lundi 31 décembre 2007

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2008 !

Un souhait du Président du Parti Libéral du Tchad pour

Noël et le nouvel an aux Tchadiens, aux militants et
aux sympathisans du PLT. Patriotes démocrates,

Il serait si agréable de pouvoir se retrouver ensemble, comme autrefois, afin de célébrer la Noël et le nouvel an comme il se doit. Nous aurions tant à nous dire, de vive voix et avec le sourire ! Ces quelques mots visent cependant à faire oublier quelque peu la distance qui nous sépare en vous confirmant le lien qui nous unit par le coeur et la pensée. Que la paix et la joie de ces moments de Fêtes soient avec vous tous les jours de l'Année nouvelle 2008 !
Mika-Lelita Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad

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lundi 8 octobre 2007

Pour un Tchad meilleur...


Au regard de tous les déboires qui tombent sur la tête des tchadiens à cause de la bétise humaine : l'égoisme, le goût du sang et la ferme volonté de diriger les autres malgré les désapprobations citoyennes, le Tchad a besoin de changement. Une quantité croissante de personnes commencent a ce poser des questions sur la vision de l'avenir du Parti Libéral du Tchad.

Le Parti libéral du Tchad propose un Tchad meilleur, un Tchad où tous les enfants seraient libres; où la guerre serait oubliée et la paix régnerait; où il n’y aura point d’enfants-soldats, ni des enfants de la rue exploités dans toutes sortes de sadisme politique, un Tchad où tous les citoyens seraient libres de faire sagement ce qu’ils veulent; un Tchad où les armes n’existeraient pas pour tuer mais pour se défendre et un Tchad où l’intolérance serait effacée. Voici le Tchad que proposent les libéraux tchadiens.

Le Tchad des années 2007 n’est pas le même que celui vu par le du Parti libéral. Il est cruel et intolérant. Chaque jour, une arme déchiquette un ou plusieurs citoyens et pulvérise soit une habitation, un village et impose l’omerta. Le Tchad actuel n’est pas celui rêvé par le Parti libéral. Les guerres, malheureusement entretenues par le Soudan, la Libye, les vendeurs de canons de l’occident et le Président tchadien lui-même, ont dressé les tchadiens uns contre les autres. La réconciliation doit les aider à redevenir un peuple fort. Continuez de prouver votre ferme détermination à rester unis face à toutes les vicissitudes. Continuez de faire démentir les pronostics les plus pessimistes sur l’avenir de votre pays. Quoique déchirés par la guerre, les tchadiens demeurent un seul peuple.


Pour que le rêve libéral se concrétise, il faudrait que le Tchad des années 2007 en conflit sans fin fasse la paix et que les citoyens aient un sentiment d’appartenance au Tchad. Que tous les enfants aient un toit décent qui les protège des pluies et des insalubrités, qu’ils aient de la nourriture de qualité en quantité et des vêtements sur le dos comme tous les enfants du monde. Lucifer a élu domicile au Tchad ! Depuis déjà plusieurs années, de nombreuses personnalités étrangères tentent de raisonner les dictateurs tchadiens et marchands de canons qui commandent les tueries au Tchad et en Afrique ; aucune tentative ne réussit. Certains pays d’avant-garde ont choisi de donner un sens à la vie de leur peuple. Le Parti Libéral du Tchad a, quant à lui, choisi de donner un but dans l’existence des citoyens du Tchad. Le PLT souhaite faire sortir les Tchadiens de cette torpeur qui glace et qui, à présent fait couler le pays.


Le Parti Libéral du Tchad propose cinq objectifs à atteindre pour réussir la prochaine transition : pacifier le Tchad, réunifier les régions devenues ghettos ethnique, reconstruire le pays ; restaurer l’intégrité territoriale et rétablir l’autorité de l’Etat ;


Enfin, pour devenir un vrai pays, quatre autres objectifs s’imposent au Tchad : réconcilier les tchadiens et procéder à la formation d’une armée nationale structurée et intégrée puis organiser des élections démocratiques; enfin mettre en place des structures devant permettre au Tchad d’entrée tête haute dans le concert de vraies nations pour jouir du nouvel ordre politique.

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Mika-L. Yondoloum

Président du Parti libéral du Tchad

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samedi 6 octobre 2007

Un nouveau contrat social s'impose


Devant le rapport citoyen/parlementaire élu ou citoyen/gouvernant de plus en plus complexe, Le Parti Libéral du Tchad (PLT) propose un contrat social (new deal) aux populations tchadiennes. Les rébellions et les rallie-ments à répétition, l’inégalité devant la loi et devant la souffrance forcent presque tous les citoyens de notre pays à prendre conscience et à ne plus faire confiance aux élus qui ne sont plus là pour assurer la représentativité démocratique, à veiller à l'intérêt de tous et à assurer l'égalité de tous devant la loi.


Basé sur l’idée d’une chronique instabilité, d’une gouvernance peu fiable et d’une gestion gangrénée par une épouvantable corruption rendant le Tchad un pays non à la mode, le nouveau contrat social proposé par le Parti libéral du Tchad s’appuie sur l’action, la concertation, le maintien de la paix sociale, la promotion de la sécurité individuelle et collective, l’instauration de l’égalité des chances devant la loi et le développement de la solidarité régionale et citoyenne. Pour chacun des projets, les détails, les échéances et les méthodes de travail seront fixés par une équipe de la société civile fortement mandatée.


Comment pourrait-on encore faire confiance à un gouvernement composé de crapules ? Le Tchad est une nation martyre. L’histoire de ce pays est une tragédie. Il y a eu deux guerres civiles successives organisées par des inconditionnels tchadiens qui ont cru que l’herbe était plus verte au Soudan et en Libye qu’au Tchad et que brûler notre bercail pour plaire à Lucifer confirmerait l’état d’esprit nordique. Franchement, quand vous êtes un pays coincé entre deux civilisations différentes : l’une occidentale et l’autre arabophone comme le Tchad l’est en ce moment, c’est difficile d’imaginer de vivre un jour en paix.


Les Tchadiens n’en veulent plus d’un gouvernement sadique car ils ont trop souffert. Le PLT s’inquiète en revanche de la réaction des jeunes qui voient leur vie et avenir gâchés par des aînés inconscients, irresponsables et sanguinaires qui continuent de bloquer et de rendre moyenâgeux tout le pays. Le drame, c’est que la jeunesse a toujours dans ses pensées la mémoire de la guerre et le nettoyage ethnique qu’un gouvernement issu du Parti libéral devra aider à réparer avec des programmes sociaux dignes d’un pays du présent millénaire.

Mika –L. Yondoloum

Président du Parti libéral du Tchad

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vendredi 5 octobre 2007

Des solutions rapides



Qualifiée d’impensable, d’immorale et d’irresponsable, la situation politique au Tchad ne laisse personne indifférent. Pour comprendre cette situation, il faut remonter aux années 63 avec le Frolinat (front de libération nationale du Tchad) venu du nord au nom de l’hégémonie soudano-libyenne et reprochant au sud le mauvais équilibre dans la représentation régionale et dans la gestion des affaires du pays.

La haine, forcement convertie en un système politique est un véritable échec. Quel désastre ! Quelle véritable honte d’avoir rendu lambeau son propre pays pour exprimer maladroitement des ressentiments. Est –il réellement ingénieux de faire perdre quarante sept (47) ans à son pays pour montrer son incapacité à corriger une faille administrative tant reprochée à d’autres ? Une prise de conscience s’impose pour reconnaître la catastrophe dans laquelle les « mouvements Révolutionnaires » métastasés du Frolinat ont plongé le Tchad. Personne tant du niveau international que national n’est convaincu du savoir–faire de l’Etat tchadien (gestion administrative calamiteuse, pillage des richesses nationales et omerta obligatoire des citoyens).

Le phénomène soupe au lait et le côté va-t-en guerre, au Tchad, sont très prisés comme l’Etat de droit et la bonne gouvernance considérés en occident comme valeurs sûres. A quand le développement de notre pays lorsque les gros revenus pétroliers servent simplement à servir la barbarie ou à financer d’éternelles guerres et à provoquer des rebellions à répétition ?

Le Parti libéral du Tchad juge nécessaire de répondre à l’inquiétude quotidienne et généralisée des citoyens tchadiens. Que vous soyez jeunes ou âgés, un sursaut patriotique doit nous amener, tous ensemble, au choix réellement impératif de solutions rapides. L’équation tchadienne doit obligatoirement correspondre aux grands axes sociaux prioritaires.


Le Parti Libéral du Tchad reste fondamentalement convaincu que la conjoncture actuelle a forcément pour conséquence l'urgente nécessité de proposer un projet porteur de véritables espoirs, notamment pour les plus démunis. Tous les partis politiques, les syndicats, la société civile et les citoyens ne doivent briller que par leur farouche volonté de sortir le pays de la crise politico-militaire devenue gangrène et empoisonnant l’air ambiant. Le PLT interpelle citoyens, mouvements rebelles, gouvernement du Tchad et démocrates défenseurs des droits humains d’orienter le débat politique vers un changement de mentalité susceptible de conduire vers plus de paix, de stabilité, de progrès matériel et social donc de justice, de développement et du mieux-être des populations.


C’est ce à quoi tend le Parti Libéral du Tchad. Le PLT fait remarquer que la situation d'exclusion présentement en vigueur au Tchad justifie l’entrée en rébellion des villages et régions. C’est inacceptable d’embraser inutilement le pays ! Une attitude digne d’un primitif belliqueux n’a aucun autre mérite que l’indignation nationale et internationale. C’est pourquoi, le Parti Libéral du Tchad a choisi de rassembler que de disperser ; de créer l’ouverture que de vivre en léthargie ethnique ; de protéger la veuve et l’orphelin que de les exposer ; d’être responsable du mieux-être des gens que d’être responsable d’une catastrophe humaine.

