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jeudi 5 avril 2007

Amnesty International demande la presence de forces de la paix au Tchad

Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 05/04/2007
Tchad / Appel à la Paix et à la Sécurité / Amnesty International


Le gouvernement tchadien doit accepter la présence de forces de la paix des Nations Unies pour protéger les civils dans l’est du pays


Le Parti Libéral du Tchad (PLT) tient à féliciter Amnesty International pour avoir appelé le mercredi 4 avril 2007 le gouvernement tchadien à revenir sur son refus de la présence d’une force de la paix des Nations unies dans l’est du Tchad, près de la frontière avec le Soudan, une région où plus de 25 civils sans armes ont été tués le 30 mars dernier.

Ces tueries ont eu lieu dans les villages de Tiero et Marena, dans la région de Dar Sila. Les attaquants ont mis le feu aux maisons dans ces deux villages et ont tiré sur tous les hommes, les femmes et les enfants qui se trouvaient là.

Selon le gouvernement tchadien, les attaquants étaient des membres de milices Janjawids venus du Soudan qui agissaient de concert avec des milices arabes tchadiennes. Les milices locales d’autodéfense ont réussi à repousser les attaquants, mais seulement après la mort d’au moins 25 civils.

Selon ce que disent les habitants de cette région, les troupes de l’armée tchadienne, cantonnées à Kou Kou, village situé à peine à une cinquantaine de kilomètres de Tiero et Marena, ne sont intervenues que le lendemain de l’attaque. C'est une honte. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le régime du Président Idriss Déby Itno n'a pas à coeur de protéger les populations tchadiennes, ou que son armée n'est pas compétente pour assurer leur sécurité.

«Le gouvernement tchadien fait clairement preuve de passivité lorsqu’il s’agit de protéger les civils affectés par le conflit dans l’est du Tchad, a déclaré Tawanda Hondora, directeur adjoint du programme Afrique d’Amnesty International. Cette situation est particulièrement préoccupante étant donné que le gouvernement tchadien refuse d’autoriser les Nations Unies à déployer une force capable de protéger les civils des attaques des milices.»

Pour rappel, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé en août 2006 au déploiement d’une «présence multidimensionnelle» dans l’est du Tchad, mais le Président Idriss Deby Itno, après avoir dans un premier temps notifié son assentiment, a récemment déclaré qu’il accepterait uniquement le déploiement d’une force de police et aucun déploiement militaire.

«Le Tchad doit immédiatement autoriser le déploiement d’une force de la paix des Nations unies disposant des ressources nécessaires et d’un mandat suffisamment fort pour protéger les civils affectés par le conflit en cours, a souligné M. Hondora.

«Il est particulièrement inquiétant de constater que les attaques transfrontalières menées au Tchad par des milices Janjawids se poursuivent. Prendre délibérément pour cible, tuer, violer et provoquer le déplacement de force de communautés entières sont des actes répréhensibles.

«La situation reste très difficile dans l’est du pays en termes de sécurité. Nous n’avons constaté aucune évolution qui puisse faire espérer un changement durable dans l’est du Tchad : aucun démantèlement de milices ; pas de désarmement ; pas de cessation des hostilités entre le gouvernement et les groupes d’opposition armés ; pas de poursuites contre les auteurs présumés d’actes de violence ; et pas de solution à la crise au Darfour, intimement liée à la situation dans l’est du Tchad, a déclaré M. Hondora.

«De toute évidence, une solution à long terme à la crise au Tchad ne sera possible qu’après cessation complète des hostilités entre le gouvernement et les groupes d’opposition armés et une fois la crise du Darfour résolue, mais la population civile au Tchad ne peut attendre – la communauté internationale doit agir pour protéger les civils dans l’est du Tchad et le gouvernement tchadien doit faire en sorte que cela soit possible», a-t-il ajouté.

Il y a urgence. Les différentes organisations humanitaires présentes au Tchad estiment que le conflit à l’est du Tchad et les attaques de civils par des milices Janjawids soutenues par leurs alliés locaux arabes tchadiens ont fait plus de 200.000 déplacés. Des milliers de personnes innocentes ont été tuées, dont des enfants qui sont l'avenir de notre pays. Par ailleurs, comme nous l'avons souligné dans un précédent communiqué, le viol de femmes et de fillettes, la mise à feu systématique de villages, des actes horribles & barbares et les déplacements forcés massifs de population sont utilisés comme armes de guerre.


