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mardi 26 juin 2007

Rallumons la flamme de l'espoir pour le Darfour

L'histoire des quatre bougies

Qu'il est doux d'avoir un ami qui sait nous écouter et nous redonner confiance en l'Humanité. Hier, alors que je ressentais une profonde tristesse en moi à cause de mon impuissance face à toutes les violences et souffrances que subissent depuis des années les populations du Darfour et de l'Est du Tchad, dans une indifférence quasi-totale des grandes puissances qui pourraient faire cesser immédiatement tous les crimes de guerre et violations des droits des personnes en envoyant une force de la paix de l'ONU et de l'UA et en faisant tout ce qu'il faut pour que les belligérants arrivent à dialoguer et réussissent à ramener la paix et la sécurité dans toute la région, j'ai parlé à un des amis pour lui faire part de mes sentiments.

Il m'écouta un long moment sans rien dire, simplement compatissant à ma douleur et à la souffrance des populations civiles soudanaises et tchadiennes. Puis, après un long silence qui m'apparut interminable, il me dit de ne pas désespérer, que tous mes efforts et ceux de toutes les personnes de bonne volonté n'étaient pas vain quelles que puissent être les apparences, que la Communauté internationale avait finalement bien entendu tous les appels à la paix du Parti Libéral du Tchad et des diverses organisations humanitaires et que tous les Chefs d'Etat se mobilisaient maintenant tous en coeur d'un seul élan pour stopper le génocide, briser le cercle infernal de la violence et faire comprendre aux Présidents Deby Idriss Itno et Omar Hassan al-Bashir que la situation avait assez duré.

Je lui dis que tout ça n'était que de belles paroles pieuses, qu'actuellement des millions de personnes souffraient au Darfour, mouraient petit à petit de faim et de soif et risquaient leur vie à tout instant, que des centaines de milliers de réfugiés manquaient de tout au Tchad et étaient exposés quotidiennement à toutes sortes de violences, que les Tchadiens attendaient toujours la mise en place d'une démocratie digne de ce nom et d'un véritable Etat de droit et que je me demandais dans quel monde on vivait.

Sans arrêt, plein de gens s'indignent, à juste titre, de ce qu'ont fait les Nazis aux Juifs et à d'autres peuples pendant la deuxième guerre mondiale, il y a plus de 60 ans, condamnent tous ceux qui n'ont rien fait ou ont laissé faire sans broncher ces actes barbares. Mais que font-ils concrètement de plus pour mettre fin au génocide des populations africaines du Darfour? Pratiquement rien, à part quelques personnes de bonne volonté. Tout le monde semble indifférent ou impuissant. Ce qui s'est passé au Burundi et au Rwanda est en train de se répéter.

A quoi sert-il donc de se souvenir sans arrêt du passé, de condamner a posteriori les collaborateurs et de panser les plaies après si on n'arrive pas à prévenir et à juguler dès maintenant le génocide qui se produit actuellement sous nos yeux? Comment se fait-il que toutes les populations du monde entier ne se mobilisent-elles pas comme un seul homme pour dire "ça suffit maintenant"? Comment se fait-il que la Chine qui fait la promotion des Jeux olympiques de Pékin sous le slogan "Un seul monde, un seul rêve" ne fasse pas pression de tout son poids de grande puissance sur le régime soudanais? Comment se fait-il que tous les Etats de l'ONU qui ont dit "Plus jamais ça" laissent se dérouler de tels massacres de populations entières?

Mon ami continua à m'écouter. Puis, profitant d'un moment de silence, il me raconta une petite histoire, d'origine celte me dit-il, que j'aimerais partager avec vous.

L'histoire des quatre bougies...

Quatre bougies brulaient lentement. Leur ambiance était si douce que vous pouviez presque les entendre parler.

La première bougie dit : "Je suis la Paix, mais de nos jours, personne ne veut maintenir la flamme de la paix allumée." Alors la flamme de la paix diminua lentement puis s'éteignit complètement.

La deuxième bougie dit alors : "Je suis la Foi, mais de nos jours, personne ne me trouve plus indispensable, ni même nécessaire ou utile." Alors la flamme de la foi diminua lentement puis s'éteignit à son tour complètement.

Tristement, la troisième bougie dit : "Je suis l'Amour, mais je n'ai plus la force de rester allumée plus longtemps. Les gens me mettent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d'aimer ceux qui sont les plus proches d'eux." Et sans attendre plus longtemps, la flamme de l'amour s'éteignit complètement elle aussi.

