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mercredi 11 juillet 2007

CONSCIENCE NATIONALE ET SENTIMENT D'APPARTENANCE




Sous un gouvernement issu du Parti Libéral du Tchad, la priorité sera de "rétablir la conscience nationale du citoyen et son sentiment d'appartenance au Tchad ".

"Ce qui est frappant, explique le Président du PLT, Mika-L.Yondoloum, c'est le manque de conscience nationale et la perte de confiance qui se manifestent à tous les niveaux : perte de confiance dans la démocrature proposée par le MPS, dans l'économie contrôlée par une poignée de malhonnêtes, et les multinationales, et peu de soucis pour les autres membres de la société. En manquant de coeur, les locataires du Palais rose ont poussé les populations vers le sentiment d’abandon total par leur propre gouvernement et par ’’ les amis ‘’ ; fatalisme et désespoir collectifs ou individuels ont engendré cet espèce de refus d’espérer en un lendemain meilleur".

Dans un discours de présentation du programme d’action libéral, l'accent a été mis sur le souhait du Président du PLT de proposer "un modèle de société où chacun pourrait avoir une chance de se réaliser".

Mika-L.Yondoloum se réfère fréquemment à une statistique qu'il juge "effrayante", selon laquelle les deux tiers des parents tchadiens estiment que leurs enfants vivent depuis 1979 à aujourd’hui une vie de qualité médiocre et très avilissante car plus difficile que eux-mêmes.

"Il est, par conséquent, urgent de réviser toutes les politiques sociales difficilement initiées par le gouvernement MPS. L'ascenseur social doit reprendre du service dans un pays si mal aimé et complètement déchiré’’ a-t-il affirmé . Il faut arrêter de faire connaître aux tchadiens une gouvernance sans respect et sans classe car peu digne. Le PLT et son Président entendent, par conséquent, de mettre en avant un projet fondé sur la "conscience nationale et la confiance à l'État". Il est impératif de rétablir la confiance envers l'État, la confiance de l'État vers la société, la confiance envers l'économie et la confiance que chacun pourra trouver un destin qui le conduira vers ses responsabilités.


Pour ce faire, le Tchad doit être une société ouverte, et non une société bloquée et ressemblant à des sociétés de l' époque précambrienne. A cause de rebellions à répétition, le Tchad, ''création du Général-Président Deby'', plein de contradictions, est dépourvu d’identité collective et de conscience nationale. Le Tchad des années 1990 à 2007 n’a pas une conscience alternative mais il est le berceau africain du système de violence incarné par Lucifer en personne. Le Tchad devrait être un pays de bonheur mais, en lieu et place, le pays est devenu synonyme de l'enfer.

En 47 ans d’existence, le pays est totalement sinistré, incapable d'être humble et vivable. Les populations sont mis à genou ou plutôt à plat ventre par une gestion calamiteuse, orchestré et entretenu par une poignée d'hommes, de femmes et de clans tribalo-mafieux, qui n'ont ni foi ni loi ni honte et ayant à la place du coeur que de lourdes pierres.


Pendant les dix sept dernières années, le gouvernement de Idriss Deby a étranglé, asphyxié le pays à travers un pouvoir égoïste dont le système de gouvernance ne se résume qu'à la division, à la haine, à la tuerie à outrance et à la délation. Qu'est ce qui peut justifier cet état pitoyable du Tchad, pitoyable à telle enseigne que c'est le Soudan et la Libye qui doivent conseiller au Tchad quoi faire alors que ceux-ci constituant l’axe du mal ne savent pas guider sagement leurs populations ? Quel paradoxe! Quelle honte nationale !


Cette situation honteuse du Tchad tient au fait que, l’incompétence du MPS au pouvoir au Tchad et la démocrature du Président-Général, a pendant dix sept ans, privilégié les intérêts égoïstes des copains et des coquins qui le composent au détriment de l'intérêt supérieur du pays. Les projets de développement sont mis à sec, sans résultats.

Les richesses nationales, qui devraient contribuer au développement du pays, sont systématiquement pillées, dilapidées et bradées par cette clique familiale et mafieuse sans état d'âme, sans scrupule, mettant en péril l'avenir de toute une génération et en danger l'existence même du Tchad en tant que nation capable de se prendre en main. Il est temps que les Tchadiens se réveillent et qu’ils montrent la porte de sortie à toute l’équipe MPS.


Le pouvoir despotique de Mr Idriss Deby est basé sur la trahison, les mensonges, la vieille haine, sur une administration composée d’analphabètes, de tueurs, de clochards, d’hypocrites, avec pour dénominateur commun la bassesse et la prostitution de la conscience.

Le Tchad est une République et non un fourre tout. Pourquoi les valeurs républicaines de ce pays sont ainsi bafouées. Pourquoi nos institutions ont-elles l’air d’une organisation de l’homme du 2eme siècle ? Pourquoi les institutions du pays sont ainsi dénaturées de leur mission première qui consistent à servir uniquement la nation et à défendre l'intégrité territoriale pour devenir des outils d'oppression et de pillage du pays entre les mains de Deby ?


Les Tchadiens doivent commencer à réfléchir au delà de leur seul ventre. Les Êtres Humains naissent pour accomplir une mission. La vie ne se résume pas simplement à la trilogie de : naître, grandir et mourir et de laisser un individu bloquer toute votre vie. En lieu et place, l'essence de naître, de vivre et de mourir sur cette terre, est de donner un sens à sa vie.

Une nouvelle société tchadienne acceptable devra naître afin de réaliser des réformes sociales profondes. Celles-ci garantiraient une sécurité sociale minimale, offrirait à son peuple des opportunités de se réaliser individuellement et collectivement, introduiraient puis respecterait les droits démocratiques et les libertés fondamentales des citoyens.


Sous un gouvernement issu du Parti libéral, le Tchad s’engagera à mettre en place une société où l'on peut commencer en bas et finir en haut." C'est cela l’attente de nos populations, estime le président du PLT.

Ce qui manque aux plus hauts niveaux de responsabilité, c'est la diversité. Il est urgent de faire sa place dans la société avec des gens qui n'ont pas tous la même marque de fabrique." Dans les mois et années à venir, le Parti Libéral du Tchad proposera une récomposition politique et "demandera la révision de l’ensemble du système administratif tchadien. Une récomposition qui s'adressera en premier lieu au groupe d’analphabètes et les vieux grincheux, improductifs et peu utiles qui traînent les pieds dans les locaux administratifs, prêts pour le bakchich pour un service déjà payé par l’État


Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

lundi 25 juin 2007

Tchad : pour une solution durable

Le dialogue sans exclusive est la seule solution pour une paix durable



L'avancée des forces paramilitaires et la pression des pays alliés ont porté l'estocade finale au gouvernement de Idriss Deby Itno qui a dû finalement accepter l’arrivée du convoi hybride des soldats de l’UE et de l’UA. Merci à tous les membres de la Communauté internationale pour avoir entendu et soutenu l'appel à la paix durable du Parti Libéral du Tchad.



C’est surtout depuis les dernières élections truquées de Mai 2006, mais aussi bien avant ce moment qui est indigne de toute démocratie digne de ce nom, une suprême insulte qui a eu le mérite de démontrer au monde la nature profonde du régime MPS, que le Comité pour les droits humains et tous les partis politiques de l’opposition démocratique, dont à sa tête le Parti Libéral du Tchad, demandent sans arrêt à la mouvance présidentielle d’adopter la position constructive proposer par tous les acteurs civils de la politique tchadienne, à savoir un dialogue franc, sincère et sans aucune exclusive.



Le Parti Libéral du Tchad attire l’attention des citoyens sur sa ferme volonté de continuer à agir pour mettre en place et maintenir une véritable démocratie au Tchad.



Voici la position du Parti Libéral du Tchad en ce moment crucial de notre histoire :



La violence, sous quelque forme que ce soit et quelle que soit la raison qu'on puisse avancer, n’est pas une approche acceptable dans une société qui se veut civilisée. Malheureusement dans notre société, il est actuellement de plus en plus convenu que la seule réponse à donner à une situation politique conflictuelle est de renverser un gouvernement élu pour le remplacer par un autre qui répondrait davantage aux intérêts d’une population au détriment d’une autre, de toutes les autres.



Une telle situation se vit toujours dans la violence, laquelle, par définition, est une contrainte exercée sur un groupe de personnes par la force ou l’intimidation, sans son consentement. C’est exactement ce que Idriss Deby Itno a fait quand il est venu au pouvoir. L’histoire du Tchad dresse un portrait rempli d’événements violents se succédant les uns après les autres. Un tel vécu génère chez les populations qui le subissent un fort sentiment d’impuissance, qui se transforme souvent en actes désespérés de violence.



La société tchadienne en soi n’est pas une société violente, mais les conditions dans lesquelles elle se trouve font en sorte qu’elle réagit violemment. Comme peuple opprimé qui fait continuellement face à l’injustice et au non-respect de ses droits les plus élémentaires, la réaction instinctive est la violence. Cette violence génère la peur et toujours plus de violence.



C’est un cycle infernal qu’il faut cesser avant qu’il soit trop largement répandu. Pour faire cesser définitivement le cycle de la violence, il doit y avoir une action internationale concertée et à long terme. Nous devons nous entendre sur certains points :

Les événements récents indiquent la nécessité d'une implication active et à long terme de la communauté internationale. C’est la seule et unique façon de renverser la vapeur.

La simple intervention policière ou militaire ne règlera pas le problème de la stabilité politique du pays, il est nécessaire de travailler en profondeur la question de la gouvernance responsable.



