mardi 26 février 2008

TCHAD: situation à denoncer ou à transformer ?




Le Parti libéral du Tchad sait que la situation du pays n’est plus à
dénoncer mais elle est plutôt à transformer. C’est à cela que tra-
vaille présentement le fondateur du Parti libéral. Tout le monde
sait qui sont les coresponsables de la déconfiture du pays et sur-
tout de la bavure du 2 au 3 Février dernier à N’Djamena. Sans
risque de se tromper, l’analyse du système installé au Tchad affi-
che le message suivant : C’est moi ou le chaos ! C’est être ani-
mal si cette lecture est exacte.

Même si l’histoire des lemmings est une légende des années 60,
le système politique établit par le régime de Deby échauffe
l’esprit de l’ensemble des citoyens tchadiens. Les régions voi-
sines au Soudan et à la Libye devenues spécialistes de la haine,
du gros cœur, de la rébellion à répétition et de l’abject démon-
trent à suffisance l’esprit qui prévaut en ce moment.

Le champ politique au Tchad est irrémédiablement celui du
clientélisme et du népotisme. Terre pleine, naturellement bénit
par son sous-sol, I. Deby et tous les acteurs non étatiques
à savoir les criminels organisés, les terroristes, les rebelles,
les seigneurs de la guerre ont engendré une très dangereuse
représentation de l’organisation sociale qui légitimise le type
de pratiques, matérialisée par le clanisme. Cette accréditation
culturelle du clientélisme soulève tout particulièrement le pro-
blème de l’établissement de l’État de droit.

Comment en effet instaurer une structure légale-rationnelle

une société qui développe des valeurs qui lui sont opposées?

L’analyse diachronique s’avère apporter des éclaircissements

nouveaux à cette obscure et ambiguë situation du Tchad.

De fait, comme le dévoile l’histoire de ce pays, la culture tcha-

dienne n’est pas opposée aux notions de démocratie et d’état

de droit ; elle est même fondamentalement ancrée sur le droit

par le biais de l’honneur, droit de chacun à être un être social

à part entière.

Face à cette autre conception des rapports sociaux, l’effica-
cité de cette panacée que serait la structuration moderne du
pouvoir au Tchad apparaît une fois de plus mise à mal…
L’objectif du Parti Libéral du Tchad n’est pas ici de trouver
une réponse à ces diverses interrogations, pas plus que de
proposer une solution miracle à la crise nationale. Mais en
cette ère de croisade du « Bien contre le Mal », il nous sem-
ble toutefois temps d’analyser plus largement la question de
l’établissement de l’État de droit dans un pays aussi ravagé
par la médiocrité de ses dirigeants.

L’exemple tchadien dévoile un système relevant d’un autre

univers de valeurs (rétrograde car irresponsable), nous pousse

à repenser le caractère universel de notre modèle légal et l’ingé-

rence occidentale faite au nom du bien-fondé de ce même modèle


Après tout, le principe même de la démocratie n’est-il pas de


laisser chacun trouver le « bon gouvernement » qu’il lui faut?



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot



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