samedi 30 juin 2007

TCHAD : ENSEMBLE POUR BÂTIR !

Au Tchad, le moment de la vérité pointe à l’horizon. Ce moment tant attendu est enfin arrivé. Le Parti Libéral du Tchad est confiant, car il est persuadé que le courage politique finit par payer. Nous devons tous, comme acteurs politiques, de nous croire que l'enga-gement des uns et des autres, les convictions, la compétence compte quant à parler de ce que individuellement ou collectivement nous proposons aux populations tchadiennes. Convaincu que le respect, le mérite, le travail sont des valeurs à replacer au coeur de notre société, le Président du Parti Libéral du Tchad invite ses pairs de toujours tenir un langage clair et véridique avec les citoyens afin que leur message rencontre un écho profond et constructif dans notre pays.


Que n'a-t-on pas dit des politiciens en général et en particulier des politiciens tchadiens lors des campagnes présidentielles, législatives et municipales ?. Combien d'excès, de caricatures odieuses, d'insultes même qui ont été dits à l’endroit de ces spécialistes de la politique tchadienne ?...
Emportés par un élan primaire, de nombreux militants vous accuseront d'être des nazis... Vous portez tous et individuellement la responsabilité d’avoir détruit des vies humaines et d’avoir détruit le pays et d’avoir jeté de nombreux tchadiens sur la route d’exil.


Rien de moins ! Sur les panneaux officiels, nos affiches sont partout maculées d'insultes, vos réactions sont sagement diabolisées par des équipes d’infographistes pour dissimuler vos campagnes mensongères sans envergure. Le Parti Libéral du Tchad dénonce le pacte qui recycle les vieilles recettes d'une génération empêtrée dans ses contradictions idéologiques gardant ainsi le pays en otage. C'est vrai que les professionnels de la politique tchadienne n’ont rien de nouveau à offrir. Tout ce qui reste, c’est de traîner le pays et empêcher les autres de se réaliser.


Maintenant, voici venu le temps pour la majorité silencieuse de faire entendre sa voix. La calomnie, les injures et les procès en tous genres ne peuvent rien contre la force du mal appelée que vous êtes. La majorité silencieuse a bien assez payé de sa présence dans cette partie d’Afrique. La vague démocratique vous attend au tournant pour se donner un Tchad de droit, laïque, harmonieux, riche et éduqué.




DARFOUR : PRISE DE CONSCIENCE DES INTELLECTUELS AFRICAINS



Toute prise de conscience est une initiation et un signe encourageant. Comme humain j’ai beaucoup plus confiance dans les pays libres ( la communauté internationale) pour la poursuite de son action, alors que la situation humanitaire dans la province du Darfour à l’ouest du Soudan et à l’Est du Tchad est devenue intolérable. Je suis convaincu que seule une solution politique résoudra ce conflit, qui à terme, risque de déstabiliser les pays limitrophes et les victimes de cette aberration.


Au Parti libéral du Tchad on craint que l’équilibre des pays entourant le Soudan et le Darfour ne soit totalement mis à mal. Mais Il n’y a pas à s’y tromper, certaines grandes rencontres et événements de la semaine dernière ont de quoi nous faire sourire, ou du moins de quoi nous permettre de retrouver un espoir qui ne saurait être entaché.


Enfin... et il aura fallu qu’un intellectuel africain face sortir de sa plume un appel à la diaspora noire pour que la tragédie du Darfour et de l’Est du Tchad puisse commencer à intéresser un peu les africains enfermés dans leur coquille par simple peur de.., après tant de prise de position par les occidentaux, les Africains sont encore trop peu nombreux, traînent des pieds pour manifester, à mon avis. De grands quotidiens comme la Tribune de Douala, Abidjan Matin, le Soleil de Dakar et autres importantes presses africaines n’ont pas (du moins pas à ma connaissance) parlé un tant soit peu de cette malheureuse situation qui implique deux gouvernements face à la gestion territoriale, à la bonne gouvernance et à la place du clan et de l’ethnie dans le système politique en Afrique.


Bravo et félicitation à Nocky Djédanoum, écrivain tchadien qui lance un véritable appel aux artistes, écrivains et chercheurs africains à s’exprimer sur le Darfour. Il s’interroge sur le silence de la communauté africaine Alors que dans les villes et villages de France et d’autres pays de l’Europe et de l’Amérique de l’autre côté de la méditerranée et de l’Atlantique, la situation au Darfour et à l’Est du Tchad sont chaque jour qui passe un sujet éditorialiste de nombreux quotidiens, de radio ou même d’émissions TV.


Quel plaisir de voir quelque chose de nouveau, sortir de l'ordinaire! Quel plaisir de voir qu’on ne peut plus continuer de garder le silence ! Maintenant la question est de savoir jusqu'à quel point les africains sont prêts à s’impliquer dans le travail sur le terrain ?




PARTI LIBÉRAL DU TCHAD

Messages de soutien,
Appels et
Déclarations officielles


MESSAGE DU PRESIDENT du PARTI LIBÉRAL DU TCHAD A L'OCCASION DE LA MARCHE POUR LE JUGEMENT DE HISSEIN HABRÉ



Très Chers compatriotes tchadiens,


La journée du 30 Juin est celle du refus de l’impunité. Elle témoigne du respect dû à ces milliers de femmes, d'hommes et d'enfants qui sont victimes de la dictature, qui combattent l’injustice, la torture, et la misère imposée par les africains aux africains chaque jour alors tous les citoyens veulent se tenir debout. La journée du 30 Juin associe les sympathisants et les militants pour proclamer une valeur fondamentale de la République, l'égale dignité de tous les citoyens. Cette journée est porteuse d'une exigence, celle d'une action prioritaire et sans répit en faveur de tous ceux que la brutale politique de Hissein Habré a atteint dans leur vie quotidienne et dans leur citoyenneté.


Le Parti Libéral du Tchad est heureux, cette année encore, de vous retrouver fidèles à ce rendez-vous. Je vous assure du soutien du Parti Libéral du Tchad et de sa détermination à faire reculer la dictature au Tchad.

Après des années de mobilisation et de lutte pour la cause des plus modestes, des plus fragiles, des plus délaissés, la loi viendra un jour sous un gouvernement issu du Parti Libéral du Tchad consacrer les droits à tous les citoyens tchadiens sans exclusion. Par cet acte de reconnaissance et l'effort de solidarité qu'il implique, notre société sortira grandie et le pacte social qui nous unit sera affermi et enrichi.


Le moment est venu d'entreprendre une véritable évaluation de ce qui se passe dans notre pays depuis plus de trente ans car l'urgence, l'impératif d'aujourd'hui est que ces droits consacrés trouvent toute leur traduction dans la vie quotidienne des plus faibles d'entre nous.Cela nécessite de la persévérance et de l'effort, un effort qui doit mobiliser l'ensemble des pouvoirs publics et tous ceux qui œuvrent pour éradiquer la dictature.

Le Parti Libéral du Tchad félicite l’Association Tchadienne pour la Défense des droits de l’Homme (ATPDH) et sa dynamique Présidente Mme Jacqueline Moudeina pour ce combat contre la dictature, l’impunité et l’injustice au Tchad. Le Parti Libéral du Tchad salue à cet égard, les associations des droits humains, et les forces vives de notre pays qui luttent chaque jour pour «l'accès de tous aux droits de tous, par la mobilisation de tous». Toute notre reconnaissance à toutes les organisations caritatives qui essaient de garantir la mise en œuvre effective des droits des personnes les plus vulnérables et qui établissent un véritable partenariat avec notre peuple. Le respect de leur dignité comme le souci d'efficacité de l'action publique le commandent.


Notre peuple doit être écouté, et les familles trop longtemps silencieuses pourront redevenir les artisans de leur propre destin. Notre société sera plus solidaire et notre démocratie plus achevée. C'est en écoutant la voix des plus vulnérables que nous ferons mieux vivre la devise de la République. C'est pourquoi je salue tout particulièrement la volonté de toute l’équipe de l’ATPDH et celle de tous ceux qui luttent contre la précarité et l'exclusion, d'associer les personnes en difficulté à la définition et à l'évaluation de cette politique et s'assurer de la mise en œuvre effective des droits de tous, c'est répondre aux situations d'urgence, aller au devant des personnes fragiles pour leur faire connaître leurs droits et prévenir les situations d'exclusion.


Le Parti Libéral du Tchad rend hommage à tous, bénévoles des associations vous qui agissez individuellement dans vos villes et vos quartiers, car votre engagement fait reculer l'indifférence et l'égoïsme qui menacent la cohésion de notre société et les valeurs sur laquelle elle est fondée. Le Parti Libéral du Tchad invite tous les tchadiens à vous rejoindre et à prendre leur part de ce combat essentiel, le plus noble pour une société civilisée, celui contre la dictature, l'exclusion et la misère.

