vendredi 29 février 2008

TCHAD : Appel pour une paix veritable


Le Tchad a besoin de stabilité et de sécurité pour se développer
et prospérer. Et l'ensemble du peuple tchadien, les investisseurs
étrangers, les humanitaires et tous les touristes qui voudraient
venir visiter notre beau pays, le berceau de l'humanité, ne souhai-
tent qu'une seule chose : vivre en paix et arrêter de craindre le pire.

Il est donc impératif que soit mise en place au plus vite une paix réelle,
ancrée dans le dialogue démocratique, basée sur la compréhension
mutuelle et qui soit durable.Le Parti Libéral du Tchad implore donc à
nouveau les seigneurs de guerre du Tchad ennemis de la paix et tous
leurs maîtres à penser, aujourd’hui pris dans le « jeu de la violence
gratuite », de cesser définitivement leur manège qui ne fait qu'aug-
menter encore plus la souffrance déjà énorme du peuple tchadien.
Depuis les terribles combats meurtriers du 2 au 3 février dernier
à N’Djamena, la communauté internationale doit tout faire pour que
cet événement horrible et odieux serve à développer un véritable
sens des responsabilités à l'échelle de toute l’Afrique. Que l’UA
mette enfin ses culottes et qu’une résolution soit adoptée au plus
vite pour résoudre les différends par l'usage du dialogue et de la
non-violence.Le dialogue est la seule façon raisonnable et intelligente
de résoudre les différends et les conflits d'intérêts, entre les hommes
comme entre les nations. D'ailleurs, que fait-on après toute guerre?
On s'assoit autour d'une table pour discuter! Alors commençons par
dialoguer. Ayons enfin la sagesse d'éviter à tous les frais et douleurs
d'un conflit et de consacrer tout le temps autrement perdu à bâtir
et consolider la paix.

Promouvoir une culture de dialogue et de non-violence pour l'avenir
de l'humanité et de l’Afrique est un devoir auquel l’UA et la commu-
nauté internationale ne sauraient se soustraire. Il ne suffit pas, pour
les gouvernements, d'approuver le principe de la non-violence;
encore faut-il accompagner cette approbation d'une action concrète,
adaptée et susceptible de la soutenir et de l'encourager.

Si l'on veut que la non-violence l'emporte, il faut mettre en œuvre
des mouvements non-violents dotés de moyens aptes à leur
assurer le succès. Certains disent du vingtième siècle qu'il aura été
un siècle de guerre et de sang. Le Parti Libéral du Tchad croit que
le défi qui nous est lancé aujourd'hui est de faire du nouveau siècle
un siècle de dialogue et de non-violence. Par ailleurs, dans le règle-
ment des conflits, nous manquons trop souvent de bon sens et de
courage. Nous n'accordons pas toute l'attention qu'il faudrait aux
événements générateurs de conflits potentiels quand ils n'en sont
encore qu'à leur début.

Une fois que les circonstances ont évolué jusqu'à atteindre une très
lourde charge émotionnelle chez les populations ou les communautés,
il est extrêmement difficile, sinon impossible, d'éviter que la situation
explose. Le cas s'est répété maintes et maintes fois. Et une fois que
l'esprit de revanche ou de vendetta s'est instauré, il faut toutes les meil-
leures volontés du monde pour cesser le cercle de la violence.

Nous devons donc apprendre à détecter les signes avant-coureurs de
conflit et avoir le courage de traiter le problème avant qu'il n'ait atteint
son point critique. Le Parti Libéral du Tchad reste convaincu que la plu-
part des conflits entre les hommes peuvent trouver leur solution dans un
dialogue authentique, mené dans un esprit d'ouverture et de réconciliation.

C'est la raison pour laquelle, dans la recherche d'une solution au problème
de l’impulsion et de la violence gratuite, le Parti Libéral du Tchad ne cesse
de préconiser le dialogue et la non-violence pour décourager les grands
guerriers dont la présence serait beaucoup plus utile pour assurer la paix
en Irak, en Afghanistan, et ailleurs, et non dans les petites régions
du Tchad et d’autres pays d’Afrique où de paisibles citoyens ne demandent
qu'à vivre simplement. Par ailleurs, cela permettrait de recaser tous les
combattants qui voudraient servir une noble cause.

Mika-L. Yondoloum
Président du Parti libéral du Tchad
Email : pltchad_7@hotmail.com





Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
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jeudi 28 février 2008

TCHAD : arrestation non fondee des trois membres de l'opposition democratique




Les évènements de la fin de semaine du 3 au 5 février dernier ont fait
l’objet de nombreuses discussions et consultations approfondies, aussi
bien en Afrique qu’en Europe dans les cercles restreints et élargis des
conseils des avocats ainsi qu’au siège du Parti Libéral du Tchad.



Diverses autorités politiques des pays de l’Union Européenne et celles
des organisations politiques tchadiennes se sont sentis concernés tant
par la situation politico-militaire dans ce pays gangréné par 47 années
de désordre que par l’arrestation sans motif des personnalités de l’op-
position démocratique. La consultation leur a permis d’échanger sur la
situation particulière des trois dirigeants de l'opposition arrêtés à l'issue
de l'attaque menée par les rebelles contre N'Djamena. Il s'agit de MM.
Lol Mahamat Choua, ancien chef de l'Etat et président du comité de
suivi de l'accord du 13 août 2007 en vue du renforcement du processus
démocratique au Tchad, d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, ancien ministre
et porte-parole de la coalition et de Ngarlejy Yorongar, l'une des plus
anciennes figures de l'opposition et député fédéraliste.



Le Parti Libéral du Tchad exhorte l’administration Deby à clarifier sans
délai les raisons précises de leur arrestation, sur les lieux où ils sont
détenus et les procédures judiciaires retenues pour application contre
ces personnalités. La direction politique du PLT fait part de son atta-
chement "à la poursuite du processus politique en vue du renforcement
de la démocratie au Tchad" et demande au Président Idriss Deby de
libérer sans conditions ces patriotes démocrates arrêtés sans cause appa-
rente. L’exécutif du Parti Libéral du Tchad a le devoir moral de rappeler
à Mr Deby qu’il est le garant de l’accord du 13 août 2007 susceptible
de ramener la cohésion sociale entre majorité présidentielle, opposition
politique et notamment les administrés afin de permettre l'organisation
d'élections libres et transparentes d'ici à 2009.



Il incombe, par conséquent, à M Idriss Deby d'apporter des preuves
concrètes de son soutien à ce processus en libérant dés cette semaine
ces personnalités de l'opposition politique non armée.




Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
http://parti –libéral-du-tchad.blogspot.com
pltchad_7@hotmail.com



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mercredi 27 février 2008


Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 26 Février 2008
Tchad / Vie politique /

Le Parti Libéral du Tchad appelle à la libération immédiate et sans conditions des trois leaders de l’opposition démocratique enlévés depuis le 3 Février dernier à partir de leur domicile. Le Parti Libéral du Tchad suit de près l’enlèvement des trois députés de l’opposition démocratique et partisans du dialogue inter tchadien sans exclusif.
Les libéraux tchadiens sont profondément préoccupés par ce qui se passe présentement au Tchad. Vingt trois jours après leur enlèvement, les trois leaders ne sont toujours pas libérés. Leur milieu familial et politique sont dans une profonde tourmente. Les tchadiens ne peuvent se passer de ces trois leaders à cause de leur grande réputation sur les questions de la paix démocratique,du respect des droits de l’homme et de l'intolérance à travers le pays. Pour le PLT, les libertés politiques et le respect des vies humaines constituent une condition d’exercice de la démocratie. Les droits fondamentaux doivent être considérés et protégés comme une question de principe.
Par conséquent, le Parti Libéral du Tchad appelle à la libération immédiate et sans conditions de ces trois leaders de l’opposition démocratique. Les libéraux et patriotes démocrates tchadiens espèrent sincèrement que les auteurs de cet enlèvement libèreront immédiatement MM Lol Mahamat Choua, Ibni Oumar Mahamat Saleh et Yorongar Ngarléjy afin que le dialogue national sans exclusif, cette fois, puisse se tenir très sérieusement sous les auspices des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne de Human watch Right, du Raddho et des ADH du Tchad.


Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
Ndjamena- Tchad





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mardi 26 février 2008

TCHAD: situation à denoncer ou à transformer ?




Le Parti libéral du Tchad sait que la situation du pays n’est plus à
dénoncer mais elle est plutôt à transformer. C’est à cela que tra-
vaille présentement le fondateur du Parti libéral. Tout le monde
sait qui sont les coresponsables de la déconfiture du pays et sur-
tout de la bavure du 2 au 3 Février dernier à N’Djamena. Sans
risque de se tromper, l’analyse du système installé au Tchad affi-
che le message suivant : C’est moi ou le chaos ! C’est être ani-
mal si cette lecture est exacte.