Mika-Lelita YONDOLOUM,
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés : Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement : Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir.

Forum de réconciliation nationale ouvert à tous : http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php

dimanche 17 juin 2007

Reseau international des Citoyens Libres

N'Djamena, vendredi 15 juin 2007,
par Mika Lelita Yondoloum, président du Parti Libéral du Tchad



Considérant

- que le Parti Libéral du Tchad croit aux vertus de la démocratie participative, à la fois expression directe de la volonté du peuple, qui est par nature sans ambigüité et la plus explicite qui soit, et participation active de tous les citoyens et citoyennes à la vie de leur cité et aux affaires publiques, qui est par définition proactive, et donc motivante et valorisante, et par ses effets génératrice de synergies et créatrice de richesses,

  • seule manière réellement efficace de faire connaitre, en toute égalité d'expression et hors de tout doute, et de bien connaitre sans à priori, ni supposition, ni supputations, les divers besoins et attentes des citoyens et de les satisfaire au mieux, à tous les niveaux, dans tous les domaines et le plus rapidement possible, dans l'intérêt de tous et de chacun et sans passer par des sondages plus ou moins représentatifs, aléatoires, manipulés et dont les questions orientent bien souvent les réponses ou ne permettent pas d'exprimer ce que l'on veut vraiment,
  • seule modalité authentiquement démocratique pour les personnes en charge de gouverner, tant au plan local qu'au plan régional et qu'au niveau national, dans le concert des individualités et des intérêts corporatifs, d'une part de savoir ce que veulent vraiment les citoyens, par delà les intérêts partisans des partis et des groupes de pression, et d'autre part d'exécuter les décisions que l'ensemble ou la plus grande majorité des citoyens veulent voir mettre en oeuvre, et pour celles en charge de conduire le destin du pays au plan international, dans le concert des Nations et des entreprises transnationales, de pouvoir gouverner en fonction de la volonté du peuple, seul souverain en toute chose et en toute circonstance,
  • seule façon pour l'ensemble des citoyens de pouvoir exprimer directement et en toute égalité de chance leur vision des choses, leurs valeurs et leurs besoins et de faire prévaloir leurs droits et libertés dans le calme et la sérénité, et aussi
  • seul moyen pacifique de prévenir et de résoudre tout type de conflit éventuel par le dialogue citoyen et dans la compréhension mutuelle des intérêts des uns et des autres, sans avoir besoin de faire grève ou de manifester dans la rue plus ou moins violemment pour se faire entendre, ou pire comme au Tchad, sans avoir à joindre l'un ou l'autre des groupes politico-militaires pour obtenir une couverture médiatique ou la considération ou le soutien de certains pays, ou éventuellement devenir Ministre en cas de ralliement au pouvoir en place, comme cela s'est produit pour Mahamat Nour Abdelkerim, ancien chef rebelle du Front uni pour le changement (FUC) qui avait lancé une attaque ratée contre la capitale N'Djamena en avril 2006 et qui, après s'être rallié fin décembre 2006 au président Idriss Deby Itno, a été nommé Ministre de la Défense du Tchad en mars 2007, ainsi que pour deux autres membres de l'ex-rébellion, Ismael Idriss Ismaël et Lona Gong Raoul, nommés respectivement Secrétaire d'Etat aux Relations extérieures chargé de l'Intégration africaine et Secrétaire général du gouvernement chargé des Relations avec l'Assemblée nationale,

- qu'il croit que c'est en permettant la participation active et la plus large possible de tous les citoyens et citoyennes, en consultant régulièrement le peuple sur les questions essentielles et en valorisant le travail des députés et des élus locaux en les rendant d'authentiques représentants de leurs électeurs, que le Tchad pourra enfin connaitre la paix et la prospérité qu'il mérite et que toutes les forces vives pourront contribuer au développement du pays,

- qu'il est le premier parti politique au monde à avoir mis en place un forum de démocratie participative et de réconciliation nationale (malheureusement peu utilisé par peur ou crainte de représailles des autorités au pouvoir et parce que peu de personnes ont accès à Internet) et des mécanismes de concertation entre ses membres et à avoir proposé la création d'un Ministère de la Paix et la mise sur pied d'un Institut National de l'Information du Tchad (INIT) pour apporter en temps réel des solutions pratiques aux problèmes concrets des Tchadiens et Tchadiennes,

- que la démocratie véritable ne se construit pas à partir de la lutte des partis et seulement avec un seul parti majoritaire au Parlement comme certains voudraient nous le faire croire, mais avec l’ensemble des individus, libérés de l'emprise des partis, des groupes, des cliques, des factions et des clans qui décident pour tous les autres et qui sont uniquement soucieux de préserver leurs propres intérêts personnels et de faire primer leurs croyances idéologiques,

- que les membres du Bureau exécutif et l'ensemble de ses membres croient et appellent le gouvernement depuis des mois au dialogue sans exclusive avec l'ensemble des responsables de la vie civile et des leaders de tous les partis et mouvements politiques tchadiens épris de paix, seule solution pour mettre fin à toutes les rebellions et tous les foyers de tension et briser une bonne fois pour toutes le cercle des violences et répressions dont souffrent toutes les populations tchadiennes depuis trop longtemps, et qu'ils souhaitent mettre en place une démocratie, la plus directe possible, qui favorise l'échange et le débat d'idées positives et constructives dans la compréhension mutuelle et le respect réciproque,

- que toutes les populations du Tchad, de toutes les régions, de toute ethnie et de toute confession, aspirent depuis de nombreuses décennies à la paix, à la sécurité, à un véritable état de droit, à la justice, à la prospérité, au respect des droits et libertés de chacun dans le respect bien compris des intérêts légitimes de tous, à un régime politique authentiquement démocratique, à un parlement élu dans la transparence et suite à des élections vraiment libres et à un gouvernement qui soit l'expression des sensibilités de chacun, opère pour le bien-être de tous et permette à chacun de s'épanouir comme il le souhaite,

- que la politique n'est pas simplement l'affaire de quelques uns, des spécialistes en affaires publiques, des experts en gestion-administration, en droit public, en sciences économiques et sociales ou en finances, des députés ou élus municipaux, des leaders de partis ou de mouvements ou des gouvernants, mais nécessite la participation de tous et de toutes, implique une responsabilité collective et dépend du comportement individuel de chaque citoyen,

- que tous les Tchadiens et Tchadiennes aspirent à prendre leur destin en main, s'opposent à tout clanisme et à tout sectarisme et disent Non à toute volonté de domination d'une seule personne ou d'un seul groupe, tribu ou clan au dépend de toutes les autres parties constitutives de la Nation Tchadienne,

- que la représentation parlementaire actuelle au Tchad, comme dans la plupart des autres pays africains et aussi ailleurs dans de nombreux régimes parlementaires dits "démocratiques" - qui n'est finalement que l'expression des manipulations du régime en place, le reflet du jeu des partis politiques qui tolèrent la main mise d'un seul et bien souvent le simple résultat des luttes d'influences et des moyens financiers des groupes de soutien de tel ou tel soi-disant "représentant du peuple" -, ne "représente" pas l'ensemble de la population tchadienne, dans sa totalité et dans sa diversité,

- que l'ensemble du peuple Tchadien se sent directement concerné par la vie politique, qu'il veut construire un avenir meilleur, qu'il souffre de toutes les décisions qui sont prises en son nom ou à son encontre, ainsi que de toutes les indécisions et lacunes des responsables du régime au pouvoir, et qu'il souhaite prendre ses responsabilités et est prêt à assumer pleinement ses devoirs si on lui en laisse la possibilité,

- que les militants du parti veulent protéger la liberté de pensée et d'expression et souhaitent apporter leur contribution à l'avènement d'une véritable démocratie au Tchad et dans tout pays,

j'informe les militants et sympathisants du Parti Libéral du Tchad et les amis de la démocratie, que moi, Mika Lelita Yondoloum, à titre personnel et par conviction politique, j'ai signé la déclaration ci-dessous, et ce même si je ne partage pas toutes les opinions exprimées par les membres signataires :



DECLARATION DES CITOYENS LIBRES :



- Parce que nous nous sentons directement concernés par la vie politique, parce que nous voulons être libres et responsables, pouvoir prendre notre destin en main dans le refus de la politique partisane,

- Parce que nous aspirons à la paix et à la justice dans une véritable DEMOCRATIE CITOYENNE qui ne serait pas gérée par des partis politiques, mais par l’ensemble des CITOYENS, LIBRES et CORESPONSABLES de leur destin collectif, nous voulons :

  • Une démocratie, respectueuse des femmes et des hommes dans leur individualité, leur unicité et leur spécificité.

  • Une démocratie où la société est gérée dans la complémentarité et le partage, avec la collaboration de tous, et non pas par le droit du plus fort.

  • Une démocratie, la plus directe possible, qui favorise l’échange et le débat, et qui consulte par voie de référendum l’ensemble de la population pour tous les problèmes importants et les choix de société.

  • Une démocratie où les gouvernants ne sont pas au service d’aucune idéologie, mais exécutent les choix décidés par la Sagesse et le Bon Sens du peuple.