Le Parti Libéral du Tchad connait la profondeur de vos convictions et la force de votre engagement. Le Parti Libéral du Tchad est et sera toujours à vos côtés. Et
Le Parti Libéral du Tchad demande à l’Union africaine de tenir son engagement de veiller à la tenue du procès.


Merci et bon courage aux citoyens du Tchad et à l’ATPDH de Mme Moudeina J.




Mika-Lelita YONDOLOUM,
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

vendredi 29 juin 2007

Manifeste pour une République Laïque

Le PLT unit sa voix à celle du Mouvement laïque tchadien pour dénoncer le caractère non démocratique du régime tchadien. Il est peu constitutionnel. Le PLT considère en outre que la République bananière du Tchad brille par son régime peu constitutionnel et qu'il est temps de procéder à des changements majeurs. Le Mouvement laïque tchadien dénonce cette situation et appuie les efforts du Parti Libéral du Tchad pour
présenter à la face du monde, un bel exemple de pays de paix et de tolérance. Ce n’est pas le cas en ce moment.


Drôle de pays de paix et de tolérance, en effet, que ce régime où le chef d’État, est dirigé en permanence de l’extérieur du pays et qui n’écoute que la voix des multinationales ou des soi-disant islamistes dont les pays d'origine ne sont que désolation et désordre.Un régime qui survit grâce à des fraudes électorales ou par transmission héréditaire plutôt qu’être élu par le peuple ou par ses représentants.


Drôle de démocratie quand le régime du pays est une dictature pour mieux garder les intérêts des étrangers et assumant simultanément la fonction de chef suprême des Armées hétéroclites incapables de distinguer le bien du mal.

Drôle de démocratie que le régime au pouvoir concentre tant de pouvoirs (législatif, exécutif et de nomination) entre les mains des parents complètement analphabètes et déconnectés des réalités du Tchad. Les actions et réactions n’ont rien de différent de celles des moutons de panurge, dont le parti n’est appuyé que par 6 % de l’électorat. Drôle de démocratie que ce régime où une Chambre non élue à l’Assemblée Nationale dispose théoriquement des mêmes pouvoirs et prérogatives que la chambre élue.Drôle de démocratie quand le régime de Ndjaména refuse le principe de souveraineté populaire mais proclame, dans sa Constitution, la suprématie des Ayatollahs soudanais et autres terroristes et bandits ayant les mains et la conscience tachées par les sang des compatriotes tués ou humiliés pour avoir dit NON à une sortie de route ;Drôle de gouvernement qui viole à longueur d’année la souveraineté de son État, la liberté citoyenne , la croyance populaire, la sécurité et le respect des représentants du peuple qu’il prétend dirigé. Drôle de démocratie lorsque, par la Loi constitutionnelle sur la paix et la sécurité, donne priorité aux privilèges accordés à des groupes confessionnels sur les droits les plus fondamentaux de la personne humaine proclamés à cor et à cri. Drôle de démocratie quand le régime MPS prévoit, dans son code criminel, la répression du délit de blasphème, lequel n’est pas défini de façon précise, ce qui ouvre la porte à d’éventuelles «chasse aux sorcières » et impose des limites inacceptables à la liberté de pensée.


Le PLT dénonce le caractère non démocratique du régime tchadien et invite les organisations de la société civile ainsi que les partis politiques à faire de même. Le PLT formule des propositions pour réformer le régime constitutionnel tchadien. Certaines d’entre elles seront difficiles à mettre en application. Ce n’est pas une raison pour ne pas les soumettre au débat public. Si la constitution actuelle fait obstacle à des propositions raisonnables de réforme démocratique, c’est le cadre constitutionnel lui-même qu’il faudra mettre au rancart.


En premier lieu nous proposons l’abolition de toutes les institutions crées par le MPS, l’abrogation de toutes les dispositions constitutionnelles qui les concernent et l’élimination de toute la symbolique folklorique gouvernementale. Aucun régime politique ne peut se prétendre fondamentalement et essentiellement démocratique s’il repose sur un principe monarchique. Un régime démocratique doit s’appuyer sur une symbolique démocratique et non sur des symboles qui contredisent les valeurs démocratiques les plus fondamentales.


Le recours à l’hérédité biologique pour la transmission d’une charge publique ou d’une dignité officielle n’est rien de moins qu’un privilège discriminatoire fondée sur la race, l’origine ethnique et la provenance sociale. L’exigence que l’héritier du trône (rébellion à répétions) soit musulman (ferme souhait de Kadhafi et El Béchir) viole le droit à l’égalité. Que l’héritier du trône devienne, au moment de son accession au trône, le chef suprême des Armées Tchadiennes contredit le caractère laïque qu’on prétend vouloir donner à l’État tchadien.


Ne serait-ce qu’en raison du message malsain transmis par son symbolisme, la rébellion mérite d’être abolie définitivement et punie par toutes les autres régions. Or, le symbolisme républicain est omniprésent : sur les timbre-poste ; sur la monnaie ; dans la formule rituelle attribuant au Président de la République l’adoption des lois après consultation des chambres législatives; dans le titre des procureurs de la Couronne; dans le texte des poursuites au nom de la République; etc.


Cette hyperdiffusion du symbole républicain a pour fonction de rappeler constamment, sous un mode subliminal, aux peuples du Tchad qu’ils ne sont pas souverains, que toute autorité vient d’en haut et surtout de l’étranger, que les bribes de démocratie dont nous jouissons nous sont quotidiennement consenties par des dictateurs étrangers et locaux, fontaine de tous les pouvoirs, celle qui assure l’harmonie entre les peuples regroupés sous sa tutelle, celle qui nous protège aussi bien contre les malfaiteurs poursuivis en son nom que contre les éventuelles «abus de la démocratie».


Le symbolisme républicain imprègne spécialement les textes constitutionnels au point de les rendre incompréhensibles aux citoyens ordinaires ou à quiconque ne connaît pas assez bien les mécanismes des conventions constitutionnelles. À relire les diverses constitutions du Tchad depuis les années d’indépendance à nos jours, on ne peut qu’être frappé par l’étendue des prérogatives, des pouvoirs discrétionnaires et de l’autorité qui sont reconnus et attribués formellement aux dictateurs africains.


Ceux-ci disposeraient de la plénitude du pouvoir exécutif; en vertu des article rendus peu compréhensibles, les dictateurs-présidents assumeraient le commandement suprême des forces terrestres, ou aériennes; Certains articles leur reconnaissent le pouvoir discrétionnaire de choisir la capitale et le lieu de leur résidence et d’en changer s’ils le désiraient. D’autres articles en fait une des trois composantes du Parlement tchadien. C’est en son nom que sont nommés les parents représentants du pays à l’étranger, les gouverneurs et les juges.


La fonction subliminale d’une telle attribution, c’est de maintenir la conviction que c’est toujours la Président de la République qui garantit le bon fonctionnement des nos institutions, par le simple fait qu’il existe. Selon l’idéologie républicaine qu’on nous inculque, un pouvoir légitime a besoin de s’appuyer sur le roc solide de la république. C’est cette idéologie qu’il nous faut renverser pour établir enfin une vraie démocratie, laquelle ne peut être que de forme républicaine.


Si la plupart des modifications constitutionnelles exigent l’accord d’au moins sept provinces et des deux chambres (sénat et assemblée nationale), celles qui concernent les charges du Président, des gouverneurs et des juges ne peuvent être obtenues qu’avec l’accord de Paris et de l’assemblée législative. Cette condition antidémocratique rendrait extrêmement difficile, voire pratiquement impossible à réaliser toute modification impliquant l’abolition de la république de banane. Celle-ci jouit de la protection constitutionnelle la plus blindée qui soit. Dans la mesure où ce que nous proposons est impossible à réaliser pour le Tchad, nous revendiquons pour notre pays le droit de se doter librement d’un régime républicain et laïque conforme à ses aspirations démocratiques.


En ce qui concerne l’Assemblée Nationale, nous proposons qu’elle soit abolie ou qu’elle soit rendue concrètement élective. Nous suggérons que les analphabètes députés venus des montagnes, des collines et plaines du Tchad défendent leur programme action ayant fait d’eux des représentants du peuple. Le PLT souhaite que ces élus du peuple soient élus par scrutin de liste à la proportionnelle dans chacune des trois grandes régions du Tchad (BET, le Centre et le Sud).


Parce que nous croyons profondément à l’égalité des citoyens sans égard à la religion, nous proposons que soient abolis toutes les habitudes à importer des constitutions et à les instaurer au Tchad. Nous réclamons qu’il soit écrit un jour seule la référence à la suprématie de Dieu dans le préambule de la Charte tchadienne des droits et libertés. Nous proposons que le code criminel actuel soit éliminé ou actualisé.