Il faut que celà cesse au plus vite, dès maintenant. Les militants et sympathisants du PLT demandent donc encore une fois au Président Idriss Deby Itno d'accepter la présence de forces de la paix de l'ONU sur le territoire tchadien. Il en va de la vie de nos concitoyens.

Mika Lelita Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
B.P. 1323 N'Djamena, République du Tchad


Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad (PLT),
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir.

samedi 31 mars 2007

Solidarite pour le Darfour Arretons le genocide

Appel à la solidarité du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 31/03/2007
Solidarité internationale / Darfour / Meeting d'Urgence Darfour à la Mutualité

Meeting d'Urgence Darfour à la Mutualité (Paris, France) - le compte-rendu du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme) publié le 26-03-2007

Pour diffusion auprès de tous les médias tchadiens et des autres pays



Il nous fait plaisir de reproduire ci-dessous le compte-rendu de la réunion publique effectué par le Collectif VAN, membre du Collectif Urgence Darfour, dont une délégation était présente au meeting du 20 mars 2007 à la Mutualité, dans la capitale française.



En cette période d'élections en France, le but de ce meeting était d'interpeller les candidats à la présidentielle sur la situation au Darfour et de briser le mur du silence autour du génocide en train de se commettre au Soudan. La société civile a également répondu présent, puisque le rez-de-chaussée de la salle de la Mutualité affichait presque complet.



D'emblée, Jacky Mamou, président du Collectif Urgence Darfour a donné le ton. Il a notamment demandé à dépasser l'attitude facile consistant à prononcer quelques mots de compassion pour les victimes sans entreprendre d'actions concrètes pour arrêter le génocide en cours au Darfour. Dans cette optique, il a présenté l'acte d'engagement que le Collectif entendait faire signer aux candidats aux élections présidentielles.



Bernard-Henri Lévy est ensuite monté à la tribune pour lire une lettre du président Chirac, dans laquelle ce dernier exprime l'importance d'un engagement de la France pour pousser à des actions internationales.










Ce fut ensuite au tour de Laurent Fabius de prendre la parole pour raconter son récent voyage au Tchad dans les camps de réfugiés situés à la frontière avec le Darfour. Il a notamment évoqué avec émotion le cas d'une petite fille seule rescapée du massacre de sa famille et qui avait été amenée au camp de réfugiés par une voisine. Il a décrit le Darfour comme une terre ravagée d'une couleur grise qui lui avait rappelé la couleur d'Oradour-sur-Glane (commune du département de la Haute-Vienne où tous ses habitants ont été massacrés par les SS le 10 juin 1944), résumant son impression d'une phrase : « Silence, on tue ».



François Zimeray, président de la Communauté d'agglomération de Rouen et président de SOS Darfour fut le troisième orateur. Il avait visité les camps de réfugiés de la frontière du Darfour en même temps que Laurent Fabius. Appelant à une plus grande implication pour arrêter le génocide en cours, il a précisé que la Chine qui a besoin du pétrole soudanais, est le principal obstacle à une action internationale pour faire cesser les atrocités. Il n'a alors pas hésité à réclamer un boycott des Jeux Olympique de Pékin pour faire pression sur les autorités chinoises.



Bernard-Henri Lévy est revenu à la tribune pour raconter sa récente expédition au Darfour. En effet, parti au Tchad notamment avec les deux orateurs précédents, il a franchi clandestinement la frontière soudanaise pour rencontrer un dirigeant du Mouvement de Libération du Soudan. Ce dirigeant, Abdulwahid Al Nour était présent dans la salle. Bernard-Henri Lévy a dressé son éloge en le qualifiant de musulman modéré, voulant instaurer un régime démocratique et laïc au Soudan. Il a expliqué comment, prévenu des mouvements des milices janjawids, il avait été contraint de modifier sa route plusieurs fois, comment l'armée française basée à la frontière tchadienne était au courant de ces mouvements de troupes, comment il suffirait d'implanter un radar à la frontière pour surveiller en permanence la moindre exaction commise au Darfour. Malgré son opposition à la guerre, il a rappelé l'absence d'alternatives : si la communauté internationale n'intervient pas au Darfour, le seul choix possible est d'armer les Darfouris.



