mardi 19 décembre 2006

Lettre ouverte a Madame la Gourverneure du Canada

N'Djamena le 18/12/2006
Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
PLT / Lettre ouverte au Gouvernement du Canada


LA DEMOCRATIE EN AFRIQUE ET AU TCHAD
Lettre ouverte à l’honorable Mme la Gouverneure du Canada




Même si elle est parfois, erronément, perçue comme imposée de l'extérieur, à savoir l’Occident, la démocratie libérale, en Afrique, représente un formidable acquis, même minimal, qui mérite d'être préservé et renforcé, et ce malgré toutes les critiques, parfois fondées et souvent pertinentes, que les uns et les autres peuvent faire à son encontre.


La démocratie libérale est le meilleur régime politique :

Tout d’abord, la démocratie directe « à l’africaine » n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hui (et ce, même si elle a des vertus certaines - notamment le dialogue, le consensus social et la solidarité - et qu’elle peut être pratiquée au niveau local comme par ex. en Suisse). Elle ne correspond plus aux réalités actuelles et aux impératifs de gestion des États-Nations et, à ce propos, retourner aux empires ou royaumes anciens (regroupant des mêmes groupes ethniques et intégrants éventuellement des peuples soumis) entrainerait une déstabilisation de toute l’Afrique.

D’autre part, à toutes fins pratiques, tous les autres modèles de régime ou de société (des pays arabes, de la République populaire de Chine, de Cuba ou du Japon) ne sont globalement pas appropriés à l’Afrique qui en plus de s’efforcer de faire vivre en bonne harmonie ses différentes communautés doit aussi lutter pour rattraper au plus vite son retard économique, notamment en instaurant un climat de paix favorable aux investissements étrangers.

La démocratie libérale, fût-elle à l’occidentale, est le seul choix raisonnable, à la fois porteur d’avenir et facteur de paix et de prospérité, qui s’impose à l’Afrique, et en l’occurrence au Tchad, et surtout qui correspond parfaitement aux besoins et aspirations des populations. Elle doit donc être soutenue et renforcée pour que les populations puissent prospérer comme elles le veulent, mais aussi pour juguler toutes les visées islamiques intégristes et manœuvres de déstabilisation.

Elle est certes sujette à de nombreuses améliorations, mais remettre en cause ses fondements ou ses modalités de fonctionnement ou la rejeter en bloc (ou « jeter l’eau du bain avec le bébé » comme disent les Américains) serait une profonde erreur contraire à l’évolution du monde, contraire aux intérêts vitaux et aux impératifs de développement de l’Afrique et surtout contraire à la volonté unanime de démocratie des Tchadiens et de la plupart des peuples africains.

En clair, pratiquement toutes les populations tchadiennes, sans exception (les Musulmans comme les Chrétiens, Animistes, athées et autres), aspirent à une démocratie libérale, à savoir plus précisément, une République laïque basée sur un État de droit et respectueuse des droits et libertés de tous et de chacun. Et elles rejettent tout autre régime politique et en particulier s’opposent à toute forme de République islamique intégriste ou de gouvernement autoritaire plus ou moins dogmatique, laïc ou religieux, c.-à-d. qui ne permettrait pas à chacun de participer à la vie du pays, d’exercer la religion de leur choix, de prospérer et de vivre en bonne harmonie avec tout le monde.


La démocratie libérale, des acquis à préserver et un facteur de progrès :



Premièrement, des assises ont été mises en place pour permettre au peuple de s’exprimer et de participer. Depuis 1990, des élections multipartistes ont eu lieu dans 35 des 48 États subsahariens, et ce même si elles ne sont pas toujours véritablement libres, équitables, transparentes et non entachées de fraudes, c’est tout de même un indéniable avancement. Le simple fait qu’il puisse y avoir maintenant, d’une part, plusieurs partis politiques et, d’autre part, des élections à intervalle de temps régulier et à tous les stades de la vie politique (élections présidentielles, législatives et municipales) est un progrès. C’est le socle fondateur sur lequel la démocratie peut se construire et prendre son envol.