Nous voulons vivre la démocratie dans une république laïque respectueuse des croyances de tous les citoyens et respectueuses aussi de leur droit à l’égalité sans égard à ce qu’ils croient ou à ce qu’ils refusent de croire.





MIKA-L.YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P. 1323 N'Djamena, République du Tchad
Tél. du siège à N’Djaména : (235) 630 - 6687

jeudi 28 juin 2007

Action collective versus demandes sociales au Tchad (suite)





Au Tchad, l'éducation populaire doit demeurer un domaine d'activité très vaste où se côtoient les groupes autonomes, le mouvement syndical et les institutions publiques. Trois réseaux qui revêtent parfois l'allure de véritables chasses gardées tant pour les usagers que pour les professionnels qui y interviennent. Un premier effort devra cependant être réalisé pour briser l'étanchéité de ces réseaux en explorant diverses avenues de concertation. Lors d'une rencontre organisée par l'Institut d'éducation des adultes, à Paris en 2004, quelque 400 participants reliés à ces trois réseaux ont en effet suggéré une série de mesures concrètes visant à favoriser un rapprochement des intervenants en vue d'élaborer « une stratégie d'ensemble du développement de l'éducation populaire dans les pays en voie de développement.

Ajoutons que l'éducation populaire dans les pays en voie de développement peut s'effectuer également d'une manière indirecte par le biais d'une participation aux affaires publiques. De ce point de vue, en particulier sur la scène locale, il existe depuis quelque temps une attitude différente de la part des administrateurs publics. Ces derniers vont jusqu'à soutenir très concrètement la participation populaire. Dans ce cadre, le comité exécutif de la ville de Ndjaména devrait décider de subventionner les groupes communautaires dans le cadre des démarches de consultations orchestrées par les conseils d'arrondissement à l'occasion de la préparation du plan d'urbanisme. À cette occasion, les groupes communautaires évoluant au Tchad pourraient recevoir des subventions leur permettant de mettre sur pied des projets d'animation sur l'aménagement de leur quartier et de participer de la sorte d'une manière directe à l'orientation du plan d'urbanisme.

Communautés culturelles, mouvement national et revendications régionales et ethniques

Le pluralisme culturel et la diversité ethnique qui se sont accrus au Tchad depuis quelques années, suite en partie à l'ouverture faite aux réfugiés depuis une dizaine d'années, se concentrent surtout dans la région de Ndjaména, Abéché, Sarh et Moundou. Même si les communautés ethniques et culturelles sont demeurées relativement discrètes dans leur mode d'expression sur la scène politique, quelques signes nous indiquent qu'elles cherchent progressivement à s'affirmer.


Plusieurs groupes ont déploré la faible intégration et l'insuffisance de leur présence dans les institutions publiques et dans les structures de décision l’a mentionné il y a quelques mois le Parti Libéral du Tchad. Le pluralisme de la société tchadienne ne se traduit pas encore par une intégration suffisante de nouveau tchadiens :


« Il suffit de se rendre dans les régions proche du Darfour ou de la Centrafrique ou encore à Ndjaména pour réaliser la diversité culturelle qui caractérise le Tchad et qu'on ne doit ni renier, ni ignorer. Mais les visages qu'on voit dans ces régions et dans ces villes et villages, on ne les trouve pas particulièrement dans les médias. On ne les rencontre pas dans le personnel des banques et des organismes gouvernementaux. Ils ne font pas encore partie de la fonction publique. Ils ne partagent pas le pouvoir. Ils ne sont pas là où les décisions sont prises. Ils luttent, c'est vrai, pour survivre, mais en grande majorité ils restent à l'écart, marginalisés, ne participant pas à part entière à la reconstruction »







Mika-Lelita YONDOLOUM,
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

mercredi 27 juin 2007

DARFOUR : 200,000 MORTS, ÇA SUFFIT !


Pour une politique au sens noble du terme, c'est-à-dire sans compromission et à un soutien humanitaire aux populations du Darfour en attente d’une solution globale à ses revendications légitimes sans oublier les citoyens du Tchad en attente d’un dialogue inclusif pour l’instauration d’une vraie démocratie et d’un état de droit, le Parti Libéral du Tchad salut le courage du Président N. Sarkozy qui consiste à apporter un soutien aux initiatives de paix de l’Union africaine et de l’ONU au Darfour et à l’Est du Tchad.


L’Afrique a désormais besoin d’un nouvel élan, d’une nouvelle ambition, d’un futur plus ouvert. Au lieu que les goitreux dictateurs africains endollardés de sottises continuent de regarder en arrière et de se croire au temps de l’esclavage, dites leur que les temps ont changé et qu’il est temps de se concentrer sur un avenir commun et glorieux des peuples. Les Peuples ont, aujourd’hui, le plus besoin d’imagination, de la créativité, de l’intelligence et du courage de leurs dirigeants. Ces qualités font, certes, défaut dans les dirigeants africains. L’absence de ces qualités fait qu’il est plus difficile de maîtriser un monde qui devient de plus en plus complexe. Il faut absolument améliorer nos démocraties, recomposer des tissus sociaux déchirés, relancer nos économies dans la justice sociale, gagner les défis de l’intégration pour donner un nouveau dynamisme à la vie politique et démocratique de nos sociétés et de notre Afrique tant aimée.


Le Parti Libéral du Tchad félicite les Ministres des Affaires étrangères des pays du G8, des états européens et africains, représentants d'organisations internationales et en particulier, le secrétaire général de l'Onu, Mr Ban Ki-moon, qui s'étaient réunis à Paris pour relancer les efforts visant à mettre fin à la crise meurtrière où est plongé le Darfour et toute la partie Est du Tchad. Dans la même foulée, le PLT salut, depuis le Tchad, Mr N. Sarkozy parce que son parcours professionnel a toujours plaidé la défense des causes les plus humaines, parce que son itinéraire politique reste linéaire et sans concession à la facilité.


Oui, l’avenir doit s’éclaircir pour le Darfour car la réunion a permis aux délégués des principaux pays donateurs - le Groupe des Huit (G8) et la Chine, alliée clé du Soudan - de faire un bilan de la situation et de planifier des solutions pour régler un conflit qui aurait fait 200 000 morts depuis 2003 et a provoqué le déplacement de 2,5 millions de personnes avec également de graves répercussions sur le Tchad voisin et la Centrafrique. Ces deux pays ont accueilli plus de 200 000 réfugiés et voient leur situation politique troublée par les mouvements rebelles qui circulent de part et d’autre des frontières.


En réunissant, lundi 25 juin, les principaux ténors de la diplomatie internationale, nous sommes tous convaincus que Paris a montré sa volonté de faire avancer de manière décisive cet épineux dossier en s’entourant de tous les pays qui ont un poids diplomatique, capables de marquer des points sur un sujet qui patine depuis plusieurs années. C’est honteux qu’en marge de la conférence, le numéro deux de la délégation chinoise insistait sur le fait que « menacer Khartoum serait contre-productif ».




Mika-Lelita YONDOLOUM,
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
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mardi 26 juin 2007

Rallumons la flamme de l'espoir pour le Darfour

L'histoire des quatre bougies

Qu'il est doux d'avoir un ami qui sait nous écouter et nous redonner confiance en l'Humanité. Hier, alors que je ressentais une profonde tristesse en moi à cause de mon impuissance face à toutes les violences et souffrances que subissent depuis des années les populations du Darfour et de l'Est du Tchad, dans une indifférence quasi-totale des grandes puissances qui pourraient faire cesser immédiatement tous les crimes de guerre et violations des droits des personnes en envoyant une force de la paix de l'ONU et de l'UA et en faisant tout ce qu'il faut pour que les belligérants arrivent à dialoguer et réussissent à ramener la paix et la sécurité dans toute la région, j'ai parlé à un des amis pour lui faire part de mes sentiments.

Il m'écouta un long moment sans rien dire, simplement compatissant à ma douleur et à la souffrance des populations civiles soudanaises et tchadiennes. Puis, après un long silence qui m'apparut interminable, il me dit de ne pas désespérer, que tous mes efforts et ceux de toutes les personnes de bonne volonté n'étaient pas vain quelles que puissent être les apparences, que la Communauté internationale avait finalement bien entendu tous les appels à la paix du Parti Libéral du Tchad et des diverses organisations humanitaires et que tous les Chefs d'Etat se mobilisaient maintenant tous en coeur d'un seul élan pour stopper le génocide, briser le cercle infernal de la violence et faire comprendre aux Présidents Deby Idriss Itno et Omar Hassan al-Bashir que la situation avait assez duré.

