samedi 28 février 2009

TCHAD: Ensemble, recherchons la paix


Au moment où la paix est la préoccupation première de tous
ceux qui sont concernés par la survie du Tchad, la proposition
du dialogue inter tchadien lancée voici déjà quelques années,
arrive à point nommé. Les deux interlocuteurs, largement mé-
connus en France - l’un, les Nordistes, et l’autre, les Sudistes
abordent quantité de thèmes importants : la responsabilité des
politiciens et spécialistes de la question tchadienne dans l’impor-
tance de la place de la diversité culturelle et les problèmes éthi-
ques posés par l’interminable conflit armé qui continue d’en-
deuiller les familles de ce beau et riche pays devenu lambeau.


L’évocation de quelques personnages hors normes, comme
Hissein Habré, Idriss Deby, et tous les politico-militaires pro-
ches et lointains parents devenus activistes inlassables en faveur
de la guerre, et les manipulations et jeux politiques de la France
sans oublier la présence des organisations occultes dans le sys-
tème politique national, enrichit ces échanges, au demeurant
d’une lecture nombreuse et très accessible.


Un demi-siècle de dénonciations du danger et de l’immoralité
de la guerre et les espoirs suscités par la fin de l’antagonisme
Est-Ouest n’auront-ils servi à rien ? Sans répondre de façon
définitive à la question, le Parti Libéral du Tchad se propose
d’offrir du moins de précieux éléments de réflexion, et souligne
l’urgence d’un changement de direction. Ensemble, recher-
chons la paix !

Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com




Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir

Forum de réconciliation nationale ouvert à tous
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mercredi 25 février 2009

Darfour : Inculpation du Président soudanais Omar El-Béchir


L’arrestation de l’ancien dirigeant des Serbes de Bosnie doit servir

de leçon à bien d’autres qui se croient au-dessus de tout. Il n’y a pas

de raison que le procureur du CPI, Luis Moreno Ocampo n’obtienne

pas ce mandat d’arrêt contre le Président soudanais Omar El –Béchir

qui n’est pas, en effet, le seul responsable du drame de Darfour et de

la tragédie au Tchad (1979-2009). Il y a trois chefs d’état dont deux

arabes et le troisième, pantin en quête d’une arabisation sans oublier

les pays vendeurs d’armes soufflant à la fois le mauvais vent tels crimes

de guerre, crimes contre l’humanité, génocide ou nettoyage ethnique.

N’en déplaise aux cyniques pays donneurs de leçon qui sillonnent

l’Afrique pour semer la mort des gens sans défense. Le cas Hissein
Habré, d’El Béchir et de bien d’autres auteurs de crime de masse

doivent faire réfléchir sur les manœuvres des pays africains amis de

la France dans les tueries à petite et grande échelle. Les conditions de

l’arrestation de Karadzic sont, en effet, riches d’enseignements. Que

s’est –il passé pour qu’un terme soit mis à ses treize ans de cavale ?

L’homme a perdu la confiance de ses complices au sein de l’appareil
d’État serbe. Quelle leçon en tirer pour le Darfour et pour le Tchad ?

Ceux qui soutiennent les assassins sont aussi des meurtriers. Ils sont

donc poursuivables un jour par le CPI et ce, où qu’ils se trouveront.


Il reste encore tant à faire pour que justice soit rendue à toutes les

victimes ou à leur famille au Darfour et au Tchad. Ceux des pays qui

s’arrogent le droit de sélectionner les présidentiables ne savent ils pas

qu’au préalable il existe un test éliminatoire à passer : le test du

« profil psychologique et des compétences intrinsèques ». Il en existe

en tout 16 profils psychologiques et chaque individu a un profil psycho-

logique d’après le MTBI, selon sa pensée, son comportement, sa ma-

nière d’agir et de réagir. Selon la classification de Heymans-Le-Senne

(8 types psychologiques : Colérique, Passionné, Nerveux, Sentimental,

Sanguin, flegmatique, Amorphe et Apathique). Les étapes risquent

d’être bien plus nombreuses pour que les populations africaines dont

celles du Darfour et celles du Tchad voient comparaître devant des

juges sérieux et dignes ceux qui depuis un peu plus de deux décen-

nies organisent l’élimination d’autres africains à coups de tueries,

viols, tortures, destructions de villages, pillages et expulsions.

