lundi 3 septembre 2007

Le Tchad peut-il être contre «ses» citoyens ?


L'État que nous avons au Tchad, à toutes les époques, est
toujours l'expression du rapport des forces en présence.
Malgré les faiblesses de la démocratie encore naissante et
balbutiante, celle-ci reconnait à ses citoyens, et
même... aux individus généralement, des droits et libertés
fondamentales connus de tous. Cependant, comme la «démocratie»
est généralement considérée comme l'expression de la règle
de la majorité sur la minorité il arrive fréquemment que
cette règle prime sur les libertés fondamentales. C'est
d'ailleurs le danger que présente un pays comme le Tchad
pris en otage par des individus mal intentionnés. Là-bas,
le Tchad est considéré comme un «outil à usage régional »,
comme étant une chose de l’individu sur le collectif. Ce
danger est d'autant plus présent depuis une trentaine
d'années avec la croissance d’un manque de considération
des besoins du citoyen. La part des dépenses publiques
dans le Produit intérieur brut prend chaque année du galon
du côté de la famille et la mouvance présidentielle.


L'importance du désordre complet dans la gestion du pays a
donné aux institutions étatiques un pouvoir considérable.
Ces institutions et tous les groupes qui les supportent
et qui en dépendent, à commencer par le parti politique
au pouvoir et les bénéficiaires des dépenses gouvernementales,
sont devenus une entité qui se protège, qui légifère, qui
contrôle et qui parle plus fort que les citoyens. Les droits
des individus entrent de moins en moins en ligne de compte dans
tout projet législatif. Le devoir d'un fonctionnaire est
d'abord de défendre le gouvernement, quel que soit l'impact
sur les individus. On en voit couramment des illustrations
en consultant les rapports des défenseurs du citoyen de la
société civile. Mais ce n'est que la pointe de l'iceberg.
Plusieurs législations et interventions gouvernementales
sont une négation de la liberté de choix. La «règle de la
majorité» n'est souvent elle-même qu'une farce monumentale,
les décisions étant réellement prises par un groupe restreint
de meneurs sans que la population ne soit consultée.





MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com




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