  • Une démocratie où la liberté de conscience, fondement de l’autonomie et de la responsabilité individuelle, est considérée comme sacrée et où toute forme d’endoctrinement, de manipulation et de récupération démagogique est jugée comme une offense à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. [1]



    MODALITES D'INSCRIPTION D’UN BLOG OU D’UN SITE :

    • PUBLICATION :

    Il suffit de faire un lien visible avec le logo du Réseau vers le site Réseau Citoyens Libres ou un autre membre ayant publié la Déclaration et le Mode d’emploi du Réseau, tel que par ex. le présent blog du Parti Lbéral du Tchad ou l'un ou l'autre des sites ou blogs listés ci-dessous qui ont été les premiers à la signer ou à la diffuser :



  • Groupe du Réseau
    Réseau Citoyens Libres
    Citoyenne du monde... libre
    Citoyen libre
    Des idées pour faire des économies et protéger l'environnement
    Dialogue citoyen
    Dialogues démocratiques
    Ecoabita
    FAQ pour les hommes libres
    Les Influenceurs - la confluence des sites les plus influents, pour connaitre les recommandations les plus suivies et les propositions les plus appréciées.
    Liberté Toujours - le blog d'un libre penseur
    Nous devons etre le changement que nous voulons voir dans le monde !
    Pensée libre
    Pensées anti-totalitaires
    Portail des Pétitions qui vous permet d'être au courant de tous les mouvements citoyens dans les pays francophones et de créer, administrer et diffuser votre propre pétition simplement et gratuitement.
    Reconstruire la gauche de demain
    Réveillez en vous l'esprit critique
    Revenons à gauche
    W4lk NewsNet - toutes les infos en rapport avec l'idée qu'il faut sauver le monde



    Pour augmenter la visibilité des publications des membres, il est souhaitable de publier la liste régulièrement mise à jour des sites et des blogs membres du Réseau des Citoyens Libres.

  • Si vous publiez la Déclaration du Réseau et ce mode d’emploi, la Déclaration doit rester inchangée, le mode d’emploi peut être amélioré.

    Important : une seule signature par adresse email, une seule signature par site Web.


    LISTE DES SITES ET DES BLOGS MEMBRES DU RESEAU DES CITOYENS LIBRES :

    • La liste complète et régulièrement mise à jour des sites et des blogs membres du Réseau des Citoyens Libres est sur ce site.

    • Cette liste est suivie du code source.


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    COMMENT EST NE LE RESEAU DES CITOYENS LIBRES :

    Crée tout d’abord sur le blog Réseau Citoyens Libres, ce réseau est né de la découverte, d’une part, sur le blog DIALOGUE CITOYEN, du dialogue instauré après l’Appel aux Citoyens Libres lancé par le site NON à la GUERRE, et d’autre part, du Peuple des connecteurs et du Réseau Freemen.

    Il est une façon de répondre à l’Appel aux Citoyens Libres.

    La personne à l’origine de ce réseau tient à préserver son anonymat afin de respecter l’esprit d’impersonnalité nécessaire à cette initiative.

    Tous les conseils, toutes les aides pour la constitution et la vie du Réseau, que ce soit au niveau technique, au niveau de la forme ou du fond, seront les bienvenus.


    Merci d’avance.

    Mika Lelita Yondoloum,
    Membre du Réseau "Je suis un Citoyen Libre"


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    Parti Libéral du Tchad,
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    mardi 19 décembre 2006

    Lettre ouverte a Madame la Gourverneure du Canada

    N'Djamena le 18/12/2006
    Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
    PLT / Lettre ouverte au Gouvernement du Canada


    LA DEMOCRATIE EN AFRIQUE ET AU TCHAD
    Lettre ouverte à l’honorable Mme la Gouverneure du Canada




    Même si elle est parfois, erronément, perçue comme imposée de l'extérieur, à savoir l’Occident, la démocratie libérale, en Afrique, représente un formidable acquis, même minimal, qui mérite d'être préservé et renforcé, et ce malgré toutes les critiques, parfois fondées et souvent pertinentes, que les uns et les autres peuvent faire à son encontre.


    La démocratie libérale est le meilleur régime politique :

    Tout d’abord, la démocratie directe « à l’africaine » n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hui (et ce, même si elle a des vertus certaines - notamment le dialogue, le consensus social et la solidarité - et qu’elle peut être pratiquée au niveau local comme par ex. en Suisse). Elle ne correspond plus aux réalités actuelles et aux impératifs de gestion des États-Nations et, à ce propos, retourner aux empires ou royaumes anciens (regroupant des mêmes groupes ethniques et intégrants éventuellement des peuples soumis) entrainerait une déstabilisation de toute l’Afrique.

    D’autre part, à toutes fins pratiques, tous les autres modèles de régime ou de société (des pays arabes, de la République populaire de Chine, de Cuba ou du Japon) ne sont globalement pas appropriés à l’Afrique qui en plus de s’efforcer de faire vivre en bonne harmonie ses différentes communautés doit aussi lutter pour rattraper au plus vite son retard économique, notamment en instaurant un climat de paix favorable aux investissements étrangers.

    La démocratie libérale, fût-elle à l’occidentale, est le seul choix raisonnable, à la fois porteur d’avenir et facteur de paix et de prospérité, qui s’impose à l’Afrique, et en l’occurrence au Tchad, et surtout qui correspond parfaitement aux besoins et aspirations des populations. Elle doit donc être soutenue et renforcée pour que les populations puissent prospérer comme elles le veulent, mais aussi pour juguler toutes les visées islamiques intégristes et manœuvres de déstabilisation.

    Elle est certes sujette à de nombreuses améliorations, mais remettre en cause ses fondements ou ses modalités de fonctionnement ou la rejeter en bloc (ou « jeter l’eau du bain avec le bébé » comme disent les Américains) serait une profonde erreur contraire à l’évolution du monde, contraire aux intérêts vitaux et aux impératifs de développement de l’Afrique et surtout contraire à la volonté unanime de démocratie des Tchadiens et de la plupart des peuples africains.

    En clair, pratiquement toutes les populations tchadiennes, sans exception (les Musulmans comme les Chrétiens, Animistes, athées et autres), aspirent à une démocratie libérale, à savoir plus précisément, une République laïque basée sur un État de droit et respectueuse des droits et libertés de tous et de chacun. Et elles rejettent tout autre régime politique et en particulier s’opposent à toute forme de République islamique intégriste ou de gouvernement autoritaire plus ou moins dogmatique, laïc ou religieux, c.-à-d. qui ne permettrait pas à chacun de participer à la vie du pays, d’exercer la religion de leur choix, de prospérer et de vivre en bonne harmonie avec tout le monde.


    La démocratie libérale, des acquis à préserver et un facteur de progrès :



    Premièrement, des assises ont été mises en place pour permettre au peuple de s’exprimer et de participer. Depuis 1990, des élections multipartistes ont eu lieu dans 35 des 48 États subsahariens, et ce même si elles ne sont pas toujours véritablement libres, équitables, transparentes et non entachées de fraudes, c’est tout de même un indéniable avancement. Le simple fait qu’il puisse y avoir maintenant, d’une part, plusieurs partis politiques et, d’autre part, des élections à intervalle de temps régulier et à tous les stades de la vie politique (élections présidentielles, législatives et municipales) est un progrès. C’est le socle fondateur sur lequel la démocratie peut se construire et prendre son envol.

    Deuxièmement, les attitudes ont énormément évolué. D’une part, le système du suffrage universel et son utilité comme mode de sélection des dirigeants et des choix de société sont entrés dans la culture politique et s’y enracinent. Et d’autre part, un dialogue certain s'est installé entre les gouvernants et la classe politique dans certains pays, certes pas encore assez nombreux, mais le mouvement fait inexorablement tache d’huile et surtout sans que personne remette en cause l’utilité fondamentale du dialogue. Toutefois, l’évolution s’est faite sans que ce dialogue atteigne réellement les classes populaires.

    Ainsi, dans les faits, le problème essentiel est que les populations n’ont pas encore pleinement réalisé que les choses ont profondément évolué ou évoluent en faveur et donc qu’elles n’ont pas bien pris conscience de toutes les nouvelles possibilités qui s’offrent maintenant à elles.


    Favoriser la prise de conscience et briser le cercle vicieux de la violence



    L’instauration effective d’une véritable démocratie est, au fond, plus un problème d’éducation (et tout d’abord, à la base, une question de prise de conscience de l’ensemble des citoyens, et qu’ils aient ensuite le ferme désir de prendre en main leurs nouvelles responsabilités et finalement la volonté de participer pleinement et effectivement à la gestion des affaires publiques) qu’un problème d’absence de volonté ou de réticence des dirigeants.

    Par exemple, à la fin des années 80, le peuple tchadien dans sa grande majorité a plus ou moins « imploré » le Général Deby (et tous les autres « sauveurs ») de chasser Hissene Habré dont il ne voulait plus, ou du moins il a silencieusement souhaité ou salué son arrivée, et il l’a laissé mettre en place le régime MPS en espérant que la démocratie peut venir d’un coup d’état et en pensant que tous ceux qui l’avaient aidé ne chercheraient pas à « se récompenser ». De même actuellement, de nombreux Tchadiens sont amenés à souhaiter ou espèrent plus ou moins ouvertement que Deby sera à son tour renversé par l’un ou l’autre des groupes rebelles, en oubliant encore une fois que la violence appelle la violence et que la seule et unique manière d’implanter durablement la démocratie, et en l’occurrence au Tchad, de consolider le processus de démocratisation en cours, est de le faire par des voies légales et pacifiques, par la voie des urnes et tout d’abord en militant au sein du parti de leur choix.

    C’est très certainement aussi un manque de savoir-faire politique pour arriver à passer d’une étape à l’autre en douceur, pour changer la nature de leur régime sans violence, ni débordement (ou peut-être encore la peur d’entraîner leur pays dans un éventuel chaos s’ils ne tenaient pas les gens dans une main de fer ou s’ils quittaient le pouvoir) qui amène certains dirigeants à ralentir ou à remettre à plus tard le processus de démocratisation.