En dépit de toutes les manœuvres de blocages et d’intimidations,

la justice internationale fera lumière au bout du tunnel.

Pour du pétrole et pour d’autres richesses naturelles, l’Europe n’est

pas loin de vendre des armes à destruction massive afin de faciliter le

développement du pillage, du crime et de la corruption au lieu de sou-

tenir le développement durable dans les pays du Sud. La jeunesse est

appelée à garder les yeux ouverts car viendra le temps de se prononcer

sur des vrais et faux amis au nom du vent de changement qui soufflera

très bientôt en Afrique. Comment alors faire confiance à des régimes

qui ont toujours nié leurs crimes, et qui n’ont jamais tenu aucun de leurs

engagements, ni coopéré loyalement pour faciliter l’aide humanitaire ?

Comment prendre au sérieux un régime qui n’a aucun respect pour la vie

humaine ? La mobilisation des opinions, la pression sur les alliés de Khar-

toum et de N’Djamena, un soutien résolu à la CPI s’imposent car ce sont

d’indispensables moyens pour satisfaire à la double exigence des popu-

lations du Darfour et de Tchad : la justice et la paix.



Mika-L. Yondoloum
Président du PLT
Pltchad_7@hotmail.com




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vendredi 20 février 2009

Soudan : flagrant nettoyage ethnique

Le Soudan, le plus grand pays d’Afrique, souffre de multiples
divisions religieuses, ethniques et socio-économiques : rien ne
va entre musulmans et chrétiens, Arabes et Africains, nomades
et fermiers. Le triple conflit soudanais (dans le Sud, dans le Dar-
four à l'Ouest et dans l'Est) reflète ces fractures, accentuées par
des luttes pour les ressources naturelles. Malgré la découverte de
pétrole dans le sud du pays en 1978, le peuple soudanais reste
désespérément pauvre. La guerre civile la plus longue du Soudan
a débuté en 1983, opposant le nord musulman au sud chrétien
et animiste, a causé la mort d'au moins 2 millions et le déplacement
de 4 millions de personnes. Au fil du temps, elle s'est muée en un
conflit international à mesure que d'importants groupes de musul-

mans de la partie nord rejoignaient les rebelles et que le gouverne-

ment s'alliait avec de nombreux non musulmans du sud. Ce sont les

résistances aux politiques économiques, proposées par le parti isla-

miste au pouvoir, le Parti du Congrès national (PCN), ainsi que le

désir d'une plus grande autonomie politique et d'un meilleur partage

des richesses nationales qui sont au cœur des crises soudanaises.



A la mi-2003, la lutte pour le contrôle des terres et du pouvoir
dans la région occidentale du Darfour s'est intensifiée alors que
la milice arabe Janjaweed, soutenue par le gouvernement, adop-
tait une politique de nettoyage ethnique envers la population

civile composée de tribus africaines. Les attaques menées par

les forces gouvernementales et les milices alliées ont conduit à

la mort de plus de 200 000 Darfouriens et au déplacement de

plus de 2 millions de personnes. Malgré le déploiement de la

Mission de l'Union africaine au Soudan (MIAS) en 2004, la

situation sécuritaire au Darfour continue de se détériorer à

mesure que se poursuivent les attaques contre des civils

(causées surtout par le manque de volonté de Khartoum à

contrôler les milices armées par El-Béchir), aggravée par les

combats entre factions rebelles et par la guerre de plus en

plus intense que se livrent le Soudan et le Tchad par l'inter-

médiaire de milices. Khartoum est aussi responsable de la

déstabilisation la République centrafricaine.




