vendredi 24 septembre 2010

Tchad: Quelle est la politique sociale du MPS ?


Le Parti Libéral du Tchad croit qu’une bonne politique sociale
(pour un pays comme le Tchad) doit pouvoir jouer un rôle majeur.
Elle déter-minera de nombreux aspects de la vie des personnes,
des collectivités et de nombreuses institutions. En termes finan-
ciers, la politique sociale représente le plus gros poste du budget
des ménages et des collectivités publiques. Elle accompagne les
principaux moments du parcours dans la vie des citoyens de ce
pays.

Après dix-neuf ans de pouvoir, quelle est alors la politique sociale
de l’équipe MPS ? Pourquoi N’Djaména n’a-t-il pas rendu public la
structure et le fonctionnement de ce vaste système dont les Tcha-
diens sont à la fois les financeurs, les acteurs et les bénéficiaires ?
Au Parti Libéral du Tchad, nous pensons que pour les profes-
sionnels de l’action sociale et sanitaire, et pour de nombreux autres
acteurs de l’action sociale, cet impératif est d’autant plus important
que leur activité est étroitement dépendante des évolutions et des
innovations dans les différents secteurs de l’activité socio-économique
et politique.

Une bonne politique sociale est la base du combat contre la pau-
vreté. Le Tchad est toujours montré du doigt comme étant un des
pays du globe le plus pauvre (mais toujours pillé, exploité et
humilié par les mêmes qui calomnient). Revendiquer des politiques
sociales dignes du nom est une invitation à la brutalité policière.
Manifester pour une amélioration des conditions de vie sociale
est une autre raison de faire sortir l’armée dans la rue. Aujour-
d’hui, les pauvres du Tchad sont aussi silencieux que les choses,
et lorsque au hasard des chemins un foyer les accueille ils y pren-
nent place humblement comme des visages familiers et se con-
fondent aux ombres vagues du décor. Ils ne s’effacent que dans
l’oubli comme des outils abandonnés. Voilà, la politique sociale du
gouvernement du Tchad dont le coeur est endurci par la vanité
des vanités.

Mika-L. Yondoloum
Parti libéral du Tchad
Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
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mercredi 22 septembre 2010

PLT : Pour une bonne gouvernance au Tchad


Une bonne gouvernance qui, tel un soleil, est celle qui inonderait de
sa lumière toutes les populations tchadiennes. Elle devrait commencer
par ce que nous avons sous la main, c’est-à-dire un pays où tous s’y
reconnaissent, une société et une culture dans lesquelles vivent harmo-
nieusement les tchadiens, une rue et un quartier où habitent pacifi-
quement les citoyens de ce pays. Des écoles, des établissements publics
de formation professionnelle et des centres de santé qui éduquent,
forment et soignent l’élite de demain. Une vraie démocratie se reflète
dans l’organisation du réseau routier, ferroviaire, fluvial ou maritime.
Enfin, une vraie démocratie est un raisonnement (vecteur directeur)
tiré de la réflexion de vrais bâtisseurs.

Si ces conditions ne sont pas respectées – et elle ne l’est pas dans les
pays non fonctionnels comme le Tchad –, tous les raisonnements anté-
rieurs, c’est-à-dire le fondement théorique et le fonctionnement expéri-
mental du système, seront viciés. Purifier les eaux de la rivière qui
traverse la ville ne servira à rien si le foyer de la contamination se trouve
à la source. La question principale que tout type d’organisation humaine
se pose, depuis que le monde est monde, est celle du pouvoir. Et le
principal problème est d’identifier celui qui le détient, de vérifier par
quel moyen il l’a obtenu, l’usage qu’il en fait, les méthodes qu’il
utilise, et quelles sont ses ambitions.