Même si l’histoire des lemmings est une légende des années 60,
le système politique établit par le régime de Deby échauffe
l’esprit de l’ensemble des citoyens tchadiens. Les régions voi-
sines au Soudan et à la Libye devenues spécialistes de la haine,
du gros cœur, de la rébellion à répétition et de l’abject démon-
trent à suffisance l’esprit qui prévaut en ce moment.

Le champ politique au Tchad est irrémédiablement celui du
clientélisme et du népotisme. Terre pleine, naturellement bénit
par son sous-sol, I. Deby et tous les acteurs non étatiques
à savoir les criminels organisés, les terroristes, les rebelles,
les seigneurs de la guerre ont engendré une très dangereuse
représentation de l’organisation sociale qui légitimise le type
de pratiques, matérialisée par le clanisme. Cette accréditation
culturelle du clientélisme soulève tout particulièrement le pro-
blème de l’établissement de l’État de droit.

Comment en effet instaurer une structure légale-rationnelle

une société qui développe des valeurs qui lui sont opposées?

L’analyse diachronique s’avère apporter des éclaircissements

nouveaux à cette obscure et ambiguë situation du Tchad.

De fait, comme le dévoile l’histoire de ce pays, la culture tcha-

dienne n’est pas opposée aux notions de démocratie et d’état

de droit ; elle est même fondamentalement ancrée sur le droit

par le biais de l’honneur, droit de chacun à être un être social

à part entière.

Face à cette autre conception des rapports sociaux, l’effica-
cité de cette panacée que serait la structuration moderne du
pouvoir au Tchad apparaît une fois de plus mise à mal…
L’objectif du Parti Libéral du Tchad n’est pas ici de trouver
une réponse à ces diverses interrogations, pas plus que de
proposer une solution miracle à la crise nationale. Mais en
cette ère de croisade du « Bien contre le Mal », il nous sem-
ble toutefois temps d’analyser plus largement la question de
l’établissement de l’État de droit dans un pays aussi ravagé
par la médiocrité de ses dirigeants.

L’exemple tchadien dévoile un système relevant d’un autre

univers de valeurs (rétrograde car irresponsable), nous pousse

à repenser le caractère universel de notre modèle légal et l’ingé-

rence occidentale faite au nom du bien-fondé de ce même modèle


Après tout, le principe même de la démocratie n’est-il pas de


laisser chacun trouver le « bon gouvernement » qu’il lui faut?



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot



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vendredi 22 février 2008

Appel pour la paix, la Démocratie et la prosperité au Tchad

Dans toute démocratie, les citoyens peuvent s'exprimer, choisir

parmi différents candidats et voter en toute liberté. Ces droits

et libertés qui apparaissent évidents sont difficiles à mettre en

oeuvre au Tchad.Le président Idriss Déby ne permet pas vrai-

ment que des candidats se présentent contre lui. Il traque ceux

qui s'opposent à lui et pose diverses conditions pour qu'il ne

puisse pas y avoir le moindre candidat. Par exemple, demander

un an de résidence sur le territoire empêche les opposants exilés

(pour ne pas être emprisonnés) de se présenter.

Afin de sensibiliser la communauté internationale, faire en

sorte que les choses changent pour le mieux et sans violence,

et éviter que des militaires et d'autres rebelles ne prennent

le pouvoir comme l'a été et l'a fait Idriss Deby, le PLT lance

cet appel pour la Paix et la Démocratie au Tchad.

Un des candidats à oser se présenter en 2006. C' était le

président du Parti Libéral du Tchad (PLT), Mika Lelita

Yondoloum http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/.

Ce leader pourrait très bien être le prochain "homme fort"

de la capitale que tout le monde attend avec tant d'impatience.

Homme d'écoute, de concertation et de dialogue, M. Yondoloum

a toutes les qualités et compétences nécessaires pour rassembler

autour de lui les personnes de bonne volonté éprises de paix et

pour mettre en place un gouvernement d'union nationale, selon

la volonté du peuple qui s'exprimera lors de l'élection présiden-

tielle prévue le 3 mai 2006. Yondoloum lance donc un appel à

toutes les personnes démocrates voulant aider le Tchad à se sortir

de l'enlisement politique, économique, social, financier, sanitaire et

culturel dans lequel il est plongé.M. Yondoloum a la ferme volonté

d'agir pour ramener la paix sociale et la sécurité, unir par le dialogue

les différents groupes religieux et ethniques du Tchad, mettre en

place un État de droit garantissant et protégeant les libertés et

droits fondamentaux des individus, renouer le dialogue avec la

Banque Mondiale et amener l'économie tchadienne vers la pros-

périté.C'est le droit et le devoir de tout citoyen de pouvoir choisir

librement le candidat parmi tous ceux qui se présentent. Pour cela

il faut plusieurs candidats.

C'est pourquoi le simple citoyen ne peut qu'appuyer la demande de

M. Yondoloum et des autres leaders de l'opposition de faire venir

des observateurs internationaux pour que les élections soient vrai-

ment libres, justes et transparentes et placées sous l'égide de l'ONU.

Il serait bon aussi que des représentants de la communauté internationale

siègent à la Commission Electorale Nationale Indépendante et au Conseil

constitutionnel, ainsi que des représentants de la presse.Afin que tous les

médias puissent sensibiliser le monde à ce problème et faire en sorte que

le Tchad puisse devenir une vraie démocratie, faites passer SVP le mot

à tous ceux que vous connaissez, aux journalistes et aux députés.

Le Tchad a besoin de votre aide.Le peuple ne doit pas hésiter un seul

instant à voter pour M. Yondoloum. Il est le seul leader démocrate pou-

vant constituer une majorité solide et stable, mais surtout c'est un

homme épris de paix, intègre et propre, soucieux de dialogue, qui

veut mobiliser toutes les bonnes volontés et qui propose un vrai

changement basé sur un vrai programme de société : Paix, Nourri-

ture, Education, Emploi, Santé et Prospérité pour tous.Il propose

un Gouvernement pour le bien de tous et non pas dans l'intérêt

d'une poignée d'individus. C'est ce que le peuple tchadien veut,

en commençant par une vraie élection présidentielle qui leur

permette d'élire librement le candidat de leur choix et selon

le programme de société qui leur convient le mieux.

Comité de soutien au Parti Libéral du Tchad
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com
Bp 1323 Ndjamena Tchad

Tél. (235) 670 -4990


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mercredi 20 février 2008

Pourquoi la democratie fait defaut au Tchad ?



Ce que la réalité nous donne à voir au Tchad , c’est moins l’accomplissement de ces idéaux que notre incapacité à les incarner dans la vie publique. Les dernières campagnes électorales semblent avoir eu pour effet de montrer du doigt le cynisme à l’égard de la politique en général et de la démocratie en particulier. Si l’on pense aux faibles taux de participation, à l’élection d’un gouvernement impopulaire, à la volonté de réformer le mode de scrutin, au débat sur le temps de parole à l’Assemblée nationale et la possibilité d’une dictature, force est de reconnaître que notre système politique tchadien déçoit ses citoyens autant que ses élus.


Mais pourquoi nos institutions politiques génèrent-elles autant d’insatisfaction ? Si la démocratie a la réputation d’être le « moins pire » des systèmes, en revanche elle coûte cher et demande du temps. Or, comme si cela n’était pas assez, la démocratie se fonde sur des idéaux difficiles à réaliser. Elle présuppose en effet l’égalité de tous les citoyens, la participation égale au pouvoir, la représentativité à l’Assemblée, la transparence et l’imputabilité dans la prise de décision. Ce que la réalité nous donne à voir cependant, c’est moins l’accomplissement de ces idéaux que notre incapacité à les incarner dans la vie publique.Ainsi la distance grandissante, dans nos démocraties contemporaines, entre l’idéal et la réalité traduit ce que certains ont appelé un « déficit démocratique ». Cette idée s’établit en gros sur les points suivants : l’absence de dialogue et d’imputabilité des élus suggère que ces derniers gouvernent pour eux-mêmes ; les citoyens sont oubliés. la prise de décision se perd dans la complexité de la structure politique et bureaucratique ; l’on décide pour soi, pas pour ni avec le peuple. L' électeur est devenu un consommateur et la pratique de la démocratie table sur une représentation tordue de la réalité, moins politique qu’économique.


Le constat est clair : si tout le pouvoir vient du peuple, ce dernier ne l’exerce que
le jour des élections. Et il ne l’exerce qu’en surface. Le reste du temps, les citoyens
ne se sentent pas « entendus ». Il n’est donc guère étonnant qu’ils finissent par
désavouer leurs politiciens et se sentent peu respectés par leurs institutions.
Comment, dans ces conditions, remédier à l’ impuissance collective ?