Après sept cycles de pourparlers, un accord de paix a été

signé par le gouvernement et une faction du Mouvement/

Armée de libération soudanaise (ALS) en mai 2006 mais la

faiblesse de cet accord et le manque de soutien au Darfour

même augurent mal de sa capacité à assurer la paix au peu-

ple du Darfour. Dans la deuxième moitié de 2006, le nombre

d'attaques sur des civils et membres d'ONG a augmenté de

façon spectaculaire et le niveau de sécurité a chuté au plus

bas depuis le début du conflit. En dépit d'une pression inter-

nationale fléchissante, Khartoum continue de résister à la

présence d'une force de maintien de la paix de l'ONU
censée soutenir les troupes débordées de l'UA.

Suite...

Mika-L. Yondoloum
Président Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com






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jeudi 19 février 2009

TCHAD-SOUDAN : une solution politique globale s'impose



Le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine sont les trois
pays dont les situations humanitaires et sécuritaires se sont beau-
coup détériorées ces derniers vingt quatre mois. Du fait des crises
sciemment entretenues, deux de ces pays lourdement affectés font
face à une inféodation facile. Contrairement aux conflits antérieurs
qui ont connu un heureux dénouement consensuel, les génocidaires
du Darfour et de l’orient tchadien continuent de camper sur leur
position. Maintenir une attitude figée tout en niant en bloque tout
est digne d’une préméditation de dictature.

Malgré toutes les médiations et propositions destinées à préserver

le consensus, l’attitude intransigeante des protagonistes soudanais

et tchadiens devra conduire à l'introduction d'un projet de résolution

lourd de conséquence en cas de rupture quant à parler de la recher-

che d'une solution politique mutuellement acceptable. Constatant

l'absence de consensus, le Parti libéral du Tchad répète l’intérêt et

la volonté des tchadiens pour une solution politique, une solution

partagée à travers le dialogue inter tchadien sans exclusif. L’urgence

d’une solution globale, politique et équitable s’impose afin d’ouvrir

d’autres perspectives à une population qui aspire à la paix et à la vie.


Le peuple du Tchad a assez payé le prix de la guerre. Ses infras-
tructures sont détruites, sa stabilité politique mise à mal avec le
risque de recréer les divisions entre communautés. Voilà ce qui a
tant fait souffrir ce malheureux pays. Le déchaînement de la vio-
lence de le ramener 60 ans en arrière, entraînant un drame huma-
nitaire de grande ampleur. Personne ne songe ici à remettre en
cause le droit à la sécurité du Tchad et mes pensées vont aux
familles des victimes. Mais qui sont ceux qui ont voulu voir le
Tchad soit détruit et humilié comme il l’est actuellement ? Ce
n’est ni acceptable pour la communauté internationale, ni souhai-
table pour l’avenir de la paix dans la région. C’est pourquoi le
PLT souhaite que cessent les violences, le plus rapidement pos-
sible, et que la communauté internationale trouve les moyens
d’un accord politique juste et durable. Car c’est bien un drame
humanitaire qui se joue en ce moment au Tchad.



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

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mardi 10 février 2009

Tchad : Geopolitique et État fonctionnel


Le Problème du Tchad se résume au fait qu’il demeure au stade
d’un gouvernement clanique. Il est essentiellement contrôlé par
les nations étrangères (Libye, du Soudan et de la France). Les
populations noirs du Sud sont majoritairement chrétiens et forte-
ment scolarisés (voir la géographie physique du pays et la densité
au km2. Malgré leur capacité de gérer, de bâtir et de faire du
Tchad un État fonctionnel, il faut se rendre à l’évidence que le
découpage étatique colonial a artificiellement réuni une multitude
de peuples qui ne partagent pas la langue, la culture, la religion,
le pouvoir politique et économique.