Soudainement, un enfant tout joyeux entra dans la pièce. Mais, voyant que les trois bougies ne brulaient plus, son regard devint tout triste et il se mit aussitôt à pleurer à chaudes larmes en disant : "Pourquoi vous ne brulez plus? Vous êtes censées rester allumées jusqu'au bout."

Alors la quatrième bougie dit doucement au petit garçon : "N'aies pas peur, mon enfant, parce que je suis l'Espoir, et tant que je brûle toujours, nous pouvons rallumer les autres bougies."

Avec les yeux brillants, l'enfant prit alors la bougie de l'Espoir et alluma les trois autres bougies.

Ne laissez jamais la flamme de l'Espoir s'évanouir. Avec l'Espoir dans votre coeur, quelle que soit la gravité de votre situation ou de la situation dans le monde, la Paix, la Foi et l'Amour peuvent briller brillamment à nouveau.

Puisse t-il cela être vrai! Alors allumons la flamme de l'Espoir dans toutes les villes pour que la Paix règne bientôt au Darfour et partout ailleurs dans le monde.





Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés : Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement : Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir.

Forum de réconciliation nationale ouvert à tous : http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php
















lundi 25 juin 2007

Tchad : pour une solution durable

Le dialogue sans exclusive est la seule solution pour une paix durable



L'avancée des forces paramilitaires et la pression des pays alliés ont porté l'estocade finale au gouvernement de Idriss Deby Itno qui a dû finalement accepter l’arrivée du convoi hybride des soldats de l’UE et de l’UA. Merci à tous les membres de la Communauté internationale pour avoir entendu et soutenu l'appel à la paix durable du Parti Libéral du Tchad.



C’est surtout depuis les dernières élections truquées de Mai 2006, mais aussi bien avant ce moment qui est indigne de toute démocratie digne de ce nom, une suprême insulte qui a eu le mérite de démontrer au monde la nature profonde du régime MPS, que le Comité pour les droits humains et tous les partis politiques de l’opposition démocratique, dont à sa tête le Parti Libéral du Tchad, demandent sans arrêt à la mouvance présidentielle d’adopter la position constructive proposer par tous les acteurs civils de la politique tchadienne, à savoir un dialogue franc, sincère et sans aucune exclusive.



Le Parti Libéral du Tchad attire l’attention des citoyens sur sa ferme volonté de continuer à agir pour mettre en place et maintenir une véritable démocratie au Tchad.



Voici la position du Parti Libéral du Tchad en ce moment crucial de notre histoire :



La violence, sous quelque forme que ce soit et quelle que soit la raison qu'on puisse avancer, n’est pas une approche acceptable dans une société qui se veut civilisée. Malheureusement dans notre société, il est actuellement de plus en plus convenu que la seule réponse à donner à une situation politique conflictuelle est de renverser un gouvernement élu pour le remplacer par un autre qui répondrait davantage aux intérêts d’une population au détriment d’une autre, de toutes les autres.



Une telle situation se vit toujours dans la violence, laquelle, par définition, est une contrainte exercée sur un groupe de personnes par la force ou l’intimidation, sans son consentement. C’est exactement ce que Idriss Deby Itno a fait quand il est venu au pouvoir. L’histoire du Tchad dresse un portrait rempli d’événements violents se succédant les uns après les autres. Un tel vécu génère chez les populations qui le subissent un fort sentiment d’impuissance, qui se transforme souvent en actes désespérés de violence.



La société tchadienne en soi n’est pas une société violente, mais les conditions dans lesquelles elle se trouve font en sorte qu’elle réagit violemment. Comme peuple opprimé qui fait continuellement face à l’injustice et au non-respect de ses droits les plus élémentaires, la réaction instinctive est la violence. Cette violence génère la peur et toujours plus de violence.



C’est un cycle infernal qu’il faut cesser avant qu’il soit trop largement répandu. Pour faire cesser définitivement le cycle de la violence, il doit y avoir une action internationale concertée et à long terme. Nous devons nous entendre sur certains points :

Les événements récents indiquent la nécessité d'une implication active et à long terme de la communauté internationale. C’est la seule et unique façon de renverser la vapeur.

La simple intervention policière ou militaire ne règlera pas le problème de la stabilité politique du pays, il est nécessaire de travailler en profondeur la question de la gouvernance responsable.



Mika-Lelita YONDOLOUM,
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés : Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement : Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir.

