Situation des femmes au Tchad
N’djamena, le 7/12/2006
Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
PLT/Vie sociale/Défense des droits des personnes/Situation des femmes au Tchad
SITUATION DES FEMMES DU TCHAD
Dans leur grande majorité, les conflits armés actuels se déroulent à l'intérieur des frontières des États. Ces conflits internes ont des conséquences tragiques pour les populations civiles au sein desquelles, dans le passé, les femmes semblaient cependant bénéficier d'une certaine sécurité. Le sentiment prévalait en effet que chacune d'entre elles - en tant que femme, et plus particulièrement en tant que mère – serait épargnée et n'aurait pas à subir les excès de la guerre.
Hélas, comme l'ont montré divers conflits récents comme au Rwanda et en République Démocratique du Congo ou en cours tels qu'au Darfour et à l'Est du Tchad, la réalité est souvent bien différente aujourd'hui : des femmes sont, au contraire, prises pour cibles précisément parce qu'elles sont des femmes. Ainsi, des viols, massacres et autres actes barbares sont commis dans le but d'humilier, d'effrayer et de soumettre le groupe "ennemi" auquel les femmes appartiennent.
Le droit international humanitaire protège les femmes de trois différentes manières:
- en tant que combattants participant à des opérations, par le biais des restrictions imposées aux moyens et méthodes de guerre ;
- en tant que combattants capturés, malades ou blessés ; et
- en tant que membres de la population civile ne participant pas activement aux hostilités.
Cette protection est consacrée au plan international par les quatre Conventions de Genève de 1949 et leurs deux Protocoles additionnels de 1977, ainsi que par plusieurs autres instruments juridiques, et cette protection doit être insérée dans le droit national de chacun des Etats signataires, et bien sûr respectée.
Les femmes bénéficient à la fois d'une protection générale - sur la même base que les hommes - et d'une protection spéciale tenant compte de leurs besoins spécifiques. Les femmes qui ne participent pas, ou plus, aux hostilités sont protégées contre les effets des combats ainsi que contre les traitements abusifs que pourraient leur infliger les belligérants.
Au Tchad, aucune politique n’est fortement engagée en faveur du développement des droits pour toutes et tous, dans le monde du travail et dans la société, ainsi qu’à la lutte contre toutes formes de discriminations.
C’est au nom de ces valeurs que nous combattons les inégalités que les Tchadiennes continuent de subir dans notre société.
Au travail, les femmes sont moins payées et plus précarisées, et par ailleurs peuvent faire l'objet d'agressions sexuelles plus ou moins graves. Elles sont plus au chômage et plus longtemps sans emploi alors même qu’elles ont un niveau de diplômes souvent supérieur.
Dans la famille, la charge des enfants et des tâches ménagères reste peu partagée par les hommes. Les violences sous toutes sortes de forme continuent de faire vivre dans la peur et la honte de nombreuses femmes.
Au niveau individuel, les luttes pour le droit de choisir sa maternité ont permis un progrès considérable partout ailleurs sauf au pays de Toumai. Il est évident que rien n’est jamais acquis définitivement et que le manque de moyens entrave cette liberté fondamentale pour les femmes.
Au plan collectif, aucune loi sur la parité n’est votée par l’assemblée nationale tchadienne alors que les femmes sont largement sous représentées dans la vie publique. Le monde politique, comme le monde syndical, reste encore trop souvent une affaire d’hommes !
Dans cette situation, les femmes doivent continuer le combat. D’une part, elles doivent faire respecter leurs droits, et d’autre part, en conquérir de nouveaux, dans les textes et dans les faits !
Cette rubrique spécifique sur le site du Parti Libéral du Tchad est un outil de débat d’idées dans le cadre d’une instauration réelle de démocratie et de paix durable. Ce combat pour l’égalité nous concerne tous. L’égalité entre les hommes et les femmes sera un progrès pour toutes et pour tous. C’est pourquoi les politiciens de toute catégorie, syndicalistes, hommes et femmes du Tchad et d’ailleurs, ont la responsabilité d’y contribuer. C'est ce que le PLT entend faire.
MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président fondateur du PLT
Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le Parti Libéral du Tchad,
le Parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement:
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir
Participez au Forum de démocratie participative
et de réconciliation nationale ouvert à tous... et à toutes
http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php
PS: pour plus d'informations sur la situation des femmes dans le monde, voir les blogs qui traitent des Droits des femmes
Dans leur grande majorité, les conflits armés actuels se déroulent à l'intérieur des frontières des États. Ces conflits internes ont des conséquences tragiques pour les populations civiles au sein desquelles, dans le passé, les femmes semblaient cependant bénéficier d'une certaine sécurité. Le sentiment prévalait en effet que chacune d'entre elles - en tant que femme, et plus particulièrement en tant que mère – serait épargnée et n'aurait pas à subir les excès de la guerre.
Hélas, comme l'ont montré divers conflits récents comme au Rwanda et en République Démocratique du Congo ou en cours tels qu'au Darfour et à l'Est du Tchad, la réalité est souvent bien différente aujourd'hui : des femmes sont, au contraire, prises pour cibles précisément parce qu'elles sont des femmes. Ainsi, des viols, massacres et autres actes barbares sont commis dans le but d'humilier, d'effrayer et de soumettre le groupe "ennemi" auquel les femmes appartiennent.
Le droit international humanitaire protège les femmes de trois différentes manières:
- en tant que combattants participant à des opérations, par le biais des restrictions imposées aux moyens et méthodes de guerre ;
- en tant que combattants capturés, malades ou blessés ; et
- en tant que membres de la population civile ne participant pas activement aux hostilités.
Cette protection est consacrée au plan international par les quatre Conventions de Genève de 1949 et leurs deux Protocoles additionnels de 1977, ainsi que par plusieurs autres instruments juridiques, et cette protection doit être insérée dans le droit national de chacun des Etats signataires, et bien sûr respectée.
Les femmes bénéficient à la fois d'une protection générale - sur la même base que les hommes - et d'une protection spéciale tenant compte de leurs besoins spécifiques. Les femmes qui ne participent pas, ou plus, aux hostilités sont protégées contre les effets des combats ainsi que contre les traitements abusifs que pourraient leur infliger les belligérants.
Au Tchad, aucune politique n’est fortement engagée en faveur du développement des droits pour toutes et tous, dans le monde du travail et dans la société, ainsi qu’à la lutte contre toutes formes de discriminations.
C’est au nom de ces valeurs que nous combattons les inégalités que les Tchadiennes continuent de subir dans notre société.
Au travail, les femmes sont moins payées et plus précarisées, et par ailleurs peuvent faire l'objet d'agressions sexuelles plus ou moins graves. Elles sont plus au chômage et plus longtemps sans emploi alors même qu’elles ont un niveau de diplômes souvent supérieur.
Dans la famille, la charge des enfants et des tâches ménagères reste peu partagée par les hommes. Les violences sous toutes sortes de forme continuent de faire vivre dans la peur et la honte de nombreuses femmes.
Au niveau individuel, les luttes pour le droit de choisir sa maternité ont permis un progrès considérable partout ailleurs sauf au pays de Toumai. Il est évident que rien n’est jamais acquis définitivement et que le manque de moyens entrave cette liberté fondamentale pour les femmes.
Au plan collectif, aucune loi sur la parité n’est votée par l’assemblée nationale tchadienne alors que les femmes sont largement sous représentées dans la vie publique. Le monde politique, comme le monde syndical, reste encore trop souvent une affaire d’hommes !
Dans cette situation, les femmes doivent continuer le combat. D’une part, elles doivent faire respecter leurs droits, et d’autre part, en conquérir de nouveaux, dans les textes et dans les faits !
Cette rubrique spécifique sur le site du Parti Libéral du Tchad est un outil de débat d’idées dans le cadre d’une instauration réelle de démocratie et de paix durable. Ce combat pour l’égalité nous concerne tous. L’égalité entre les hommes et les femmes sera un progrès pour toutes et pour tous. C’est pourquoi les politiciens de toute catégorie, syndicalistes, hommes et femmes du Tchad et d’ailleurs, ont la responsabilité d’y contribuer. C'est ce que le PLT entend faire.
MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président fondateur du PLT
Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le Parti Libéral du Tchad,
le Parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement:
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir
Participez au Forum de démocratie participative
et de réconciliation nationale ouvert à tous... et à toutes
http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php
PS: pour plus d'informations sur la situation des femmes dans le monde, voir les blogs qui traitent des Droits des femmes
1 commentaire:
bonjour, j'ai pris connaissance de votre blog par le réseau citoyens libres.
cet article sur les femmes pourraient aussi bien s'appliquer à la France, je vous demande donc de pouvoir le reproduire sur mon blog en donnant la provenance évidemment, merci de me donner votre réponse
annie
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