De cette longue histoire d’une pratique politique absurde il ap-
pert que la seule solution réaliste pour rétablir les deux différentes
nations tchadiennes (l’une musulmanes et l’autre chrétienne) dans
un état qui assure à chacune un meilleur développement dans la
dignité et dans l’amitié, la partition de l’état artificiel de l’actuel
Tchad reste la bonne solution.

On peut comprendre aujourd’hui que la France ne soit pas encore
arrivée à cette conclusion mais tôt ou tard, cette réalité géopolitique
s’imposera. En attendant que la France arrive à accepter cette con-
clusion qui est une évidence géopolitique, le Parti Libéral du Tchad
(acteur politique non négligeable) est déjà arrivé a sa conclusion.
La cohésion nationale (comprenant une nation arabe musulmane
et sudiste chrétien) est IMPOSSIBLE, réalité politique oblige.
Les acteurs politiques que nous sommes, sont prêts à réaliser ce
changement qui fait consensus au Sud.


Les Tchadiens ne demandent à vivre en paix chez eux en Afrique
et non chez quelqu’un d’autre. N'ont-ils pas aussi le droit d'avoir
à eux un coin de terre dans ce continent ?

Mika-L. Yondoloum

Président du Parti Libéral du Tchad

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samedi 7 février 2009

Tchad : le changement dont le peuple a besoin




Le Parti libéral du Tchad a identifié les grands changements
et les grandes mesures qui les accompagnent pour modifier
la mentalité de la quarantaine de régions du Tchad. Pour le
PLT,il est essentiel d’accroître la sensibilisation et la compré-
hension des membres de l’État ontologique au Tchad.
Un des déterminants géopolitiques qui explique les difficultés
historiques de l’Afrique depuis les années dites de « libération »
tient au fait que les pays africains ont accédé à l’indépendance
« de jure », et non de « facto » parce qu’ils n’avaient pas eu le
temps de développer les bases d’un État suffisamment solide
pour en assurer les assises.


La rupture avec la puissance coloniale a eu pour effet de pro-
duire une cassure dans la continuité de l’édification de l’État.
Nous savons du reste que sans ancrage d’un État fonctionnel,
ces naissants pays d’Afrique qualifiés à tort d’indépendants
sont encore aujourd’hui soumis à des forces internes et exter-
nes déstabilisantes d’amplitudes. Une fois devenus très vulné-
rables et ce, selon un calendrier préétabli, de nombreux pays
africains comme le Tchad sont jetés dans la tourmente de
l’histoire. Il est alors important que les Africains en général et
les Tchadiens en particulier sachent que leurs actions doivent
être fondées sur de profondes valeurs humaines et tangibles
et non sur des valeurs matérielles éphémères. L’utilisation des
indicateurs systémiques pourraient aider à expliquer les échecs
dont l’Afrique a désormais la responsabilité voici quatre à cinq
décennies. L’Afrique souffre de la méchanceté du colonisateur
(échecs programmés) chaque fois qu’elle choisit de mettre
en valeur sa dignité, ses goûts, ses choix et ses plans.


Le président du Parti Libéral du Tchad lance la discussion
sur le changement dont les pays africains ont besoin. Il pré-
sente les éléments clés des expériences réussies du Canada,
de la Suisse et de la Norvège, pays qui ont élaboré leur pro-
pre système politique fondé sur les valeurs (croyances et
principes fondamentaux, méthodes employés, soutien à
l’accroissement de la sensibilisation du public, évaluation
et suivi des programmes ancrés sur un ensemble de va-
leurs de base (responsabilité sociale oblige).


Le Tchad, quant à lui, doit adopter une stratégie d’engage-
ment à ses propres valeurs afin d’impliquer les membres
de ses communautés dans la définition et la création du
changement nécessaire. Ceci est nettement différent d’une
campagne qui repose uniquement sur des slogans accro-
cheurs et des affiches. Le PLT invite les partis politiques
tchadiens à suggérer les moyens qui pourraient servir à
changer le système politique tchadien afin de bâtir le pays
que veulent les populations de ce pays.



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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