont mêmes renforcées, surtout en termes

économiques et culturels, nous confinant dans le rôle éternel

de pourvoyeurs de matières premières ou de soutien indispensable
au rayonnement de la métropole grâce à l’impérialisme culturel

de la francophonie. Tout est fait comme si le seul domaine où

l’indépendance est effective, est celui de la prédation et du pillage

des ressources par les autorités tchadiennes interposées.

Les dirigeants politiques tchadiens parlent beaucoup de Nation, mais
ne font rien pour rendre effective cette idée dans l’esprit des Citoyens.
Quel autre moyen efficace, dans un pays où la conscience nationale,
est si gravement atteinte avec les guerres civiles, que réunir dans un
grand musée national vide, toute l’histoire nationale depuis la pré-
histoire jusqu’à aujourd’hui ? Sous un gouvernement issu du Parti libéral
du Tchad, tous les historiens joueront un rôle capital dans la réconciliation
et la redynamisation de l’unité nationale afin qu’aucune partie du pays ne
se sente lésée. Ces intellectuels feront de ces lieux un passage obligatoire,
de pèlerinage, à tous les élèves et surtout de réitérer des moments de
prise de conscience et de convergence des sensibilités car les citoyens
disposent de puissants moyens d'action dans tous les pays du monde
pour se libérer des envahisseurs indésirables.

Mika-L. Yondoloum
Parti libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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TCHAD: Un débat sur la gestion du pétrole s'impose

La chape de plomb qui pèse sur les sommes folles qu’encaisse
le palais rose de N’Djamena est insupportable. Que signifie ce
silence coupable des chefs de l’opposition? Après seulement 5
ans d'exploitation et des milliards de dollars encaissés, subitement,
les compagnies pétrolières qui gèrent le pétrole disent que le pétrole
du puits de Doba contient de l'eau et ceci à l'approche d’une hausse
sans égale du prix du baril. Idriss Deby Itno fait mettre précipitam-
ment le puits de Maikeri en exploitation et aucun leader de parti
n'élève la voix pour dénoncer cette escroquerie. Pourtant, l'exploi-
tation du puits de Maikeri n'entre dans aucune écriture comptable
publique du Tchad.

Nul besoin de réfléchir dans l’administration de Deby car quand on
est riche en dessous de la mâchoire, on est alors et pauvre au dessus.
Cette thèse est soutenue par l’exemple suivant d’un père cuisinier qui
gère sa maison. Il prend l’argent du sel pour acheter l’huile avant de
se rendre compte que le sel manque dans la maison, et qu’il est con-
traint d’emprunter l’argent de la tomate pour acheter du sel, alors
impossible de sortir du cercle vicieux ainsi créé. C’est ce qui arrive
quand on n’a pas de fierté nationale à la tête d’un Etat pourri, avec
un président tristement médiocre, qui ne pense même pas au devenir
de ses propres compatriotes et aux futures générations. Est-ce le
Tchad comme pays qui est maudit ? Est-ce les citoyens tchadiens qui
sont maudits ou est ce qu’e les deux premiers ont simplement le malheur
d’avoir un président ayant du sang dans la tête et tout dans les muscles,
sans repère car maudit et vomi pour ses fréquentations?

Pour le Parti Libéral du Tchad, un débat sur la gestion des revenus
de l’or noir tchadien s'impose. Il est temps de se réveiller et demander
des états généraux sur le pétrole. Un audit national sur la gestion des
contrats pétroliers, sur les revenus de l’Etat et des entreprises pétro-

lières au Tchad. La lecture de nos archives actualisées devrait en dire

long. Sur la base du très important revenu du pétrole, le gouverne-

ment du Tchad devrait donner des billets de banque à titre d’aide sociale

(RMI) à ses populations car c’est de l’héritage national – Les citoyens

tchadiens n’ont que faire des guerres sans issus qui grugent, détruisent,
endeuillent et empêchent toute réflexion et actions orientées vers le
développement de la conscience et de la reconstruction du territoire.
Acheter de vieux matériels militaires à longueur de semaine et de mois
auprès de ceux là-même qui mettent le feu et jouent au sapeur pompier
n’est point ce que les Tchadiens attendent depuis 48 ans. Un second

débat est nécessaire en regard des manœuvres franco- libyennes sur

le dos du Tchad car trop c' est trop.



Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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Le Tchad exige de vivre en paix

Avril 1975- Avril 2008, 33 ans après la chute brutale du

gouvernement Tombalbaye, on entend encore l’écho de sa

voix prophétique : "S’ils me tuent, ce sera le chaos total...

" Ngarta Tombalbaye doit ressusciter non seulement à

travers la lutte du peuple tchadien face à l’occupant mais
aussi à travers celle de tous les hommes et de toutes les

femmes du Tchad, les ouvriers, les paysans, les étudiants,

les intellectuels et toutes les victimes de l’exclusion. Le

Tchad exige de vivre en paix pour cela les droits de

l’homme et la justice sociale doivent devenir réalité.

Le Tchad est le pays le plus inéquitable du continent. Cette

situation s’est aggravée et la pauvreté s’est accrue comme

conséquence d’un modèle de "développement" qui concentre

la richesse et généralise la pauvreté. Neuf millions trois cent

mille sur neuf millions cinq cent milles tchadiens vivent au-

dessous du seuil de pauvreté avec un revenu inférieur à

deux dollars par jour alors qu’ils sont citoyens d’un pays

producteur de pétrole. Devant cette situation, les propos

de Ngarta T. restent d’actualité alors qu’il dénonçait : "la

tendance à l’absolutisme de la richesse...de la propriété privée

comme un absolu intouchable et, aïe, aïe, aïe pour celui qui

touche ce câble à haute tension, il se brûle !

Ce n’est pas juste qu’un petit nombre ait tout et l’absolutise

de sorte que personne ne puisse y toucher et que la majorité

marginale meure de faim. Mais il ne s’agit pas seulement de

pauvreté au sens matériel du terme. La valeur que l’on donne

à la vie s’est également appauvrie. Des milliers de tchadiens

meurent suite aux conséquences de conflits armés internes,

suite à la répression policière et militaire ou à d’autres formes

de violence comme l’exclusion, qui dénie l’accès à l’eau

potable, à une alimentation ou à un service de santé

adéquats. Le Parti Libéral du Tchad soutient comme un

fondement essentiel de ses prédications que "rien n’est plus

important que la vie humaine.

C’est une chose extrêmement sérieuse et profonde, plus

que la violation de tout autre droit de l’homme, parce que

ce sang versé ne fait que nier l’amour du prochain,

éveiller de nouvelles haines, rendre impossible la récon-

ciliation et la paix. Ce dont nous avons le plus besoin aujour-

d’hui au Tchad, c’est d’un arrêt de la répression.

Dans le principe de recherche de la paix comme un proces-

sus d’inclusion, d’unité dans la diversité, de respect des

différences et des Droits de l’Homme, le Parti Libéral du

Tchad réaffirme que la paix implique la construction de
nouvelles relations entre nations et régions. Des relations

respectueuses de la souveraineté et de la diversité des

projets de nations doivent s’établir entre les peuples du

monde et du Tchad. Que de nouvelles relations dans
le cadre d’un commerce équitable, rendent viable le déve-

loppement des mouvements sociaux et de formes de gou-

vernement alternatifs comme ceux qui ont surgi dans diffé-

rents pays du continent.

Mika-L. Yondoloum
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