samedi 7 août 2010

Tchad : bilan et perspectives de l'activité parlementaire

Dans les pays de démocratie véritable, dès le premier tour de scrutin,
l’élection est un événement national exceptionnel. Il ne s’agit pas que
d’une étape, l’important c’est la suite : quand les citoyens soutiennent
un candidat, c’est aussi avec le souci d’information officielle. Le res-
pect des électeurs est alors un autre défi à relever. Souvent les messages
sont enrobés de miel même s’ils sont contradictoires. Les politiciens ont
un ou des soucis d’être alimenté en information plus souvent), leurs
idéologies (pour quelques groupuscules plus ou moins repérés), quand
ce n’est pas par leurs passions ou leurs aveuglements (pour quelques uns).


Chaque jour, le peuple tchadien est nourri d’allégations diverses de
corruption, de malversation et de fraudes au sommet de la pyramide.
L’effet est direct : le cynisme envers la classe politique est néfaste car
il fait ombrage aux débats importants comme l’économie, la santé,
l’éducation, l’alimentation, la sécurité publique et la prospérité.
Le Parlement tchadien a démontré sa très grande capacité de s'adapter
aux situations d'urgence, pourquoi devient-elle muette quand vient le
temps de rendre comptes à l’électorat au nom de qui il siège ? Le Tchad
est-il réellement une république bananière, un royaume du foutoir ?

Le Tchad est paralysé et englué dans les scandales depuis de très
longues années déjà. De nombreux défis subsistent malgré cela la
vision opérationnelle du Parlement devrait contribuer à les relever
de manière multidimensionnelle comme dans le cadre de la gouver-
nance démocratique et de la lutte contre la pauvreté, et de manière
transversale, comme pour la lutte contre le VIH/Sida et les
activités afférant au genre, à la gestion et à la préservation de l’espèce
humaine et environnementale. Tous les jours, les Tchadiens font face
à d’énormes difficultés qui s’accumulent. De nombreux citoyens
tchadiens attendent la normalisation de la situation politique de leur
pays pendant que d’autres saignent le pays pour plaire à la France,
l’autre receleur. Il y a un dérapage monumental pour et dans tous les
programmes de développement. .

Comme parti politique et comme génération, répondre aux questions
touchant l’avenir du peuple est essentiel. «Livrer la marchandise »
est un défi principal par les enjeux en cause et par ce que cela
signifie de la démocratie que nous voulons construire. Dans une
culture de la responsabilité que désire promouvoir le Parti Libéral
du Tchad, la responsabilité des élus est d’appliquer le programme
pour lequel ils ont été élus et d’en rendre compte. Il en est de
même pour les candidats perdants qui doivent accepter le verdict
des urnes. Il ne faut pas non plus minimiser la responsabilité des
citoyens et du peuple dans son ensemble. Participer aux consul-
tations générales c’est aussi s’engager à promouvoir le mieux-être
de tous les citoyens et pas seulement à celui de la classe dirigeante
comme on le voit aujourd’hui au Tchad.
Construire, défendre, conforter une réelle démocratie, c’est aussi
continuer de refuser les méthodes éculées du clientélisme et du
clanisme ( les « enveloppes » la vénalité, les ordres et manipulations
de Paris, le diktat des marionnettistes locaux) qui assassinent l’inté-
rêt collectif au profit de l’intérêt personnel. L’avenir est ouvert, il
faut se mettre au travail, ensemble, dans le respect des différences
que dans le projet partagé. Devant la souffrance sans fin des
foyers tchadiens, nous formulons ,ici, quelques questions aux parle-
mentaires tchadiens :

1/ Quels ont été les temps forts de la session parlementaire
2009-2010 et quelles sont les décisions qui ont été prises pour
que rien de tel ne puisse se reproduire ?
2/ Quelles sont les principales réformes du Gouvernement adoptées
durant ou après ces temps forts ?
3/ Comment la modernisation du travail parlementaire se poursuit-elle ?
4/ Quelles sont les priorités de la prochaine rentrée parlementaire ?
5/ Selon les valeurs essentielles de notre République, que signifie
pour les parlementaires l’égalité et le respect de la dignité de la personne ?




Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad


Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir

Forum de réconciliation nationale ouvert à tous
http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php

vendredi 6 août 2010

Tchad, Jouet ou terrain de recel ?

Engager un débat sur la fantaisie de la Communauté internationale
en Afrique, sur l’arrivée au pouvoir de certains chefs d’état comme
Deby et bien d’autres, à leur leadership et à leur participation aux
mascarades électorales dans leur pays ne saura que nous encou-
rager à banaliser l'essentiel. L'occasion me paraît beaucoup plus
propice au lancement d'une réflexion plus sérieuse sur les thèmes
suivants:
1/ L'organisation, le financement et la supervision d'élections tru-
quées et frauduleuses dans les pays d’expression française d’Afrique
par la communauté internationale elle-même.
2/ La désaffection totale des citoyens vis à vis du processus électoral
et son corollaire, cette kyrielle de minables candidatures recrutées à
la fois pour pérenniser la corruption politique et faire la promotion
des activités de recel).
3/ L'échec irrémédiable de la transition vers la démocratie dans un
pays où l'immense majorité des partis politiques restent incapables
de revendiquer un leadership politique attractif et porteur comme l’a
montré Barack Obama, lors des élections américaines de 2008.
4/ Quel sens enfin donner à des élections quand l'organisme chargé
de les organiser peut à toute étape du processus modifier par une
simple annonce des dispositions clés de la loi électorale, voire pousser
à une modification de la Constitution du pays pour se maintenir indé-
finiment au pouvoir ?
Toutes les jérémiades des tuteurs internationaux sur le sort de l’Afrique
ne peuvent constituer dans ce contexte que tartuferies cyniques, dont
il faut sérieusement interroger les finalités. Ce qui est sûr, l’entente entre
les enfants de Jacob demeure en vigueur et ne vous y méprenez pas sur
les allées et venues de leurs descendants.


Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad

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mardi 3 août 2010

Tchad: Le PLT appelle à la démocratie et la fin de la corruption


Dans un message d’envergure, aux accents sincères, placé dans une
dimension éthique et dans une chaleur de vraie déclaration, le prési-
dent du PLT Mika-L.Yondoloum appelle le gouvernement du Tchad
à mettre fin aux pratiques antidémocratiques et à la corruption, pour
adopter des règles de bonne gouvernance.

Les Tchadiens tiennent leurs destins en mains. Le Tchad, comme
membre des pays producteurs de pétrole, ne peut plus faire la quête,
ni courir derrière des intermédiaires inutiles, ni s’adonner aux mar-
chands des sciences occultes. Le Tchad pourrait facilement être auto
suffisant sur le plan alimentaire si ses dirigeants luttaient contre
la corruption et la manipulation franco-européenne. Il est important
de ne plus favoriser des attitudes de mendiants et de soutenir les
citoyens qui aimeraient se mettre au travail dans leur propre pays.

Voici 30 ans le Cameroun (autrefois pays en voie d’émergence) était
le fournisseur en maïs de la Corée du Sud. Cette dernière ayant
depuis joué la carte du libéralisme économique a décollé tandis que le
Cameroun s’englue dans la rose-croix, la franc-maçonnerie et la fran-
çafrique et que sais-je pour être là où il est aujourd’hui. Encore une
démonstration du manque de sérieux des dirigeants africains qui
soutiennent l’occident à maintenir l’Afrique dans le sous-dévelop-
pement...

Sous un gouvernement issu du Parti Libéral, le Tchad s’engagera à pré-
senter la carte de visite suivante : démocratie et stabilité des insti-
tutions, garantie des libertés et la liberté de presse, corruption zéro
ou très peu, proposer la prospérité aux populations tchadiennes
en améliorant sans cesse leur qualité de vie. Il n’est, en effet, pas tout
de peaufiner des élections (truquées d’avance) pour plébisciter
l’homme fort du pays.
Selon nos analyses et constats, le Tchad n’a pas besoin d’un homme
fort mais d’un homme qui raisonne et qui est fidèle à son pays et à son
peuple pour les aider à s’émanciper. L’Afrique et le Tchad n’ont point
besoin de président qui modifie la constitution pour se réélire autant
qu’il souhaite. Ce type de Président n’est pas un démocrate et que dans
les relations bilatérales, il n’est simplement pas un homme à fréquenter.