Premier candidat à l'élection présidentielle à venir s'exprimer, François Bayrou est venu rappeler qu'il s'était rendu au Darfour il y a 2 ans. Il a repris l'appel au boycott des Jeux Olympiques de Pékin. Il a ensuite signé l'engagement en 8 points préparé par le Collectif Urgence Darfour.



Dominique Voynet est quant à elle venue dénoncer à quel point l'inertie de la communauté internationale était inacceptable. Elle a précisé qu'on observait toujours cette inertie lorsque le gouvernement commettant des atrocités dirigeait un pays riche en ressources naturelles, qu'il s'agisse de bois, de pétrole ou de diamants. Elle a cité notamment le cas de la Tchétchénie, complètement oubliée. Elle s'est engagée à agir qu'elle soit élue ou non et elle a signé l'acte d'engagement.



Dominique Sopo, président de SOS Racisme, membre du Collectif Urgence Darfour, a ensuite rappelé qu'aucun gouvernement n'avait été démis du pouvoir à cause du génocide qu'il commettait, et que cette impunité était à l'origine de la reproduction des atrocités. Pour exemple, il a cité la petite phrase d'Hitler : « Qui se souvient de l'extermination des Arméniens? » montrant comment l'impunité de la Turquie avait joué un rôle dans la Shoah.



Alors qu'on annonçait dans la salle la venue du Ministre des Affaires Etrangères, Philippe Douste-Blazy, des huées ont résonné dans le public malgré un appel des organisateurs à respecter le rassemblement républicain sous lequel était placé le meeting.



C'est donc une personne moins contestée qui a pris la parole, en l'occurence Bernard Kouchner, qui s'est remémoré ses combats passés pour les Biafrais ou pour tant d'autres peuples. Il a notamment particulièrement appuyé sur le rôle du gouvernement soudanais dans le génocide du Darfour, qualifiant d'ignominie la promotion de l'un des organisateurs des massacres - que la Cour Pénale Internationale souhaite juger - au rang de ministre des Affaires Humanitaires.



Nicole Guedj, Conseillère d'Etat, est ensuite venue s'exprimer au nom de Nicolas Sarkozy, dont la salle a appris avec déception qu'il ne serait pas présent. Dénonçant la complaisance du Soudan, Nicolas Sarkozy a proposé des mesures unilatérales de la France, se déclarant certain que la communauté internationale suivra. Il s'agit notamment de ne pas accorder de visas aux dignitaires du régime soudanais. Nicole Guedj a signé l'acte d'engagement au nom de Nicolas Sarkozy.



Troisième candidate à venir s'exprimer, Ségolène Royal est venue dénoncer la passivité de la France et a qualifié d'indigne la réception du président soudanais Omar El Bachir en France. Elle a proposé de mobiliser immédiatement les troupes françaises basées au Tchad et en Centrafrique. Elle a dit également vouloir changer la politique de la France en Afrique, « le pays où elle est née », afin de prévenir les génocides. Elle a signé l'acte d'engagement.



Ghaleb Bencheikh, théologien, a pris ensuite la parole pour dénoncer les crimes commis au nom de l'Islam, précisant qu'il n'est nul besoin d'accoler l'épithète modéré à musulman, puisque l'Islam est intrinsèquement modéré.



Richard Rossin, membre fondateur de Médecins sans Frontières, membre du collectif Urgence Darfour, est venu présenter un historique du Darfour.



Abdelwahid Al Nour a demandé alors à ce que le public laisse M. Douste-Blazy s'exprimer. Le ministre a rappellé l'implication de la France dans la résolution de la crise. Il a précisé qu'il s'était rendu deux fois au Darfour, que la France était à l'origine de la résolution 1706, qui propose l'envoi d'une force de l'ONU avec l'accord du gouvernement soudanais. Il a ensuite expliqué l'importance de la recherche d'un accord politique au Conseil de Sécurité, ce qui supposait de convaincre la Chine, l'Indonésie et le Qatar. Les accords d'Abuja (accords entre un dirigeant darfouri et le gouvernement soudanais) ont déjà été un pas dans la bonne direction. Ainsi, Douste-Blazy considère qu'intervenir au Darfour sans mandat de l'ONU reviendrait à refaire la même erreur qu'en Irak.



