mercredi 20 juin 2007

TCHAD : DIALOGUE NATIONAL TRONQUÉ



Pendant trois longues dernières décennies, la vie publique au Tchad a été marquée par des crises militaro-politiques et sociales très récurrentes. Ces crises ont eu des conséquences désastreuses sur le niveau de développement du pays et sur la condition sociale de l’ensemble des régions donc populations. Conscient que la sortie de ces crises passent inévitablement par une large concertation nationale, l’ensemble des forces vives de la nation, soutenue par la Communauté Internationale, a unanimement réclamé la tenue d’un Dialogue national regroupant politico-militaires, partis politiques reconnus de l’opposition démocratique entre la société civile du Tchad.


Répondant à cette demande devenue une exigence des tchadiens d’abord et de la communauté européenne ensuite, ce Dialogue National devrait alors être le cadre idéal de réflexion, de concertation, et d’entente mais également de propositions pertinentes. La mouvance présidentielles a donc choisi d’organiser un simulacre de Dialogue National en coptant certains partis politiques facile à manipuler et à corrompre. Le Dialogue National a été qualifié par tous comme une rencontre de la dernière chance pour les Populations tchadiennes car il devait marquer la rupture avec le passé et le début d’une mutation profonde de la Société tchadienne afin de parvenir à une véritable renaissance de la République du Tchad. Nous nous sommes tous engagés à participer, tous ensemble, à l’œuvre de reconstruction nationale dans la confiance réciproque, la concertation, le consensus, la compréhension mutuelle et la sincérité partagée. Nous nous sommes engagés à créer les conditions de la renaissance de notre pays en tenant compte de tous les errements du passé et avec pour seule motivation, la conscience nationale et les intérêts supérieurs du notre peuple dont les espoirs ont été trop souvent déçus.


Comment seuls les politico-militaires qui sont écoutés et sont nommés ? Cette attitude est une autre insulte à la démocratie. Je comprends que c’est pour juguler la violence des politico-militaires que le Président Deby a nommé certains des chefs militaires à des postes de responsabilité. Le Parti Libéral du Tchad croit, pour sa part, qu’il est mieux de mettre en place un Dialogue National avec les chefs de Parti pour prôner la paix au lieu de procéder comme cela a été fait.


La nomination des politico-militaires dans la direction du pays est un mauvais message aux autres partis reconnus et à la nation. Pour rappel, le Parti Libéral du Tchad compte déjà avec une frange de 10 à 12% de la population qui appuient ses idées alors que les groupes politico-militaires ne comptent que sur une petite poignée d’hommes pour tuer d’autres tchadiens afin de rechercher la visibilité nationale ou internationale. La démocratie commanderait que le leader du Parti Libéral du Tchad ainsi que ceux des autres formations politiques de l’opposition démocratique puissent également être entendus et non uniquement les politico-militaires qui fassent la ‘’ UNE ‘’ des journaux.






Mika-Lelita YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.co




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