ALAFI Y. BIBLOS
Commission technique PLT
N’Djamena Tchad


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lundi 2 août 2010

Tchad: État fonctionnel et centre de gravité


L’État est une société à pouvoirs, ce qui veut dire une société apte et
capable d’agir avec envergure. L’État est une société qui dispose des
moyens de l’action dont un territoire en partant. Ce territoire sert à
la fois de pourvoyeur des nécessité de l’existence, de fondement à
l’identité collective, de raison de vivre, de régulateur et de principe.
Si on veut vivre et agir, l’État est une nécessité. Certes, avec l’État, on
peut faire beaucoup plus de bien et aussi commettre beaucoup plus
de mal que sans État. Ceci prouve une plus grande liberté d’action
que ne connaissent pas les nations-État, les tribus, les clans et autres
sociétés restreintes.

Au sujet du Tchad, à y regarder de plus près, il semble que le pays est
sans État c’est-à-dire qu’il n’a pas d’agir d’envergure, seulement des
agirs individuels. Une grosse entreprise peut devenir un État, une
religion peut devenir un État mais l’État dont parlent les libéraux du
Tchad, c’est l’État naturel, instrument de l’agir collectif des peuples et
des nations, l’État est soutien de l’intérêt général. Le Parti Libéral
Tchad, ici, envisage l’État par opposition à la tribu ou au clan dont
l’envergure n’est pas suffisante pour agir d’emblée. L’État du Tchad
doit exister complètement dans les faits et les Actes où il n’existe pas.
Il n’y a pas de juste milieu en matière d’État; l’État est tout ou rien
et ses caractéristiques sont essentiellement ontologiques.

Le point de départ de l’État du Tchad se situe dans la région naturelle
la plus œkoumène possible. C’est-à-dire la partie du pays la plus éco-
nomique, celle qui offre les meilleures possibilités d’agir de façon
systématique. Cette région est facile à connaître car elle est la partie
du partie du pays la plus habitée et la plus active en raison d l’espace
le plus plat, le plus arable, avec un climat qui permet le travail con-
tinu, de l’eau en quantité pour tous les usages, des richesses natu-
relles suffisantes et surtout accessibles. Les régions sud du Tchad
constituent l’espace qui se prête le mieux aux mathématiques du
développement dont les infrastructures, les calculs différentiels,
intégral, de probabilités, les algorithmes, les travaux collectifs etc.
Cet espace œkoumène doit servir de centre de gravité et de région
fondamentale à l’État du Tchad.

Un milieu géographique qui offre toutes ses caractéristiques donne
la possibilité de construire à court ou à long terme un État. Pourquoi
alors l’État du Tchad ne se construit pas depuis les cinquante der-
nières années ? Est-ce à cause du manque de conscience et de volonté
collective non encore formées ? L’État est une âme qui forme peu à
peu avec le corps qui lui impose ses limites dans le temps comme dans
l’espace. Avec le temps, le travail, les prises de conscience, le dévelop-
pement d’une ou des langues et surtout celui de l’État se perfection-
nera, se renforcera, apprendra à agir pour réussir en acquérant une
indépendance d’esprit pour être original. C’est ce qu’on appelle la
souveraineté. C’est après quoi viennent les modèles de société. En
géopolitique, l’indépendance est l’aptitude (ou compétence, santé
physique et mentale instruction, formation, savoir enfin toutes
les dispositions intérieures nécessaires à l’action) et la capacité
(moyens extérieurs, capitaux, organisation administrative et juri-
dique) qui aide à choisir ses dépendances.

Sans État, l’indépendance n’est pas possible pour une société qui vit
sur un territoire au potentiel économique suffisant pour se prendre
en charge. Sans État, la nation ne peut pas être reconnue. Sans État,
il n’y a pas d’agir, seulement de l’agitation et de la gesticulation
impuissante. Cette partie de la géopolitique du Tchad n’est elle pas
suffisante pour permettre la mise en place de l’entente Arc-en ciel
Démocratique au Sud ? Combien de temps encore les Tchadiens du
Sud doivent ils demeurer inféodés ?




Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad


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