Je lui dis que tout ça n'était que de belles paroles pieuses, qu'actuellement des millions de personnes souffraient au Darfour, mouraient petit à petit de faim et de soif et risquaient leur vie à tout instant, que des centaines de milliers de réfugiés manquaient de tout au Tchad et étaient exposés quotidiennement à toutes sortes de violences, que les Tchadiens attendaient toujours la mise en place d'une démocratie digne de ce nom et d'un véritable Etat de droit et que je me demandais dans quel monde on vivait.

Sans arrêt, plein de gens s'indignent, à juste titre, de ce qu'ont fait les Nazis aux Juifs et à d'autres peuples pendant la deuxième guerre mondiale, il y a plus de 60 ans, condamnent tous ceux qui n'ont rien fait ou ont laissé faire sans broncher ces actes barbares. Mais que font-ils concrètement de plus pour mettre fin au génocide des populations africaines du Darfour? Pratiquement rien, à part quelques personnes de bonne volonté. Tout le monde semble indifférent ou impuissant. Ce qui s'est passé au Burundi et au Rwanda est en train de se répéter.

A quoi sert-il donc de se souvenir sans arrêt du passé, de condamner a posteriori les collaborateurs et de panser les plaies après si on n'arrive pas à prévenir et à juguler dès maintenant le génocide qui se produit actuellement sous nos yeux? Comment se fait-il que toutes les populations du monde entier ne se mobilisent-elles pas comme un seul homme pour dire "ça suffit maintenant"? Comment se fait-il que la Chine qui fait la promotion des Jeux olympiques de Pékin sous le slogan "Un seul monde, un seul rêve" ne fasse pas pression de tout son poids de grande puissance sur le régime soudanais? Comment se fait-il que tous les Etats de l'ONU qui ont dit "Plus jamais ça" laissent se dérouler de tels massacres de populations entières?

Mon ami continua à m'écouter. Puis, profitant d'un moment de silence, il me raconta une petite histoire, d'origine celte me dit-il, que j'aimerais partager avec vous.

L'histoire des quatre bougies...

Quatre bougies brulaient lentement. Leur ambiance était si douce que vous pouviez presque les entendre parler.

La première bougie dit : "Je suis la Paix, mais de nos jours, personne ne veut maintenir la flamme de la paix allumée." Alors la flamme de la paix diminua lentement puis s'éteignit complètement.

La deuxième bougie dit alors : "Je suis la Foi, mais de nos jours, personne ne me trouve plus indispensable, ni même nécessaire ou utile." Alors la flamme de la foi diminua lentement puis s'éteignit à son tour complètement.

Tristement, la troisième bougie dit : "Je suis l'Amour, mais je n'ai plus la force de rester allumée plus longtemps. Les gens me mettent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d'aimer ceux qui sont les plus proches d'eux." Et sans attendre plus longtemps, la flamme de l'amour s'éteignit complètement elle aussi.

Soudainement, un enfant tout joyeux entra dans la pièce. Mais, voyant que les trois bougies ne brulaient plus, son regard devint tout triste et il se mit aussitôt à pleurer à chaudes larmes en disant : "Pourquoi vous ne brulez plus? Vous êtes censées rester allumées jusqu'au bout."

Alors la quatrième bougie dit doucement au petit garçon : "N'aies pas peur, mon enfant, parce que je suis l'Espoir, et tant que je brûle toujours, nous pouvons rallumer les autres bougies."

Avec les yeux brillants, l'enfant prit alors la bougie de l'Espoir et alluma les trois autres bougies.

Ne laissez jamais la flamme de l'Espoir s'évanouir. Avec l'Espoir dans votre coeur, quelle que soit la gravité de votre situation ou de la situation dans le monde, la Paix, la Foi et l'Amour peuvent briller brillamment à nouveau.

Puisse t-il cela être vrai! Alors allumons la flamme de l'Espoir dans toutes les villes pour que la Paix règne bientôt au Darfour et partout ailleurs dans le monde.





Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

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pour le vrai changement : Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir.

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Action collective versus revendications sociales au Tchad

C’est Depuis dix sept ans (1990-2007), que l'action collective versus demandes sociales portée par les organismes communautaires, les groupes de pression, les communautés culturelles et certains partis politiques, s'est exprimée avec beaucoup d'intensité. Pour l’ensemble des populations tchadiennes, l'action collective n'est plus un moyen exceptionnel d'affirmation de leur identité ou de défense de leurs acquis mais elle est aussi un flash sur la crise politique qui perdure au Tchad et le manque de bonne intention du gouvernement MPS, actuellement au pouvoir à Ndjaména, à effectuer des médiations et des régulations sociales satisfaisantes.


Ce qui a caractérisé l'action collective au cours de l'année écoulée fait appel à la fois au pluralisme sur le plan culturel et idéologique, au pragmatisme sur le plan organisationnel et à la diversité quant à la nature des moyens d'intervention. L'action collective devient un recours spontané pour une multitude d'individus et de groupes qui veulent défendre leurs acquis, leurs droits, leur territoire ou encore qui décident d'améliorer leur situation. De moins en moins prévisible en tant que forme d'expression sociale et politique, l'action collective semble devenue à la portée de tous. Cela ne veut pas dire pour autant qu'elle soit payante d'une manière équivalente dans tous les cas, mais elle semble avoir définitivement perdu le caractère exceptionnel qu'elle semblait encore revêtir dans les années 2004-2006.



Le Parti Libéral du Tchad a compris qu’il est nécessaire d'effectuer des représentations auprès des instances politiques internationales pour interpeller l’attention des pays respectueux de l’humanisme face à la bestialité pratiquée au Tchad par les descendants des esclavagistes. Le principal objectif du PLT étant l'importance des enjeux autour desquels l'action collective doit prendre place dans la présente conjoncture. Vu l'intérêt et le poids des événements qui ont marqué la scène politique au cours de l'année 2006 et 2007, le PLT a organisé son compte rendu autour des trois pôles suivants : 1) conditions de vie et de survie relatives à l'environnement et intégrité physique des femmes ; 2) communautés culturelles, mouvement national et revendications régionales; 3) mouvement étudiant et démocratisation de l'éducation.


1.Conditions de survie versus environnement et intégrité physique des citoyennes

Depuis l’arrivée du MPS au pouvoir, les inégalités sociales n'ont cessé de croître, affectant aussi bien les communautés locales que les quartiers urbains, contribuant à la détérioration des conditions de vie des populations qui y vivent. À Ndjaména, par exemple, il y a maintenant 73,1 pour cent de la population qui vivent sous le seuil de la pauvreté. Dénonçant cette situation et les mesures administratives susceptibles de l'aggraver, plusieurs groupes ont protesté cette année contre la maltraitance et ses conséquences négatives ainsi imposées. Des réformes majeures au niveau des politiques sociales ont été revendiquées par plusieurs organisations dont les principaux syndicats. Le Parti Libéral du Tchad a alors dénoncé officiellement en fin d’année 2006 le fait que les tchadiens de toutes les régions ne peuvent se prévaloir des programmes de réinsertion au travail sauf ceux issus du clan :


Le Parti Libéral du Tchad dénonce également l'« appauvrissement général » d'une partie de plus en plus importante de la population du Tchad et l’escamotage et non simplement les compressions budgétaires effectuées dans les programmes sociaux gérés par l'État, qui aggravent cette situation. C’est cette situation qui a conduit le Comité intersyndical de Ndjaména a organisé la grève généralisée de la mi-Avril jusqu’aujourd’hui fin juin de cette année. En outre, il existe une véritable pénurie de ressources sur le plan de la formation et des débouchés : « On parle d’un réel désir de donner la mort au pays. Un autre terrain où les conditions de vie demeurent difficiles voire, dans certains cas, en détérioration, c'est celui du logement. Depuis déjà plusieurs années que les gouvernements successifs du Tchad n’ont pas été soucieux du logement des administrés.


Sous un gouvernement issu du Parti Libéral, à travers la Société d'habitation, le Tchad proposera à ses citoyens une augmentation du nombre annuel de mises en chantier des logements sociaux et, de ce fait, tenter de multiplier et non de restreindre l'accessibilité à ces logements. La pauvreté se répercute sur tous les aspects de la vie quotidienne. L'un des moyens fréquemment utilisé par les acteurs communautaires, depuis le début des années 75, pour amorcer des transformations à cet égard, passe par l'éducation populaire au sens large du terme. Toutefois, les ressources dont ils disposent, demeurent encore nettement insuffisantes.


A nouveau, cette année, le Parti Libéral du Tchad, dans ses diverses déclarations en rapport avec l’éducation populaire et l’action communautaire au Tchad, a dû rappeler au gouvernement la précarité des groupes autonomes d'éducation populaire de même que la pénurie des ressources mises à leur disposition : l'an passé, l'enveloppe budgétaire du ministère de l'Éducation n'était, à cette fin, que de 9,1 millions de dollars alors que les demandes des groupes dépassaient les 30 millions. Pourtant, le gouvernement s'était engagé auparavant à accroître les fonds disponibles en vue de répondre aux besoins des groupes autonomes.