    Leurs craintes de leaders soucieux de maintenir la paix civile et la sécurité peuvent être éventuellement louables, mais elles sont largement injustifiées. En effet, dans tous les pays, et en particulier au Tchad, il ne fait aucun doute qu’il y a de nombreuses élites, très bien formées, compétentes et responsables, capables de prendre la relève et de maintenir la paix civile.


    Un profond désir de faire bouger les choses pour le mieux :


    Comme pour paraphraser le titre d'un ouvrage « Et si l'Afrique refusait le développement », on pourrait dire que certains pays africains boudent la démocratie (les pays de dictature, de guerres sans fin et de coups d’état à répétition) tandis que d’autres (mentalement décloisonnés) proposent la mise en place d’institutions et de lois pas toujours bien adaptées aux nouvelles réalités et ne répondant pas au mieux aux besoins et attentes des populations (par ex., le fait de refuser un dialogue inclusif, c.-à-d. en mettant tout le monde autour d’une table de négociation, y inclus donc tous les chefs des mouvements patriotiques tchadiens qualifiés de « non démocratiques », à savoir les responsables des divers groupes politico-militaires qui ne sont pas à la solde d'une puissance étrangère, et de mettre en œuvre une vraie politique de réconciliation nationale).

    Ceci dit, aucun politicien des pays à mentalité décloisonnée ne démentira cette criante réalité : tant la question de la participation de l'opposition politique à la vie publique, que celles de l'alternance démocratique et de la gouvernance restent toujours posées dans les pays de dictature ou à régime « éclairé » plus ou moins autoritaire. Le fait que ces questions restent posées démontre bien qu’il y a des problèmes à résoudre, qu’il y a un désir d’améliorer les choses et que des solutions doivent être apportées.


    Les conditions essentielles pour instaurer une vraie démocratie :


    La démocratisation concerne la mise en place d'un ensemble d'institutions et de lois pouvant réguler la vie publique et prendre en charge le projet de société tout en intégrant et conciliant les divers intérêts sociaux et économiques et la gestion des affaires politiques.

    Trois caractéristiques conditionnent la démocratisation :
    - la saine compétition, loyale et égale, entre les différents individus ou groupes politiques en vue d'accéder au pouvoir et de l’occuper pendant une certaine période précise, et ce à travers des procédures légales et pacifiques, et de plus avec des garanties inscrites dans la constitution qui permettent et assurent l’alternance politique et qui empêchent ceux qui le voudraient de s’accaparer indéfiniment du pouvoir;
    - le droit des citoyens de participer au choix de leurs dirigeants, idéalement les plus compétents et les meilleurs pour eux, capables de répondre au mieux à leurs besoins et de concilier les intérêts légitimes des uns et des autres, et ce par le biais d’élections libres, transparentes et justes, et à des intervalles réguliers;
    - la reconnaissance et la garantie juridique de l'exercice des libertés civiles et politiques et des droits reconnus mondialement comme faisant partie des droits humains inaliénables et imprescriptibles.



    Pas de démocratie prospère et profitant à tous sans État de droit :


    En effet, la démocratie, au sens universel du terme, est un problème majeur au Tchad et dans la majorité des pays africains. Rappelons que la démocratie est le régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même, soit sans intermédiaire d’un organe représentatif (démocratie directe), soit par le biais de représentants qu’il se choisit (démocratie représentative ou parlementaire). La démocratie représentative implique par définition un État de droit.

    C’est pourquoi dans leurs diverses revendications pour le bon fonctionnement de l’appareil gouvernemental, la mise en place de meilleures institutions publiques et une relation plus saine et plus démocratique entre le gouvernement et les citoyens, tous les partis politiques tchadiens, parmi lesquels le Parti Libéral du Tchad, ont exigé la mise en place d’un véritable État de droit.

    Mais, malheureusement, l’autorité constitutionnelle en place préfère dicter au lieu de laisser le peuple librement exprimer ses doléances (et les écouter) et de lui permettre de participer activement à la vie publique et, au moins, entre diverses autres choses, de faire participer tous ceux et celles qui pourraient contribuer au développement et à la prospérité du Tchad et notamment de prendre en compte les propositions et suggestions de l’opposition démocratique.

    "Dans un État de droit, la loi coordonne ou régule les institutions ou organes constituant le pouvoir politique. En outre, elle détermine ou encadre les droits et les obligations des citoyens. C'est donc dire que l'État de droit c'est l'État où la loi s'impose à tous". Il devient le bouclier contre l'abus de pouvoir et l'arbitraire.

    A ce propos, lorsque l’expression est assortie de l'adjectif démocratique, certains disent que c’est une tautologie (répétition de mots similaires signifiant la même chose), mais cela n’est pas inutile car elle donne toute sa signification à l'État de droit et renforce l’idéal à atteindre et à conserver.

    En effet, on peut avoir un État de droit sans démocratie, mais à priori pas l’inverse (sauf les démocraties « non libérales, celles dites populaires qui étaient au mieux des régimes fondés sur la dictature du prolétariat sur les autres classes sociales, basés sur l’hégémonie d’un seul parti, le Parti communiste, dont les dirigeants se plaçaient au-dessus des lois et de plus reposant sur l’étatisation de l’économie, ou au pire des régimes autoritaires et plus ou moins violents conduits par une poignée de gens qui pensaient ou disaient être la voix du peuple et qui échappaient à tout contrôle juridictionnel).

    Qu’il y ait un État de droit ne veut pas obligatoirement dire que le régime est démocratique. Il n’en constitue pas forcément la garantie. En effet, si l’État de droit est, au sens strict du terme, l’État où les pouvoirs publics sont soumis de manière effective au respect de la légalité par voie de contrôle juridictionnel, il se peut que l’ensemble des lois auquel ils se soumettent ne soit pas de nature foncièrement démocratique (par ex., le Chili du temps de Pinochet ou l’Espagne du temps de Franco). De plus, tous les pouvoirs publics doivent respecter la légalité, par conséquent y inclus le Président, les membres du gouvernement, les forces de l’ordre, les employés de l’Administration et tous les autres services de l’État, ainsi qu’également les organismes de contrôle et les juges eux-mêmes, et pas seulement quelques-uns.


    Les trois piliers fondamentaux de l’État de droit à mettre en place :



    Dans un État démocratique, l'État de droit repose sur trois piliers fondamentaux:
    - la légitimité des gouvernants,
    - la séparation des pouvoirs et
    - l'indépendance de la magistrature, notamment quand elle est affectée au règlement des conflits surgissant au cours de l'exercice du pouvoir.

    Au stade actuel de démocratisation au Tchad, c'est l'alternance et ses conditions d'émergence qui posent problème. Cette question conditionne, à son tour, celle des institutions à reformer ou à mettre en place, et plus globalement celle de tout le développement institutionnel.

    Tout changement institutionnel repose sur une motivation puissante et affirmée de tous les acteurs de la vie politique (du peuple aux dirigeants en place, en passant par tous les leaders des partis, syndicats et associations civiles).


    Mettre fin au plan soudanais de déstabilisation du Tchad :


    Le manque certain de motivation en faveur de la démocratie de la part d’une grande majorité de la classe dirigeante actuelle a entraîné la mise en scelle d’un régime dictatorial à saveur plus ou moins soudano intégriste.

    Et par la suite ce régime (souhaité ou entériné au départ par les Tchadiens eux-mêmes) a pu se maintenir compte tenu
    - d’une part, de l’absence de moyens financiers des partis politiques (comment demander à un pauvre la moindre cotisation?) et
    - d’autre part, d’une certaine nonchalance ou crainte certaine des populations (laquelle était, au demeurant, bien compréhensible, assurément avant l’instauration du multipartisme et par période jusqu’en mai 2006, mais elle est de moins en moins justifiable ou guère acceptable actuellement, ce compte tenu des progrès réalisés et des appels à la paix, à la démocratie et au dialogue de la Communauté internationale, initiés ou soutenus entre autres par le Parti Libéral du Tchad).

    Mais cette œuvre de déstabilisation du Tchad voulue, financée ou encouragée par certains dirigeants du Soudan (la troupe conduite par Idriss Deby Itno est venue du Soudan faire son coup d’état en 1990, et maintenant certains groupes rebelles ont leur base arrière au Soudan) est inachevée, percée à jour et elle a fort heureusement très peu de chance de réussir. C’est pourquoi nous disons, en nous inspirant d’un vieux proverbe tchadien, qu’il faut « que celui qui a attaché la hyène la détache lui-même », en termes clairs, que le peuple libère le président Deby du piège dans lequel il l’a mis et lui offre ainsi la possibilité de mettre en œuvre la démocratie libérale voulue par tous les Tchadiens et qu’il s’est engagé lui-même à instaurer. Pour ce faire, le dialogue initié doit être poursuivi et élargi à l’ensemble des mouvements politiques, en incluant donc les politico-militaires.

    Quoique certains politico-militaires tchadiens n’ont toujours pas compris les intentions cachées du gouvernement du Soudan (implanter une République islamique), de plus en plus de Tchadiens se rendent bien compte que quelque chose ne va pas (par ex., comment expliquer que des rebelles sans solde et aussi pauvres que tous les autres Tchadiens aient les moyens de se procurer des équipements militaires fort coûteux?).