Le Parti libéral du Tchad déclare, cependant, qu'il faut d’abord commencer par impliquer les citoyens dans les lieux de décision qui affectent directement leurs intérêts comme les entre-prises et les partis politiques où l’on a le culte du chef trop facile. Seule l’expérience qu’ils ont un réel pouvoir sur leur propre vie peut motiver les citoyens à s’intéresser aux affaires publiques. Ce n’est pas les élections aux trois mois qui assurent la vitalité démocratique, mais le respect du citoyen. Les absurdités politiques actuelles, qui relèvent de l’opportunisme et de l’égocentrisme des élus eux-mêmes, nuisent à nos institutions. Voilà pourquoi des mesures simples, plus participatives, pourraient redonner confiance en la démocratie, un régime politique fragile qui exige une plus grande volonté de participation pour combattre le cynisme et l'indifférence.


Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

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lundi 18 février 2008

Le Tchad a besoin d'un nouveau leadership



Pour faire place au changement, il faut accepter de prendre des risques et de les gérer. Invité à se pencher sur la participation des citoyens et citoyennes tchadiennes dans la mise en place du nouveau Tchad, le Parti Libéral du Tchad reconnaît l'ampleur de la tâche. Malgré les nombreux efforts à faire pour régler les problèmes liés à l'équité en emploi, les tchadiens sont toujours sous-représentées dans la fonction publique. Mais l'occasion se présente maintenant pour accélérer le rythme des progrès à ce chapitre. Après avoir jeté un regard rétrospectif sur les événements passés, le Conseil Exécutif du PLT se tourne maintenant vers l'avenir. Les conclusions qui suivent sous-tendent le plan d'action et soulignent le besoin d’un nouveau leadership.


1. La fonction publique tchadienne ne reflète pas la diversité du public qu'elle sert. Les minorités ethniques demeurent sous-représentées, alors que les tendances démographiques révèlent que leur nombre est en hausse dans la population tchadienne. Il importe de changer rapidement l'image de la fonction publique; il y va de l'intégrité des services et du respect que l'actuel gouvernement du Tchad doit assurer.


2. À titre d'employeur, le gouvernement tchadien n'exploite pas le talent comme il le devrait pour soutenir la concurrence du nouvel environnement de la mondialisation et n'en encourage pas l'expression. L'administration Deby doit investir différemment dans les ressources humaines et faire concurrence au secteur privé en tant qu'employeur de choix, et ce dans toutes ses activités, que ce soit sur le plan de la dotation, de la prise de contact et du recrutement, de la formation et du perfectionnement ou du cheminement professionnel.



3. Le gouvernement MPS n'a pas atteint les objectifs et les buts d'équité en emploi fixés par la loi à l'égard dune certaine catégorie de citoyens. Mis à part quelques rares exceptions, les ministères n'ont pas réussi à se doter d'un effectif équitable sur le plan de la représentativité (le taux de représentation est inférieur à celui de la disponibilité sur le marché du travail). Dans le cas des fonctionnaires appartenant à une minorité ethnique, l'avancement à des postes de gestion et de direction est, à toutes fins utiles, arrêté.


4. La lenteur des progrès a donné lieu à la frustration, au mécontentement et au cynisme face à l'avenir. Si le gouvernement tardait à agir -- ou pire, s'il ne prenait pas de mesures concrètes -- il pourrait faire l'objet de plaintes de discrimination et se retrouver dans le fastidieux engrenage des enquêtes judiciaires et des directives qui s'ensuivent.


5. L'absence d'engagement et de leadership à l'échelle du gouvernement et, par conséquent, d'une responsabilisation aux plus hauts niveaux, a freiné les progrès. L'engagement des administrateurs généraux inciterait les gestionnaires et les autres responsables à embaucher et à gérer des personnes aptes à atteindre l'objectif visant à moderniser l'image du gouvernement dans son ensemble.



6. Il est tout aussi essentiel de changer la culture organisationnelle pour qu'elle soit propice à la diversité qu'il l'est d'obtenir de meilleures données numériques. Ces deux objectifs doivent aller de pair. La formation en matière de diversité doit être offerte à tous les employés et se traduire en milieu de travail par les comportements et les attitudes escomptés. En accroissant le nombre de membres de citoyens ressortissants des régions autres que celle du Chef de l'Etat sur les lieux de travail, on peut créer une "masse critique" qui permet de changer la culture et d'entretenir le changement. L'expérience des francophones et des femmes en témoigne.


7. En menant ses campagnes de recrutement, le gouvernement a la possibilité de projeter une image tout autre de la fonction publique. La réduction des effectifs cède le pas au recrutement pour renouveler et rajeunir la fonction publique. En recrutant auprès d'un bassin de talents toujours plus diversifiés, le gouvernement MPS ne peut se permettre de se faire damer le pion plus longtemps par le secteur privé.


8. Le temps est venu de se concentrer sur les résultats. Le gouvernement de Mr Deby devrait se fixer un objectif-repère qui, s'il l'atteignait, améliorerait la représentation des laissés pour compte. Ce faisant, il saisirait l'occasion de faire des progrès en peu de temps. En préconisant cette approche, le Groupe de travail ne cherche pas à établir des contingentements pour les citoyens délaissés pas plus qu'il ne souhaite les reléguer au statut de groupe désigné. Le principe directeur doit être le suivant : la capacité d'une personne à faire le travail doit importer plus que sa race sa couleur, son ethnie, ses relations de famille ou ses amitiés.


Pour véritablement «vaincre cette fatalité », un gouvernement issu du Parti libéral du Tchad s'engage à déraciner la malédiction qui a été attachée à ce pays en récon-ciliant les tchadiens avec eux-mêmes et avec leur gouvernement. Le PLT propose au Tchadiens de reconnaître individuellement et collectivement leur responsabilité devant l'histoire, afin de guérir du passé pour bâtir l'avenir. Il est certes dérisoire et vain de vouloir dédommager l'honneur, la liberté et les vies perdus ou brisés. Mais nous nous devons : « de ne pas oublier ces absents debout parmi nous, et qui ne sont pas morts de leur propre mort, de reconnaître notre part de responsabilité dans l'humiliation et l'opprobre, d'avoir honte de ce que nos autres absents ont fait, de regarder différemment tous les faux portraits, de nous confier au Pardon pour redémarrer et poursuivre notre marche vers le progrès, pour sortir de la misère sans succomber à la vanité des jouissances matérielles. Pour le Parti Libéral du Tchad, cette prise de conscience doit ouvrir la voie à la rémission et à la réconciliation vraie. »




MIKA-L. YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com
pltchad_7@hotmail.com
Tél : (235) 630-6687
BP1323 Ndjaména -
Tchad






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dimanche 17 février 2008

TCHAD : un Etat effondre


Le Tchad est à un tournant important de son histoire. L’arrivée
des forces internationales dans ce pays, devenu haillon à cause
de la présence des ayatollahs de la guerre, permettra de mettre
fin à l'instabilité politique et à la violence engendrées depuis
quarante sept ans. Il faut aider le Tchad à garantir une paix
durable et améliorer les moyens d'existence de son peuple.

La situation demeure critique car les hauts fonctionnaires tcha-
diens sont partagés sur la politique du gouvernement : certains
sont favorables à poursuivre la guerre contre les politico-mili-
taires, d'autres préfèrent le dialogue inter-tchadien sans exclusif
pour l’instauration de meilleures conditions de paix et de sécurité
dans la capitale tchadienne et dans le reste du pays. La présence
des soldats de l’ONU (doublée de celle de l’Union Européenne
et du soutien de la France) sera cruciale pour garantir et amé-
liorer la stabilité générale du Tchad. Enfin, la vraie paix et
les conditions d'existence seront améliorées dans ce pays qui
demeure invariablement parmi les plus pauvres du monde.
Devant la situation d'urgence complexe et la nécessité d'appuyer
le Tchad durant cette période de la haute violence, un plan
d’action famille pourrait être envisagé par la mise en place des
actions répondant aux besoins des enfants-soldats, des enfants
non scolarisés de la rue et ceux issus des familles très démunies.
Comme objectif, cette mission, visera à améliorer la qualité de
vie, de procurer des soins, de veiller à l’éducation et à la formation
(métier) de la jeune clientèle.

"Le Parti Libéral du Tchad fait ses premiers pas, et les citoyens
disent vouloir l'aider autant que possible avec les ressources dont
ils disposent", affirme le porte-parole du PLT. "Les besoins sont
énormes. Si vous voulez mettre sur pied un organisme à partir
de rien et améliorer les conditions des populations rurales dont
les enfants et les personnes âgées, il faut beaucoup de ressources,
qui doivent venir de la communauté des bailleurs de fonds."