Article à suivre…





Mika-Lelita YONDOLOUM,
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

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lundi 25 juin 2007

Tchad : pour une solution durable

Le dialogue sans exclusive est la seule solution pour une paix durable



L'avancée des forces paramilitaires et la pression des pays alliés ont porté l'estocade finale au gouvernement de Idriss Deby Itno qui a dû finalement accepter l’arrivée du convoi hybride des soldats de l’UE et de l’UA. Merci à tous les membres de la Communauté internationale pour avoir entendu et soutenu l'appel à la paix durable du Parti Libéral du Tchad.



C’est surtout depuis les dernières élections truquées de Mai 2006, mais aussi bien avant ce moment qui est indigne de toute démocratie digne de ce nom, une suprême insulte qui a eu le mérite de démontrer au monde la nature profonde du régime MPS, que le Comité pour les droits humains et tous les partis politiques de l’opposition démocratique, dont à sa tête le Parti Libéral du Tchad, demandent sans arrêt à la mouvance présidentielle d’adopter la position constructive proposer par tous les acteurs civils de la politique tchadienne, à savoir un dialogue franc, sincère et sans aucune exclusive.



Le Parti Libéral du Tchad attire l’attention des citoyens sur sa ferme volonté de continuer à agir pour mettre en place et maintenir une véritable démocratie au Tchad.



Voici la position du Parti Libéral du Tchad en ce moment crucial de notre histoire :



La violence, sous quelque forme que ce soit et quelle que soit la raison qu'on puisse avancer, n’est pas une approche acceptable dans une société qui se veut civilisée. Malheureusement dans notre société, il est actuellement de plus en plus convenu que la seule réponse à donner à une situation politique conflictuelle est de renverser un gouvernement élu pour le remplacer par un autre qui répondrait davantage aux intérêts d’une population au détriment d’une autre, de toutes les autres.



Une telle situation se vit toujours dans la violence, laquelle, par définition, est une contrainte exercée sur un groupe de personnes par la force ou l’intimidation, sans son consentement. C’est exactement ce que Idriss Deby Itno a fait quand il est venu au pouvoir. L’histoire du Tchad dresse un portrait rempli d’événements violents se succédant les uns après les autres. Un tel vécu génère chez les populations qui le subissent un fort sentiment d’impuissance, qui se transforme souvent en actes désespérés de violence.



La société tchadienne en soi n’est pas une société violente, mais les conditions dans lesquelles elle se trouve font en sorte qu’elle réagit violemment. Comme peuple opprimé qui fait continuellement face à l’injustice et au non-respect de ses droits les plus élémentaires, la réaction instinctive est la violence. Cette violence génère la peur et toujours plus de violence.



C’est un cycle infernal qu’il faut cesser avant qu’il soit trop largement répandu. Pour faire cesser définitivement le cycle de la violence, il doit y avoir une action internationale concertée et à long terme. Nous devons nous entendre sur certains points :

Les événements récents indiquent la nécessité d'une implication active et à long terme de la communauté internationale. C’est la seule et unique façon de renverser la vapeur.

La simple intervention policière ou militaire ne règlera pas le problème de la stabilité politique du pays, il est nécessaire de travailler en profondeur la question de la gouvernance responsable.



Mika-Lelita YONDOLOUM,
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
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samedi 23 juin 2007

La participation citoyenne




Pour construire un véritable État, il est nécessaire d’impliquer dès le début les citoyens. Traditionnellement, l’implication des citoyens au sujet d’une réforme se présente sous deux formes antagonistes : le référendum, extension de la démocratie représentative, et la participation, qui trouve sa source dans la démocratie participative. Les citoyens perçoivent l’optimisation du fonctionnement de l’État comme une nécessité mais ils sont méfiants à l’égard des tentatives de réforme. L’expérience prouve que les réformes qui imposent des solutions sont souvent mal comprises et mal acceptées. A l’inverse, dans les pays où les partenaires sociaux ont été largement consultés et ont pu être associés à ces réformes, les conflits sociaux ont pu être évités.



Le changement dans un pays doit donc apparaître comme une démarche consensuelle plutôt qu’un choix politique partisan. Cette conversion de l’État vers le partenariat suppose d’accepter que des citoyens participent au débat et à l’action publics. Dans ce cadre, on comprend que l’organisation d’un référendum apparaît à contre courant. L’État véritable n’est pas une nouvelle promesse politique mais le but d’une longue action politique. Cela nécessite la participation de citoyens volontaires et responsables sur le long terme. Cela suppose aussi que le soutien d’un réseau d’associations avec qui l’État s’engagerait a un nouveau contrat social, matérialisé par des comités d’actions, sensés suivre la mise en œuvre du changement. Un mouvement d’opinion (club de réflexion, parti politique etc) agissant comme un relais doit s’organiser pour promouvoir le changement. Ceci explique la raison d’être du parti libéral du Tchad : défendre la démocratie et les valeurs libérales pour permettre au Tchad d’atteindre un jour le même niveau de prospérité des jeunes dragons de l’Asie.


Défendre la démocratie est un projet qui semble relever d’une grande importance à plusieurs titres…


-La démocratie ne s’exprime pas uniquement dans les urnes (on en connaît les limites : Désaffection des rendez-vous électoraux liée aux promesses non tenues…, report des voix en faveur des populistes). Nous recherchons la reconnaissance de la légitimité citoyenne.. Nous souhaitons aller plus loin : réagir aux choix de nos élus, étudier des solutions alternatives, proposer à la hauteur de nos compétences… Les élus sont éphémères, la citoyenneté est constante et durable.


- La relation entre l’élu et l’administré est trop souvent chargée d’affects (positif et négatif, sympa, pas sympa…), le « jeu de pouvoir » y occupe trop souvent une grande place (y compris sur les sujets les plus anodins). Cet état de fait (parfois lourd de conséquences) ne doit pas être considéré comme irréversible. Nous rechercherons à promouvoir l’émergence d’un cadre de relations s’appuyant sur une définition objective des fonctions de chacun.


L’humanité est à l'aube d'une ère de dynamisme économique sans précédent. La mondialisation capitaliste prend de l'ampleur avec l'intégration de la Chine et de l'Inde suivies du Brésil dans ce grand marché global. Il y a une génération, l'Asie était encore affligée par les famines. Aujourd'hui, des centaines de millions d' Asiatiques accèdent à une vie confortable grâce à l'ouverture des marchés et au retrait graduel de la planification étatique. Seule l'Afrique, encore largement à l'écart des réseaux de l'économie mondiale et dominée par des tyrans antilibéraux, n'a pas encore compris la recette du développement.


Dans les sociétés dites libres, l'économie privée se porte bien, alors dans les pays ayant des secteurs économiques étatisés, la santé et l'éducation et bien d’autres secteurs sont constamment en crise. Il devient de plus en plus difficile de nier que l'économie de marché est le seul système possible qui favorise la prospérité. C’est pourquoi, le PLT désapprouve tous les modèles de planifications centralisées et d'interventionnisme étatique pour la simple raison que tous les modèles cités ci -dessus ont tous échoué.






Mika-Lelita YONDOLOUM
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vendredi 22 juin 2007

Programmes de television gratuits en ligne

Programmes de télévision gratuits en ligne avec toutes les meilleures chaînes de télévision de France et d'autres pays francophones pour regarder vos émissions préférées sur Internet :




La participation des citoyens


Pour construire un véritable État, il est nécessaire d’impliquer dès le début les citoyens. Traditionnellement, l’implication des citoyens au sujet d’une réforme se présente sous deux formes antagonistes : le référendum, extension de la démocratie représentative, et la participation, qui trouve sa source dans la démocratie participative.


Les citoyens perçoivent l’optimisation du fonctionnement de l’État comme une nécessité mais ils sont méfiants à l’égard des tentatives de réforme. L’expérience prouve que les réformes qui imposent des solutions sont souvent mal comprises et mal acceptées. A l’inverse, dans les pays où les partenaires sociaux ont été largement consultés et ont pu être associés à ces réformes, les conflits sociaux ont pu être évités.


Le changement créatif de l’État doit donc apparaître comme une démarche consensuelle plutôt qu’un choix politique partisan. Cette conversion de l’État vers le partenariat suppose d’accepter que des citoyens participent au débat et à l’action publics. Dans ce cadre, on comprend que l’organisation d’un référendum apparaît à contre courant.