Deuxièmement, les attitudes ont énormément évolué. D’une part, le système du suffrage universel et son utilité comme mode de sélection des dirigeants et des choix de société sont entrés dans la culture politique et s’y enracinent. Et d’autre part, un dialogue certain s'est installé entre les gouvernants et la classe politique dans certains pays, certes pas encore assez nombreux, mais le mouvement fait inexorablement tache d’huile et surtout sans que personne remette en cause l’utilité fondamentale du dialogue. Toutefois, l’évolution s’est faite sans que ce dialogue atteigne réellement les classes populaires.

Ainsi, dans les faits, le problème essentiel est que les populations n’ont pas encore pleinement réalisé que les choses ont profondément évolué ou évoluent en faveur et donc qu’elles n’ont pas bien pris conscience de toutes les nouvelles possibilités qui s’offrent maintenant à elles.


Favoriser la prise de conscience et briser le cercle vicieux de la violence



L’instauration effective d’une véritable démocratie est, au fond, plus un problème d’éducation (et tout d’abord, à la base, une question de prise de conscience de l’ensemble des citoyens, et qu’ils aient ensuite le ferme désir de prendre en main leurs nouvelles responsabilités et finalement la volonté de participer pleinement et effectivement à la gestion des affaires publiques) qu’un problème d’absence de volonté ou de réticence des dirigeants.

Par exemple, à la fin des années 80, le peuple tchadien dans sa grande majorité a plus ou moins « imploré » le Général Deby (et tous les autres « sauveurs ») de chasser Hissene Habré dont il ne voulait plus, ou du moins il a silencieusement souhaité ou salué son arrivée, et il l’a laissé mettre en place le régime MPS en espérant que la démocratie peut venir d’un coup d’état et en pensant que tous ceux qui l’avaient aidé ne chercheraient pas à « se récompenser ». De même actuellement, de nombreux Tchadiens sont amenés à souhaiter ou espèrent plus ou moins ouvertement que Deby sera à son tour renversé par l’un ou l’autre des groupes rebelles, en oubliant encore une fois que la violence appelle la violence et que la seule et unique manière d’implanter durablement la démocratie, et en l’occurrence au Tchad, de consolider le processus de démocratisation en cours, est de le faire par des voies légales et pacifiques, par la voie des urnes et tout d’abord en militant au sein du parti de leur choix.

C’est très certainement aussi un manque de savoir-faire politique pour arriver à passer d’une étape à l’autre en douceur, pour changer la nature de leur régime sans violence, ni débordement (ou peut-être encore la peur d’entraîner leur pays dans un éventuel chaos s’ils ne tenaient pas les gens dans une main de fer ou s’ils quittaient le pouvoir) qui amène certains dirigeants à ralentir ou à remettre à plus tard le processus de démocratisation.

Leurs craintes de leaders soucieux de maintenir la paix civile et la sécurité peuvent être éventuellement louables, mais elles sont largement injustifiées. En effet, dans tous les pays, et en particulier au Tchad, il ne fait aucun doute qu’il y a de nombreuses élites, très bien formées, compétentes et responsables, capables de prendre la relève et de maintenir la paix civile.


Un profond désir de faire bouger les choses pour le mieux :


Comme pour paraphraser le titre d'un ouvrage « Et si l'Afrique refusait le développement », on pourrait dire que certains pays africains boudent la démocratie (les pays de dictature, de guerres sans fin et de coups d’état à répétition) tandis que d’autres (mentalement décloisonnés) proposent la mise en place d’institutions et de lois pas toujours bien adaptées aux nouvelles réalités et ne répondant pas au mieux aux besoins et attentes des populations (par ex., le fait de refuser un dialogue inclusif, c.-à-d. en mettant tout le monde autour d’une table de négociation, y inclus donc tous les chefs des mouvements patriotiques tchadiens qualifiés de « non démocratiques », à savoir les responsables des divers groupes politico-militaires qui ne sont pas à la solde d'une puissance étrangère, et de mettre en œuvre une vraie politique de réconciliation nationale).