Mika-L. Yondoloum
Président du Parti libéral du Tchad
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vendredi 15 février 2008

kidnappe, Lol Mahamat Choua sorti vivant


L'un des principaux leaders de l'opposition tchadienne, Lol Maha-
mat Choua, kidnappé le 3 février par des hommes armés à la fin
de la bataille de N'Djamena, a été "retrouvé vivant", a annoncé
jeudi 4 février dans la soirée le ministre de l'Intérieur tchadien,
Ahmat Mahamat Bachir. "Nous venons de retrouver Lol Mahamat
Choua qui est vivant. Je ne peux pas vous donner plus de détails
pour le moment", a déclaré le ministre.

Par ailleurs, dans un communiqué de presse, le ministère français
des Affaires étrangères a indiqué jeudi soir que "l'ambassadeur
de France à N'Djamena a obtenu l'autorisation des autorités tcha-
diennes de pouvoir rencontrer M. Lol Mahamat Choua". Le Parti
Liberal du Tchad tient ici à remercier tous ceux qui ont contri-
bué à faire en sorte qu'il soit retrouvé vivant, et espère de tout
coeur qu'il est en bonne santé.


Lol Mahamat Choua, ancien chef de l'Etat et président du Comité de
suivi de l'accord du 13 août 2007 en vue du renforcement du pro-
cessus démocratique au Tchad, avait été mystérieusement enlevé
à son domicile le 3 février, dans la foulée des combats entre l'armée
tchadienne et les groupes politico-militaires qui avaient attaqué la
capitale la veille.
Le même jour, avaient également été enlevés Ibni Oumar Mahamat
Saleh, ancien ministre et porte-parole de la CPDC (Coordination des
Partis politiques pour la Défense de la Constitution) et Ngarlejy Yo-
rongar, député fédéraliste et l'une des plus anciennes figures de
l'opposition démocratique. Malheureusement le ministre tchadien
de l'Intérieur n'a pas donné de nouvelles de ces deux autres
opposants.



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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Etat d urgence au Tchad - Est-ce la bonne solution ?



L'état d'urgence est instauré à partir de vendredi 15 février sur toute
l'étendue du territoire du Tchad, selon un décret du Président tcha-
dien Idriss Deby Itno qu'il a rendu public jeudi soir.Selon les termes
de ce décret présidentiel, pris sans consulter les membres du
Parlement, "il est institué à compter du 15 février à partir de 00H00
l'état d'urgence sur toute l'étendue du territoire de la République
du Tchad". Malgré l'accalmie qui règne partout depuis plusieurs
jours et en dépit du fait que le Gouvernement assurait la population
qu'il maitrisait parfaitement la situation et contrôlait
toute l'étendue du territoire, ce régime est manifestement aux abois
et craint fort pour sa survie, tellement il est honni par l'ensemble
des populations tchadiennes.


Depuis le 6 février, le couvre-feu était déjà en vigueur de 18 heures
30 à 6 heures du matin, dans la capitale N'Djamena et dans certaines
régions sensibles, le Chari Baguirmi, Hadjer Lamis, Guera, Batha,
Salamat, Ouaddai et Wadi Fira. Il est maintenant élargi à l'ensemble
du territoire de 00H00 à 06H00. De plus, l'état d'urgence permet de
"contrôler la circulation des personnes et des véhicules" en tout temps
et en tout lieu.

Par ailleurs, il est précisé que "les gouverneurs des régions doivent mo-
biliser tous les moyens humains et matériels disponibles en vue de ramener
l'ordre public". L'état d'urgence autorise également "les perquisitions à
domicile et le contrôle de la presse publique et privée".

Ce qui ne laisse rien présager de bon quand on connait la nature du
régime MPS qui, malgré toutes ses belles promesses, viole régulièrement
les droits et libertés des personnes, fait régner un climat de peur et de
terreur depuis plus de 17 ans, n'hésite pas intimider de diverses manières
les journalistes et leaders des partis politiques démocratiques, et qui va
jusqu'à arrêter arbitrairement et même kidnapper et séquestrer dans des
lieux inconnus ses opposants les plus pacifiques : Kelleypèté Dono,
secretaire général du Parti Liberal du Tchad (PLT), Lol Mahamat Choua,
président du Comité de suivi de l'accord du 13 août 2007 en vue du renfor-
cement du processus démocratique au Tchad, Ibni Oumar Mahamat Saleh,
porte-parole de la Coordination des Partis politiques pour la Défense de la
Constitution (CPDC), Ngarlejy Yorongar, député et président de la Fédé-
ration Action pour la République (FAR), etc., et plein d'autres personnes
qui ont mystérieusement disparues.

Cette décision volte-face du président Deby est pour le moins surprenante.
Certes, elle se comprend car elle intervient à la suite de l'attaque d'une coa-
lition de 3 groupes politico-militaires qui a failli le renverser au cours de la
violente bataille qui s'est déroulée du samedi 2 au lundi 4 février au matin
dans la capitale tchadienne.

Mais, suite aux diverses pressions et appels à la paix et au dialogue de l'ONU,
de l'UA, du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la France, des Etats-Unis et
d'autres pays amis, le mardi 5 février, les rebelles tchadiens, qui contrôlaient
pourtant presque toute la capitale tchadienne à l'exception du Palais rose,
ont fait savoir qu'ils acceptaient le cessez-le-feu proposé par le dirigeant
libyen Mouammar Kadhafi, selon ce qu'a rapporté l'agence de presse
libyenne Jana.



Au cours d'un entretien téléphonique, le principal chef de la rébellion
tchadienne, Mahamat Nouri, a déclaré qu'il acceptait "un cessez-le-feu
et les négociations pour l'application de l'accord de paix de Syrte (Libye)"
signé en octobre dernier entre la rébellion et le gouvernement tchadien.
Alors, qu'attend le président Déby pour accepter la main tendue, négocier
une entente fiable et durable et ramener enfin la paix et la sécurité au Tchad?
Et qu'attend la Communauté internationale pour lui faire entendre raison,
l'amener à changer d'attitude et comprendre que la seule et unique solution
pour sortir le Tchad de l'impasse est d'instaurer au plus vite une véritable
démocratie? Les Tchadiens sont las de toutes ces violences à répétition des
uns et des autres et n'ont qu'un seul désir : vivre enfin en paix et en sécurité
dans un pays qui prospère.



Il importe de souligner aussi que les forces rebelles se sont volontairement
retirées pour ne pas faire couler inutilement le sang tchadien, plus particuliè-
rement celui d'innocents civils car l'armée tchadienne avait reçu comme
consigne de tirer à vue et qu'elle tirait effectivement sans discernement
"sur tout ce qui bougeait", selon plusieurs témoignages. A ce propos,
rappelons que "plusieurs centaines de civils", toutes des victimes complè-
tement innocentes, ont été tués dans les combats, comme ont pu le
constater les responsables de la Croix-Rouge tchadienne.



Décréter un état d'urgence ne sert strictement à rien si les causes de
la rébellion et de l'insatisfaction générale ne sont pas rapidement réglées.
Quoique tous les dirigeants, militants et sympathisants du PLT et des autres
formations politiques soient fermement opposés à toute prise de pouvoir
par la force (tout simplement parce qu'un coup d'état militaire est contraire
aux principes fondamentaux de toute démocratie qui repose uniquement
sur la loi des urnes et que de plus il ne résout rien à terme, même s'il serait
populaire, car il ne brise pas le cercle infernal de la violence mais génère au
contraire un esprit de revanche), n'oublions pas qu'un grand nombre de
citoyens ont secrètement salué l'arrivée des troupes rebelles et que certains
les ont même publiquement applaudies.

N'oublions pas non plus que plus de quinze cents rebelles bien armés et
équipés sont prêts à recommencer à tout moment, et très probablement
plusieurs milliers d'autres à les rejoindre, si Deby ne saisit pas l'occasion
qui lui est offerte de faire la paix. Ils ne sont d'ailleurs pas très loin, puis=
qu'ils se trouveraient, selon diverses sources militaires et policières, dans
le sud-est du pays à environ 300 kms de N'Djamena.


Les fanfaronnades du pouvoir en place ne serviront à rien face à une
inflexible volonté, et ce d'autant plus que l'armée tchadienne a montré
son incapacité à se défendre toute seule, sans l'appui ou l'aide de pays
amis de la paix, comme l'a déclaré le 6 février à la presse le Premier
Ministre, Chef du Gouvernement, Dr Nouradine Delwa Kassiré
Coumaakoye. Voir le communiqué de presse http://www.primature-
tchad.org/?2008/02/11/646-le-tchad-a-recu-des-aides-
determinantes-pour-repousser-l-ennemi paru sur le site de la
Primature tchadienne.