Mika –L. Yondoloum
Président du Parti libéral du Tchad
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jeudi 4 octobre 2007

Le Peuple martyr du Tchad


L'acuité des difficultés de la vie quotidienne au Tchad interpelle le Président du Parti Libéral que je suis ; Comment expliquer l’inimaginable souffrance dans laquelle vivent les citoyennes et citoyens tchadiens de l’an 2007 ? Le peuple martyr du Tchad n’a-t-il pas un ami quelque part dans le monde ? Le silence des « amis » semble confirmer l’adage en vigueur dans les échanges économiques. Le Parti libéral du Tchad invite les citoyens tchadiens à soutenir davantage le projet de société du PLT, porteur de véritables espoirs, notamment pour les plus démunis.
C'est en toute conscience que le PLT déclare avec conviction que la situation d'exclusion que certains d'entre nous connaissent au Tchad est inhumaine. L’exclusion sociale est une préoccupation majeure de tous ceux qui tentent d’analyser l’attitude du gouvernement tchadien. L'élaboration d'un véritable programme plus humain, plus fraternel et plus juste s’impose. C’est bien ce programme que le PLT a proposé depuis sa création. Par ailleurs, c'est en toute connaissance de cause que le PLT affirme aujourd'hui que la volonté farouche de sortir notre pays de la crise oblige à la prise en compte encore plus effective d'un avenir s'orientant vers plus de progrès et plus de justice. Le Parti libéral du Tchad a depuis longtemps défendu l'idée que le particularisme dû à notre histoire unique entraîne une mission somme toute des plus exaltantes pour l’ensemble des tchadiens : l'élaboration d'un plan correspondant véritablement aux attentes individuelles et collectives.

Le Parti libéral du Tchad reste fondamentalement persuadé que l'aspiration plus que légitime de chacun au progrès social. Cette aspiration doit amener les citoyens tchadiens au choix réellement impératif d'une valorisation sans concession de nos caractères spécifiques. Les libéraux tchadiens forts de leur détermination (sans faille) clament haut et fort que la conjoncture actuelle a pour conséquence obligatoire l'urgente nécessité d'une restructuration sociale dans laquelle chacun pourra enfin retrouver sa dignité. Assez de sang ! assez de morts ! assez d'anarque politique. Ce n'est certainement pas vous, mes chers compatriotes, qui me contredirez si le Parti libéral du Tchad vous dit que l'effort prioritaire en faveur du statut précaire des exclus doit s'intégrer a la finalisation globale d'un processus allant vers plus de paix, vers plus de respect de soi, vers plus de dignité et d'égalité.

Dès lors, sachez que le Parti libéral du Tchad se battra pour faire admettre que la nécessité de répondre à votre inquiétude journalière, que vous soyez jeunes ou âgés, conforte son désir incontestable d'aller dans le sens de solutions rapides correspondant aux grands axes sociaux prioritaires.


Mika –L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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mardi 2 octobre 2007

Désir d'action



D'aussi loin que les libéraux tchadiens se souviennent, collectivement tous veulent de l'action. Transformer le quotidien de nos compatriotes, rendre l'impossible envisageable par tous et pour chacun, trouver des marges de manœuvre, les a toujours passionnés.
La politique était une tradition familiale pour certains et terrain inconnu pour d’autre. Sans parrains politiques ni fortune, les adhérents du PLT ne sont au départ des fonctionnaires de ce pays là qui croule sous le poids de quarante sept ans de guerre. Tous soutiennent l’idéologie du PLT, tous soutiennent le programme de société proposée par le PLT. Mais la politique à cet intérêt unique et tellement exigeant, pas contre eux, ni sans eux. Les libéraux tchadiens aiment l'idée d'une action commune, vers un même objectif, pour donner un espoir à des millions de tchadiens qui souffrent à travers le monde. Tant de gens ont renoncé. Renoncé à croire que demain peut être plus prometteur. Renoncé à un avenir plus heureux pour leurs enfants.

Je veux expliquer ici qu'il n'y a pas de fatalité pour celui qui veut bien oser, tenter, entreprendre. Dans un monde qui bouge à toute vitesse, l'immobilisme est la posture la plus risquée pour notre pays comme pour chaque Tchadiens. J'aime construire, agir, résoudre les problèmes. Je crois que tout se mérite et qu'au final l'effort est toujours payant. Voilà mes valeurs. Voilà pourquoi je fais de la politique, voilà ce qui justifie, à mes yeux, de vouloir conquérir les plus hautes responsabilités. Voilà ce que je veux vous dire.

Au terme du règne du MPS où tant de sujets auront été abordés, tant de paroles prononcées, j'ai voulu vous dire pourquoi et comment nous pouvions encore rêver d'un avenir meilleur pour nos enfants, pourquoi et comment tout pouvait redevenir possible pour nous tous, pour le Tchad qui est le nom que nous donnons à notre destin commun. Aujourd’hui, le Parti Libéral que je dirige ne veut pas se mettre à la description de son programme de gouvernement, mais il veut dessiner à votre intention une grande ambition collective. Cette ambition, je voudrais la partager avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire ce que les générations qui nous ont précédés n’ont pas su faire. Nous pouvons rendre au Tchad, sa grandeur. Nous pouvons retrouver la fierté d'être Tchadien. Ensemble osons donner à nos enfants et descendants un pays en nous unissant sans contrainte et si nous avons compris ce qu’est l’héritage commun alors décidons nous de pacifier le Tchad. Le Parti Libéral du Tchad le sait, car au-delà de toutes nos différences, les tchadiens et tchadiennes doivent avoir en commun la même idée du Tchad et de la République. Forts de ce lien qui nous unit, les citoyens tchadiens de toutes les régions du pays, de tous les milieux, de tous les âges, peuvent retrouver la capacité de vivre ensemble, d'agir ensemble, d'espérer ensemble.



MIKA-LELITA YONDOLOUM
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lundi 24 septembre 2007

La trahison de l'élite politique tchadienne


Aussi longtemps que la classe politique tchadienne accepte de servir deux maîtres, c'est le Tchad tout entier qui y perdra.

L'appel aux changements constitutionnels vient généralement pour l'essentiel de l'élite politique qui respectent les attentes des citoyens et rejettent le verdict des commissions d'enquête. En d'autres termes, lorsqu'il y a trahison des intérêts du Tchad, celle-ci ne vient pas de la classe intellectuelle ou des citoyens qui sont venus s'exprimer devant les commissions d’enquêtes mais de la classe politique elle-même.


Vu les nombreuses trahisons dont le Tchad a été victime depuis son « indépendance », une constante se dégage des relations entre l'élite politique tchadienne, des années 79 à 2007, avec les vendeurs d’illusion et de canons: soit l'incapacité viscérale de la classe politique de protéger les intérêts de la nation et d'empêcher les empiétements constitutionnels.
L'entrée enthousiaste du Tchad dans le concert des « nations dominées » est largement connue de tous et ne supporte pas l'examen objectif puisque c'est par une seule voix de majorité que les députés des circonscriptions tchadiennes ont adhéré au changement brusque de la constitution permettant à I. Deby de se maintenir au pouvoir, de tuer et de saccager davantage le Tchad. La décision prise ne fit jamais l'objet d'une campagne électorale ni d'un référendum.


Au Tchad, I. Deby est celui qui a le plus incarné l'incapacité politique du Tchad. Sa défense des intérêts du Tchad était frêle au point où il a même oublié que les citoyens revendiquent des changements au partage des pouvoirs afin que ses commettants puissent s'accomplir pleinement. Dans le but déclaré de procurer au Tchad la place qui lui revient de plein droit dans la concert de nations respectables et respectés, certains tchadiens ont soutenu la révolte pour mieux équilibrer la présence des régions dans la gestion administrative du pays. Ils disaient vouloir corriger les injustices faites au peuple du Tchad mais ils se sont contentés de mieux encadrer leur seule famille dans l'ensemble tchadien. Ils ont cependant délaissé la vision dualiste, appuyée sur la thèse des peuples fondateurs et défendue par feu Tombalbaye et le premier gouvernement du Tchad, pour lui substituer la fourberie et l’hégémonie soudano-libyenne.


L’élite tchadienne des années 1979 à nos jours n’a jamais arrêté de trahir. Elle a dès lors tendance à tenir simultanément divers discours politiques: celui qu'il réserve à ses commettants et celui qu'il sert à ses homologues provinciaux et, finalement, celui qu'il utilise dans ses négociations avec les négociateurs internationaux. Les recherches et l'analyse des documents d'archives, des faits et accords signés illustrent cette dimension de la conduite des gouvernements qui ont succédé à l’administration Tombalbaye. Les textes rendus publics par les médias tchadiens laissent voir que l'élite politique à Ndjaména a davantage à coeur de piller le pays au profit des étrangers au lieu de défendre les intérêts du Tchad.


Les Tchadiens ne veulent rien que la paix dans leur pays; ils veulent tout simplement que les structures politiques leur permettent de s'épanouir et d'exprimer pleinement leur culture, leur langue et leurs traditions. Pour les Tchadiens, les structures politiques sont là pour refléter leur expérience collective et non l'inverse.



MIKA-LELITA YONDOLOUM
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dimanche 23 septembre 2007

La démocratie et la crise tchadienne



D'aucuns évoquent, à son propos, l'image du général Franco et son équipe gouvernementale. M. Idriss Deby n’est pas le contraire du colonisé qui vendrait pour une chanson les ressources du Tchad à un ami camerounais puis aux maîtres américains du cynique valorisant l'ignorance et la misère entretenue au Tchad. Soutenu par quatre pays dont deux du nord et deux du sud, le réactionnaire du 1er décembre 1990 a braqué le pays contre l'évolution des moeurs et les exigences de justice. Si évoquer le départ de I.Deby n’est pas fortement soutenu, la tentation d’imposer la vraie paix au Tchad demeure moins forte en Occident. C’est que l’équipe actuellement au pouvoir, à bien des égards, en prend large contre la démocratie qui en réalité n’existe pas pour d’autres peuples. I. Deby est bel et bien soutenu à bout de bras par ceux –là qui ne croient pas dans l’Afrique. Dialogue inter tchadien sans exclusive ou réconciliation nationale cela ne change rien au malaise qui traîne en son sillage, le sort de millions d’humains qui vivent au Tchad, une fois les caméras éteintes et les accents cordiaux dissipés.