Forum de réconciliation nationale ouvert à tous : http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php

jeudi 5 avril 2007

Amnesty International demande la presence de forces de la paix au Tchad

Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 05/04/2007
Tchad / Appel à la Paix et à la Sécurité / Amnesty International


Le gouvernement tchadien doit accepter la présence de forces de la paix des Nations Unies pour protéger les civils dans l’est du pays


Le Parti Libéral du Tchad (PLT) tient à féliciter Amnesty International pour avoir appelé le mercredi 4 avril 2007 le gouvernement tchadien à revenir sur son refus de la présence d’une force de la paix des Nations unies dans l’est du Tchad, près de la frontière avec le Soudan, une région où plus de 25 civils sans armes ont été tués le 30 mars dernier.

Ces tueries ont eu lieu dans les villages de Tiero et Marena, dans la région de Dar Sila. Les attaquants ont mis le feu aux maisons dans ces deux villages et ont tiré sur tous les hommes, les femmes et les enfants qui se trouvaient là.

Selon le gouvernement tchadien, les attaquants étaient des membres de milices Janjawids venus du Soudan qui agissaient de concert avec des milices arabes tchadiennes. Les milices locales d’autodéfense ont réussi à repousser les attaquants, mais seulement après la mort d’au moins 25 civils.

Selon ce que disent les habitants de cette région, les troupes de l’armée tchadienne, cantonnées à Kou Kou, village situé à peine à une cinquantaine de kilomètres de Tiero et Marena, ne sont intervenues que le lendemain de l’attaque. C'est une honte. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le régime du Président Idriss Déby Itno n'a pas à coeur de protéger les populations tchadiennes, ou que son armée n'est pas compétente pour assurer leur sécurité.

«Le gouvernement tchadien fait clairement preuve de passivité lorsqu’il s’agit de protéger les civils affectés par le conflit dans l’est du Tchad, a déclaré Tawanda Hondora, directeur adjoint du programme Afrique d’Amnesty International. Cette situation est particulièrement préoccupante étant donné que le gouvernement tchadien refuse d’autoriser les Nations Unies à déployer une force capable de protéger les civils des attaques des milices.»

Pour rappel, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé en août 2006 au déploiement d’une «présence multidimensionnelle» dans l’est du Tchad, mais le Président Idriss Deby Itno, après avoir dans un premier temps notifié son assentiment, a récemment déclaré qu’il accepterait uniquement le déploiement d’une force de police et aucun déploiement militaire.

«Le Tchad doit immédiatement autoriser le déploiement d’une force de la paix des Nations unies disposant des ressources nécessaires et d’un mandat suffisamment fort pour protéger les civils affectés par le conflit en cours, a souligné M. Hondora.

«Il est particulièrement inquiétant de constater que les attaques transfrontalières menées au Tchad par des milices Janjawids se poursuivent. Prendre délibérément pour cible, tuer, violer et provoquer le déplacement de force de communautés entières sont des actes répréhensibles.

«La situation reste très difficile dans l’est du pays en termes de sécurité. Nous n’avons constaté aucune évolution qui puisse faire espérer un changement durable dans l’est du Tchad : aucun démantèlement de milices ; pas de désarmement ; pas de cessation des hostilités entre le gouvernement et les groupes d’opposition armés ; pas de poursuites contre les auteurs présumés d’actes de violence ; et pas de solution à la crise au Darfour, intimement liée à la situation dans l’est du Tchad, a déclaré M. Hondora.

«De toute évidence, une solution à long terme à la crise au Tchad ne sera possible qu’après cessation complète des hostilités entre le gouvernement et les groupes d’opposition armés et une fois la crise du Darfour résolue, mais la population civile au Tchad ne peut attendre – la communauté internationale doit agir pour protéger les civils dans l’est du Tchad et le gouvernement tchadien doit faire en sorte que cela soit possible», a-t-il ajouté.

Il y a urgence. Les différentes organisations humanitaires présentes au Tchad estiment que le conflit à l’est du Tchad et les attaques de civils par des milices Janjawids soutenues par leurs alliés locaux arabes tchadiens ont fait plus de 200.000 déplacés. Des milliers de personnes innocentes ont été tuées, dont des enfants qui sont l'avenir de notre pays. Par ailleurs, comme nous l'avons souligné dans un précédent communiqué, le viol de femmes et de fillettes, la mise à feu systématique de villages, des actes horribles & barbares et les déplacements forcés massifs de population sont utilisés comme armes de guerre.


Il faut que celà cesse au plus vite, dès maintenant. Les militants et sympathisants du PLT demandent donc encore une fois au Président Idriss Deby Itno d'accepter la présence de forces de la paix de l'ONU sur le territoire tchadien. Il en va de la vie de nos concitoyens.

Mika Lelita Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
B.P. 1323 N'Djamena, République du Tchad


Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad (PLT),
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Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
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