Ceci dit, aucun politicien des pays à mentalité décloisonnée ne démentira cette criante réalité : tant la question de la participation de l'opposition politique à la vie publique, que celles de l'alternance démocratique et de la gouvernance restent toujours posées dans les pays de dictature ou à régime « éclairé » plus ou moins autoritaire. Le fait que ces questions restent posées démontre bien qu’il y a des problèmes à résoudre, qu’il y a un désir d’améliorer les choses et que des solutions doivent être apportées.


Les conditions essentielles pour instaurer une vraie démocratie :


La démocratisation concerne la mise en place d'un ensemble d'institutions et de lois pouvant réguler la vie publique et prendre en charge le projet de société tout en intégrant et conciliant les divers intérêts sociaux et économiques et la gestion des affaires politiques.

Trois caractéristiques conditionnent la démocratisation :
- la saine compétition, loyale et égale, entre les différents individus ou groupes politiques en vue d'accéder au pouvoir et de l’occuper pendant une certaine période précise, et ce à travers des procédures légales et pacifiques, et de plus avec des garanties inscrites dans la constitution qui permettent et assurent l’alternance politique et qui empêchent ceux qui le voudraient de s’accaparer indéfiniment du pouvoir;
- le droit des citoyens de participer au choix de leurs dirigeants, idéalement les plus compétents et les meilleurs pour eux, capables de répondre au mieux à leurs besoins et de concilier les intérêts légitimes des uns et des autres, et ce par le biais d’élections libres, transparentes et justes, et à des intervalles réguliers;
- la reconnaissance et la garantie juridique de l'exercice des libertés civiles et politiques et des droits reconnus mondialement comme faisant partie des droits humains inaliénables et imprescriptibles.



Pas de démocratie prospère et profitant à tous sans État de droit :


En effet, la démocratie, au sens universel du terme, est un problème majeur au Tchad et dans la majorité des pays africains. Rappelons que la démocratie est le régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même, soit sans intermédiaire d’un organe représentatif (démocratie directe), soit par le biais de représentants qu’il se choisit (démocratie représentative ou parlementaire). La démocratie représentative implique par définition un État de droit.

C’est pourquoi dans leurs diverses revendications pour le bon fonctionnement de l’appareil gouvernemental, la mise en place de meilleures institutions publiques et une relation plus saine et plus démocratique entre le gouvernement et les citoyens, tous les partis politiques tchadiens, parmi lesquels le Parti Libéral du Tchad, ont exigé la mise en place d’un véritable État de droit.

Mais, malheureusement, l’autorité constitutionnelle en place préfère dicter au lieu de laisser le peuple librement exprimer ses doléances (et les écouter) et de lui permettre de participer activement à la vie publique et, au moins, entre diverses autres choses, de faire participer tous ceux et celles qui pourraient contribuer au développement et à la prospérité du Tchad et notamment de prendre en compte les propositions et suggestions de l’opposition démocratique.

"Dans un État de droit, la loi coordonne ou régule les institutions ou organes constituant le pouvoir politique. En outre, elle détermine ou encadre les droits et les obligations des citoyens. C'est donc dire que l'État de droit c'est l'État où la loi s'impose à tous". Il devient le bouclier contre l'abus de pouvoir et l'arbitraire.

A ce propos, lorsque l’expression est assortie de l'adjectif démocratique, certains disent que c’est une tautologie (répétition de mots similaires signifiant la même chose), mais cela n’est pas inutile car elle donne toute sa signification à l'État de droit et renforce l’idéal à atteindre et à conserver.

En effet, on peut avoir un État de droit sans démocratie, mais à priori pas l’inverse (sauf les démocraties « non libérales, celles dites populaires qui étaient au mieux des régimes fondés sur la dictature du prolétariat sur les autres classes sociales, basés sur l’hégémonie d’un seul parti, le Parti communiste, dont les dirigeants se plaçaient au-dessus des lois et de plus reposant sur l’étatisation de l’économie, ou au pire des régimes autoritaires et plus ou moins violents conduits par une poignée de gens qui pensaient ou disaient être la voix du peuple et qui échappaient à tout contrôle juridictionnel).