    Ce qui est grave, c’est que cette manœuvre soudano-tchadienne a charrié avec elle un ensemble de sentiments de non appartenance au Tchad (par ex., d’un côté certains groupes de rebelles tchadiens se font complices des milices arabo-soudanaises qui commettent des exactions et se battent au fond comme si le Tchad n’était pas leur pays, et de l’autre côté des membres du gouvernement tchadien sont des Soudanais n’ayant pas pris la nationalité tchadienne), lequel ensemble de sentiments est intimement lié,

    - d’une part, aux pratiques culturelles locales (plus de 150 groupes ethniques éloignés les uns des autres, de mentalités différentes et répartis sur un vaste territoire de 1.284.200 km2, deux fois et demi plus grand que la France et presque aussi étendu que le Québec, ayant certes des valeurs fondamentales communes mais des visions pas toujours similaires « a priori » de leur avenir compte tenu de la difficulté de communiquer des leaders qui ne parlent pas tous la même langue et qui ont du mal à échanger leurs points de vue par manque de lieux de discussion, neutres ou laïcs, et compte tenu qu’ils se retrouvent dans des lieux de culte ou de rencontre sociale différents) et,

    - d’autre part, aux formalités politiques et économiques (clientélisme, népotisme, dictature comme moyen d'accès aux ressources, etc.).

    Toutefois, comme nous l’avons souligné plus haut et détaillé en profondeur dans d’autres communiqués de presse, la quasi-totalité des Tchadiens, y inclus les Patriotes tchadiens, partagent les mêmes valeurs communes et ont les mêmes objectifs fondamentaux. Il y a donc de bons espoirs et, encore une fois, il suffit d’encourager et de faciliter le dialogue.

    Le Parti Libéral du Tchad croit que la gouvernance démocratique est une clé du développement. Ce parti soutient que la démocratie est directement liée à l’idée de la gouvernance. La gouvernance démocratique doit reposer d’abord sur le socle des droits fondamentaux. Sans gouvernance, il ne peut pas y avoir, en Afrique comme ailleurs, de véritable démocratie.


    Ce que peut faire concrètement le Canada pour aider le Tchad :


    C’est pourquoi, suite à la question posée par Son Excellence Madame la Gouverneure Générale du Canada, à savoir ‘’Qu’est ce que le Canada peut faire pour aider les pays désireux d’instaurer la démocratie chez eux?’’, le Parti Libéral du Tchad propose au Gouverneure Générale du Canada ce qui suit :

    1 – Aider les Partis politiques du Tchad à mieux s’organiser démocratiquement;
    2 – Aider à construire une maison "canadienne‘’ de la démocratie où tous les partis et associations pourraient avoir un local, et faciliter la mise en place de l’équipement informatique de travail (ordinateurs, logiciels et formation);
    3 – Favoriser la mise en place de l’expertise canadienne en matière de moyens - techniques et financiers - et mettre des ressources - matérielles et humaines - à la disposition des partis tchadiens de l’opposition;
    4 – Contribuer au financement des partis de l’opposition, que ce soit sous forme de subventions ou de dons en nature (voitures, bons d’essence, etc.);
    6 – Encourager et faciliter le dialogue entre le Gouvernement, les partis de l’opposition, les Politico-militaires (groupes de rebelles) et la société civile;
    7 – Soutenir l’envoi d’observateurs canadiens et autres pour superviser les élections afin qu’elles soient vraiment libres, transparentes et démocratiques;
    8 - Soutenir la fourniture des rames de papiers et de tous les autres moyens nécessaires et indispensables à la diffusion des nouvelles des partis.


    Le PLT insiste à dire que tous les partis politiques africains en général et ceux du Tchad en particulier peinent à être concurrentiels à cause des divers blocages institutionnalisés telles que la corruption, l’irrégularité des rentrées fiscales, le manque de justice sociale, l’absence des conditions d’existence des médias indépendants et l’attitude somme toute peu citoyenne du Chef de l’État ou de son entourage. Résoudre ces problèmes permettra d’instaurer une véritable démocratie libérale au Tchad et de soutenir concrètement le processus de démocratisation en cours partout ailleurs en Afrique.


    Au nom de tous les Tchadiens et Tchadiennes, merci.


    MIKA-LELITA YONDOLOUM
    Président du Parti Libéral du Tchad
    B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad
    Tél. du siège à N’Djaména : (235) 670 - 4990


    mercredi 13 décembre 2006

    Merci au PS de soutenir le dialogue avec tous les partis politiques tchadiens

    N’Djamena, le 12/12/2006
    Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
    Tchad / Vie politique / Soutien du Parti Socialiste français

    Le PS français soutient le dialogue avec l'opposition tchadienne



    Suite au communiqué de presse du Parti socialiste français (PS) paru dans L'Express du 11/12/2006 et dont copie a été transmise à la PANA, le Comité de soutien du président du Parti Libéral du Tchad est très heureux de savoir qu'un des plus importants partis politiques français soutient l'opposition démocratique tchadienne, toutefois nous tenons à apporter les précisions et commentaires ci-dessous qui soulignent l'importance du dialogue. En bref, ce que nous souhaitons c'est un dialogue inclusif.

    Tout d'abord, nous remercions chaleureusement le PS pour cette initiative et tout ce qu'il a fait auparavant pour le Tchad. Nous n'en espérions pas moins de ce grand parti démocratique qui oeuvre pour le bien commun du pays, veut rendre la société meilleure, plus humaine, plus juste et plus solidaire, s'efforce d'améliorer les conditions de vie et de travail des populations résidant sur le territoire (citoyens, immigrants et réfugiés), veille à promouvoir et protéger les droits des personnes et les libertés publiques, vise à augmenter le niveau de vie de toutes les classes sociales et s'emploie à donner à chaque personne les moyens de vivre décemment et les mêmes chances de réussir, des objectifs que nous partageons, et que tous les Tchadiens souhaitent se voir réaliser enfin, à commencer par pouvoir vivre en paix et en sécurité et avoir un travail correspondant à leurs qualifications et offrant un revenu décent, et dès à présent pouvoir manger à leur faim, avoir de l'eau potable et avoir accès à des soins de santé et des médicaments où qu'ils se trouvent sur le territoire tchadien.

    Comprenant la situation de pauvreté du pays, les Tchadiens ont attendu avec patience que leur conditions améliorent. Mais, avec tous les revenus pétroliers qui sont maintenant à la disposition du gouvernement tchadien, il n'a plus aucune excuse. Il est temps dès aujourd'hui qu'il mette en place une véritable démocratie permettant à tous de prospérer. De plus, compte tenu de tous les détournements de fonds publics qui ont lieu, et aussi de la corruption et de la prévarication qui gangrènent le pays, il faut éviter que ces revenus ne profitent qu'à une petite poignée d'individus. Seul un véritable dialogue permettra au pays de se sortir de son enlisement politique, financier, économique, social, sanitaire, scientifique et culturel.

    Et nous espérons que, prenant conscience de la triste réalité du Tchad, tous les autres partis politiques français, notamment l'UMP qui est actuellement au pouvoir, emboîteront le pas pour demander au gouvernement de M. Jacques Chirac de ne plus soutenir sans condition le régime du président Idriss Deby Itno et d'inciter fermement - mais diplomatiquement et dans le respect de notre souveraineté nationale - le gouvernement tchadien à dialoguer de manière franche et sincère avec l'ensemble des responsables tchadiens qui influencent d'une manière ou d'autre le paysage politique tchadien. De plus, pour qu'il soit effectif et constructif, ce dialogue doit faire partie de la vie politique tchadienne et est à commencer par un Forum de réconciliation nationale au cours duquel les propositions et doléances de chacun seront écoutées et bien sûr prises en compte pour instaurer une véritable démocratie digne de ce nom, basée sur un Etat de droit, avec des mécanismes de concertation, d'expression et de participation et des comités de gouvernance et de surveillance pour assururer une gestion transparente des fonds publics.

    Autrement dit, pour instaurer une véritable démocratie et pour bien préciser la volonté unanime de tous les Tchadiens, ce dialogue doit être global et sans exclusive, c'est-à-dire avec l'ensemble des leaders

    - ceux de la classe politique tchadienne (ce qui inclut les autorités tchadiennes, les leaders des partis qui ont des députés au Parlement et tous les dirigeants des différents partis et mouvements politiques tchadiens qui n'ont pas de représentants élus faute de véritables élections libres et transparentes, à savoir non seulement les représentants de tous les partis légalement enregistrés au Tchad, mais aussi tous les leaders politiques qui se sont exilés à l'étranger pour protéger leur vie, ou par peur d'un retour en arrière, comme avant le commencement du processus de démocratisation du pays, ainsi que tous les chefs des divers groupes politico-militaires qui sont des patriotes épris de paix tels que par ex. l'ANR, comme l'étaient les résistants qui combattaient le régime de Vichy pendant la 2e guerre mondiale, c'est-à-dire ceux qui ont la volonté de briser le cercle vicieux de la violence, qui ne cherchent pas à changer la nature du régime en place uniquement par la force, par désespoir de cause et faute d'une solution démocratique, et par dessus tout qui ne cherchent pas à renverser le régime par un coup d'état militaire et seulement pour s'accaparer du pouvoir), et

    - ceux de la société civile (à savoir tous les responsables des différentes associations tchadiennes et des syndicats présents au Tchad, ainsi que les représentants de la Diaspora tchadienne qui oeuvrent à travers divers réseaux d'influence et organisations présents dans divers pays étrangers et qui, rappelons-le, ont un poids important sur la scène politique tchadienne et peuvent aider le Tchad à se sortir de sa crise politique).