Peut-on dire que le développement de la bonne gouvernance soit abso-
lument lié au développement économique du Tchad ? Bien sûr que oui.
L'objet du projet démocratique est d'aboutir à un développement
humain et économique en posant des cadres. Il doit permettre aux popu-
lations d'être en mesure de satisfaire leurs besoins fondamentaux.
La bonne gouvernance perdrait ses vertus si elle ne s'accompagnait
pas de ce double développement et deviendrait alors une simple
démocratie de façade (actuel modèle du Tchad).
A l'inverse, une démocratie qui s'accompagne d'une libération des
initiatives au niveau local, est une démocratie qui peut conduire à
ce développement. Parler d’un changement au Tchad, c’est évo-
quer l’arrivée du sang neuf dans la haute direction du pays.
L’équipe actuelle au pouvoir semble ne pas être pour l’idée d’une
mise en place de structures démocratiques (position contraire à celle
du Parti Libéral du Tchad) bien que la démocratie et la bonne gouver-
nance constituent la condition nécessaire et suffisante capable de
garantir le développement économique du pays.



Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad


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mardi 21 septembre 2010

Justice sociale et démocratie



La justice constitue un pilier pour la société, parce que la justice est une vertu morale. La justice ne dit pas ponctualité, mais habitude, attitude, permanence : une habitude qui, comme toute vertu, a trait à l’agir de la personne, en bien, normalement, ou en mal, en cas de déficit. C’est lorsque cette habitude est fermement enracinée dans l’individu et dans la personne que la justice devient espérance, une espérance faite d’un ensemble d’espoirs comblés dans le quotidien de la vie.
La démocratisation de la politique est, sans doute, un des projets les plus excitants de notre temps. C’est un projet qui se déroule dans chaque région du monde, y compris dans les pays en voie de développement, qui ont vécu l’autoritarisme prolongé avant que les systèmes politiques ne s’ouvrent à nouveau. Cependant, la démocratie est réduite, de nos jours, à un condensé de politiques électorales multipartites à partir des expériences de quelques pays occidentaux. Le multipartisme a, à son tour, été le premier élément de mesure de la « bonne gouvernance ». La conséquence en a été la production d’une notion unique des processus démocratiques appliqué partout sans tenir compte de l’histoire, du lieu ou de l’environnement sur lequel un ensemble de critères techniques conçus à partir d’expériences occidentales étroitement définies et contestables. Les champions de cette perspective sont si convaincus qu’ils ont transformé leur version de la démocratie en un élément clé des conditionnalités politiques qui sont appliquées aux pays en développement du sud dans leurs négociations sans fin avec les institutions financières internationales, les donateurs bilatéraux, aux investisseurs privés.
Dans la construction de gouvernements vraiment représentatifs, la démocratie ne peut prospérer si elle n’est pas fondée sur la justice sociale, étant entendu que dans chaque système politique, la justice sociale est partie intégrante de l’articulation et de l’exercice de la citoyenneté. Les dimensions de justice sociale qui doivent être prises en compte dans la construction de projets démocratiques durables sont multiples. Elles comprennent les relations sociales de base qui sous-tendent l’économie et la société, le contrat social entre Etat et société, les préoccupations de bien-être de la majorité des populations, les relations ville-village, les droits humains des peuples à la fois en tant qu’individus et en tant que communautés, les droits des minorités et des citoyens, les droits des femmes, l’égalité des genres, et la protection des enfants et des groupes vulnérables.

La démocratie est un système de gouvernement. Il nous informe sur la manière dont la vie des citoyens est ordonnée, comment les citoyens interagissent les uns avec les autres, et comment ils perçoivent l’état et ses structures. La gouvernance sous-entend plus que les institutions de l’Etat. Elle comprend également les stratégies, les tactiques et le savoir qui informent l’action politique. Nombre de citoyens ont des attentes légitimes que l’une des dividendes de la gouvernance démocratique devrait être l’accès à une large gamme de services sociaux. Ils réclament également que l’état démocratique qu’ils ont aidé à mettre en place à travers leurs luttes soit socialement inclusif, responsable et représentatif.


Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
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