Il y a, chez le fondateur du MPS, un esprit de meilleure crapule, d’imposteur et de provocateur. La démocratie en est plus injuriée, aujourd'hui, qu'au temps d'hitler. L’assemblée nationale du Tchad, malgré la présence de nombreux analphabètes élus ou nommés, le suffrage universel n' a jamais été réalisé avec intégrité et droiture. La situation des femmes, des jeunes,des enfants, des travailleurs et les exigences démocratiques sont aujourd’hui, après dix sept ans de pouvoir, encore plus balbutiantes que jamais. Hors les campagnes électorales, le Tchad, sous le règne Deby, rend compte aux caisses occultes plutôt qu'au peuple, les sondages ne sont pas encore nés pour infléchir les impulsions des élus, les médias et leurs tribunes n'en sont pas de masse. Quant à la société «participative», avec ses mille manières d'associer les citoyens aux organismes publics qui les encadrent, n'est même pas prévisible. L'autorité de M. I. Deby, aussi brutale qu'elle l'est, s'accorde à l'ordre alors établi, avec ses hiérarques et ses plébéiens. Cette excessive autorité et cette brutalité digne de l’homme des cavernes qui l’accompagne font du Tchad un pays très peu à la mode. La façon de gouverner de M. I. Deby nous ramène pourtant, et trop souvent à croire que le Tchad d’aujourd’hui est très inhospitalier car il suscite beaucoup d’inquiétude.


La crise actuelle confirme avec éclat le goût pour le gouvernement Deby de droit divin. On l'a vu adopter des décrets en enfilade, sans le moindre avertissement ou débat préalable. Confronté par la presse, il a commencé par s'impatienter de toute question où il invoque l'urgence d’une offensive militaire, alors que l'objet de ces décrets dépassait de loin les exigences de l'après-tempête. Pire, il invoque souvent le «développement du Tchad», vaste couverture de tous ses actes durant ces jours agités, chèque en blanc qu'il aurait été choquant, de ne pas lui consentir. Ce comportement est le même qui lui fait hausser les épaules quand on lui rappelle qu' il n'a pas de mandat pour gouverner le Tchad, comme nous ne cessons de le répéter ici . Un mandat électoral, c'est le fondement même de la démocratie. Dans son cas, la carence est double: d'une part, il n'a jamais été régulièrement élu par les citoyens de sa région et les Tchadiens ne l'ont jamais choisi comme président; d'autre part, le gouvernement du Parti MPS a été porté au pouvoir en Mai 2006 avec un programme qui a brillé par son absence. Le Parti Libéral du Tchad l'a suggéré au lendemain des résultats des élections de Mai 2006, qu’un véritable démocrate aurait pu prendre quelque temps pour évaluer l'état des lieux, pour se donner un programme, mais il aurait ensuite requis l'appui des électeurs pour le mettre en oeuvre.


Pour défendre l'absence de scrutin, position certes autocratique, son parti et ses amis se sont appuyés sur un semblant de sondages pour affirmer que le peuple ne veut pas d'élections, que M. I Deby est de loin son favori, et que le programme économique et social proposé par le MPS passe la rampe. Réponse indigne, surtout venant de gens qui font la leçon à leurs adversaires politiques sérieux, quand ce n'est à la loi électorale, au nom des exigences morales de la démocratie. Tous les périls d'un pouvoir trop personnel guettent ce gouvernement au surplus conforté par la faiblesse et souvent l'insignifiance des partis d'opposition. Ses succès sont certains car la machine de la remise en ordre des finances publiques et des quelques réformes corollaires grince mais avance puisque le Tchad des années 2000 fait partie des pays émergeants, la gestion de crise a été dans l'ensemble remarquable et parfois exemplaire, l'hostilité tchadienne postcoloniale n'a pas réussi à épuiser l'espoir de changement, l'énergie générale ne manque pas (sauf dans le réseau électrique..).

Mais si ces résultats s'obtiennent au prix d'une régression des valeurs de citoyenneté, d'un lien infantilisé entre les électeurs et les dirigeants, d'une réduction des mécanismes reconnus d'information et de consultation, du recours à la démagogie, d'un déficit démocratique, en somme, nous aurons beau nous réjouir de nos démonstrations de force, nous n'aurons bâti que de l'éphémère.



MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
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samedi 22 septembre 2007

Parti Libéral du Tchad : pour une réforme totale


La crise de la démocratie vient donc en partie de ce long parcours de l'idée républicaine sous les anciens régimes venus au pouvoir par la violence, ensuite de l'organisation de l'État devenu lambeau et du gouvernement de dictature qui a institué un État administratif peu efficace car miné de l’intérieur par la corruption et le clanisme et reléguant ainsi au fond du puits le vieil État de justice, le droit politique républicain.

Afin de remédier à ces difficultés, le PLT discerne deux horizons :
- Le retour aux véritables valeurs et à l'organisation politique républicaines,
- Le retour aux institutions pour démocratiser la République du Tchad. Si la première réforme fondamentale est celle de la justice, une deuxième réforme toute aussi fondamentale doit traiter de l'école. La réforme scolaire ne consiste pas seulement dans la question des moyens matériels telle qu'on nous la présente actuellement. Elle doit traiter de l'école en tant qu'elle est l'instrument de sélection de l'élite républicaine. Elle doit viser à une sélection moins précoce, moins définitive et davantage citoyenne. Les élites de la République ne sont pas aujourd'hui choisies selon des principes démocratiques.

Selon le président du PLT, ce n'est pas dans la société civile qu'il faut chercher la réforme. Nous savons que de nombreux partis, inspirés par une volonté sincère de démocratiser la République, considèrent que c'est à travers une démocratie participative, les associations ... que l'on peut trouver la voie vers une réorganisation des pouvoirs. Personnellement, le PLT n'envisage pas cette direction comme fondamentale. Les remèdes à la crise de la citoyenneté - coeur du coeur de la crise républicaine sont à chercher dans une réforme du pouvoir et de la sélection de l'élite.

Le PLT croit que ces réformes du droit politique ne peuvent être entreprises sans une volonté politique véritable, c'est à dire pas en l'absence d'un véritable parti démocratique.


MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
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APPEL DU PARTI LIBERAL DU TCHAD


Appel aux humoristes, chanteurs, journalistes, députés et personnes de bonne volonté en faveur du Tchad. Quoique l'opinion publique internationale soit très peu au courant des manipulations de l'équipe au pouvoir au Tchad, le peuple tchadien mène une lutte courageuse et ardue depuis des années, dans une indifférence ou passivité quasi générale des gouvernements et parlements occidentaux et de toutes les autres régions du monde. Sauf quelques personnes et personnalités de bonne volonté qui essaient de sensibiliser la Communauté internationale, rien n'est vraiment fait pour aider le Tchad à éviter un nouvelle situation à la rwandaise, une hécatombe à la congolaise ou un scénario à l'ivoirienne.
Tous les partis politiques tchadiens vous implore de mettre fin à la conspiration du silence sur la question tchadienne. Après Hitler, le Cambodge et le Rwanda, toute la Communauté internationale a dit "Plus jamais ça", aussi elle ne peut pas rester indifférente et ne rien faire. Il est encore possible de prévenir au lieu de guérir. Alors agissons tous ensemble pendant qu'il est encore temps. Sans le soutien de la Communauté internationale, le peuple tchadien a peu de chances de succès. Il a donc besoin de votre aide, le plus rapidement possible, car non seulement la situation est dramatique (manque d'eau potable, de travail, de nourriture, de médicaments, SIDA et autres maladies endémiques), mais elle empire encore plus de jour en jour à tous les niveaux (politique, économique, financier et social).
Il est inadmissible car irresponsable qu'un gouvernement passe son temps à faire la guerre qu'à s'occuper de ses citoyens. Il est malhonnête de jouer au sapeur pompier alors qu'en réalité on est le pyromane en personne, l'instigateur en puissance du péril sous -régional.


La situation au Tchad est maintenant intenable et explosive; il peut dégénérer à tout moment en une guerre civile très meurtrière (+8 millions d'habitants) qui enflammerait toute cette région de l'Afrique centrale autour du Darfour dont les importantes ressources pétrolières attisent les appétits des plus voraces grandes puissances, entreprises étrangères et vendeurs de canons qui profitent de l'instabilité pour tuer des africains qui ne demandent à vivre chez eux et non immigrer chez d'autres. Ces puissances, ces multinationales et ces vendeurs de canons assez bien identifiés au Tchad, se nourrissent des dissensions et adorent les dictatures corrompues comme celles du Tchad devant lesquelles la vie n'a pas de valeur.
Le Parti Libéral du Tchad croit le temps venu de dénoncer ceux qui soutiennent la dictature, vendent des armes de destruction massive, tuent des tchadiens par Idriss Deby interposé.




MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
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Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir

Forum de réconciliation nationale ouvert à tous
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vendredi 7 septembre 2007

A l'aube du renouveau au Tchad !


En fixant les trois objectifs d'Indépendance, de Liberté
et de Bonheur, pour le Tchad, le Parti Libéral dirigé par
Mika-L. Yondoloum propose le libéralisme économique
comme moyen de réalisation.

Les libéraux du Tchad ne se sont pas contredits. L'Indé-
pendance, La Liberté et le Bonheur pour notre pays, en
particulier ne seront jamais atteints tant que l'injustice
provoquera chez l'opprimé la haine de l'oppresseur.
La persévérance de la haine ethnique et des violations
massives et systématiques des droits de l’Homme au Tchad
est l’une des plus dramatiques au regard non seulement
du nombre de morts, mais aussi du nombre de personnes
déplacées et de la destruction du tissu économique.


