mercredi 6 juin 2007

TCHAD : DERAPAGE ET BAVURE ANS A BONGOR


L' OMERTA POLICIÈRE OU BAVURE ANS


La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. "Bavure " accident et mort " accidentelle " sans intention de la donner nous connaissons tout le jargon administratif. Une nouvelle " bavure " se soldant par la mort d'un agent de police de renseignement et dans laquelle semble impliqué la police politique (ANS) de Mr Deby à Bongor (ville située à 240km au sud de Ndjaména). L’affaire a commencé depuis le début de la grève des professionnels…..


Qu’on les appelle "bavures policières" ou, plus officiellement, "violences illégitimes des forces armées", les dérapages du régime de Mr Idriss Deby, face aux populations tchadiennes, sont en hausse constante. Cette hausse n’est pas aise. Le regain d’activité de la police des polices n’est pas négligé depuis que l’administration Deby commence à perdre d’altitude et de cap. Les quartiers, les villes, les régions et les populations dits sensibles sont aujourd’hui des zones de frottement et d’hostilité entre les forces de l’ordre (police), l’armée (ANT), les services de renseignement (ANS) et les jeunes, les établissements d’enseignement, les bureaux, les barrages routiers. Au Tchad, il y a plus de bavures parce qu’il y a plus de violences et que la désobéissance aussi présente et endurcie que jamais commence à se transformer en volcan.



Mika-Lelita YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

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