    En effet, pour que le Tchad connaisse enfin la paix et puisse prospérer, que toutes les populations puissent vivre en sécurité sur l'ensemble du territoire et voir leurs conditions de vie s'améliorer, et que les Tchadiens et les plus de 250.000 réfugiés soudanais qui vivent à l'Est du Tchad, ainsi que les plus de 2,5 millions de Soudanais qui fuient la région du Darfour, ne soient pas contraints de rejoindre les rangs de groupes rebelles qui cherchent à recruter et qu'ils ne subissent plus les exactions (meurtres, viols, massacres en masse, etc.) de milices et de bandes armées de toutes sortes, nous ne le répèterons jamais assez, il est fondamental que ce dialogue soit inclusif.

    Sinon, d'une part au plan politique, il n'y aura jamais de réconciliation nationale et le processus de démocratisation ne pourra pas se poursuivre normalement, comme promis par le Président Idriss Deby Itno, et d'autre part, au plan économique, toutes les forces vives du Tchad ne pourront pas participer au développement du pays.

    Par ailleurs, s'il n'est pas mis un terme à la situation de guerre civile larvée au Tchad (ce qui est une des conditions essentielles pour résoudre la crise au Darfour où un génocide est en train de se dérouler devant les yeux par trop indifférents ou impuissants de la Communauté internationale et pour stopper à l'Est du Tchad les opérations de nettoyage ethnique des milices Janjawids), il y a de grands risques de déstabilisation de toute la région et, par effet de dominos, de toute l'Afrique. Il faut en effet savoir notamment qu'en Afrique divers groupes ethniques sont à cheval sur les régions frontalières (par exemple les Zaghawas, Masalits et Dajos) et sont même présents dans plusieurs pays (par exemple les Touaregs et autre peuples berbères qui habitent dans toute l'Afrique septentrionale et saharienne). A ce propos, comment peut-on espérer que le gouvernement Deby arrive à négocier avec le Soudan s'il n'arrive même pas à dialoguer avec son propre peuple? La solution à la crise humanitaire du Darfour et celle à l'Est du Tchad commence par l'instauration d'un véritable dialogue au Tchad.

    C'est pourquoi nous sommes fort étonnés de lire que "le Parti socialiste français apporte son soutien à la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC)". Nous aurions espéré qu'il n'apporte pas son soutien seulement à une des composantes de l'opposition tchadienne, la CPDC, mais, d'une manière plus large, qu'il offre son appui à l'ensemble des partis politiques tchadiens. C'est certes un important groupement de partis politiques de l'opposition tchadienne, mais il ne constitue pas à lui tout seul l'ensemble de l'opposition démocratique.

    Il y a différents autres partis, anciens et nouveaux, en qui de nombreux Tchadiens de toutes les régions et de toutes les religions placent leurs espoirs, dont le Parti Libéral du Tchad qui bénéficie de l'appui de plus de 12% de la population tchadienne et qui a implanté en quelques mois seulement plus d'une vingtaine de bureaux à travers tout le pays.

    Ce n'est pas parce qu'une grande partie de la majorité silencieuse nous soutient, que beaucoup de nos sympathisants sont pauvres ou de jeunes diplômés sans emploi et que d'autres partis et groupes armés font la manchette des journaux qu'il faut considérer que nous n'existons pas. Bien au contraire, si on considère le nombre de militants qui nous rejoignent chaque jour de plus en plus, le PLT représente maintenant une des plus grandes forces de l'opposition démocratique, le seul parti tchadien avec un vrai programme de société, le seul mouvement populaire ouvert à tous les Tchadiens et Tchadiennes et qui n'est pas basé sur des critères claniques, ethniques ou confessionnels, et selon toutes vraisemblances la seule alternance démocratique possible capable de regrouper toutes les bonnes volontés pour constituer un gouvernement d'union nationale oeuvrant pour la paix, la concorde et la prospérité des Tchadiens. La vertu des gens épris de paix est d'être silencieux, mais notre force tranquille ne doit pas être assimilée à une absence de volonté de faire bouger les choses pour le mieux.

    D'autre part, quoique le geste est grandement apprécié par les Tchadiens, nous tenons à le souligner encore, ce qui est important ce n'est pas simplement de soutenir l'opposition démocratique tchadienne mais c'est aussi et surtout de favoriser le dialogue entre le gouvernement du Président Deby et l'ensemble des acteurs de la vie politique tchadienne, ce qui inclut donc les différents groupes politico-militaires. Car, tout simplement, sans véritable volonté de dialogue véritable il n'y a pas de démocratie possible. Si la Communauté internationale n'incite pas fermement les dirigeants du régime MPS (Mouvement Patriotique du Salut) au pouvoir à dialoguer, et donc à entendre les doléances et propositions des différents partis et mouvements politiques et à les faire participer au développement du Tchad, l'opposition tchadienne continuera à parler dans le vide... Et à plus ou moins moyen terme, il y a malheureusement de fortes chances que la situation dégénère en guerre civile sanglante ou qu'un groupe de rebelles à la solde d'une puissance étrangère renverse le président en place, ce que nous voulons éviter à tout prix.

    Il est également important que tous les leaders des groupes politico-militaires patriotiques s'assoient à la table de négociation, car tant et aussi longtemps que l’Armée nationale tchadienne (ANT) sera occupée à courir après les groupes rebelles à travers un vaste territoire (deux fois et demi plus grand que la France, presque aussi vaste que le Québec et plus grand que toute l'Europe de l'Ouest), elle laissera sans défense de longues portions de la frontière avec le Soudan (plus de 1200 km difficiles à surveiller) et ainsi les milices Janjawid pourront continuer en toute impunité à lancer des raids sur la région Est du Tchad. Nous voulons que cessent toutes les souffrances des populations civiles. Le seul moyen d'y parvenir est de dialoguer, car la solution n'est pas militaire mais politique, tant au plan national qu'en ce qui concerne nos relations avec le Soudan.
    De plus, il est urgent de nouer le dialogue dès maintenant pour éviter une guerre civile fratricide entre Tchadiens et empêcher que cela débouche sur un conflit régional que nulle personne ne pourra arrêter, car depuis début décembre la lutte armée a repris de plus belle. De violents combats sont signalés presque quotidiennement, à l'Est et au Sud du Tchad, entre le peu d'armée qui reste fidèle au Président Idriss Déby Itno et plusieurs mouvements politico-militaires qui occupent brièvement certaines villes avant de se retirer. Selon un communiqué de presse du Ministre tchadien de la Communication, M. Hourmadji Moussa Doumgor, les rebelles appartiendraient au l'UFDD (Union des forces pour la démocratie et le développement) de Mahamat Nouri et au SCUD (Socle pour le changement, l'unité et la démocratie, rebaptisé Rassemblement des forces démocratiques, RaFD) de Seby Aguid.

    Enfin, il convient de rappeler que la plupart de ceux qui luttent contre le régime de Deby Itno les armes à la main (à savoir les patriotes tchadiens qui n'ont aucun lien direct ou indirect avec le Soudan et ceux non issus de sa famille ou de son clan) ne l’ont fait que contraints parce que le pouvoir tchadien en place ne leur a laissé aucun autre choix de combat politique ou parce qu'ils ne croient pas qu'il est possible de changer par des voies démocratiques légales et sans violence la nature du régime. La mise en place d'une véritable politique de dialogue permettra de leur redonner espoir en la démocratie et de les amener à cesser le combat et à retourner dans leurs casernes. Il est important de noter aussi que les militaires tchadiens qui ont rejoint les rangs de la rébellion armée ne combattent pas tous absolument pour renverser à tout prix le régime par la force mais pour amener une véritable démocratie au Tchad. D'ailleurs, il est à souligner qu'ils n'ont intenté aucune action pendant 7 mois, de fin avril à fin novembre 2006, c'est-à-dire tant et aussi longtemps qu'ils croyaient que les diplomates étrangers arriveraient à convaincre Deby de dialoguer et de changer la nature du régime. Il faut que les violences cessent, de part et d'autre, pour le bien du Tchad et aussi pour la paix en Afrique et dans le monde.

    Nous espérons aussi que l'appui des responsables politiques français ne sera pas seulement un simple soutien moral et purement verbal, quoique nous l'apprécions grandement, mais que le gouvernement français fera aussi tout son possible auprès du gouvernement tchadien pour favoriser concrètement le dialogue, notamment, par exemple,
    - en permettant aux responsables des différents partis et aux journalistes de la presse privée tchadienne de pouvoir s'exprimer en toute liberté et sécurité, et donc sans craindre d'être arrêtés, torturés et liquidés (et ce que cette peur soit fondée ou non, car dans l'un et l'autre cas il ne peut pas y avoir de véritable liberté d'expression),
    - en donnant aux partis les moyens matériels et financiers nécessaires pour pouvoir se développer, débattre démocratiquement et s'exprimer (local, bureau, équipement, voiture, etc., et du papier pour pouvoir diffuser leurs idées) et pour que le peuple puisse décider en pleine connaissance et en toute conscience au terme de véritables campagnes électorales, car rappelons-le les partis de l'opposition ne bénéficient d'aucun financement public et la plupart des militants sont bien souvent trop pauvres pour payer même une petite cotisation, et bien sûr
    - en envoyant des observateurs internationaux pour que les prochaines élections législatives et municipales se déroulent normalement et dans un climat de paix et qu'elles soient vraiment démocratiques, libres, équitables et transparentes.