Si plusieurs gouvernements, la Libye, la France de Nicolas Sarkozy,
le Sénégal, le Congo Brazzaville de Denis Sassou Nguesso, la Répu-
blique Démocratique du Congo, la République Centrafricaine, le
Rwanda, l’Angola, le Burundi, le Burkina Faso, le Cameroun et
d'autres ont effectivement apporté "leurs contributions de manière
déterminante dans la lutte" soit-disant menée "contre l’agression
soudanaise", ce qui est loin d'être avéré, n'est-il donc pas possible
que tous ensemble ils contribuent également à bâtir la paix, tout
simplement en amenant Deby à accepter de dialoguer véritablement
et de manière constructive avec tous les leaders des différentes
formations politiques et responsables de la société civile?
C'est ce qu'espère de tout coeur le Parti Libéral du Tchad.

Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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jeudi 14 février 2008

Insécurité, anxiété et angoise au Tchad



Presque tout le monde a connu, au moins une fois dans sa
vie, l'anxiété ou l'angoisse. C'est pour en être libérées
qu’institutions des pays amis et certaines personnalités
entreprennent des recherches pour retracer la position des
membres de la Coordination des Partis politiques pour la
Défense de la Constitution (CPDC) enlevés de chez eux
dans la soirée du 2 au 3 février dernier. Le Parti Libéral du
Tchad ne peut se résigner à la souffrance des membres de
familles de ces personnalités enlevées et séquestrées. La
lutte politique et militaire entre le parti au pouvoir et les
politico-militaires est intense. L’affaire des membres de
la CPDC arrêtés sans raison apparente relève de cette
guerre de clan où tous les coups semblent être permis,
de la propagande à la désinformation, des opérations de
commando par procuration au recrutement d’agents spé-
ciaux et à l’incitation de hauts responsables à déserter leur
camp et surtout à n’avoir rien vu ni entendu.

Le PLT croit que les prisonniers pourraient être retenus
au palais présidentiel où ils peuvent subir d’atroces
séances de tortures. Le PLT craint que les trois prison-
niers rejoignent la longue liste des personnes disparues
au Tchad alors que tous les trois avaient reconnus la
nécessité d’aller au dialogue en signant un accord
politique global visant à renforcer le processus démo-
cratique au Tchad, le 14 août 2007, sous les auspices
de l’Union européenne. Un pas important dans un pays
miné par les dissensions, où l’alternance politique se fait
depuis l’indépendance par les armes et où les régimes se
maintiennent, quand ils y parviennent, en éliminant ou en
phagocytant leurs opposants. Si la disparition des chefs
politiques se confirme, le Tchad pourrait encore repartir
pour un long cycle de violences.

Le passé de MM Lol Mahamat Choua, Ibni Oumar Mahamat
Saleh et Yorongar Ngarledji, tous responsables de leur parti
politique puis responsables de la coordination des Partis
politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC) est
digne d’intérêt. Ils ont occupé d’importantes fonctions minis-
térielles au Tchad et ont aussi exercé diverses activités poli-
tiques. On peut imaginer l’inquiétude des Tchadiens face à
leur disparition. Peut-être connaissent-il beaucoup de choses
sur les liens du MPS avec des milieux de la mafia ou sur les
rapports du MPS avec les milices intégristes soudanaises,
comme ceux ayant pris position dans les diverses mosquées
de Ndjaména, dans les banlieues de la capitale et plus loin
dans les villes de l’intérieur telles Abéché, Moundou, Sarh
Doba etc. dans l’armée, dans les brigades de gendarmerie,
et surtout dans les marchés. Dire que le MPS est en posse-
ssion de données sur l’implantation clandestine des inté-
gristes soudanais n’est pas non plus impossible. L’hypothèse
selon laquelle certains généraux du M Deby seraient des Sou-
danais d’origine mais en service commandé par leur pays au
Tchad déjà plusieurs années ne peut être écartée.

Le Parti Libéral du Tchad demande aux diverses agences de
renseignement des pays amis à se montrer plus performant
qu’on ne l’imagine jusqu’ici pour retrouver les trois autorités
de la CPDC en interrogeant M I. Deby. A propos de cette
affaire, les suppositions et les hypocrisies sont inacceptables
car la sécurité du Tchad et de ses citoyens dépend de lui, le
Président de la République et non de personne d'autre.
Comment expliquer ce kidnapping au moment de l’attaque
du bunker MPS et que personne n’ait rien vu ni entendu ?



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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mercredi 13 février 2008

L'intelligence collective tchadienne



Le Tchad change, le monde change alors la politique dans ce
pays doit aussi changer. Les débats participatifs (une des ex-
pressions de la démocratie participative en action aujourd'hui
au même titre que les jurys de citoyens, espérons-le, demain),
illustrent ce changement en faisant appel à « l'intelligence
collective » du citoyen lamnda. Le Parti libéral du Tchad
sait qu'il y a une crise profonde entre les citoyens et leurs
autorités politiques. Dans ces débats participatifs sont atten-
dus tous les sujets tels que emploi, coût de la vie élevé
face à un pouvoir d’achat trop faible, éducation, logement,
environnement, ne sont pas traités …). Ils ont vocation à
continuer à exister par la suite en vertu de l'évolution de la
société, et une telle logique ne peut prendre fin.

La démocratie participative a montré qu'elle est un succès
dans certains pays, certaines régions ou villes du Globe.
La Suisse utilise le concept de « démocratie directe » où
les citoyens suisses votent pour les lois les plus impor-
tantes du pays, et pour certaines autres qui les concer-
nent à une échelle plus locale, le Québec est également
expert en la matière.Les« conseils de quartiers », sont
une autre incarnation de cette démocratie participative
puisque la Mairie consulte ces conseillers qui font des
propositions pour améliorer le cadre de vie des citoyens.
Une véritable Révolution pointe à l’horizon tchadien.
Elle est en marche, ne nous arrêtons pas de lutter con-
tre la mauvaise foi de ceux qui préfèrent privilégier la
conception traditionnelle et gouverner selon leur propre
sensibilité (intérêts). Il est regrettable quand on sait que
la plupart de nos politiciens qui ont la chance d'être aux
plus hautes fonctions de l'Etat sont issus de classes très
peu aisées et donc qui font selon leur conception, leur
vécu, en pensant parler et agir juste…C’est une aber-
ration, c’est irresponsable car c’est de la petite politique
digne des Républiques de bananes.

Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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Tchad : arrestation de trois peronnalités de l'opposition démocratique




Les évènements de la fin de semaine du 3 au 5 février dernier
ont fait l’objet de nombreuses discussions et consultations
approfondies, aussi bien en Afrique qu’en Europe dans les
cercles restreints et élargis des conseils des avocats ainsi
qu’au siège du Parti Libéral du Tchad.

Diverses autorités politiques des pays de l’Union Européenne
et celles des organisations politiques tchadiennes se sont sentis
concernés tant par la situation politico-militaire de ce pays
gangréné par 47 années de désordre que par l’arrestation pour
des motifs non connus des personnalités de l’opposition démo
cratique. La consultation leur a permis d’échanger sur la situa
tion particulière des trois dirigeants de l'opposition arrêtés à
l'issue de l'attaque menée par les rebelles contre N'Djamena.
Il s'agit de Mrs Lol Mahamat Choua, ancien chef de l'Etat et
président du comité de suivi de l'accord du 13 août 2007 en
vue du renforcement du processus démocratique au Tchad,
d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, ancien ministre et porte-
parole de la coalition et de Ngarlejy Yorongar, l'une des plus
anciennes figures de l'opposition et député fédéraliste.

Le Parti Libéral du Tchad exhorte l’administration Deby à clarifier
sans délai les raisons précises de leur arrestation, sur les lieux où
ils sont détenus et les procédures judiciaires retenues pour appli-
cation contre ces personnalités. La direction politique du PLT fait
part de son attachement "à la poursuite du processus politique en
vue du renforcement de la démocratie au Tchad" et demande au
Président Idriss Deby de libérer sans conditions ces patriotes
démocrates arrêtés sans cause apparente. L’exécutif du Parti Li-
béral du Tchad a le devoir moral de rappeler à Mr Deby qu’il est
le garant de l’accord du 13 août 2007 susceptible de ramener la
cohésion sociale entre majorité présidentielle, opposition politique
et notamment les administrés afin de permettre l'organisation
d'élections libres et transparentes d'ici à 2009.

Il incombe, par conséquent, à M Idriss Deby d'apporter des
preuves concrètes de son soutien à ce processus en libérant dés
cette semaine de ces personnalités de l'opposition politique non
armée.