Le conflit tchadien n’a jamais cessé de se compliquer
et de fatiguer les populations du septentrion (nord)
et du méridional (sud). Au moment où l’ombre de la
paix apparaît au loin, une provocation –qu’importe
d’où elle vient—surgit pour la torpiller. Comme si
la paix n’est pas rentable pour les politiciens tcha-
diens impliqués dans cette violence. A croire que la
coexistence n’est plus souhaitée par les uns et par
les autres. Trop d’injustice, trop d’humiliation,
trop d’intransigeance finissent par désespérer le
monde.


De par la nature du conflit inter ethnique qui le
déchire, le Tchad, ainsi faussement crée semble se
diriger vers l’extermination ethnique.
- Qui osera avoir ce courage de dire la vérité
aux uns et aux autres ? le PLT
- Qui osera avoir ce courage de dire la vérité
que la guerre ne résoudra aucun problème, le PLT
- Qui osera avoir ce courage de dire la vérité
que le radicalisme religieux n’apportera pas la paix,
le PLT
- Qui osera avoir ce courage de dire la vérité
que tôt ou tard les deux grandes régions du Tchad
(le nord et le sud) vivront côte à côte. le PLT

Se reconnaitre mutuellement s’impose, car
tout le monde est fatigué par ce conflit qui dure
depuis trop longtemps. Peut-être que trop de fatigue,
trop de désespoir suscitent de l’énergie et l’éternel
retour de la haine. Soutenez le PLT pour qu’il vous
soutienne en vous donnant un État-nation de droit,
libre, et paisible !




MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

lundi 3 septembre 2007

Le Tchad peut-il être contre «ses» citoyens ?


L'État que nous avons au Tchad, à toutes les époques, est
toujours l'expression du rapport des forces en présence.
Malgré les faiblesses de la démocratie encore naissante et
balbutiante, celle-ci reconnait à ses citoyens, et
même... aux individus généralement, des droits et libertés
fondamentales connus de tous. Cependant, comme la «démocratie»
est généralement considérée comme l'expression de la règle
de la majorité sur la minorité il arrive fréquemment que
cette règle prime sur les libertés fondamentales. C'est
d'ailleurs le danger que présente un pays comme le Tchad
pris en otage par des individus mal intentionnés. Là-bas,
le Tchad est considéré comme un «outil à usage régional »,
comme étant une chose de l’individu sur le collectif. Ce
danger est d'autant plus présent depuis une trentaine
d'années avec la croissance d’un manque de considération
des besoins du citoyen. La part des dépenses publiques
dans le Produit intérieur brut prend chaque année du galon
du côté de la famille et la mouvance présidentielle.


L'importance du désordre complet dans la gestion du pays a
donné aux institutions étatiques un pouvoir considérable.
Ces institutions et tous les groupes qui les supportent
et qui en dépendent, à commencer par le parti politique
au pouvoir et les bénéficiaires des dépenses gouvernementales,
sont devenus une entité qui se protège, qui légifère, qui
contrôle et qui parle plus fort que les citoyens. Les droits
des individus entrent de moins en moins en ligne de compte dans
tout projet législatif. Le devoir d'un fonctionnaire est
d'abord de défendre le gouvernement, quel que soit l'impact
sur les individus. On en voit couramment des illustrations
en consultant les rapports des défenseurs du citoyen de la
société civile. Mais ce n'est que la pointe de l'iceberg.
Plusieurs législations et interventions gouvernementales
sont une négation de la liberté de choix. La «règle de la
majorité» n'est souvent elle-même qu'une farce monumentale,
les décisions étant réellement prises par un groupe restreint
de meneurs sans que la population ne soit consultée.





MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com




Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
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dimanche 2 septembre 2007

Visions et valeurs du PLT




Reconnaissant que l'action individuelle doit être appuyée
par une communauté plus large, le PLT et ses membres
demandent aussi aux sympathisants (es) d'appuyer son pro-
gramme pour la paix qui affirme la primauté des droits
humains sur la règle du commerce et des investissements
et qui considère l'affranchissement de la pauvreté et de
la vulnérabilité comme la véritable garantie de la sécurité.
Vous trouverez dans la législation sur les droits humains
une des sources des valeurs profondes du Parti Libéral
du Tchad

Respect pour la vie :

Rejet de la violence :

Partage avec les autres :

Écoute pour comprendre :

Préserve le pays :

Redécouvre la solidarité :

La justice véritable est le fruit que récoltent celles
et ceux qui font la paix en semant dans un esprit de paix.

Le Parti Libéral du Tchad s’engage à honorer « l'éclat
de la dignité tchadienne » et de permettre une double
complicité avec le peuple du Tchad. Le PLT se donne
comme mission de faire l'unité entre les tchadiennes
et tchadiens afin qu’ils vivent la vision que chacun
de nous a d'une paix juste.

Joignez-vous à nous et ensemble plantons au Tchad cet
arbre de paix tant désiré !

Le PARTI LIBERAL DU TCHAD ET MR MIKA-LELITA YONDOLOUM
souhaitent planter cet arbre de paix avec votre soutien.
Joignez-vous au Parti Libéral du Tchad, et ensemble,
soyons de ceux qui revendiquent le dialogue national
pour la paix au Tchad. Dites à votre entourage et à
votre gouvernement que le Tchad a un rendez-vous avec
la paix et afin que la démocratie puisse triompher.



Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com







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vendredi 31 août 2007

ADOPTION D’UNE CONSTITUTION CITOYENNE

Les élections du 03 mai 2006 au Tchad passeront à l’histoire
comme celles ou le système politique nationale traditionnel
a été ébranlé,ou les partis politiques traditionnels ont été
ramenés vers des bas records, ou le Tchad fera l’appren-
tissage d’un gouvernement formé par des gens sans gêne.
Ce qui n’est pas la norme dans les pays de démocratie véritable.


Un autre phénomène historique pourrait voir le jour si le
Parti Libéral du Tchad est porté au pouvoir. L’assemblée
nationale sera forcée de donner suite à l’engagement du
PLT à l’effet de procéder à l’adoption d’une Constitution
pour le Tchad moderne, libre, fiable et vivable accompagnée
de l’instauration d’une citoyenneté tchadienne.Le Parti
Libéral du Tchad croit que l’élaboration d’une constitution
nationale par les citoyens tchadiens est un geste démocratique
le plus utiles pour la réalisation d’un Tchad nouveau,
paisible et prospère.


Le premier bénéfice d’une telle démarche dans ce cas consis-
terait à transférer l’initiative démocratique des partis
politiques aux citoyens. Cette initiative serait louable
si elle avait pesé dans les résultats des dernières consul
tations populaires de Mai 2006.Au lieu de commencer par les
réponses toutes faites du MPS et de ses alliés, on pourrait
commencer par les questions,celles que se posent les
propriétaires de notre États,les citoyens tchadiens.
Le Parti Libéral du Tchad propose d’élaborer une nouvelle
constitution afin de répondre à quatre questions suivantes.
Quelles sont les valeurs fondamentales tchadiennes ?
Que sont les particularités de notre société auxquelles les
tchadiens souhaitent rattacher une protection constitutionnelle
spéciale ? Comment entend –on organiser le fonctionnement des
pouvoirs exécutif, législatifs et judiciaire ainsi que les
rapports avec les citoyens ? Comment définir les relations de
pouvoir sur le territoire national, régional et local ?

Un gouvernement issu du Parti Libéral du Tchad donnera une
forme juridique à une constitution pour relever les constitu-
tionnalistes en final de leur carrière. Répondre aux questions
que pose une constitution devrait demeurer un privilège exclusif
des citoyens tchadiens. En effet, une telle démarche ferait
l’objet d’une grande opération de constitution populaire et
non pas faite comme une étude savante des spécialistes.
L’ancien conseil régional du Tchad du Mouvement démocratique
pour la citoyenneté (MDC) , ancêtre du PLT a, de fait proposé
une constitution pour le Tchad des années 2000. Un document de
vulgarisation qui constitue un guide permettant au citoyen moyen
d’élaborer lui-même une constitution pour le Tchad. Et puisque le
MDC est né des États généraux sur la réforme dans les Forces
Armées Tchadiennes et les institutions démocratiques.

Une consultation portant sur une constitution pour le vrai
devrait permettre de consacrer une année complète à parcourir
toutes régions et à rencontrer le maximum de citoyens et aboutir
à des États généraux qui prendraient la forme d’une constituante.
Entre temps les partis politiques n’auraient qu’a bien se tenir
puisque la population aura dit qui nous sommes, comment nous
voulons nous gouverner, il restera aux partis de cesser de
s’enfermer pendant des décennies sur des positions figées et
confrontationnelles.Puis de se mettre eux-mêmes(les partis poli-
tiques) au service de ce qu’aura décrété la volonté populaire.
On aura remis la démocratie sur ses jambes,les partis à leur
place et les citoyens au pouvoir.



Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com



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jeudi 30 août 2007

LE TCHAD TOUJOURS EN DANGER

Les partis politiques reconnus et le gouvernement du Tchad
n’ont plus encore le droit de tromper les citoyens et les
partenaires de l’union européenne sur les perspectives poli-
tiques nationales et sur le sens de notre engagement pour
le dialogue national sans exclusive. Le regard de l’Afrique
et celui de l’Europe sont cette fois-ci dirigés essentiel-
lement vers une société dégradée (le Tchad) et vers un con-
tinent (l’Afrique) en proie au réchauffement et saccagée
par une économie qui nous échappe.

Le 14 Août dernier, au Palais rose à Ndjaména, le peuple
du Tchad a eu l’opportunité de suivre en direct ou par
voix de radiodiffusion la déclaration suivante de Mr
I.Deby : « Les Partis politiques signataires appellent
le peuple Tchadien et en particulier : les associations
de défense des droits de l'homme, les syndicats, les
organisations féminines et des jeunes, à adhérer à ce
processus de paix véritable et de développement durable
que sous-tend le présent Accord Politique.

