mardi 26 juin 2007

Action collective versus revendications sociales au Tchad

C’est Depuis dix sept ans (1990-2007), que l'action collective versus demandes sociales portée par les organismes communautaires, les groupes de pression, les communautés culturelles et certains partis politiques, s'est exprimée avec beaucoup d'intensité. Pour l’ensemble des populations tchadiennes, l'action collective n'est plus un moyen exceptionnel d'affirmation de leur identité ou de défense de leurs acquis mais elle est aussi un flash sur la crise politique qui perdure au Tchad et le manque de bonne intention du gouvernement MPS, actuellement au pouvoir à Ndjaména, à effectuer des médiations et des régulations sociales satisfaisantes.


Ce qui a caractérisé l'action collective au cours de l'année écoulée fait appel à la fois au pluralisme sur le plan culturel et idéologique, au pragmatisme sur le plan organisationnel et à la diversité quant à la nature des moyens d'intervention. L'action collective devient un recours spontané pour une multitude d'individus et de groupes qui veulent défendre leurs acquis, leurs droits, leur territoire ou encore qui décident d'améliorer leur situation. De moins en moins prévisible en tant que forme d'expression sociale et politique, l'action collective semble devenue à la portée de tous. Cela ne veut pas dire pour autant qu'elle soit payante d'une manière équivalente dans tous les cas, mais elle semble avoir définitivement perdu le caractère exceptionnel qu'elle semblait encore revêtir dans les années 2004-2006.



Le Parti Libéral du Tchad a compris qu’il est nécessaire d'effectuer des représentations auprès des instances politiques internationales pour interpeller l’attention des pays respectueux de l’humanisme face à la bestialité pratiquée au Tchad par les descendants des esclavagistes. Le principal objectif du PLT étant l'importance des enjeux autour desquels l'action collective doit prendre place dans la présente conjoncture. Vu l'intérêt et le poids des événements qui ont marqué la scène politique au cours de l'année 2006 et 2007, le PLT a organisé son compte rendu autour des trois pôles suivants : 1) conditions de vie et de survie relatives à l'environnement et intégrité physique des femmes ; 2) communautés culturelles, mouvement national et revendications régionales; 3) mouvement étudiant et démocratisation de l'éducation.


1.Conditions de survie versus environnement et intégrité physique des citoyennes

Depuis l’arrivée du MPS au pouvoir, les inégalités sociales n'ont cessé de croître, affectant aussi bien les communautés locales que les quartiers urbains, contribuant à la détérioration des conditions de vie des populations qui y vivent. À Ndjaména, par exemple, il y a maintenant 73,1 pour cent de la population qui vivent sous le seuil de la pauvreté. Dénonçant cette situation et les mesures administratives susceptibles de l'aggraver, plusieurs groupes ont protesté cette année contre la maltraitance et ses conséquences négatives ainsi imposées. Des réformes majeures au niveau des politiques sociales ont été revendiquées par plusieurs organisations dont les principaux syndicats. Le Parti Libéral du Tchad a alors dénoncé officiellement en fin d’année 2006 le fait que les tchadiens de toutes les régions ne peuvent se prévaloir des programmes de réinsertion au travail sauf ceux issus du clan :


Le Parti Libéral du Tchad dénonce également l'« appauvrissement général » d'une partie de plus en plus importante de la population du Tchad et l’escamotage et non simplement les compressions budgétaires effectuées dans les programmes sociaux gérés par l'État, qui aggravent cette situation. C’est cette situation qui a conduit le Comité intersyndical de Ndjaména a organisé la grève généralisée de la mi-Avril jusqu’aujourd’hui fin juin de cette année. En outre, il existe une véritable pénurie de ressources sur le plan de la formation et des débouchés : « On parle d’un réel désir de donner la mort au pays. Un autre terrain où les conditions de vie demeurent difficiles voire, dans certains cas, en détérioration, c'est celui du logement. Depuis déjà plusieurs années que les gouvernements successifs du Tchad n’ont pas été soucieux du logement des administrés.


Sous un gouvernement issu du Parti Libéral, à travers la Société d'habitation, le Tchad proposera à ses citoyens une augmentation du nombre annuel de mises en chantier des logements sociaux et, de ce fait, tenter de multiplier et non de restreindre l'accessibilité à ces logements. La pauvreté se répercute sur tous les aspects de la vie quotidienne. L'un des moyens fréquemment utilisé par les acteurs communautaires, depuis le début des années 75, pour amorcer des transformations à cet égard, passe par l'éducation populaire au sens large du terme. Toutefois, les ressources dont ils disposent, demeurent encore nettement insuffisantes.


A nouveau, cette année, le Parti Libéral du Tchad, dans ses diverses déclarations en rapport avec l’éducation populaire et l’action communautaire au Tchad, a dû rappeler au gouvernement la précarité des groupes autonomes d'éducation populaire de même que la pénurie des ressources mises à leur disposition : l'an passé, l'enveloppe budgétaire du ministère de l'Éducation n'était, à cette fin, que de 9,1 millions de dollars alors que les demandes des groupes dépassaient les 30 millions. Pourtant, le gouvernement s'était engagé auparavant à accroître les fonds disponibles en vue de répondre aux besoins des groupes autonomes.


Article à suivre…





Mika-Lelita YONDOLOUM,
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/

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