L’État véritable n’est pas une nouvelle promesse politique mais le but d’une longue action politique. Cela nécessite la participation de citoyens volontaires et responsables sur le long terme. Cela suppose aussi que le soutien d’un réseau d’associations avec qui l’État s’engagerait a un nouveau contrat social, matérialisé par des comités d’actions, sensés suivre la mise en œuvre du changement. Un mouvement d’opinion (club de réflexion, parti politique etc) agissant comme un relais doit s’organiser pour promouvoir le changement. Ceci explique la raison d’être du parti libéral du Tchad : défendre la démocratie et les valeurs libérales pour permettre au Tchad d’atteindre un jour le même niveau de prospérité des jeunes dragons de l’Asie.


Défendre la démocratie est un projet qui semble relever d’une grande importance à plusieurs titres…La démocratie ne s’exprime pas uniquement dans les urnes (on en connaît les limites : Désaffection des rendez-vous électoraux liée aux promesses non tenues…, report des voix en faveur des populistes). Nous recherchons la reconnaissance de la légitimité citoyenne.. Nous souhaitons aller plus loin : réagir aux choix de nos élus, étudier des solutions alternatives, proposer à la hauteur de nos compétences…Les élus sont éphémères, la citoyenneté est constante et durable.


La relation entre l’élu et l’administré est trop souvent chargée d’affects (positif et négatif, sympa, pas sympa…), le « jeu de pouvoir » y occupe trop souvent une grande place (y compris sur les sujets les plus anodins). Cet état de fait (parfois lourd de conséquences) ne doit pas être considéré comme irréversible. Nous rechercherons à promouvoir l’émergence d’un cadre de relations s’appuyant sur une définition objective des fonctions de chacun.


L’humanité est à l'aube d'une ère de dynamisme économique sans précédent. La mondialisation capitaliste prend de l'ampleur avec l'intégration de la Chine et de l'Inde suivies du Brésil dans ce grand marché global. Il y a une génération, l'Asie était encore affligée par les famines. Aujourd'hui, des centaines de millions d'Asiatiques accèdent à une vie confortable grâce à l'ouverture des marchés et au retrait graduel de la planification étatique. Seule l'Afrique, encore largement à l'écart des réseaux de l'économie mondiale et dominée par des tyrans antilibéraux, n'a pas encore compris la recette du développement.


Dans les sociétés dites libres, l'économie privée se porte bien, alors dans les pays ayant des secteurs économiques étatisés, la santé et l'éducation et bien d’autres secteurs sont constamment en crise. Il devient de plus en plus difficile de nier que l'économie de marché est le seul système possible qui favorise la prospérité.


C’est pourquoi, le PLT désapprouve tous les modèles de planifications centralisée et d'interventionnisme étatique pour la simple raison que tous les modèles cités ci -dessus ont tous échoué.







Mika-Lelita YONDOLOUM
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PARTI LIBERAL DU TCHAD ET LA DEMOCRATIE SOCIALE



Dans un Tchad libéral, pays réellement démocratique comme le propose le parti libéral du Tchad, la démocratie ne se limitera pas au plan politique, mais sera prolongée dans le domaine social.


Dans ce Tchad nouveau proposé par le PLT, la démocratie sociale consistera en différentes structures mises sur pied au niveau national, au niveau professionnel et au niveau des entreprises où les travailleurs et les employeurs sont représentés par des délégués chargés de négocier divers avantages sociaux ainsi que la paix sociale.


Les questions économiques et sociales doivent occuper une place centrale dans le débat public, en particulier toutes les questions touchant au travail. Pour atteindre les objectifs de plein emploi, d’amélioration des rémunérations et des conditions de travail, de cohésion sociale, il faudra plus qu’une petite série de retouches. Les réponses attendues par les salariés devront se construire avec la participation active des partenaires sociaux, dans le cadre de la loi sur le dialogue social.


L’élan civique a besoin d’être conforté. Il appelle un renouvellement de la vie démocratique. Cette rénovation est indissociable d’une modernisation de la démocratie sociale. L’écoute, le respect des partenaires sociaux, la qualité du dialogue, la négociation, en sont des éléments essentiels. La méthode que choisira le chef de l’Etat pour impulser les réformes sera à ce titre déterminante.


L'approche de la démocratie sociale peut être faite en deux temps par :


· la connaissance des structures principales de concertation existantes au niveau national, professionnel et au sein des entreprises.


· la connaissance des organisations représentatives des travailleurs et des employeurs, acteurs de la concertation.






Mika-Lelita YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.co

mercredi 20 juin 2007

STRATÉGIES ENTREPRENEURIALES ET LA JEUNESSE TCHADIENNE




Le Parti Libéral du Tchad pense que le soutien offert aux jeunes, la santé et le bien-être de ceux-ci, leur réussite éducative, leur insertion professionnelle et la présence de ceux-ci dans notre société sont certainement des choix stratégiques pour ''Stratégie Action Jeunesse libérale'' des années 2008- 20013. Néanmoins, le PLT considère que des éléments majeurs ont été négligés par ces choix stratégiques et que ces derniers sont des incontournables de la Stratégie. Pour s’épanouir pleinement, la jeunesse Tchadienne, doit aussi sentir un soutien de la part de l’État et de la société en ce qui a trait à la famille et à la natalité ainsi qu’à l’entrepreneuriat. De plus, le Tchad doit s’engager dans une véritable régionalisation de ses stratégies d'intégration.


SOUTENIR LA FAMILLE ET ENCOURAGER LA NATALITÉ


La réalité est connue, le Tchad vit une baisse démographique importante qui nuit à son développement économique et social. Le Tchad n’a jamais eu autant besoin de renverser la pyramide démographique et d’augmenter le taux de natalité afin d’habiter et d’animer toutes les régions qui le composent. Nous devons encourager la natalité et soutenir nos familles. Les jeunes d’Am-Timan, de Goz Beida, de Korbol, de kotongoro et d’Aouzou veulent des enfants, mais ils disent ne pas sentir de soutien de leur gouvernement dans ce beau et grand projet qu’est la famille. Pourtant, que sera le Tchad sans de nombreux petits Tchadiens et Tchadiens pour en assurer l’avenir.


Ainsi, dans une prochaine Stratégie Jeunesse, il semble primordial au Parti Libéral du Tchad que le futur gouvernement libéral agisse à cet égard en adoptant des mesures qui permettront aux couples qui désirent avoir des enfants de pouvoir le faire et de pouvoir bien vivre par la suite.
La conciliation famille-travail est un enjeu fort actuel. Et pour cause, les parents qui travaillent sont épuisés. Un travailleur sur trois avoue souffrir d’un niveau élevé de stress dû à un problème de conciliation entre sa vie professionnelle et familiale. Selon le portrait statistique des familles et des enfants au Tchad, les pères de famille en emploi consacrent moins d’une heure par jour aux soins des enfants. Les mères en emploi de familles biparentales ne dédient également que 1,1 heure par jour en moyenne aux soins de leurs enfants. La situation des pères/mères monoparentaux en emploi est tout aussi déplorable avec une moyenne de 0,7 heure par jour passée avec les enfants. Cette situation n’est pas ce que désirent les jeunes. Ils désirent élever et aimer leurs enfants, avoir la chance de leur transmettre leurs valeurs et être près d’eux. Ils désirent ne pas se sentir coupables ou encore marginalisés de prioriser leurs familles et de souhaiter avoir plusieurs enfants. Ils ont besoin de sentir que la famille est la base de la
richesse tchadienne, que d’avoir un enfant est le plus grand apport d’un citoyen à la société et qu’ils ne sont pas seuls dans ce projet, que toute la société, et surtout le futur gouvernement libéral du Tchad, est avec eux.


Ainsi, pour tous les jeunes de Moundou, de Ati, de Bousso, de Pala etc, le Parti Libéral du Tchad recommande les actions suivantes :

1. L’augmentation d’accès aux études et à la formation professionnelle

2. Instaurer des incitatifs fiscaux pour les employeurs désirant encourager la conciliation famille-travail de leurs employés;

3. Mettre en place une campagne de promotion de la famille qui met notamment l’accent sur la responsabilité parentale et qui valorise la famille;

4. Stabiliser les frais de garde, consolider et soutenir les CPE qui seront un modèle de société et développer des services de garde qui répondent aux réalités des travailleurs;

5. Offrir une allocation parentale pour un parent désirant demeurer à la maison pour éduquer ses enfants;

6. Remettre aux parents n’utilisant pas les services de garde l’équivalent des sommes que le gouvernement devrait verser pour chaque enfant au service de garde;

7. Soutenir les coûts d’adoption et créer une aide incitant à la fécondation « in vitro »


FAVORISER LENTREPRENEURIAT CHEZ LES JEUNES


Dans la région du Lac-Tchad, nous avons convenu que l’entrepreneuriat chez les jeunes est essentiel au développement de cette région. Le Forum jeunesse développera d’ailleurs une action jeunesse structurante permettant aux quatorze régions nationales de bénéficier de la présence d’un guichet de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse et collectif. En lançant son plan d’action triennal du défi de l’entrepreneuriat jeunesse, le Parti Libéral favorise l’émergence de jeunes entrepreneurs du Tchad. Toutefois, il ne s’agit pas seulement de stimuler la volonté d’entreprendre, il faut combattre les freins au démarrage d’entreprise.