Le présent accord Politique est ouvert à tous les partis
politiques légalisés.Le Rapport Général et la Déclaration
à l'intention de l'Opposition armée font partie intégrante
du présent Accord. Le Président de la République est
garant de l'exécution du présent Accord.Ce que veulent le
PLT et les populations tchadiennes:Un autre monde possible.
Il est nécessaire,Il est plus « réaliste » que ce monde,
transformé en marchandise, que nous impose le MPS. Nous
vivons une société où le chômage est tenu pour inévitable,
où les inégalités s’accroissent, où les discriminations devien-
nent le lot commun,où les individus sont le jouet de décisions
qui leur échappent, où la jeunesse est pointée du doigt,
désignée comme peu éduquée, incapable de s’assumer,
réprimée lorsqu’elle résiste, où toutes les ressources
sont mises à sac de façon insoutenable.Une telle société,
porteuse de violence, est injuste, explosive. Elle n’est
pas viable. La concentration des pouvoirs et de la richesse
entre les mains de quelques-uns, au détriment du bien-être
et de la citoyenneté du plus grand nombre, ne fournit pas
de bases acceptables pour vivre ensemble.


Depuis plus de vingt ans, du local au national, dans tous
les domaines de la vie au Tchad, tout est fait pour nous
convaincre que nous sommes contraints d’accepter les
dogmes de la manipulation et de la spéculation, des diktats
des multinationales et de la finance.Certains veulent pousser
le plus loin possible le recul des conquêtes sociales, des
libertés individuelles, des services publics, des droits civils
et politiques hérités des gains purs: c’est le projet du ceux–
là qui exploitent sans coup férir les faiblesses tchadiennes
et les richesses naturelles de ce pays.D’autres entendent
concilier la toute-puissance du capital financier et un socle
restreint de droits et de garanties sociales : c’est le
programme des «professionnels de la politique tchadienne ».

Dans les deux cas, la main reste aux marchés financiers ;
les profits flambent et le peuple trinque ; les inégalités
galopent et la démocratie s’essouffle en tournant en rond.
Tout cela a été expérimenté, maintenant il doit être dénoncé,
dans l’immobilisme de la mouvance au pouvoir et des vieux
partis de la mouvance démocratiques, tous doivent faire le
mea-culpa en s’engageant solennellement à renoncer à changer
véritablement les choses. Nous voici donc devant un choix :
ou bien nous poursuivons dans la même veine, ou bien nous
changeons complètement de cap. Nous proposons d’en finir
avec le refus du changement, pour passer à une véritable
alternative. C’est ce qui souhaitent le Parti Libéral et
les populations tchadiennes. Le PLT propose à toutes celles
et ceux qui ne se résignent pas au pire, qui ne s’accou-
tument pas au spectacle d’un groupe d’égoïstes incapables
de renoncement.

Pour rompre avec des logiques qui ont fait la preuve de
leur nocivité ou de leur inutilité, il faut à la fois une
visée ambitieuse, des mesures concrètes, la capacité et la
volonté politique de les mettre en oeuvre. Nous voulons
pour cela bouleverser la donne mafieuse avec l’ambition
de rendre majoritaire une alternative libérale fondée sur
le soutien et la mobilisation populaires.Il y a de la
cohérence-dangereuse -dans les choix qui sont au coeur
des apprentis capitalistes contemporains. L’équipe MPS
et l’équipe de certains professionnels de la politique du
Tchad ont des objectifs (don de toutes richesses naturelles
du Tchad contre pérennité de pouvoir et accumulation des
profits financiers) et des méthodes (le recul des pratiques
démocratiques, le démantèlement des politiques publiques,
la mise en concurrence des peuples et des individus, la casse
des droits du travail, le pillage du pays) sont des Objec-
tifs et méthodes qui forment un tout chez les dirigeants
du Tchad d'aujourd'hui.




Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

mardi 28 août 2007

Vers la réconciliation nationale

Le Parti libéral du Tchad pensait que ses positions sur la
réconciliation nationale étaient suffisamment connues pour
éviter de les réitérer. Un rappel succinct s'impose.
Le Parti libéral du Tchad est en faveur de la réconciliation
nationale si elle signifie unifier la parole de la nation sur une
solution politique globale intégrant :

• un accord sur la démarche efficace pour mettre un terme
définitif à la violence, lever les nombreuses injustices
induites par la crise, réduire ou amnistier certaines sanctions
judiciaires ;

• un accord sur la résolution des problèmes et des conséquences
politiques découlant de la crise tant au niveau interne qu’au
niveau des relations extérieures.
Cette réconciliation est possible sur la base de l’identification
des causes profondes de la crise dans un esprit de responsabilité,
de franchise et de tolérance entre toutes les parties.
Bien entendu, les libéraux tchadiens soutiennent tout effort
s’inscrivant dans cette démarche, quelle qu’en soit l’origine
et en particulier quand il est l’œuvre des partis politiques
reconnus.

Quant au dialogue inter tchadien sans exclusive auquel les partis
politiques reconnus sont conviés le 14 Août dernier, le Parti
libéral du Tchad estime qu’il est important de reconnaître que
dans l’inconscient collectif du Tchad, il y a encore et encore
le passé. Le lâché prise s’impose. Le Tchad doit être une nation.
Les populations de ce pays doivent former une seule nation.
Il n’y a pas de raison de créer de différence entre les gens
car personne n’est supérieur à un autre et les tchadiens n’ont
pas de raison de refuser de dialoguer. Sans dialogue, la violence
sera toujours plus que présente. Il n’y aura point de cohésion
sociale ni de paix civile et pour finir plus de pays.

Les massacres collectifs, l’assassinat de femmes et d’enfants,
la disparition de dizaines de milliers de personnes dans des
circonstances troubles ainsi que les autres drames ne sont pas
des évènements ordinaires dans l’histoire des nations. La pire
manière de les traiter est de tenter de les occulter par l’oubli,
de dresser des obstacles pour éviter que soient connues les causes
et circonstances qui ont produits de tels évènements. Réduire la
violence, lever les injustices, alléger les souffrances de ceux
qui ont souffert de la crise et de ses victimes, sont des démarches
que tout homme ou femme sage ne peut que soutenir.

Par conséquent, le Parti Libéral du Tchad souhaite ardemment de
dialoguer en acceptant de se tromper dans cette analyse. Mais,
les libéraux, demeurent fermement convaincus que la recherche
d’une solution complète à la crise pluridimensionnelle qui menace
le pays et ses enfants doit demeurer ouverte à tous les tchadiens
avant comme après le dialogue national sans exclusive.Une réconci-
liation nationale authentique est celle qui offre toutes les issues
au débat politique et à la libre expression et non pas
celle qui ferme des portes et qui détruit.







Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
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samedi 25 août 2007

CRÉER LA CONFIANCE EN RÉCONCILIANT LES DIFFÉRENCES


Sous un gouvernement issu du Parti Libéral, le Tchad se
résoudra à préserver les générations futures du fléau de
la guerre qui deux fois en l'espace d'une vie humaine a
infligé au Tchad et aux pays voisins d'indicibles souf-
frances, à proclamer de nouveau la foi des libéraux tcha-
diens dans les droits humains les plus fondamentaux, dans
la dignité et dans l’importance de la valeur de la personne
humaine, dans l'égalité de droits des hommes et des femmes,
ainsi que des grandes nations, comme dans les petites.

Dans le respect de ses engagements, le gouvernement libéral
du Tchad créera les conditions nécessaires au maintien de
la justice et du respect des obligations nées des traités
et autres sources du droit international, il s’engagera à
favoriser le progrès social et instaurer de meilleures
conditions de vie dans une liberté plus grande. Dans le
souci de protéger et de garantir la paix dans le pays et
dans les cœurs, un gouvernement issu du Parti libéral du
Tchad pratiquera la tolérance, et amènera les citoyens à
vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de bon voi-
sinage en unissant nos forces pour maintenir la paix et
la sécurité à l’intérieur de nos frontières, à accepter
aussi des principes en instituant des méthodes garantissant
qu'il ne sera pas fait usage de la force des armes, sauf
en cas d’agression extérieure, et à recourir aux institutions
internationales pour favoriser le progrès économique et
social de toutes les régions tchadiennes.

Ainsi donc un gouvernement issu du Parti libéral du Tchad
s’engagera pour ces fins,d’associer ses efforts à ceux de tous
les partenaires pour la réalisation de ces desseins.
Par conséquent, gouvernement libéral du Tchad, institutions
démocratiques, régions tchadiennes, populations et partenaires
respectifs, par l'intermédiaire de leurs représentants, munis
de pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, adopteront
une entente nationale appelée « charte des droits et libertés
du Tchad » et ensemble, nous établiront par cette charte l’ins-
tauration d’une réelle démocratie.



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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jeudi 23 août 2007

Le dialogue social tchadien



Pour le Parti Libéral du Tchad, le dialogue sans exclusive
est un élément fondamental du modèle social tchadien. Il
englobe les discussions, les négociations et les actions
communes entamées par les partenaires sociaux. A l’échelon
communautaire, les travailleurs devraient être représentés
par une unité : la syndicale (Confédération des syndicats).
Les employeurs tchadiens devront être représentés par une
ou plusieurs organisations différentes, A la suite d’un
accord de coopération qui pourrait être signé entre l’arti-
sanat et les petites et moyennes entreprises qui pourraient
participer aussi au dialogue social en tant que membre de la
délégation. L’implication des partenaires sociaux au niveau
national devrait être organisée autour de trois types d’acti-
vités différentes :

la concertation tripartite désigne les échanges entre parte-
naires sociaux et autorités publiques et responsables des
partis politiques reconnus;

la consultation des partenaires sociaux couvre les activités
des comités consultatifs et les consultations officielles dans
l’esprit de la rencontre;le dialogue social tchadien désigne
les travaux bipartites des partenaires sociaux découlant ou non
des consultations officielles de la Commission basées sur les
ententes à dégager.Le dialogue social national aboutira à de
nombreux résultats,notamment l’adoption de textes conjoints par
les partenaires sociaux interprofessionnels : ce processus
complète les pratiques nationales du dialogue social qui existent
dans la plupart des États démocratiques.