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
http://parti –libéral-du-tchad.blogspot.com
tél : (235) 670- 4990 ou (235) 630- 6687


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dimanche 10 février 2008

DARFOUR : POUR UNE SOLUTION POLITIQUE GLOBALE


Le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine sont les trois
pays dont les situations humanitaires et sécuritaires se sont beaucoup
détériorées ces derniers vingt quatre mois. Du fait des crises sciemment
entretenues, deux de ces pays lourdement affectés font face à une inféo-
dation facile. Contrairement aux conflits antérieurs qui ont connu un
heureux dénouement consensuel, les génocidaires du Darfour et de
l’orient tchadien continuent de camper sur leur position. Maintenir une
attitude figée tout en niant en bloque tout est digne d’une préméditation
de dictature. Malgré toutes les médiations et propositions destinées à
préserver le consensus, l’attitude intransigeante des protagonistes
soudanais et tchadiens devra conduire à l'introduction d'un projet
de résolution lourd de conséquence en cas de rupture quant à parler de la
recherche d'une solution politique mutuellement acceptable.

Constatant l'absence de consensus, le Parti libéral du Tchad répète
l’intérêt et la volonté des tchadiens pour une solution politique, une
solution partagée à travers le dialogue inter tchadien sans exclusif.
L’urgence d’une solution globale, politique et équitable s’impose afin
d’ouvrir d’autres perspectives à une population qui aspire à la paix et
à la vie.

Le peuple du Tchad a assez payé le prix de la guerre. Ses infrastructures
sont détruites, sa stabilité politique mise à mal avec le risque de recréer les
divisions entre communautés. Voilà ce qui a tant fait souffrir ce malheureux
pays. Le déchaînement de la violence de le ramener 60 ans en arrière,
entraînant un drame humanitaire de grande ampleur. Personne ne songe ici
à remettre en cause le droit à la sécurité du Tchad et mes pensées vont aux
familles des victimes. Mais qui sont ceux qui ont voulu voir le Tchad soit
détruit et humilié comme il l’est actuellement ? Ce n’est ni acceptable pour
la communauté internationale, ni souhaitable pour l’avenir de la paix dans la
région. C’est pourquoi le PLT souhaite que cessent les violences, le plus
rapidement possible, et que la communauté internationale trouve les moyens
d’un accord politique juste et durable. Car c’est bien un drame humanitaire
qui se joue en ce moment au Tchad.


Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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De la haine vers la paix définitive


Les évènements du 2 au 5 février dernier doivent faire réfléchir
les africainset en particulier les Tchadiens. La culture de la
guerre des chefs de clan desrégions du Nord contre d’autres
communautés n’est que vanité des vanités.Qualifier d’infidèles
des créatures divines est une insulte à l’intelligencesuprême,
c’est flétrir les principes de liberté et de droits de l'homme.
Comment le nommer ? si ce n’est pas le « racisme négationniste ».
Malgré tout ce qui est arrivé, le Parti Libéral du Tchad conseille
aux citoyens du Tchadde s’aimer les uns les autres pour les
intérêts supérieurs de leur pays et decelui leur peuple tant aimé.
La culture de haine qui se déploie actuellement dans notre
société a déchirénos communautés par ces multiples guerres
et rebellions. Cette culture dehaine a gagné tout le pays
jusqu’à ses profondes racines : Nos régions s’épanouiront lorsque
l’équilibre se fera dans la juste hiérarchie des pouvoirs,dans
l’organisation intelligente de notre société. La dégénérescence
de notreorganisation étatique boiteuse nous masque le plus
souvent sa profonde légitimité.Quelle solution pouvez-vous
proposer et que nous pouvons adopter commesolution pour
le bon fonctionnement de notre société ?Allons vers une
initiative nationale de justice contre la violence et la haine car
une autre politique est possible.
.
Le Parti Libéral du Tchad sera enchanté de
participerà une cause commune rassembleur de citoyens
tchadiens — la lutte contre la haine,contre la discrimination,
contre l’injustice — qui s’insère dans le vaste combat actuel
pour la défense de l’égalité, des droits de la personne et de la
dignité de l’être humain. Deux occasions pleines de moments
de douleurs et aussi de joie ont tour à tour faitl’objet d’un mo-
ment historique de souvenir et de rappel de Février— des
années 79 et 2008.
Nous devons nous demander, en cette occasion, qu’avons-
nous appris et que devons nous faire ? Dans le contexte historique,
le Parti Libéral du Tchad vous propose un Tchad pacifié. Il s’engage
de faire part d’une initiative nationale de justice contre la haine. Ce
volet essentiel du Plan d’action national contre l’initiative politique
s’articulera autour d’un programme en treize points contre la haine,
étayée par les leçons de l’histoire et d’aujourd’hui.


Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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vendredi 8 février 2008

Le Tchad toujours en danger



Les partis politiques reconnus et le gouvernement du Tchad
n’ont plus encore le droit de tromper les citoyens et les parte-
naires de l’union européenne sur les perspectives politiques
nationales et sur le sens de notre engagement pour le dialogue
national sans exclusive.Le regard de l’Afrique et celui de l’Europe
sont cette fois-ci dirigés essentiellement vers une société dégradée
(le Tchad) et vers un continent (l’Afrique) en proie au réchauffement
et saccagée par une économie qui nous échappe.

Le 14 Août dernier, au Palais rose à Ndjaména, le peuple du
Tchad a eu l’opportunité de suivre en direct ou par voix de radio-
diffusion la déclaration suivante de Mr I.Deby : « Les Partis politiques
signataires appellent le peuple Tchadien et en particulier : les asso-
ciations de défense des droits de l'homme, les syndicats, les organi-
sations féminines et des jeunes, à adhérer à ce processus de paix
véritable et de développement durable que sous-tend le présent
Accord Politique.

Le présent accord Politique est ouvert à tous les partis politiques
légalisés. Le Rapport Général et la Déclaration à l'intention de l'Oppo-
sition armée font partie intégrante du présent Accord. Le Président de
la République est garant de l'exécution du présent Accord. Ce que
souhaitent le PLT et les populations tchadiennes: Un autre monde possible.
Il est nécessaire, Il est plus « réaliste » que ce monde, transformé en
marchandise, que nous impose le MPS. Nous vivons une société où le
chômage est tenu pour inévitable, où les inégalités s’accroissent, où les
discriminations deviennent le lot commun où la jeunesse est pointée
du doigt, désignée comme peu éduquée, incapable de s’assumer,
réprimée lorsqu’elle résiste, où toutes les ressources sont mises à sac
de façon insoutenable. Une telle société, porteuse de violence, est
injuste, explosive. Elle n’est pas viable. La concentration des pouvoirs
et de la richesse entre les mains de quelques-uns, au détriment du bien-
être et de la citoyenneté du plus grand nombre, ne fournit pas de bases
acceptables pour vivre ensemble.

Depuis plus de vingt ans, du local au national, dans tous les domaines
de la vie au Tchad, tout est fait pour nous convaincre que nous sommes
contraints d’accepter les dogmes de la manipulation et de la spéculation,
des diktats des multinationales et de la finance internagtionale. Certains
veulent pousser le plus loin possible le recul des conquêtes sociales, des
libertés individuelles, des services publics, des droits civils et politiques
hérités des gains purs: c’est le projet du ceux–là qui exploitent sans coup
férir les faiblesses tchadiennes et les richesses naturelles de ce pays.
D’autres entendent concilier la toute-puissance du capital financier et un
socle restreint de droits et de garanties sociales : c’est le programme des
«professionnels de la politique tchadienne ».

Dans les deux cas, la main reste aux marchés financiers ; les profits flam-
bent et le peuple trinque ; les inégalités galopent et la démocratie
s’essouffle en tournant en rond. Tout cela a été expérimenté, maintenant
il doit être dénoncé, dans l’immobilisme de la mouvance au pouvoir
et des vieux partis de la mouvance démocratiques, tous doivent faire
le mea-culpa en s’engageant solennellement à renoncer à changer
véritablement les choses. Nous voici donc devant un choix : ou bien nous
poursuivons dans la même veine, ou bien nous changeons complètement
de cap. Nous proposons d’en finir avec le refus du changement, pour
passer à une véritable alternative. C’est ce que souhaitent le Parti Libéral
et les populations tchadiennes. Le PLT propose à toutes celles et ceux qui
ne se résignent pas au pire, qui ne s’accoutument pas au spectacle d’un
groupe d’égoïstes incapables de renoncement.

Pour rompre avec des logiques qui ont fait la preuve de leur nocivité ou
de leur inutilité, il faut à la fois une visée ambitieuse, des mesures con-
crètes, la capacité et la volonté politique de les mettre en œuvre. Nous
voulons pour cela bouleverser la donne mafieuse avec l’ambition de
rendre majoritaire une alternative libérale fondée sur le soutien et la
mobilisation populaires. Il y a de la cohérence dangereuse dans les choix
qui sont au coeur des apprentis capitalistes contemporains. L’équipe MPS
et l’équipe de certains professionnels de la politique du Tchad ont des
objectifs (don de toutes richesses naturelles du Tchad contre pérennité
de pouvoir et accumulation des profits financiers) et des méthodes
(le recul des pratiques démocratiques, le démantèlement des politiques
publiques, la mise en concurrence des peuples et des individus, la casse
des droits du travail, le pillage du pays) sont des Objectifs et méthodes
qui forment un tout chez les dirigeants du Tchad d'aujourd'hui.


Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
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Le PLT et le nouveau contrat social



Les Tchadiens n’en veulent plus d’un gouvernement sadique car
ils en ont trop souffert. Le PLT s’inquiète en revanche de la réa-
ction des jeunes qui voient leur vie et avenir gâchés par des aînés
inconscients, irresponsables et sanguinaires qui continuent de
bloquer et de rendre moyenâgeux tout le pays. Le drame, c’est
que la jeunesse a toujours dans ses pensées la mémoire de la
guerre et le nettoyage ethnique qu’un gouvernement issu du Parti
libéral devra aider à réparer avec des programmes sociaux
dignes d’un pays du présent millénaire.

Dans un message empreint de modernité et de réalisme, le
Président du Parti Libéral du Tchad a affiché sa volonté d’aller
de l’avant avec sa proposition aux Tchadiens d’un nouveau
contrat social. Mr Mika-l.Yondoloum s’est attaché à formuler
des perspectives concrètes, de nature à concilier efficacité
et solidarité et à actualiser la société tchadienne.

Le Président du PLT a clairement renouvelé son engagement
à résoudre le problème du pouvoir d’achat des Tchadiens par
la revalorisation des bas salaires et des petites pensions, la
lutte pour l’égalité salariale et professionnelle entre les hommes
et les femmes mais aussi par la possibilité de procéder dans
l’intégrité et la justice à la grande distribution des richesses.

Le PLT croit à la nécessité d’associer plus fortement les parte-
naires sociaux à la définition des grandes orientations de poli-
tiques de l’emploi qui permettront de revaloriser le travail et de
sécuriser les parcours professionnels des salariés. Le PLT
soutient notamment le projet de création d’un guichet unique :
« le Centre d’Emploi du Tchad « qui est essentiel pour assurer
un service public de recherche d’emploi plus efficace et au
service des chômeurs.

Les citoyens tchadiens en chômage chronique apportent leur
total soutien à cette proposition qui est une plus grande respon-
sabilité collective en matière de Sécurité sociale lancé parle PLT.
La lutte contre la fraude, la question du financement de l’assurance
maladie et la prise en compte du nouveau risque de dépendance
doivent être au cœur de notre engagement en faveur d’une société
plus juste et plus responsable.

Les membres du PLT saluent également la volonté de leur Pré-
sident de vouloir corriger la tangente afin de bien harmoniser les
régimes spéciaux avec les régimes de la fonction publique dans
le cadre de négociations entreprise. Cette réforme, approuvée
par une large majorité des Tchadiens, répond à la double exigence
d’équité et de solidarité de notre système de retraite. Dans une
démarche d’ouverture le PLT appelle à l’instauration d’un nouveau
dialogue social à la fois responsable et ouvert, juste et moderne.



Mika-L.Yondoloum
Président du Parti libéral du Tchad
www.parti-liberal-du-tchad.blogspot.com


Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
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jeudi 7 février 2008

TCHAD : la transition démocratique




La transition démocratique au Tchad demande la mise en place
des moyens à utiliser pour atteindre l’objectif démocratique. Ces
moyens font-ils appel à une certaine « rationalité démocratique
ou faut-il simplement adapter les moyens à la situation en cause ?
La réussite de toute transition résulte d’une combinaison entre le
respect et la mise en œuvre de grands principes - sans lesquels il
ne peut y avoir de démocratie. Il en est de même que l’adaptation
des moyens choisis au contexte propre à la situation en présence.
C’est pourquoi le Parti Libéral du Tchad affirme, que face à ce qui
vient de se produire à Ndjamena, des légitimités restent à construire
et la démocratie doit à inventer avant de la perfectionner.Il n’y a point
de recette magique, mais une habileté à gérer de manière satisfaisante
un ensemble de problèmes théoriques et pratiques relatifs à la réalité
et à l’histoire du Tchad.



Selon le PLT, la transition démocratique, au Tchad, nécessitera
deux phases dont :
· La transition politique, qui désigne le passage d’un régime
à l’autre.
· La consolidation de la démocratie au cours de laquelle le
défi majeur consistera à assurer une progression relativement
stable du processus démocratique engagé dans ladite transition
démocratique.



Cette transition démocratique implique sans perte de temps l’aban-
don des anciennes règles du jeu politique et engendre l’apparition
de nouveaux acteurs politiques et de nouvelles configurations straté-
giques. Cette transition sera considérée complète lorsqu’une nouvelle
équipe arrive au pouvoir comme à la suite d’un résultat direct du suf-
frage universel, libre et populaire, quand cette nouvelle équipe dispose
d’un pouvoir souverain pour générer de nouvelles politiques publiques,
et quand les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire nés de la nouvelle
démocratie n’ont pas à partager le pouvoir avec d’autres corps de droit.
Quant au processus de consolidation, il sera définit à travers les jeux
politiques qui comp-rendront une redistribution des cartes politiques
mais également de nouvelles tactiques de jeu.




La gestion des conflits par la voie de la démocratie ne saurait être enten-
due comme l’élimination du conflit. Au contraire, la démocratie doit per-
mettre la manifestation des divers intérêts politiques en présence, laissant
à l’ensemble des acteurs la possibilité de trouver une voix d’expression.
L’ouverture du système politique constitue donc un enjeu capital dans le
cadre de la consolidation de la démocratie au Tchad. Le défi de la nou-
velle administration consistera à élever très haut le niveau de consensus
afin d’éviter un recul politique afin d’assurer la survie du nouveau gouver-
nement. Le nouveau gouvernement du Tchad doit garantir efficacement le
maintien du régime démocratique avec le soutien de la société civile, celui
des autres acteurs politiques et plus tard celui des forces armées.




La transition et la consolidation de la démocratie constituent donc deux
processus qui évoluent en fonction des choix des principaux acteurs
d’un pays. Ces deux moments s’inscrivent, on l’a vu, dans des contextes
différents et induisent, pour les acteurs, des enjeux distincts. Mais ces
deux situations sont tout de même liées : on ne peut prétendre appréhender
le processus de consolidation de la démocratie sans tenir compte de la
situation de crise précédant la transition et des conditions qui ont entouré
le processus de transition politique lui-même.



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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mercredi 6 février 2008

Commentaire du PLT concernant l'article du 4 Février 2008 intitulé " La France dans un bourbier"



Il est curieux de constater que le conflit tchadien est traité,
somme toute, plutôt de manière partiale et étriquée.
(1) D'une part, la plupart des observateurs
(a) examinent la situation au Tchad quasi-uniquement que
du point de vue de la France (que veut-elle? quels sont ses
intérêts stratégiques et géopolitiques? que va-t-elle faire?), et
(b) l'analysent de manière plutôt critique (soutien timide,
neutralité douteuse, fiasco politique, bourbier militaire,
et son passé colonial et la Françafrique).
(2) D'autre part, les médias, dans leur quasi-totalité,
(a) se font essentiellement l'écho des positions, préoccu-
pations et inquiétudes des différents acteurs plus ou moins
impliqués ou concernés par le conflit (UE / Eufor, ONU /
Conseil de sécurité, UA, Etats-Unis, Chine, Soudan, Libye,
Congo, Gabon, Sénégal, Cameroun, Centrafrique, etc.,
et ONG telles que Médecins sans frontières),
(b) décrivent principalement la grande confusion qui règne
au Tchad, l'opération de rapatriement des étrangers par
l'armée française et la débandade des Tchadiens qui essaient
de fuir N'Djamena, et montrent à l'occasion des scènes de
combats (en fait, des images qui n'ont pour seul but que de
faire monter les cotes d'écoute, au lieu d'expliquer les raisons
fondamentales qui ont amené des milliers de Tchadiens à se
rebeller contre le pouvoir en place),
(c) relatent les déclarations, démentis et silences du président-
dictateur Idriss Deby Itno, comme si son sort personnel était
la seule chose dont se préoccupe la population tchadienne, et

(d) rapportent, de temps en temps et plus ou moins bien,
ce que font, disent et veulent éventuellement les mouve-
ments rebelles (une alliance de 3 groupes composée de
l'Union des forces pour la démocratie et le développement /
UFDD, le Rassemblement des forces pour le changement /
RFC et l'Union des forces pour la démocratie et le dévelop-
pement fondamental / UFDD-F). Mais personne ne semble
vraiment se préoccuper de l'avenir du Tchad. Très peu de
personnes s'indignent de l'incroyable misère qui règne
toujours en maitre sur l'ensemble du territoire, alors que le
gouvernement bénéficie depuis 2003 d'une formidable
rente pétrolière qui lui permettrait de faire du Tchad un
pays prospère.
Personne ne dénonce réellement l'extrême corruption du
régime MPS, la gabegie généralisée et tous les nombreux
détournements de fonds publics qui bloquent le dévelop-
pement de ce pays. Personne ne semble s'inquiéter du com-
portement de la poignée de dirigeants qui ne cherchent
qu'à s'accaparer de tout l'argent qu'ils peuvent trouver,
et en particulier de l'attitude du président-général Deby
qui dépense tout ce qu'il peut pour s'armer et soutenir plus
ou moins discrètement les rebelles soudanais, qui ne fait
au fond qu'inciter la violence depuis qu'il est arrivé au
pouvoir par un coup d'état en 1990, qui génère et ali-
mente la rébellion, tant au Tchad qu'au Darfour, et qui ne
songe qu'à partir en guerre contre le Soudan.