Le chanteur Idir a ensuite eu des mots très beaux pour affirmer sa solidarité, jugeant qu'il ne pouvait pas rester indifférent face au drame du Darfour.



Enfin, Abdelwahid el Nour a conclu la soirée en répondant au Ministre, lui expliquant que les zones où il s'était rendu au Darfour ne sont pas les zones concernées par le conflit. Il lui a expliqué que les hommes massacrés, les femmes violées, n'avaient pas besoin d'une enième résolution sur le Darfour, soulignant qu'une dizaine de résolutions avaient déjà été votées sur le Darfour sans aucun changement sur le terrain. Il a ensuite expliqué son rêve d'un Soudan laïc, où cohabiteraient toutes les communautés.



Pour la première fois, les médias se font les relais importants d'une action pour le Darfour. Nous ne pourrons pas dire dans dix ans que nous ne savions pas ce qui se passe. Il faut réagir maintenant avec le soutien de tous.
N'oubliez pas d'aller immédiatement signer la pétition en ligne






Fin du compte-rendu du Collectif VAN.



Par ailleurs, le Parti Libéral du Tchad demande au gouvernement tchadien d'accepter l'envoi de troupes de la paix de l'ONU sur son territoire pour protéger les réfugiés soudanais et assurer la sécurité des populations tchadiennes qui vivent à l'Est du Tchad. Il y a urgence.



Par solidarité,
Le Comité de soutien du
Parti Libéral du Tchad (PLT),
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
tous ensemble pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir.

mardi 5 décembre 2006

Appel a la paix et la securite au Darfour

Appel à la Paix et la Sécurité au Darfour

Comme je le fais depuis des mois, comme de nombreux autres amis du Tchad et du Soudan qui s'opposent à toutes les formes de violence et d'oppression que peuvent imaginer les hommes et souhaitent que toutes les populations de cette région puissent enfin vivre en paix et en sécurité et sortir de la misère, j'ai lancé un autre appel à la paix et la sécurité pour le Darfour que vous trouverez sur l'excellent blog de Jamyloup, un photographe de presse belge, à
http://actujamyloup.skynetblogs.be/post/3911066/darfour#comments

J'invite toutes les personnes de bonne volonté à diffuser ce texte afin que le plus grand nombre de gens soit sensibilisé et qu'enfin l'opinion publique internationale fasse pression sur les divers pays membres de l'ONU pour qu'ils fassent ce qui doit être fait
- pour rapidement mettre un terme à ce génocide de Noirs africains par des milices arabo-soudanaises (il y a déjà plus de 300.000 morts et des milliers de blessés),
- pour que les 3 millions de déplacés qui ont fui la région pour trouver refuge ailleurs au Soudan et de réfugiés soudanais qui vivent dans des camps de refugiés au Tchad puissent rentrer chez eux et y vivre en paix et en sécurité, et aussi, ne l'oublions pas,
- pour que les populations de l'Est du Tchad et de l'Ouest du Soudan puissent enfin connaître la paix et la sécurité, ne plus vivre dans la peur et l'angoisse et ne plus subir les actes odieux des milices soudanaises et méfaits des rébellions tchadiennes et soudanaises.
Il faut absolument
- qu'une force d'interposition de l'ONU ou de l'UA, ou éventuellement mixte, soit déployée au plus vite des 2 côtés de la frontière tchado-soudanaise pour protéger les populations civiles et
- que cette force de maintien de la paix ait tous les pouvoirs et moyens nécessaires pour empécher que les milices arabo-soudanaises et les rébellions tchadiennes et soudanaises commettent leurs méfaits, notamment violent des femmes, volent les villageois, brulent des villages et recrutent des enfants soldats.
Par ailleurs, il faut aussi et tout d'abord
- que les camps de réfugiés soudanais installés à l'Est du Tchad soient déplacés loin à l'intérieur du pays pour les mettre à l'abri au plus tôt et
- qu'un DarfourThon soit organisé pour leur envoyer des vivres, des habits et des médicaments.