Qu’il y ait un État de droit ne veut pas obligatoirement dire que le régime est démocratique. Il n’en constitue pas forcément la garantie. En effet, si l’État de droit est, au sens strict du terme, l’État où les pouvoirs publics sont soumis de manière effective au respect de la légalité par voie de contrôle juridictionnel, il se peut que l’ensemble des lois auquel ils se soumettent ne soit pas de nature foncièrement démocratique (par ex., le Chili du temps de Pinochet ou l’Espagne du temps de Franco). De plus, tous les pouvoirs publics doivent respecter la légalité, par conséquent y inclus le Président, les membres du gouvernement, les forces de l’ordre, les employés de l’Administration et tous les autres services de l’État, ainsi qu’également les organismes de contrôle et les juges eux-mêmes, et pas seulement quelques-uns.


Les trois piliers fondamentaux de l’État de droit à mettre en place :



Dans un État démocratique, l'État de droit repose sur trois piliers fondamentaux:
- la légitimité des gouvernants,
- la séparation des pouvoirs et
- l'indépendance de la magistrature, notamment quand elle est affectée au règlement des conflits surgissant au cours de l'exercice du pouvoir.

Au stade actuel de démocratisation au Tchad, c'est l'alternance et ses conditions d'émergence qui posent problème. Cette question conditionne, à son tour, celle des institutions à reformer ou à mettre en place, et plus globalement celle de tout le développement institutionnel.

Tout changement institutionnel repose sur une motivation puissante et affirmée de tous les acteurs de la vie politique (du peuple aux dirigeants en place, en passant par tous les leaders des partis, syndicats et associations civiles).


Mettre fin au plan soudanais de déstabilisation du Tchad :


Le manque certain de motivation en faveur de la démocratie de la part d’une grande majorité de la classe dirigeante actuelle a entraîné la mise en scelle d’un régime dictatorial à saveur plus ou moins soudano intégriste.

Et par la suite ce régime (souhaité ou entériné au départ par les Tchadiens eux-mêmes) a pu se maintenir compte tenu
- d’une part, de l’absence de moyens financiers des partis politiques (comment demander à un pauvre la moindre cotisation?) et
- d’autre part, d’une certaine nonchalance ou crainte certaine des populations (laquelle était, au demeurant, bien compréhensible, assurément avant l’instauration du multipartisme et par période jusqu’en mai 2006, mais elle est de moins en moins justifiable ou guère acceptable actuellement, ce compte tenu des progrès réalisés et des appels à la paix, à la démocratie et au dialogue de la Communauté internationale, initiés ou soutenus entre autres par le Parti Libéral du Tchad).

Mais cette œuvre de déstabilisation du Tchad voulue, financée ou encouragée par certains dirigeants du Soudan (la troupe conduite par Idriss Deby Itno est venue du Soudan faire son coup d’état en 1990, et maintenant certains groupes rebelles ont leur base arrière au Soudan) est inachevée, percée à jour et elle a fort heureusement très peu de chance de réussir. C’est pourquoi nous disons, en nous inspirant d’un vieux proverbe tchadien, qu’il faut « que celui qui a attaché la hyène la détache lui-même », en termes clairs, que le peuple libère le président Deby du piège dans lequel il l’a mis et lui offre ainsi la possibilité de mettre en œuvre la démocratie libérale voulue par tous les Tchadiens et qu’il s’est engagé lui-même à instaurer. Pour ce faire, le dialogue initié doit être poursuivi et élargi à l’ensemble des mouvements politiques, en incluant donc les politico-militaires.

Quoique certains politico-militaires tchadiens n’ont toujours pas compris les intentions cachées du gouvernement du Soudan (implanter une République islamique), de plus en plus de Tchadiens se rendent bien compte que quelque chose ne va pas (par ex., comment expliquer que des rebelles sans solde et aussi pauvres que tous les autres Tchadiens aient les moyens de se procurer des équipements militaires fort coûteux?).