Le démarrage d’une entreprise nécessite bien plus que des intentions et des qualités d’entrepreneur : il nécessite des investissements. Actuellement, le gouvernement du Tchad ne met pas à la disposition des jeunes entrepreneurs des formes de soutien à l’étude de faisabilité, à des garanties de prêts et à des subventions. Un gouvernement issu du Parti libéral du Tchad mettra à la disposition des jeunes des voies et moyens et s’engagera à garantira l’accès au financement tout en le soumettant à des critères très précis. Il est alors question de cohérence. Il ne suffit plus de développer la culture entrepreneuriale, mais aussi donner les moyens d’être aux jeunes entrepreneurs. La création d’un fonds d’investissement dédié aux jeunes entrepreneurs est une mesure souvent proposée par les jeunes entrepreneurs qui se sont butés à plusieurs portes fermées dans leurs recherches de financement.


Un tel fonds créé spécifiquement pour les jeunes s’inscrit dans la logique gouvernementale de stimuler la culture entrepreneuriale des jeunes et l’émergence d’entreprises au Tchad. De plus, un tel fonds permettra aux jeunes entrepreneurs de ne pas voir leurs projets évalués avec les mêmes critères et les mêmes conditions que ceux des entrepreneurs expérimentés ou plus âgés qui possèdent davantage de garanties et davantage de capacités à assumer les risques qu’entraîne le démarrage d’une entreprise. Le gouvernement peut devenir partenaire des jeunes en les soutenant de façon spécifique puisque leur réalité est fort différente alors que leur apport à l’économie est tout aussi vital. Afin de soutenir les jeunes entrepreneurs, le Forum jeunesse recommande :

La création d’un fonds dédié aux jeunes entrepreneurs :


  1. D’adapter les critères d’admissibilité des fonds de soutien au démarrage d’entreprises aux réalités des régions et aux réalités des jeunes;
  2. Soutenir les jeunes entrepreneurs avant le démarrage, mais aussi assurer un suivi et un accompagnement après le démarrage.


LA RÉGIONALISATION


Le Forum jeunesse de Koumra, de Moissala, de Mbaibokoum peuvent exprimer sans crainte que les jeunes et l’ensemble de la population savent ce qui est bon pour eux et pour la région. Conséquemment, si nous sommes conscients des actions à mener pour notre plein épanouissement et que l’on nous permet de réaliser celles-ci, c’est le Tchad en entier qui en bénéficiera. Ne dit-on pas : « Un Tchad fort de ses régions ». À l’égard de la jeunesse, le Parti Libéral du Tchad peut témoigner d’une véritable capacité de prise en charge. C’est en étant à l’écoute des besoins des jeunes que nous avons développé des initiatives qui les rejoignent. C’est en région que nous avons trouvé les partenaires pour réaliser des projets d’envergure au profit de la jeunesse d’ici. Les spécificités régionales commandent la régionalisation des actions jeunesse dans la prochaine stratégie d’action jeunesse 2010-2013. Il faut que cesse les casse-têtes interminables que s’imposent ceux qui veulent travailler pour nos jeunes afin de rencontrer des critères gouvernementaux pour des programmes conçus en fonction d’une majorité.


Une majorité qui, sans aucun doute, n’est jamais Moundoulaise. Les programmes et les mesures gouvernementales doivent, tel que mentionné précédemment, ne pas se dédoubler entre les ministères et doivent s’adapter aux jeunes des régions. À ce propos, nous recommandons :
Que chaque action ou programme gouvernemental s’adressant aux jeunes soit approuvée par une entité imputable à la région, la Conférence régionale des élus, qui pourra s’adjoindre un comité aviseur régional formé des principaux intervenants et
partenaires de la jeunesse en région.


CONCLUSION


Un grand défi attend le Tchad pour soutenir le plein épanouissement de la jeunesse. Pourtant, ce sont eux qui détiennent les outils pour relever ce défi. Donc, c’est en faisant confiance à ces derniers, en leur donnant les moyens de définir eux-mêmes leurs besoins et les façons de les combler que nous pourrons affirmer avoir réellement.


Contribuer à un développement optimal de la jeunesse tchadienne.


Le Forum jeunesse de Ndjaména, fort de ses connaissances à l’égard de la jeunesse, de son expérience, du succès de ces activités et de ses capacités à concerter le milieu au profit des jeunes, désire contribuer activement à la réalisation de la Stratégie d’action jeunesse 2010-2008. Nous espérons recevoir la confiance du Président de la République, et de son Premier Ministre afin de poursuivre notre mission et de relever de nouveau défi. Nous rêvons le Tchad de demain, donnez-nous les moyens de le façonner à la hauteur de nos aspirations.






Mika-Lelita YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.co

TCHAD : DIALOGUE NATIONAL TRONQUÉ



Pendant trois longues dernières décennies, la vie publique au Tchad a été marquée par des crises militaro-politiques et sociales très récurrentes. Ces crises ont eu des conséquences désastreuses sur le niveau de développement du pays et sur la condition sociale de l’ensemble des régions donc populations. Conscient que la sortie de ces crises passent inévitablement par une large concertation nationale, l’ensemble des forces vives de la nation, soutenue par la Communauté Internationale, a unanimement réclamé la tenue d’un Dialogue national regroupant politico-militaires, partis politiques reconnus de l’opposition démocratique entre la société civile du Tchad.


Répondant à cette demande devenue une exigence des tchadiens d’abord et de la communauté européenne ensuite, ce Dialogue National devrait alors être le cadre idéal de réflexion, de concertation, et d’entente mais également de propositions pertinentes. La mouvance présidentielles a donc choisi d’organiser un simulacre de Dialogue National en coptant certains partis politiques facile à manipuler et à corrompre. Le Dialogue National a été qualifié par tous comme une rencontre de la dernière chance pour les Populations tchadiennes car il devait marquer la rupture avec le passé et le début d’une mutation profonde de la Société tchadienne afin de parvenir à une véritable renaissance de la République du Tchad. Nous nous sommes tous engagés à participer, tous ensemble, à l’œuvre de reconstruction nationale dans la confiance réciproque, la concertation, le consensus, la compréhension mutuelle et la sincérité partagée. Nous nous sommes engagés à créer les conditions de la renaissance de notre pays en tenant compte de tous les errements du passé et avec pour seule motivation, la conscience nationale et les intérêts supérieurs du notre peuple dont les espoirs ont été trop souvent déçus.


Comment seuls les politico-militaires qui sont écoutés et sont nommés ? Cette attitude est une autre insulte à la démocratie. Je comprends que c’est pour juguler la violence des politico-militaires que le Président Deby a nommé certains des chefs militaires à des postes de responsabilité. Le Parti Libéral du Tchad croit, pour sa part, qu’il est mieux de mettre en place un Dialogue National avec les chefs de Parti pour prôner la paix au lieu de procéder comme cela a été fait.


La nomination des politico-militaires dans la direction du pays est un mauvais message aux autres partis reconnus et à la nation. Pour rappel, le Parti Libéral du Tchad compte déjà avec une frange de 10 à 12% de la population qui appuient ses idées alors que les groupes politico-militaires ne comptent que sur une petite poignée d’hommes pour tuer d’autres tchadiens afin de rechercher la visibilité nationale ou internationale. La démocratie commanderait que le leader du Parti Libéral du Tchad ainsi que ceux des autres formations politiques de l’opposition démocratique puissent également être entendus et non uniquement les politico-militaires qui fassent la ‘’ UNE ‘’ des journaux.






Mika-Lelita YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
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Forum de réconciliation nationale ouvert à tous
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Holocaust-movie about Hungarian-Jewish people to Darfur genocide

From Holocaust to Darfur genocide : what can we do?



On http://films.thelot.com/films/17451 you'll find a Holocaust-movie, based on real events. It's very touching, but please dare to watch it... and tell your children, and forward the link to all your friends and ask them to forward it to their friends too, so more and more people will know what really happened and will never forget what the Nazis did, what some crazy persons can do to others.

At the end of the Second World War, in Hungary, thousands of Hungarian-Jewish and Gypsy people were shot in to the river by their own fellow citizens. The Hungarian Arrow Cross members, cooperating with the German Nazis, or obliged to obey, butchered and robbed so many people at night or dawn at the bank of the Danube.