Quelques braves âmes, personne ne s'intéresse à ce que
pensent et veulent les Tchadiens!Ne serait-il pas le bon
moment, Mesdames et Messieurs les journalistes et
reporteurs, que vous preniez le temps d'interviewer les
responsables de la société civile et les leaders des diffé-
rents partis politiques démocratiques tchadiens? que
vous vous préoccupiez aussi des sentiments profonds des
Tchadiens? et que vous fassiez une analyse réelle de la
situation en donnant la parole à tous ceux qui ont des
solutions construc-tives et réalistes pour sortir de cette
impasse qui n'a que trop durer, ramener la paix et
la sécurité dans cette région durement éprouvée et
construire enfin un Etat de droit vraiment démocra-
tique et prospère?


Mika-Lelita Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P 1323 N’Djamena, République du Tchad
Tél secrétariat général PLT : (235) 630-6687
Email : Pltchad_7@hotmail.com


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TCHAD : Guerre et Paix



Qu'est-ce qu'un intellectuel? C'est quelqu'un qui, en dehors de sa propre
compétence, porte sur la place publique des problèmes de fond. L'intel-
lectuel pose des problèmes généraux et fondamentaux, à la différence des
experts.E. Morin, sociologue et écrivain français (J.Afrique No.2004, p.23)


Le régime d’Idriss Deby est illégal et illégitime car il représente un
état-mafia qui pille et qui dérange la quiétude. Ses principales caractéris-
tiques sont l’irresponsabilité, l’inconscience et l’immaturité. L’esprit de
mafioso se confirme quand on voit les conditions illégales qui ont accom-
pagné l'arrestation au cours du week-end du 2 au 4 février de cinq chefs
de partis politiques accusés d’avoir eu des conversations téléphoniques
avec les chefs rebelles pour le compte de l'opposition. Ces arrestations
surviennent alors même que l’attaque des rebelles paralysait la ville de
Ndjamena.
Le choix d’une guerre ouverte a été adopté suite à une série de reven-
dications citoyennes et légitimes non satisfaites des tchadiens. Les cito-
yens ont le droit et le devoir de sanctionner une administration boiteuse,
pleine d’assassins d’autres pays. C’est exactement le même raisonne-
ment qu’a tenu I. Deby vers les années 78-79 pour renverser H.Habré
avec l’appui des mêmes pays encore impliqués. Cela fait 17 ans que I.
Deby et ses complices se prélassent dans la médiocrité et que cette mé-
diocrité devienne le leitmotiv d'un régime qui n'a d'autre ambition que
celle qui consiste à piller et brimer indéfiniment son peuple.

L'administration Deby incompétente soit elle aime à faire de l'incompé-
tence une règle d'or dans un régime qui n'a jamais rien eu à apporter de
positif au pays. Evidemment, il est très amusant, voire caricatural, de
voir I. Deby monter au créneau pour essayer de juguler des mouvements
rebelles qui, dans les mois qui précédent ce début de Février, ont promis
de mettre à mal un régime dictatorial désormais coupé des réalités de son
peuple. A l'image de Mengistu Hailé Mariam et de Mobutu , deux hommes
qui s'étaient coupé des réalités de leur peuple pour finir dans un exil mal-
heureux et honteux au Zimbabwe et au Maroc. I Deby et son régime se
sont peu à peu enfermés dans un cocon de bestialité et de cruauté envers
leur peuple. Pourquoi alors s'étonner que les tchadiens ne commencent
pas à songer à des moyens plus radicaux pour en finir avec l'état-mafia
de Deby?

Les grèves, rebellions et guerres à répétition qui secouent le Tchad
depuis 47 ans en sont un signe. Elles annoncent les temps les plus durs
du peuple Tchadien et probablement aussi la fin prochaine du régime du
général-Président. Cette fin sera douce ou violente selon que les anciens
rebelles convertis en loyalistes, ventripotents ou asséchés et leur régime
peu à la mode voudront s'entêter à rester à la tête d'un pays où ils sont
vomis et pour lequel ils ne peuvent plus rien. Le peuple du Tchad dit que
l'impunité dans laquelle se prélasse le régime I Deby doit prendre fin, et le
plus rapidement possible. Chaque année que ce régime passe au pouvoir
dans les conditions actuelles est coûteuse en vies humaines et en valeur
économique.

Le Tchad n'a pas une éternité de temps de pétrole devant lui, le Parti
libéral du Tchad dit qu' il est urgent que I. Deby et ses confrères, les
rebelles, soient mis hors d'état de nuire avant qu'il n'achève de dilapider
le peu de ressources qui restent à notre pays et d'arrêter de faire tuer
des citoyens en voulant jouer avec les gens sans scrupules qui courent
la Terre pour syphonner du pétrole.


Mika-Lelita Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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Impact d'un sérieux dialogue social




Dans les pays de vraie démocratie, un dialogue social est le cadre
rivilégié pour la négociation entre les partenaires sociaux.
Le PLT considère que le moment étant important, donc les décideurs
tchadiens avaient comme devoir d’être plus sérieux, plus profonds et
plus crédibles dans cette démarche qui devait impliquer :
1) les partenaires sociaux,
2) les autorités politiques du pays
3) les responsables des partis politiques

I - Durant cette première période de l’évolution du processus du
dialogue social, les activités bipartite aboutiront à l’adoption de
résolutions, déclarations et d’avis communs, sans force contrai-
gnante. L’occasion est ainsi donner aux partenaires sociaux d’offrir
au Tchad la possibilité d’affronter les défis auxquels il fait face depuis
quarante sept ans. Le moment était aussi idéal pour les responsables
des partis politiques de donner un signal clair de leur volonté de
sortir le Tchad de sa léthargie.

II - La deuxième phase de l’évolution du processus du dialogue
social, sera ouverte par la signature, d’un accord entre les parte-
naires sociaux, Gouvernement et responsables des partis politiques.
Ces accords seront ensuite intégrés au protocole sur la politique
sociale. Les conventions négociées par les partenaires sociaux
pouvaient, si ceux-ci en exprimaient le souhait, avoir un effet juridique
contraignant par le biais d’une décision du Conseil. Dans ce contexte,
le dialogue social tchadien conduira à la mise en œuvre des accords-
cadres: (sur la paix et la sécurité, sur le travail et les contrats, sur le
pouvoir d’achat des citoyens) par l’intermédiaire de directives du Conseil.
III - Troisième étape l’évolution du processus du dialogue social. Lorsque
les partenaires sociaux tchadiens présenteront les premiers accords d’une
nouvelle génération d’initiatives dont la mise en œuvre au niveau national
sera conférée aux partenaires sociaux eux-mêmes. Cette nouvelle approche
permettra la réalisation de deux importants accords-cadres sur le cadre
d’actions pour le développement des compétences et des qualifications
tout au long de nouvelle réalités politiques et sociales dans le pays.

Le Parti Libéral du Tchad, lui, propose la mise en place d'un sommet
social tripartite afin de constituer une étape politique remarquable.
Elle inscrit la concertation tripartite au niveau le plus élevé jamais
réalisée dans le pays. Les domaines couverts par la concertation
tripartite sont les suivants: le dialogue macroéconomique,l’emploi,
la protection sociale, l’éducation et la formation professionnelle.
Le Parti Libéral du Tchad se refuse de faillir quant à sa mission
principale de conclure une solution globale et inclusive devant jeter
les bases d'une transition pacifique et prometteuse pour l'avenir
du pays. Pour le PLT, il n'y a pas d'autre alternative - à moins de
démissionner à lutter pour défendre les intérêts du peuple tchadien -
que de contraindre ceux qui ont abandonné le terrain de négociations,
par une manœuvre inopportune, de faire marche arrière.
C'est pourquoi, le Parti libéral du Tchad pense qu'il est impératif de
parachever une œuvre dont l'importance et les retombées sont indubi-
tablement proportionnelle à la dimension de l'espoir placé par le
peuple dans le Parti Libéral du Tchad et en son principal animateur.




Mika-L.Yondoloum
Président du Parti libéral du Tchad
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com





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