Ce qui est grave, c’est que cette manœuvre soudano-tchadienne a charrié avec elle un ensemble de sentiments de non appartenance au Tchad (par ex., d’un côté certains groupes de rebelles tchadiens se font complices des milices arabo-soudanaises qui commettent des exactions et se battent au fond comme si le Tchad n’était pas leur pays, et de l’autre côté des membres du gouvernement tchadien sont des Soudanais n’ayant pas pris la nationalité tchadienne), lequel ensemble de sentiments est intimement lié,

- d’une part, aux pratiques culturelles locales (plus de 150 groupes ethniques éloignés les uns des autres, de mentalités différentes et répartis sur un vaste territoire de 1.284.200 km2, deux fois et demi plus grand que la France et presque aussi étendu que le Québec, ayant certes des valeurs fondamentales communes mais des visions pas toujours similaires « a priori » de leur avenir compte tenu de la difficulté de communiquer des leaders qui ne parlent pas tous la même langue et qui ont du mal à échanger leurs points de vue par manque de lieux de discussion, neutres ou laïcs, et compte tenu qu’ils se retrouvent dans des lieux de culte ou de rencontre sociale différents) et,

- d’autre part, aux formalités politiques et économiques (clientélisme, népotisme, dictature comme moyen d'accès aux ressources, etc.).

Toutefois, comme nous l’avons souligné plus haut et détaillé en profondeur dans d’autres communiqués de presse, la quasi-totalité des Tchadiens, y inclus les Patriotes tchadiens, partagent les mêmes valeurs communes et ont les mêmes objectifs fondamentaux. Il y a donc de bons espoirs et, encore une fois, il suffit d’encourager et de faciliter le dialogue.

Le Parti Libéral du Tchad croit que la gouvernance démocratique est une clé du développement. Ce parti soutient que la démocratie est directement liée à l’idée de la gouvernance. La gouvernance démocratique doit reposer d’abord sur le socle des droits fondamentaux. Sans gouvernance, il ne peut pas y avoir, en Afrique comme ailleurs, de véritable démocratie.


Ce que peut faire concrètement le Canada pour aider le Tchad :


C’est pourquoi, suite à la question posée par Son Excellence Madame la Gouverneure Générale du Canada, à savoir ‘’Qu’est ce que le Canada peut faire pour aider les pays désireux d’instaurer la démocratie chez eux?’’, le Parti Libéral du Tchad propose au Gouverneure Générale du Canada ce qui suit :

1 – Aider les Partis politiques du Tchad à mieux s’organiser démocratiquement;
2 – Aider à construire une maison "canadienne‘’ de la démocratie où tous les partis et associations pourraient avoir un local, et faciliter la mise en place de l’équipement informatique de travail (ordinateurs, logiciels et formation);
3 – Favoriser la mise en place de l’expertise canadienne en matière de moyens - techniques et financiers - et mettre des ressources - matérielles et humaines - à la disposition des partis tchadiens de l’opposition;
4 – Contribuer au financement des partis de l’opposition, que ce soit sous forme de subventions ou de dons en nature (voitures, bons d’essence, etc.);
6 – Encourager et faciliter le dialogue entre le Gouvernement, les partis de l’opposition, les Politico-militaires (groupes de rebelles) et la société civile;
7 – Soutenir l’envoi d’observateurs canadiens et autres pour superviser les élections afin qu’elles soient vraiment libres, transparentes et démocratiques;
8 - Soutenir la fourniture des rames de papiers et de tous les autres moyens nécessaires et indispensables à la diffusion des nouvelles des partis.


Le PLT insiste à dire que tous les partis politiques africains en général et ceux du Tchad en particulier peinent à être concurrentiels à cause des divers blocages institutionnalisés telles que la corruption, l’irrégularité des rentrées fiscales, le manque de justice sociale, l’absence des conditions d’existence des médias indépendants et l’attitude somme toute peu citoyenne du Chef de l’État ou de son entourage. Résoudre ces problèmes permettra d’instaurer une véritable démocratie libérale au Tchad et de soutenir concrètement le processus de démocratisation en cours partout ailleurs en Afrique.


Au nom de tous les Tchadiens et Tchadiennes, merci.


MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad
Tél. du siège à N’Djaména : (235) 670 - 4990


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