Structuré désormais au sein de la mouvance gouvernementale,
ce dialogue permettra aux partenaires sociaux de contribuer
de manière significative à la définition des normes sociales
tchadiennes.Les consultations entre les partenaires sociaux
devront aussitôt débuter au sein des comités consultatifs, du
comité permanent de l’emploi et de conférences tripartites
sur des questions économiques et sociales. Cependant, avec
le lancement d’un dialogue social bipartite, le dialogue
social à l’échelon communautaire prendra son envol vers
un véritable espace tchadien de négociation.

On peut résumer l’évolution du processus du dialogue social
en trois étapes :

I - Durant cette première période, les activités bipartites
aboutiront à l’adoption de résolutions, déclarations et d’avis
communs, sans force contraignante.

II - La deuxième phase sera ouverte par la signature, d’un
accord entre les partenaires sociaux, qui sera ensuite intégré
au protocole sur la politique sociale.Les conventions négociées
par les partenaires sociaux pouvaient,si ceux-ci en exprimaient
le souhait, avoir un effet juridique contraignant par le biais
d’une décision du Conseil.Dans ce contexte, le dialogue social
tchadiens conduira à la mise en oeuvre de trois accords-cadres:
(sur le travail et les contrats) par l’intermédiaire de directives
du Conseil.

III - La troisième étape, lorsque les partenaires sociaux
tchadiens présenteront les premiers accords d’une nouvelle
génération d’initiatives « autonomes »,dont la mise en oeuvre
au niveau national sera conférée aux partenaires sociaux eux-mêmes.
Cette nouvelle approche permettra la réalisation de deux importants
accords-cadres sur le cadre d’actions pour le développement des
ompétences et des qualifications tout au long de la vie (2002),
et d’un cadre d’action sur l’égalité hommes-femmes.

Le Parti Libéral du Tchad propose la mise en place du sommet
social tripartite afin de constituer une étape politique
remarquable, car elle inscrit la concertation tripartite
au niveau le plus élevé de l’échelle africaine. Les domaines
couverts par la concertation tripartite sont les suivants :
le dialogue macroéconomique, l’emploi, la protection sociale,
l’éducation et la formation.

Un Sommet du dialogue social doit être prévu pour sceller
le dialogue social inter-tchadien, meilleur exemple de
l’histoire du Tchad : Pour clôturer la fin de cette longue
démarche, les partenaires sociaux confirmeront dans un communiqué
de presse conjoint leur « intention de continuer à apporter une
contribution constructive à l’intégration tchadienne ». De même,
« le dialogue social tchadien est le cadre privilégié pour la
négociation entre les partenaires sociaux, mais il est nécessaire
que l’administration MPS, la Commission gérant tout le dialogue
social et les partis politiques donnent aussi un signal clair
de leur volonté de sortir le Tchad de sa léthargie ».

Le Parti Libéral du Tchad, quant à lui, s’engage dans le renfor-
cement du Tchad vu son état social actuel. Le dialogue citoyen et
la coopération entre les partenaires sociaux et les institutions
nationales sont cruciaux pour donner la possibilité au Tchad
d’affronter les défis auxquels il fait face depuis quarante sept
ans.



Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

mercredi 22 août 2007

La jeunesse tchadienne et la politique.


Le PLT ne voudrait pas pontifier mais il lui paraît tellement impor-
tant que la jeunesse tchadienne s'intéresse davantage à la
politique et que ce ne soit pas les politiciens qui organi-
sent la vie quotidienne des jeunes du Tchad. Aucune cam-
pagne électorale n' a évoqué l'importance de l'éducation et de
la formation professionnelle qui sont des domaines par excel-
lence qui touchent directement les jeunes. Il n'y a pas que la
guerre seule le meilleur domaine définition de la vie au Tchad
malgré qu'elle touche la vie quotidienne des jeunes. Tout est
politique et la moindre loi détermine notre façon de vivre à
partir du logement en passant par les aliments que nous
produisons ou exportons de plus en plus, des impôts et
taxes que nous payons en retour de services qui ont tendance
à diminuer d'année en année. J'ai eu cette chance de naître dans
une famille o'u nos parents discutaient de politique tout naturellement.
Il ne faudrait quand même pas revenir aux années sombres du passé.

Jeunesse tchadienne, si vous ne savez pas derrière qui du MPS,
de la CPCD, du FAR vous placer alors adhérez massivement au Parti
Libéral du Tchad qui est un nouveau Parti, dirigé par un homme
nouveau
pour vous donner un nouveau pays ! Si vous ne vous
occupez pas de Politique, la politique s'occupera de vous croyez-moi!

Une saine démocratie implique la transparence du gouvernement
mais également l'implication de la population. Les députés
devraient être nos représentants à l'Assemblée Nationale, mais
la jeunesse tchadienne doit faire l'effort de s’informer adéqua-
tement et de se faire entendre afin qu'il en soit ainsi. Malheu-
reusement (ou heureusement), le niveau de vie de la majorité de
la population au Tchad est tel que les gens, et les jeunes en particulier,
découragés, se sentent abandonner par leur pays.

Ces citoyens ne s'inquiètent plus des actions de leur gouver-
nement qui les traitent au rabais. Que ce soit l'un ou l'autre des
partis qui soit au pouvoir, le Tchad n’avancera pas car ses dirigeants,
usés par le temps et par leurs querelles stériles vieux de quarante
sept ans, n’ont rien à proposer. L’innovation fait cruellement défaut.

Le Parti Libéral du Tchad (PLT) pense sincèrement que les jeunes
devraient être sensibilisés, dès le secondaire par exemple, à
l'importance de la participation du citoyen dans la gestion de
la société. Cependant, la responsabilité ne revient pas seulement
à l'école. Si le jeune revient à la maison et que les parents n’ont
aucune ouverture vers le monde extérieur et que la TV est
pauvre en émissions éducatives. Pour que la conscience civique
collective des jeunes et adultes en soit rehaussée, il est important
que les jeunes prennent davantage de la place dans la vie politique
du pays.

Les jeunes tchadiens ne se sentent pas visés par les politiciens
qui semblent davantage diriger leur attention politique vers les
gains immédiats ou alors vers à la population active, les 35 à 65 ans.
Sous un gouvernement issu du Parti Libéral, le Tchad avec le temps
fera des jeunes, un enjeu politique majeur, car on peut craindre
dans le futur un ralentissement de la vie politique et par voie de
conséquence, un recul en ce qui a trait à la démocratie participative.

Parti Libéral du Tchad et le soutien aux familles
et aux enfants


Sous un gouvernement issu du Parti libéral du Tchad, des
principes suivants serviront de ligne de conduite pour
les politiques sociales en faveur des familles d’enfants
ayant un handicap et pour des actions des états et des
organismes lorsqu’ils s’engageront pour les familles.
Tous les enfants, quelque soit la nature de leur handicap,
font partis, en tant que membre permanent, d'un foyer
familial et ont besoin de relations permanentes et stables
avec les adultes.

Lorsque les états et les organismes s'engageront pour les
familles, le processus à suivre intègre le concept de stabi-
lité familiale, caractérisant l'idée d'un foyer familial
stable et permanent pour les enfants. Ce processus de stabi-
lité familiale est une partie de la philosophie du PLT en
rapport avec le respect de la dignité humaine. En tant que
philosophie, il affirme le droit des enfants à un foyer
familial, où ils peuvent s'épanouir pleinement, et à des
relations stables et permanentes avec les adultes. En tant
que ligne de conduite pour les états et les organismes, il
exige un soutien familial, l'encouragement à une relation
familiale avec l'enfant, la réunification de la famille
pour les enfants placés à l'extérieur du foyer familial,
et la poursuite de l'adoption lorsque la réunification
de la famille n'est pas possible.

Les familles doivent recevoir le soutien et l'aide néces-
saires pour maintenir leurs enfants à la maison.
Les services d'aide et de soutien aux familles doivent
pourvoir à tous les besoins nécessaires quelques qu'ils
soient. En bref, les services d'aide et de soutien aux
familles doivent être flexibles, individualisés et destinés
à correspondre aux besoins divers et variés des familles.
L'aide aux familles doit être basée sur les réseaux sociaux
existants et les sources « naturelles » de soutien dans le
cadre de la famille et des amis.

En tant que principe guide, les sources « naturelles » de
soutien, qui incluent les voisins, la famille au sens large,
les amis, et les associations de la communauté, doivent avoir
l'avantage par rapport aux programmes des organismes et des
services professionnels. Lorsque les régions et les organismes
s'engagent dans l'action pour les familles, ceux-ci doivent
soutenir les réseaux sociaux existants, renforcer les sources
« naturelles » de soutien et aider à construire les connections
aux ressources existantes. Lorsque les besoins ne peuvent pas
être remplis par les sources « naturelles » de soutien, les
services d'aide et de soutien, gérés par des professionnels
ou des organismes, doivent être disponibles.Le soutien et
l'aide aux familles doivent permettre celles ci d'exercer un
contrôle maximal sur l'aide qu'elles reçoivent.


à suivre....




Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
ww.parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

vendredi 17 août 2007

REFUSER LA MISÈRE, C’EST CHOISIR LA PAIX


Nous sommes solidaires avec celles et ceux qui luttent,
partout dans le monde et au Tchad, pour résister à la
misère et l’éliminer. Nous voulons contribuer à faire
respecter la dignité et l’accès effectif de tous aux
droits de l’homme. Nous voulons nous joindre aux
efforts qui permettent la participation des personnes
en situation d’exclusion et de misère à la vie de nos
sociétés, notamment à partir du dialogue national sans
exclusive au Tchad.