    Nous notons aussi avec plaisir que le Parti socialiste français appelle le gouvernement français à conditionner l'aide française à la tenue d'un véritable dialogue politique au Tchad. Comme chacun le sait, en visite au Tchad fin novembre 2006, le Premier ministre français Dominique de Villepin avait rappelé l'importance de "l'esprit d'ouverture, de rassemblement et de dialogue entre Tchadiens". C'est bien que le Premier ministre en appelle au dialogue entre Tchadiens, mais cela n'est pas suffisant, car tous les précédents appels amicaux du Président français Jacques Chirac et de son Ministre des affaires étrangères sont restés lettre morte.

    Quoique nous aurions préféré que le gouvernement français fasse pression pour annuler les résultats du scrutin de mai qui sont entachés de fraudes et donc que de nouvelles élections présidentielles vraiment démocratiques aient lieu sous l'égide de l'ONU, nous soutenons la proposition du PS qui lui "demande d'agir en conséquence et de conditionner l'aide française au Tchad, qu'elle soit politique ou militaire, à la tenue d'un véritable dialogue politique, dans l'esprit des accords de Cotonou".

    Enfin, comme l'a dit en 2005 M. Alpha Oumar Konaré, ex-président du Mali, l'Afrique "doit définitivement dire non aux conflits et aux guerres, non aux coups d'État pour lesquels (...) nous devons prôner la tolérance zéro. Pour ce faire, nous devons veiller à ce que partout la légalité se pare de légitimité (...). Si ce n'était le cas, nous ouvririons la voie à une épidémie de coups d'État, de révolutions de palais, de manipulations constitutionnelles (...)". C'est pourquoi le PLT appelle encore une fois tous les partis politiques de la France et des pays amis à faire pression sur leur gouvernement respectif pour qu'il demande au Président Deby de faire tout le nécessaire pour qu'un véritable dialogue politique soit instauré au Tchad.

    Le Comité de soutien de
    MIKA-LELITA YONDOLOUM
    Président du Parti Libéral du Tchad
    B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad

    lundi 11 décembre 2006

    Faire confiance au génie tchadien

    N'Djamena le 11/12/2006
    Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
    Vie politique tchadienne/Réforme/Faire confiance au génie tchadien


    Faire confiance au génie tchadien


    Quelle est la situation du Tchad aujourd'hui plus de sept mois après la très contestée élection présidentielle ? Non seulement le gouvernement tchadien n'a encore rien fait pour améliorer la situation politique qui reste crispée, pour ne pas dire qu'elle est toujours déplorable, mais la situation économique déjà catastrophique empire de jour en jour. Le gouvernement tchadien tarde à prendre la pleine mesure de la situation économique réelle du pays, malgré la multiplication des signaux de détresse : pertes d’emplois en hausse, revenus en baisse, et ce à conjuguer avec les menaces qui pèsent sur le sucre et le textile, et faillite du pays à tous les niveaux… Après l’euphorie du premier semestre caractérisé par de multiples promesses non tenues et fraudes électorales, les autorités politiques du Tchad doivent se remettre en question.


    Avoir enfin la volonté de dynamiser le Tchad



    Six mois après l’avènement d’une nouvelle majorité politique triomphaliste, il n’y a toujours pas de changement dans l’humeur de la nation et rien n'a été fait pour résoudre les vrais problèmes des Tchadiens : pouvoir gagner un revenu décent, manger à sa faim, avoir de l'eau potable, se soigner correctement, etc., et vivre en sécurité. Les inquiétudes concernant l’avenir économique du pays demeurent intactes. Le décor militaire, seul, continue de préoccuper le gouvernement central. Le Tchad passe beaucoup de temps à faire la guerre et à s’occuper des intérêts privés au lieu de produire des idées constructives (se réconcilier avec tous les partis, stabiliser le pays, etc., et trouver des solutions pratiques pour répondre aux besoins concrets des populations tchadiennes) pour conjurer la crise que nous vivons.


    L’optimisme naturel pousse un grand nombre d’entre nous à penser que le pays s’en sortira de toute façon un jour... mais quand ? Le miracle attendu ne saurait s’accomplir sans volonté, ni sans effort et sans sacrifice. Et pour induire cette volonté de se retrousser les manches, il faut une sérieuse remise en cause du rejet gouvernemental du dialogue inclusif. Ce rejet du dialogue sans exclusive est un camouflet qui caractérise l’attitude actuelle du gouvernement sur les questions des réformes institutionnelles, administratives et socio-économiques. Il est important et urgent de procéder à ces réformes démocratiques et de se réconcilier.


    Les filets de protection sociale n’existent pas dans notre cher pays. Les quelques rares qui existaient ont sauté un à un. Cela occasionne des chutes qui font très mal car le sucre, les vivres et le textile tombent de haut. Les revenus baissent, les pertes d’emplois augmentent et le Tchad continue de montrer son incapacité de s’affirmer en dynamisant son économie. Par ailleurs, aucune lueur d’espoir n’est perceptible de l’étranger. Malgré certains appels diplomatiques pour une véritable démocratisation, les doutes prévalent sur la volonté réelle des pays amis de soutenir le changement constitutionnel au Tchad, c’est-à-dire d'aider à mettre en place les réformes démocratiques qui s’imposent pour une amélioration de la vie sociale au Tchad. L’agonie annoncée depuis le GUNT en passant par l’UNIR et le MPS s’avère plus douloureuse que prévue.


    Pour ne pas être happé par une spirale suicidaire, il faut absolument que les dirigeants aient une claire vision de ce que le pays doit devenir. Il faut fixer des objectifs clairs et précis, déterminer clairement les voies et moyens pour y parvenir et s’engager avec détermination dans des directions bien définies. Cette action devrait avoir pour objectif immédiat de lutter contre le chômage, problème prioritaire du pays. Le gouvernement doit identifier les secteurs qu’il considère comme générateurs d’emplois et se focaliser sur ces créneaux porteurs. A cet égard, les six premiers mois du nouveau gouvernement n’ont pas été utilisés à bon escient.


    Chacun s’accorde à dire qu’il faut diversifier notre économie mais encore faut-il fixer un cap. Entre le tourisme, l’agriculture, l’élevage, l'aquaculture, les technologies de l’information et de la communication et le développement des petites et moyennes entreprises, il faut choisir notre futur pôle de croissance et s’y investir à fond.


    Le tonnerre qui annonce l’orage


    Entre-temps, la situation se dégrade à grande vitesse et de plus en plus. Les statistiques économiques indiquent des tendances inquiétantes. On a l’impression que le gouvernement est inconscient ou léthargique, en tout cas il tarde à prendre la vraie mesure de la situation. L’alliance au pouvoir a eu d’autres préoccupations que la recherche de l’investissement productif en ce début de mandat. Il a cru avec naïveté que sa «diplomatie économique » allait sauver le pétrole et l’agriculture ou l’élevage. En conséquence, il ne s’est pas soucié du tonnerre qui annonce l’orage.


    Dans quelques mois, la détresse des demandeurs d’emplois forcera le réveil, un réveil qui risque d'être brutal et malheureusement il est à craindre qu'il sera alors trop tard pour éviter de nombreuses souffrances. Le pouvoir devra alors affronter de manière concrète les premières secousses de la crise économique. Une dizaine de milliers de jeunes partiront à la recherche d’un emploi avec CEPE, BEPC/T, BAC, LICENCE en poche. C’est alors que le MPS prendra conscience du fait qu’il est plus facile de gagner des élections que de soigner une économie malade.


    Le tourisme est en général reconnu comme le secteur qui peut le plus rapidement résorber le chômage de part la création d'emplois qu'il induit : création d'hôtels, de restaurants, d'agences de voyage, d'agences de location de voitures, circuits touristiques dans les villages, vente de produits artisanaux, édition de brochures, etc., et il permet de démontrer que le pays est stable et donc d'attirer des investisseurs. Mais l'État continue à louvoyer sur la question.


    L’actuel gouvernement tchadien est connu pour être le gouvernement qui ne table pas sur le tourisme comme principal pôle de croissance. Il ne croit pas à une libéralisation rapide de l’accès aérien. Il n’a pas, non plus, les coudées franches pour manœuvrer. Les partisans de la libéralisation « progressive» tels que les députés perdent la bataille face aux tenants de la libéralisation «agressive» des purs et durs tels que le clan au pouvoir.


    Les députés sortis des établissements d’enseignement français comme le premier ministre reconnaissent qu’il est futile de continuer à s’opposer au concept du développement durable, mais aucun de ceux là n’est convaincu de devoir accélérer la mise en œuvre des projets relatifs au développement durable. Les économistes tchadiens au sein du gouvernement MPS sont des économistes pragmatiques mais mal à l’aise dans un appareil gouvernemental qui compte des idéologues candides et des défenseurs d’intérêts catégoriels.


    Durant les cent premiers jours de règne MPS, c’est le populisme qui a tenu lieu d’idéologie. Le projet de changer notre vie était louable, mais la peur du MPS de manquer à ses promesses faites durant la campagne a conduit à des dérives pouvant compromettre davantage notre avenir. En voulant à tout prix répondre à des attentes impopulaires, le gouvernement MPS a souvent agi avec violence et inconscience. Il s’est laissé aller à des mesures symboliques dont les conséquences seront néfastes. La clanisation de la gestion des affaires publiques, la main basse sur tous les revenus pétroliers, l’insécurité généralisée dans le pays, etc., signalent le retour de l’interventionnisme de l'État.


    L’absence du système d’aide sociale aux personnes âgées et du ciblage de la pension de vieillesse met en péril la survie des aînés de ce pays. Alors que tout le monde s'accorde à dire que rien ne va plus et que tout est à réformer dans le domaine de la santé, l’état des hôpitaux du pays ne fait même pas frémir le Chef de l’Exécutif tchadien. La gratuité des transports publics pour certaines catégories de passagers (les écoliers) est un fardeau que les finances de l'État ne peuvent pas soutenir sans dégâts. Les dettes publiques s’accumulent pendant que nous vivons au dessus de nos moyens.