This film made by Andras Salamon, a Hungarian filmmaker living in Budapest, is about a little girl who managed to escape this horror, thanks to her mother. At the end of the film, we see her as an old lady, as she meets a couple of neo Nazis.



History repeats itself, again and again although we said "Never again".

History repeated itself, in Biafra, Burundi and Rwanda, and now again it repeats itself in western Sudan. But now, there is not even one little girl who was lucky enough to escape the horror. In spite of all the international quiet diplomatic efforts, the human suffering in Darfur is continuing.

Also, please tell the world that was happened to the Jews and Gypsys is what is happening actually in Darfur, every day since 2003, and nowadays for months in the East of Chad Republic and in the North of Central African Republic. No portion of Darfur's civilian population has been spared violence, murder, sexual violence, rape and torture.

You saw what happened in just one night in Hungary. Can you imagine what is happening all days long in Darfur? Can you imagine how many people died since 4 years?

Each and every day, so many people are dying. There is no more time for self indulgence or any excuse, no more time for waiting or procrastination or telling let's do the other people, the leaders, who can do something. You must act yourself too.



All together we can change the situation. We must continue the strong pressure on the Sudanese government till there is a peacekeeping force able to protect all the civilians. Your support can make the difference between life and death.

Sudan is the largest country (2,506,000 km²) in Africa (8.3% of the continent), located just south of Egypt, on the eastern edge of the Sahara desert, and above Kenya, Uganda and the Democratic Republic of Congo.



The country's major economic resource is oil. But, as in Chad and other developing countries with oil, this resource is not being developed for the benefit of all the populations, but instead, for an elite few within the government and society.

Darfur is an area of 493,180 km² (196,555 miles²), nearly the size of Texas, just over 90% the size of France, more than half the size of Germany and 25 times more than Israël. It lies in far western Sudan and borders Libya, Chad and the Central African Republic.

The approximately 6 million inhabitants of Darfur, who are among the poorest in Africa, are living now a very bad situation. To say the least, almost all of them are now homeless. And their situation is deteriorating even more and more, each and every day. As Tony Bennett said : "Let me translate : People are dying."







The current crisis in Darfur began in February 2003. After decades of neglect, economic and political marginalization, injustices, environmental calamities, famine, drought, oppression and small-scale conflicts in Darfur, two rebel groups, the Justice and Equality Movement (JEM) and the Sudanese Liberation Movement (SLM), accused the government of oppressing non-Arabs and mounted a challenge to Sudan's president, Omar Hassan al-Bashir, hoping to force him to change the situation. It changed indeed, for the worst.

The President al-Bashir's response was very brutal, to say the least.



In seeking to defeat the rebel movements, mostly non-Arab black African Muslims from a number of different ethnic groups (mainly Fur, Zaghawa and Massalit tribes), the Government of Sudan increased arms and financial assistance to local tribal and other militias known as the Janjaweed whose members are composed mostly of Arab black African Muslims.



They have wiped out entire villages, destroyed food and water supplies, and systematically murdered, tortured, dismembered and raped hundreds of thousands of Darfurians, even young children, girls, boys and even babies. All these attacks occur with the direct or indirect support of the Government of Sudan's armed forces.

This scorched earth policy by the Sudanese government against Darfur's sedentary farming population has, by direct violence, disease, dehydration and starvation, already killed more than 450,000 persons.



By the end of 2006, the violence has crossed over into neighboring Chad and the Central African Republic. Just to tell one attack, on March 31, 2007 Janjaweed militiamen killed up to 400 people in the eastern border region of Chad near Sudan and fired all the villages of Tiero and Marena.

For more information, see
http://www.state.gov/g/drl/rls/36028.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/Darfur_conflict
http://www.crimesofwar.org/onnews/news-darfur.html
http://coalitionfordarfur.blogspot.com/2007/06/darfur-ngo-worker-killed.html
http://bloggersfordarfur.blogspot.com/2007/04/google-earth-shows-atrocities-in-sudan.html



For daily news on Darfur, see
http://dailydarfur.wordpress.com/




In all, more than 2.5 million Darfuris have fled their homes and communities and now reside in a network of internally displaced persons (IDP) camps in Darfur, with more than 300,000 living in refugee camps in Chad, and many others are coming every day.



These refugees and IDPs are completely dependent on the United Nations and other non-governmental humanitarian organizations for their protection & safety and their very livelihood - food, water, shelter, and health care.

Another 1 million Darfuris still live in their villages, under the constant threat of bombings, raids, murder, rape and torture.



Their safety depends actually only on the presence of the poorly funded, ill-equipped African Union (A.U.) peacekeeping force, numbering just 7,400 troops and personnel. But, this so-called "AMIS" force (African Union Mission in Sudan), in Darfur since October 2004, lacks a clear civilian protection mandate as well as adequate means in order to be able to stop the violence. Its sole mandate is just to monitor and report ceasefire violations, and indeed it has done very little more, due to its limited mandate but also because of its anemic capacity.

The 13,000 aid workers, scattered in more than 100 refugee camps in Darfur and Chad, are working in very difficult security and logistical conditions.

They are constantly hampered and harassed by Sudanese government obstruction and red tape, and are increasingly targeted by both government's militias and some rebel movement elements. Every day, vehicles are being hijacked and robbed, aid workers are assaulted and intimidated while carrying out their work, and offices are broken into and looted.

Also, in order to hide what is happening, the Sudanese government is suppressing information by jailing and murdering witnesses and by obstructing and arresting journalists since 2004.

Moreover, UN officials said that the death rate in Darfur could rise as high as 100,000 people per month if the fragile humanitarian life-support system collapses. As more and more people are fleeing the ongoing violence, and some lucky enough to reach a camp, the gap is increasing between the needs and humanitarian resources.

How many deaths do we need before stopping this genocide? There are not just many more or less grave violations of human rights and breaches of international humanitarian law, but millions of people are suffering and thousands are dying each day.

So, tell your government that all world leaders must make peace in Darfur a top priority and do what it takes to stop this genocide as quickly as possible, right now, by sending UN peace keepers, and we repeat, not at the end of this month... if Sudan accepts indeed the plan to deploy a combined U.N. and A.U. peacekeeping force and ceases obstructing humanitarian aid, or next month... when maybe all G8 leaders will agree to do something... and if China doesn't put their veto, or very soon by the end of another month... when the weather will be better, but NOW, today. It's urgent.

Also, ask your government
- to set up and enforce a no-fly zone over Darfur and eastern Chad to halt hostile Sudanese military flights and prevent the bombing of villages,
- to take sanctions against targeted government officials and entities,
- to freeze all the Sudanese assets,
- to ban the travel of all the individuals who continue to obstruct efforts to bring peace to Darfur,
- to bring to the International criminal Court all individuals accused of war crimes and crimes against humanity and
- to ask all companies, banks and financial institutions to stop doing business with Sudan and with any state who has relationship with this regime.



Tell China to use its influence on Khartoum or nobody will go the 2008 Beijing Summer Games until their "One World, One Dream" theme become a reality.

Hoping that Sudan’s Government is really accepting the deployment of a hybrid United Nations-African Union (A.U.) peacekeeping force in the Darfur region and willing to set up a true peace agreement between all the parties
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=22937&Cr=Darfur&Cr1

To know how we can stop the cycle of violence and end our tolerance for crimes against humanity, read what Angelina Jolie, goodwill ambassador for the United Nations High Commission for Refugees, is saying
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/02/27/AR2007022701161.html

To help build the movement for peace in Darfur (and in Chad), sign petition calling on world leaders to take action right now and make a donation to save lifes and fulfill the most critical needs of the displaced families, see

http://protectdarfur.org/
http://www.aiddarfur.org/
http://www.savedarfur.org/
http://www.darfurscores.org/
http://www.globefordarfur.org/
https://darfurwall.org/advocate
http://www.darfurgenocide.org/
http://www.savedarfurcanada.org/
https://my.care.org/05/20080000/
http://www.amnesty.ca/instantkarma/
http://www.unrefugees.org/usaforunhcr/
http://www.mercycorps.org/countries/sudan/1667/
http://www.wfp.org/english/?ModuleID=137&Key=2531
http://www.europetition-darfour.fr/europetition_eng/sign.php
http://www.catholic.org/national/national_story.php?id=21311
http://www.unicef.org/infobycountry/sudan_darfuroverview.html

Your help will make the difference between life and death. Please do more than just watching a movie. Tell all your friends and forward this open letter to help Darfur to all the people you know. Angelina Jolie, Meryl Streep, Tony Bennett and many other persons are doing their part for victims of the world's worst humanitarian crisis. But it's not enough. You can and must help save lifes too!



Mika-Lelita YONDOLOUM,
President of the Chad Liberal Party (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/