TCHAD : la nouvelle escalade militaire

N’Djamena se retrouve en pleine ébullition. Les ayatollahs
tchadiens de la guerre ont repris la lutte armée pour la con-
quête du pouvoir. Le Président du Parti Libéral du Tchad a
la ferme conviction que l’escalade militaire à été choisi par
manque d’esprit de dialogue, de concertation et de tolérance.
Jamais le président Deby n’a accepté une solution pacifique
malgré le soutien des institutions internationales et pays amis.
Le gouvernement de N’Djamena a échoué à faire aboutir le
processus du dialogue inter tchadien sans exclusif suivi
d’une possibilité de réconciliation nationale. Aujourd’hui,
le Tchad se trouve encore à faire face à une détérioration
de la fragile paix difficilement maintenue.

Le Président du Parti Libéral du Tchad, que je suis, est
inquiet des derniers développements de la situation poli-
tico-militaire au Tchad. La classe politique et les popu-
lations tchadiennes sont conscientes de la présence des
forces des Nations Unies, de l’Union Africaine d’une
part et de l’Eurofor d’autre part sur le sol tchadien.

Cette fois-ci, personne ne connaît ce que sera la sortie
de cette guerre aux méandres jusqu'ici méconnues.
Cette nouvelle escalade militaire mettra à nu un Tchad
en lambeau, des combattants épuisés, des populations
impatientes de voir tourner le côté lugubre du Tchad
et les exilés de rentrer chez eux. La haine des frères
ennemis se manifeste alors avec force, et la violence
de la culture de guerre est à présent portée à son apogée.
Difficile d’imaginer les soldats et les civils communiant
dans la joie de la victoire qui n’est pas tchadienne. Il n'en
est rien, et la fracture entre le Nord (le front) et le Sud,
(arrière plan) n'a jamais été aussi forte. S’il y a une victoire
alors ce sera une victoire ethnique ou confes-sionnelle.
Quant au Tchad, il sera encore une fois un pays de deuil
sans limite.

Compte tenu de l’importance de ce qui se dessine à présent
au Tchad, le Président du Parti Libéral du Tchad, M Mika-
Lelita Yondoloum, pense que la solution aux crises tcha-
diennes est politique. Par exemple, le refus de dialogue
inclusif par M Deby, l’absence des libertés, le manque
de transparence dans la gestion des affaires publiques,
constituent des signes de tension politique et militaire.
Le Parti Libéral du Tchad estime que la situation actuelle
encourage la mise en place d’un gouvernement national de
transition dirigé par une personnalité neutre avec pour
objectif de mettre en place des institutions républicaines
viables, fiables et efficaces, avec mission d’organiser
des élections démocratiques et transparentes.

Mika-lelita Yondoloum
Président du Parti Liberal du Tchad
www.parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

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