    Manque de solidarité


    Les cent jours ont ressemblé à une période de liesse pendant laquelle l’opinion a été abasourdie par un déferlement de gâteries de l'État-providence. Mr Deby a surtout entretenu son image de défenseur du petit peuple. C’était pourtant le meilleur moment psychologique pour appliquer les réformes capitales susceptibles de relancer l’économie. Dès que surviendront les premières difficultés concrètes, le gouvernement perdra les quelques soutiens qu'il a dans la société et il sera alors trop tard pour faire passer la pilule de la rigueur et de l’austérité. Un gouvernement fraîchement élu a la légitimité pour entreprendre des réformes audacieuses. A mesure que les échéances électorales approchent, n’importe quel gouvernement se contente de gérer le quotidien sans prendre des risques politiques importants.


    En sus des exigences du calendrier électoral, il existe certains autres facteurs qui pourraient bloquer la mise en œuvre des réformes. Le danger pour la majorité actuelle pourrait venir, par exemple, d’un manque de solidarité parmi ses propres troupes. Personne ne peut prévoir comment évoluera l’impatience des backbenchers rouges tels que la famille immédiate et certains autres faucons regroupés autour de Mr Deby. De même, les incohérences idéologiques au niveau du Cabinet peuvent exploser au grand jour si les tendances actuelles se radicalisent.


    Durant les premiers six mois de leur mandat, les membres de l’équipe dirigeante ont démontré une incapacité d’agir plutôt égale. Aucun des membres du gouvernement MPS a incarné avec succès l’image d’un leader humaniste et capable de mener le Tchad vers la prospérité, mais il est certain que le gouvernement devra dominer davantage ses pulsions idéologiques s’il entend maîtriser les données de l’économie. L’anachronisme du gouvernement Deby, l’activisme du clan au pouvoir, le conformisme des purs et durs, l’immobilisme de l'Équipe Deby sont les autres éléments qui ont contribué à dessiner les grandes lignes de la personnalité de la nouvelle équipe.


    Personne ne fait figure d’exception. Aucun ministère n’a su s’accorder au mieux avec les préoccupations réelles des usagers d’un service public. Du coté de la santé, rien n’a ébranlé la trop fière ministre pour changer la vie de bien des malades grâce à une multitude de petites mesures de bon sens.


    Revirement salutaire oblige


    Le gouvernement MPS a eu tant de mal à trouver des réponses fortes aux problèmes actuels tout d'abord parce qu’il est prisonnier de ses prises de position, et ensuite surtout à cause de l’intransigeance adoptée depuis décembre 1990. Ses premières actions au pouvoir devaient être conformes à l’image qu’il s’est bâtie dans le maquis. Cette stratégie a permis de laminer les partis d’opposition aux diverses élections et de maintenir une image peu socialisante. Sa bataille politique est certes remportée, mais il lui faut maintenant affronter les réalités économiques, ce qui ne sera pas aussi facile. Le gouvernement tchadien doit redevenir raisonnable et plus sérieux s’il veut gagner aussi bien sur le front économique.


    Il est possible que le Président Deby soit combattu car mal compris par ses partisans s’il abandonne sa posture de faucon venu à pied au palais rose. Mais un changement est inévitable. Sa volte-face sur les questions de conscience est une illustration de la nécessaire adaptation à la réalité. Après avoir violemment critiqué les projets de développement durable et intégré, le qualifiant d’apartheid économique, le gouvernement n’a pas institué un comité pour accélérer la procédure de l’octroi des permis aux promoteurs des projets à caractère social. De même, un clone du premier programme de restructuration des sociétés d'État tombées en faillite n’a jamais été appliqué par le pouvoir.


    Ces revirements peuvent surgir sauf qu’ils peuvent créer un certain désarroi dans l’opinion. Le manque de lisibilité du projet éducatif est un exemple flagrant de la confusion que peut provoquer un changement abrupt de langage. Qui peut nous expliquer pourquoi l’accès aux grandes écoles et université est réservé à l’élite ou aux seuls membres du clan regroupé au sein du MPS ?


    Dans l’opposition, la confusion est encore plus grande. Des difficultés multiples assaillent les Partis politiques à cause du manque de fonds de roulement. Il est impératif pour le bien du Tchad que le parlement vote une loi sur le financement de tous les partis politiques afin qu'un vrai débat démocratique ait lieu et que des propositions constructives puissent être élaborées et mises en oeuvre suite à cet échange d'idées.


    Pendant ce temps, les partis satellisés s’habituent à vivre dans le pouvoir comme des sangsues, cherchent leurs marques, titubent puis s’émiettent les uns après les autres. L’opposition officielle et le groupe des partis sangsues ont l’un et l’autre choisi la modération pour l’instant afin de ne pas ramer à contre courant. Ils savent que l’on ne combat pas un leader qui surfe sur une vague de popularité. Mais les cycles politiques sont désormais courts et l’électorat volatile.


    Le PLT a annoncé qu’il prendra deux ou trois ans pour s’organiser et construire ses assises. S’il veut rester un parti d’idées, il lui faudra aussi bâtir un projet nouveau. Les partis essoufflés, quant à eux, n’ont pas d’autres options que d’attendre que les effets du raz de marée du 3 Mai dernier s’estompent. En l'état actuel des choses, le PLT est la seule alternance démocratique possible et il est le seul parti politique capable de mener le Tchad vers la prospérité.


    L’effacement de l’opposition a permis au MPS d’exercer un pouvoir absolu. Ce contrôle sans partage de tous les centres de décision donne le vertige et fait perdre le sens des priorités. Suite au simulacre d'élection dénoncé par tous les partis démocratiques tchadiens, le PLT n'a pas eu l’occasion d’engager un maximum de réformes en un minimum de temps. Bientôt il sera trop tard. Le gouvernement tchadien n’osera plus entreprendre des réformes en 2006.


    Contrairement à une campagne électorale qui se construit sur des slogans, une économie saine se fonde sur une vision, du travail, des efforts et du sacrifice. Sur ce front, la bataille sera rude mais il est possible de la remporter. Si les politiques rendent les armes, il reviendra au génie tchadien, comme toujours, de relever le défi. C'est ce que le Parti Libéral du Tchad espère pour le bien de tous. Alors...



    Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le Parti Libéral du Tchad,
    le parti des Droits et Libertés :
    Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
    pour le vrai changement :
    Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir


    Mika-L. Yondoloum
    Président du Parti Libéral du Tchad
    B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad


    PS: notre nouveau Forum de démocratie participative et de réconciliation nationale est ouvert à tous, n'hésitez à poster vos réflexions, propositions et suggestions

    jeudi 30 novembre 2006

    Pour un veritable dialogue politique au Tchad

    N’djamena, le 27/07/2006
    Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
    PLT/Réconciliation nationale/Politique du dialogue


    Appel pour un véritable dialogue politique au Tchad



    Réuni en séance extraordinaire ce jour 27 juillet 2006, le Comité Central élargi au Conseil Exécutif du Parti Libéral du Tchad (PLT) a examiné l’initiative du gouvernement d’organiser un dialogue politique sur le renforcement du processus démocratique et décide ce qui suit :

    - Le Parti Libéral du Tchad (PLT) considère qu’avant de parler d’un dialogue sur le renforcement du processus démocratique, il est absolument et impérativement nécessaire d’instaurer entre tous les acteurs politiques, la société civile et l’opposition armée un véritable dialogue pour la paix sans laquelle la démocratie et le développement durable et maîtrisé ne seront qu’une fiction et une utopie.

    - Le Parti Libéral du Tchad (PLT) considère que le dialogue politique sur le renforcement du processus démocratique tel que conçu et mis en route pour le 28/07/2006 par le gouvernement MPS n’est qu’un simulacre de dialogue qui ne permettra pas de décrisper la situation de morosité, de tension sociale et politique, et d’insécurité que connaît notre cher pays.

    - Fidèle aux principes démocratiques, et résolu à rechercher la paix globale, le Parti Libéral du Tchad (PLT) informe l’opinion nationale et internationale que ce dialogue exclusif prévu pour le 28 juillet 2006 n’est qu’une mascarade et témoigne la volonté manifeste du gouvernement qui refuse de créer les conditions de dialogue véritable pour la Paix et pour l’Unité Nationale.

    - Ainsi, le Parti Libéral du Tchad (PLT) n’entend pas participer, ni de près, ni de loin, à un tel dialogue qui ne vise qu’à légitimer un pouvoir corrompu et honni par le peuple Tchadien et qui consiste à diviser pour mieux règner.

    - Préoccupé par le respect scrupuleux des Lois de la République, le Parti Libéral du Tchad (PLT) demande à ses militants et sympathisants de demeurer vigilants et mobilisés pour lutter pour le changement car notre pays a besoin de paix pour s’atteler résolument à son développement.

    - L’organisation de ce soit disant dialogue politique, démontre une fois de plus la mauvaise volonté du gouvernement MPS de rechercher la paix durable pour notre pays, et le rend responsable de tout ce qu’il adviendra.

    Fait à N’Djaména, le 27/07/2006
    Pour le PLT
    Le Secrétaire Général
    Dr KELEYPETTE DONO
    B.P 1023 N'Djamena, République du Tchad - tél . (235) 6.70.49. 90
    Nouveau Forum de réconciliation nationale ouvert à tous