Nous demandons que les autorités locales, nationales,
les Nations Unies et l’UE :
• Considèrent les plus pauvres comme les premiers
acteurs de la lutte contre la pauvreté.
• Associent les plus pauvres à la conception, la mise en
place et l’évaluation de politiques qui les concernent et
portent l’ambition d’une Afrique sans pauvreté, un Tchad
où les droits à la vie familiale, au travail décent, à la partici-
pation sociale, culturelle et politique sont respectés.
• Soutiennent les événements socioculturels organisés afin
que la participation des personnes en situation de pauvreté
reste au cœur de la lutte à la misère.
• Participent aux dialogues qui doivent se mettre en place tout
au long de l’année avec les personnes qui, en refusant la misère,
créent des chemins vers la paix.


La méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont
conduit à des actes de barbarie au Tchad. L’avènement d’un
Tchad démocratique où les êtres humains seront libres de
parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, sera
proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. Tous
les êtres humains doivent agir les uns envers les autres dans
un esprit de fraternité. Il est important de rendre hommage
aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence, il faut
affirmer leur conviction que la misère n’est pas fatale, il faut
proclamer leur solidarité avec ceux qui luttent à travers le
monde pour détruire la barbarie humaine.


Aujourd’hui, dans le monde et au Tchad, tant de femmes,
tant d’hommes, tant d’enfants ne comptent pour rien. Quand
vous êtes sans rien, vous n’êtes plus considéré comme un être
humain. Vous ne comptez pour personne. » Tant d’humains,
sur la terre, affrontent chaque jour l’intolérable: « La faim, l’igno-
rance et toutes les violences, je ne les supporte plus! » Tant de
personnes restent muettes dans leur révolte : « A quoi bon parler?
Ce que je pense, qui en tient compte? » Au cours des mois à venir,
des femmes et des hommes toujours plus nombreux se rassem-
bleront partout au Tchad, relèveront la tête pour retrouver espoir :
« C’est rare de pouvoir parler de pauvreté sans avoir honte.


Quand j’ai vu, à l’Est du Tchad et au Darfour,toutes ces familles
rassemblées,quand je me suis assis auprès de ces pauvres gens
que je n’aurais jamais osé côtoyer, quand j’ai parlé devant tout le
monde,ça m’a donné beaucoup de courage, beaucoup de force.
Ce jour-là, j’ai senti que le Parti Libéral du Tchad constituât réelle-
ment l’espoir d’une vie meilleure de tous ces gens qui souffrent
dans le silence au Tchad »




Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
Http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com



Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir

Forum de réconciliation nationale ouvert à tous
http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php

jeudi 16 août 2007

TCHAD : LA PASSION DE L'ENGAGEMENT DU PARTI LIBÉRAL

Parfaitement inscrite dans cette logique de l'action concertée
des membres, le PLT entend apporter une contribution signifi-
cative à la promotion de la paix, de la démocratie, et au
soutien à l’État de droit et aux droits de l’Homme. "Refonder
la République bananière du Tchad pour établir une société démo-
cratique, participative et actrice multi-éthnique, y instaurer un
État de justice, unitaire et décentralisé qui consolide les valeurs
de la liberté, de l'indépendance, de la paix, de la solidarité,
du bien commun, de l'intégrité territoriale, de la convivialité
et de l'autorité de la loi pour les présentes générations et
les générations futures; garantir le droit à la vie, au travail,
à la culture, à l'éducation, à la justice sociale et à l'égalité
sans discrimination, ni subordination aucune; "

Faire du Tchad une société démocratique demeure la seule passion
du Parti Libéral du Tchad. Cet enjeu est principalement envisagé
pour que dans la pratique, la participation s'établisse au travers
des conseils communaux qui permettent aux communautés
organisées autour des groupes de familles en zones urbaines de
gérer elles mêmes les politiques publiques qui les concernent
(Élaboration, mise en oeuvre, contrôle, évaluation). L'assemblée
des citoyens est souveraine lorsqu'il s'agit de prendre les grandes
décisions, d'élire les portes paroles, ainsi que les membres des
différents organes qui composent le conseil communal : l'organe
exécutif, l'unité de gestion financière, l'unité de contrôle du conseil
communal. Sous un gouvernement libéral, cette unité de gestion
financière sera mise en place pour pallier aux carences des Conseils
Locaux de Planification Publique (lesquels étaient seulement dotés
d'un pouvoir consultatif et co-gestionnaire), mais surtout dans le but
de mettre fin à la corruption et au clientélisme qui caractérisent l'admi-
nistration du Tchad, le nombre des conseils communaux s'établira
selon le nombre des zones urbaines. Avec le temps, les zones devraient
cependant mailler l'ensemble du territoire et se stabiliser. S'ils par-
viennent à s'institutionnaliser, c'est-à- dire à rentrer dans les moeurs
de la société tchadienne, les conseils communaux seront à l'origine
d'une petite évolution dans l'histoire de la démocratie et capables de
contrôler leurs propres leviers économiques.

L'option « libéral » conserve aux yeux des militants tchadiens
une valeur suffisamment émancipatrice pour qu'ils l'adoptent
sans hésitation, même si elle réduit l’appétit des dictateurs.
Sans voir l'effet pervers de cette revendication de liberté
qui implique que les tchadiens se reconnaissent d'emblée
comme des égaux, à une revendication d'égalité qui nous
confirme dans notre sentiment d'impuissance à assumer l'inté-
gralité des pouvoirs comme attribut normal de notre identité
nationale, les tchadiens ont adhéré au PLT avec d'autant plus
d'enthousiasme qu'ils croient fermement que, le temps venu,
la paix et la liberté prévaudront sur toutes les sortes d’hégé-
monie politique. Pour l'heure, cependant, comme la paix et la
liberté sont présentées comme une option plus réaliste plus
facilement et plus rapidement réalisable que l'indépendance
politique non concrètement obtenue. Les libéraux tchadiens
ont jugé puis choisi la voix de la paix et de la liberté et
l'ont enfin adoptée. Maintenant ils s’y engagent corps et
âme à la promouvoir.

Parti éminemment démocratique, le PLT sait que le pouvoir ne
peut être instrument de changement que dans la stricte mesure
où le changement voulu est déjà totalement inscrit dans la
démarche qui y conduit. On ne peut en effet mener un peuple
à son indépendance nationale si on ne l'amène pas d'emblée
à se servir de sa liberté. Non seulement les libéraux du PLT
ne se reconnaître pas dans cette violence en perpétuelle
effervescence, alimentée par ceux là qui ne souhaitent pas
la paix au Tchad mais ils éprouvent une profonde répugnance
pour tout ce qui leur parait utopique, imprévisible, désor-
donné et peu respectueux de la dignité humaine.







Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com






Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
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Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
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mercredi 15 août 2007

Tchad : Construire une paix durable il faut la vouloir



Avant d’entamer tout processus de paix et de s’engager dans
les négociations, une première condition est indispensable :
la volonté de paix. Si ce préalable s’avère absolument
primordial, il est pourtant loin d’être évident, car la
voie de la facilité se trouve dans la poursuite du conflit
et non dans l’épineuse recherche d’un langage de paix.


La situation de guerre tire vers sa fin, comment les
partis politiques peuvent éveiller le désir de paix ?
Il faut accepter que la paix soit une paix de compromis
actuelle. Lorsqu’un conflit éclate, quelle que soit sa
nature, les opposants jugent évidemment leur cause bonne
et l’utilisation de la violence contre l’autre justifiée.
D’autres solutions paraissent insatisfaisantes ou incapables
de résoudre le problème : seul le recours à la force semble
possible. Il s’agit là d’une caractéristique essentielle du
conflit : le prix à payer pour sa conduite doit être inférieur
au maintien de la situation présente aux yeux des belligérants.

Il est plus sage d'arrêter la violence plutôt que de laisser
s’éterniser la situation de déconfiture.La paix se construit
dans le compromis : la paix, c’est donc la paix de compromis
et non le simple terme de la lutte armée produisant la victoire
de l’un sur l’autre, donnant lieu très souvent à la domination
de l’un sur l’autre.Une question essentielle se pose : si un
conflit est caractérisé par des raisons si fonda-mentales
qu’elles justifient le recours à la violence, pourquoi et
comment rechercher un quelconque compromis ? Autrement dit,
dans une situation d’affrontements entre parties qui se consi-
dèrent ennemies et cherchent à se détruire mutuellement,
comment éveiller le désir de paix ?Y a-t-il des conditions
préalables pour faire émerger la volonté de paix ?


Deux préalables au désir de paix se dessinent, sans lesquels
il est parfaitement vain d’entamer un quelconque dialogue.
La première condition se fonde sur une simple constatation :
« la guerre fatigue ». À mesure que le conflit avance, les
belligérants sont de moins en moins en état de se battre,
psychologiquement et physiquement ; les pertes s’accumulent,
tant au niveau économique qu’au niveau humain. Naturellement,
la volonté de paix doit jaillir de cette fatigue inévitable.
Cette condition, l’épuisement de la guerre, nécessaire mais
insuffisante, doit donc être complétée par un second préalable.


Celui-ci réside dans l’état d’esprit des combattants : au-delà
de la fatigue de leurs populations, les belligérants, y compris
leurs chefs, doivent mesurer l’immensité de l’écart entre leurs
espérances et leurs possibilités : il leur faut réaliser que la
victoire complète est simplement hors de portée. La prise de
conscience d’être victime de ses croyances, de ses certitudes,
de ses idéalismes, de ses frustrations… autorise l’épanouissement
d’une volonté de paix et peut permettre d’amorcer les premières
démarches en vue de son exécution.


L’enclenchement d’un processus de paix : le savoir et le savoir-
faire.Après avoir souhaité le compromis, il va désormais falloir le
penser. Dans tout conflit, l’adversaire est diabolisé, le jugement
à son égard faussé, et l’information le concernant parfaitement
partiale. Dans le cadre de la recherche de compromis, il s’avère
alors nécessaire, en premier lieu, de le découvrir ou le redécouvrir,
afin que se révèlent ses aspirations, ses dispositions, ce sur quoi
il est intraitable. Il peut être plus facile de mobiliser pour la
guerre que pour la paix.


Se résoudre donc à une paix de compromis, penser ce compromis en
profondeur, voilà les prémices fondamentales de tout processus
efficace : c’est seulement une fois ces démarches effectuées
que les parties impliquées dans le conflit pourront passer à
l’étape du dialogue sans exclusive Le dialogue sans exclusive
est un élément fondamental du modèle social tchadien. Il englobe
les discussions, les négociations et les actions communes
entamées par les partenaires sociaux tchadiens. Pour le Parti
Libéral du Tchad, la signature des Accords de Ndjaména peut
donc être considérée comme un événement qui pourra participer
à la création d’une vision politique unifiée pour le salut du
peuple tchadien qui a été, pendant trop longtemps,très meurtri.




Mika-L. Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com


lundi 13 août 2007

POUR LA DEMOCRATIE REPRESENTATIVE AU TCHAD



La démocratie représentative répond à la nécessité par toute
nation telle le Tchad de confier la chose publique à des
responsables, qui s'en chargent pour un temps donné.

La charge du pouvoir comporte certes, une pléiade d'avan-
tages que même dans les grandes démocraties on n'arrive pas
à limiter et contrôler. Mais confondre le statut de politique,
élu ou nommé avec les privilèges ou les profits d'une classe
égoïste, c'était travestir la démocratie elle-même. Pour s'être
montrée trop encline aux privilèges qu'à l'honneur de ses
fonctions, l’élite tchadienne responsable de la machine MPS
a raté son coach. C'est le plus grand reproche que beaucoup
font à tort ou à raison.

Pour le Parti libéral du Tchad, la faillite n'est pas le
fait d'une incompétence intellectuelle mais d'une incapacité
à sortir des schémas de pensée inadaptées aux problèmes des
tchadiens.

Le manque d'un idéal social, de repères et de références a
fait plonger le Tchad dans un fatalisme irréversible.Et les
premières des victimes c'est notre élite, condamnée à des
petits boulots à l'étranger et notre jeunesse condamnée à
la torture morale et à la souffrance. Les élections de 2006
auraient été l'occasion d'entendre enfin une élite mobilisée
et consciente de son devoir mais incapable de dénoncer et
moins encore de réagir pour le mauvais traitement imposé
volontairement aux populations. Et La contribution qui lui
sied, était d'exiger au dictateur- président des garanties
fortes pour mettre le pays sur le cap des défis politiques,
économiques et technologiques du monde moderne.

Pour le Parti Libéral du Tchad, la bonne gouvernance de la poli-
tique électorale est une condition naturelle et nécessaire mais
insuffisante pour la démocratisation. Cette dernière, doit être
onsolidée par un système judiciaire indépendant, d’une adminis-
tration non partisane, d’un système de partis fort et efficace,
une socialisation politique basée sur la participation et la
citoyenneté, et une stratégie du développement durable.

Le Parti Libéral du Tchad rappelle à la conscience de tous que
le Tchad est au bord du gouffre, qu’il est plus que jamais urgent
de prendre conscience des erreurs et des fautes graves commises
et d’en tirer les leçons. Depuis 1963 à aujourd’hui 2007, des
Tchadiens ont payé de leur vie pour que s’établisse dans leur
pays un gouvernement des Tchadiens par les Tchadiens et pour
les Tchadiens. Le coup d’État de 1975 était encouragé pour
deux raisons : le refus du régime de l’époque refusait de
s’ouvrir à la pluralité politique et la population, en général,
était dans l’insécurité la plus inimaginable. Mais la misère
qui prévalait sur la population n’est point comparable à celle
d’aujourd’hui. La misère des tchadiens, en 2007, est affichée,
entre autres, par un décalage entre le niveau de vie des
dirigeants et celui des citoyens ordinaires.

Depuis décembre 1990, le Tchad est dans l’impasse. Les Tchadiens
attendaient de leurs leaders politiques une démocratie représen-
tative et une avancée dans l’amélioration des conditions de vie
des uns et des autres. Sur ces deux objectifs, malheureusement,
le bilan est moins brillant car peu convaincant. La principale
avancée reste la création des partis politiques. Ils sont une
centaine aujourd’hui. En revanche, aucun lien social n’existe
entre les partis politiques et l’idée politique. Un parti poli-
tique est créé pour défendre un programme ou une vision.
Quand l’intérêt particulier prime sur le collectif, les populations
subissent la confusion totale. Elles ne savent plus qui défend
quoi. En conséquence, elles se résignent au mécontentement et
reconnaissent leurs incapacités à participer au changement.
Voilà la situation du Tchad et de sa population en 2007.





Mika-L. Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com


samedi 11 août 2007

INSTABILITÉ, GOUVERNANCE ET SOCIÉTÉ CIVILE AU TCHAD



Au Tchad, les belligérants sont souvent identifiés ethniquement,
l'ethnicité n'est qu'un fait de conscience et ne représente pas
en elle-même un facteur explicatif. Les enjeux sont sociaux,
économiques, politiques et agraires. Il s'agit de prendre le
contrôle de l'insertion du Tchad dans l'économie africaine, de
lutter pour le contrôle de l'État et des richesses qui y sont
associées. Ces conflits peuvent aussi exprimer des clivages
historiques de longue durée.

Pour le Parti Libéral du Tchad et la plupart des observateurs,
les guerres tchadiennes confirment la décadence de l’ État du
Tchad face au revendications multiethniques.La crise économique,
amorcée dès la fin des années quatre vingt, aurait diminué les
capacités de régulation institutionnelle de l'État. D’autres
émettent l'hypothèse contraire : ces conflits seraient une
manifestation,certes douloureuse, du processus de formation
de l'État plutôt que l'expression de son irrémédiable déclin.
Historiquement, on constate que la guerre a contribué à l'émer-
gence des États en Europe ou en Asie, notamment en favorisant
la centralisation du pouvoir politique et la modernisation de la
fiscalité.

Les libéraux tchadiens tentent d’affirmer que les crises tchadiennes
sont des crises de gouvernance. Dès lors la promotion de la démo-
cratie et de la bonne gouvernance seraient les outils indis-
pensables ouvrant la voie vers la stabilisation. Mais qu’entend-on
par bonne gouvernance? L’exercice d’une autorité politique, écono-
mique et administrative aux fins de gérer les affaires d’un pays
est la définition susceptible d'être proposée. Des mécanismes, des
processus et des institutions permettant aux citoyens et aux groupes
d’exprimer leurs intérêts, de régler des litiges, et d’avoir des
droits et des obligations. Est-ce l'occasion d'un renforcement des
mouvements sociaux ? Est-ce que la gouvernance telle qu'elle est
actuellement définie a un impact sur la vie quotidienne du plus
grand nombre des plus démunis? Bien sûr que oui.

DES PRINCIPES DE LA GOUVERNANCE

Mais qu’entend-on par gouvernance ?
Parler de gouvernance et non de gouvernement signifie qu'on ne
s'intéresse pas seulement à la mise en place d'institutions
publiques supranationales, mais plus généralement à la mobili-
sation d'acteurs publics et privés, de mécanismes constituant
ensemble ces régulations, au nom de certains principes et
selon certaines procédures à définir. Dans ce sens la gouver-
nance est non seulement l'exercice du pouvoir économique,
politique et administratif aux fins de la gestion des affaires
d'un pays mais également un ensemble de mécanismes,
processus et institutions qui permettent aux citoyens et aux
collectivités de formuler leurs intérêts, d'exercer leurs droits,
d'accomplir leurs obligations civiques et de régler leurs
différends.

Il est généralement admis aujourd’hui que la gouvernance
repose sur les principes pilliers suivants : La légitimité
c’est-à-dire la mise en œuvre de règles explicites de dési-
gnation et de contrôle de ceux qui exercent l’autorité, la trans-
parence. Autrement dit l’ampleur de l’information du public
quant aux questions relatives à l’obligation redditionnelle.

La responsabilité ! qu’entend-on par responsabilité ?
Que tout pouvoir induit une responsabilité non seulement à
l’égard de ceux qui ont investi le pouvoir et ont la possi-
bilité de le retirer mais plus largement à l'égard de tous
ceux qui se trouvent affectés par l’exercice de ce pouvoir.
Tous les pouvoirs devraient donc être justiciables et tenus
de rendre des comptes non seulement à leurs propres citoyens
mais aussi à la communauté internationale.

La séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire:
C’est-à-dire la différentiation des instances qui fixent les
règles de l’exercice du pouvoir, de ceux qui exercent la res-
ponsabilité concrète de ce pouvoir et de ceux qui contrôlent
la mise en œuvre des règles et la légitimité de l’exercice du
pouvoir.

La fonctionnalité C’est-à-dire l’adaptation, l’efficacité
et la pertinence des mesures prises au nom de la population
dans la gestion publique de la société ? Un pouvoir même
légitimement désigné perdrait-il donc sa légitimité
s’il ne remplit pas les fonctions dont il est chargé ?
La participation c’est-à-dire la capacité à associer
les différents secteurs de la société aux processus de
prise de décisions qui la concerne.

Tchadiennes, Tchadiens, le Parti Libéral du Tchad vous propose
un modèle, le modèle libéral de société afin vous soyez les déten-
teurs de rôles et les agents de pouvoir. L’interprétation libérale
met plutôt l’accent sur des indices qui démontrent que l’État du
Tchad devra montrer une réelle volonté de changer son système
économique. Parmi ces indices, on compte l’envoi d’étudiants à
l’étranger pour étudier l’économie de marché, la tolérance affichée
depuis quelques années vis-à-vis des marchés ruraux et surtout,
la libéralisation partielle des prix.





M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com