Peuple du Tchad, d'Afrique et du Monde

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2009 !

Le Jour de l’An approche et le Président du Parti Libéral du

Tchad ne voudrait pas manquer l’occasion de présenter, aux

populations du Tchad, à toutes celles d’Afrique et à celles du reste

de la planète, ses vœux de bonne année, de santé, de bonheur,

de paix sur la terre aux hommes de bonne volonté et le paradis à

tous ceux qui trouvent plaisir à jeter des peuples entiers dans la

mort, dans l’abîme et dans l’enfer sans aucun consentement préa-

lable.

Le Jour de l’An approche avec ses douze coups de minuit, son

champagne sabré, ses accolades, ses réconciliations, ses « toasts »

portés à la santé des membres du cercle restreint et oubliant de

très nombreux peuples dans la tourmente et les affres intentionnel-

lement créés.

Le Jour de l’An approche, avec ses éphémérides évocatrices de

peines et de joies, de succès et d’échecs, de naissances et de deuils,

de bonheurs et d’épreuves.

Le Jour de l’An approche, avec ses lendemains inconnus gorgés

d’éphémères bonnes intentions, de promesses de temps meilleurs

bientôt oubliées, de défis sans lendemain, et de rêves loufoques.

Le Jour de l’An approche, c’est, en effet, le moment de se rappeler le

privilège d’être là, témoin corps et âme de cette année nouvelle,

porteuse d’un espoir de changement au Tchad, d’amour pour chaque

citoyen et devant ce qui est commun à nous tous, et de sérénité devant

ce que d’autres peuples veulent voir le Tchad vivre.

Bonne et Heureuse année aux citoyens du Tchad, bon courage dans les

diverses épreuves car bientôt le temps et la capacité de montrer la porte

de sortie à vos meurtriers.

Tels sont les meilleurs souhaits formulés par le Parti Libéral du Tchad à

l'intention de l'ensemble de citoyens tchadiens et à l'intention de ses militants.

Encore BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2009!

Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
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POUR UNE TCHAD PAISIBLE ET VIVABLE EN 2009

Depuis l’adoption de la Déclaration universelle des droits

de l’homme il y a de cela plus de 50 ans, de grands progrès

ont été accomplis en ce qui a trait à la promotion de la com-

préhension et du respect des principes énoncés. Cependant,

l’édification d’un monde fondé sur le respect des droits de

l’homme, le développement durable et la diversité culturelle

se heurte encore à de nombreux obstacles. Les tendances

globales actuelles et l’émergence de conflits dans plusieurs

parties du monde menacent de larges segments de la société

de marginalisation économique, sociale et culturelle.

Selon la définition proposée par les Nations Unies, la culture

de la paix est un ensemble de valeurs, d’attitudes, de compor-

tements et de modes de vie qui rejettent la violence et pré-

viennent les conflits en s’attaquant à leurs racines. L’année

2000, proclamée Année internationale de la culture de la paix,

a marqué le début d’un mouvement mondial en faveur d’une

culture de la paix. Il s’agissait d’une «grande alliance» unis-

sant les mouvements existants et les individus déjà engagés

dans la cause.

Pour que la paix et la non violence au Tchad prévalent, le

Parti Libéral du Tchad , reconnaissant de tous les efforts de

soutien au Peuple du Tchad lequel apprécie lui-aussi le sens

dépassement de la France, propose que le pays de Sarkozy se

retire du Tchad avec tous les acteurs (UE, Lybie et Soudan)

impliqués dans le trafic d'armes qui endeuille les Tchadiens

depuis le « NON » des gouvernements Tombalbaye et Mal-

loum et que Deby se montre un peu plus digne et responsable

en accordant un sens à son peuple et à son pays en commençant

par :

· renforcer une culture de la paix par l’éducation;

· promouvoir le développement économique et social durable;

· promouvoir le respect de tous les droits de la personne;

· assurer l’égalité entre les hommes et les femmes;

· favoriser la participation démocratique;

· développer la compréhension, la tolérance et la solidarité;

· soutenir la communication participative et la libre circu-

lation de l’information et des connaissances;

· promouvoir la paix et la sécurité nationales.

Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
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TCHAD: Paix et terrorisme d'État

La paix et le terrorisme d’État ne vont pas ensemble.
La paix et I. Deby ne vont pas ensemble. La stabilité
politique et le développement en Afrique et au Tchad
requièrent explicitement la mise en place d’une réelle
démocratie à moins qu’au commencement Dieu ait
créé l’homme noir pour vivre les plus bas instincts
humains (l’esclavage), les dominations les plus abjectes,
les sévices les plus exécrables en passant par les géno-
cides, la misère, les guerres les plus sordides et l’ani-
malerie.

Si démocratie signifie terrorisme d’État, assassinats
gratuits et dictature/colonisation cachée, instabilité,
clientélisme, financement occulte et soutien des opéra-
tions de massacres genre Rwanda alors il faut recon-
naître tout de suite que la paix au Tchad est une illusion.
Il sera impossible de la réaliser tant que l’on permet aux
messagers de mort de prospérer par la force. La même
bouche qui dans un discours s’engage pour la paix, cette
même bouche donne des ordres pour tuer des peuples à
travers l’Afrique et le monde.

En dépit de ce que vivent les gens d’Afrique et d’ailleurs
dans le monde, le Tchad doit continuer de persévérer
dans la voie qui est la sienne, dans l’espoir qu’émergera
un partenaire avec lequel les tchadiens parviendrons de
concert à une solution politique basée sur les principes de
paix, de démocratie, de stabilité politique et de fraternité
même si les tchadiens ne souhaitent point devenir citoyen
d’un autre pays. Si l’Architecte de l’univers a associé les
blancs à lui pour détruire ses œuvres (ce qu’il a construit)
et mis sur Terre, alors que sa volonté soit faite et que la
France, son peuple et son gouvernement soient tous bénis.

En attendant, que les Présidents Sarkozy, Mouammar Kad-
hafi et I. Deby nous annoncent leur prochain plan de mas-
sacres qui, potentiellement montrera aux yeux du monde de
quel bois ils se chauffent. Que Nicolas Sarkozy et I. Deby
montrent aux yeux du monde leur sérieux. Nous ne pensons
pas qu'ils soient des voyous à moins d'avis contraires; qu'ils
prouvent leur sensibilité et surtout leur vrai souci de voir le
Tchad avancé comme une vraie locomotive d'espoir.

Que la France montre qu’elle est disposée à aider le Tchad
à fonder une société démocratique respectueuse des droits
des citoyens et du droit humain au lieu de se cacher à l'inté-
rieur des labyrinthes de mensonges politiques et manœuvres
indignes. Au lieu d'asseoir des dictatures à travers l'Afrique
pour mieux rançonner les pays et appauvrir les peuples et
assouvir ses besoins personnels, qu'elle joue un vrai jeu et
les pays resserreront leur amitié avec elle. Quant aux Tcha-
diens, ils sont prêts, comme il l’a toujours été, à collaborer
activement avec une direction politique qu’ils se seront
choisis eux-mêmes. Ils n’y aura pas de paix si la logique
liée au clientélisme continue de s'imposer.


Mika-L. Yondoloum
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Donner un but dans l'existence des citoyens

En cette fin d'année, le meilleur sujet de bonnes résolutions

reste tout de même l’Union africaine. Après tant d’années

de présence sur la scène politique, jamais l’organisation

panafricaine n’a réussi à résoudre un problème sans inter-

vention extérieure. Les dirigeants africains vont devoir se

remuer un peu plus ou reconnaître leur incapacité de

résoudre des conflits et se convertir en vrais démocrates
car les conflits armés naissent souvent de l’incohérence de

leur politique improvisée au lieu d’une concertation

organisée. Puisqu’il n’y a jamais de démission en Afrique
(tous sont sages) alors il est temps que les dirigeants afri-

cains se rendent compte que leur pays devenu lambeau

empêche les pays amis de passer à d’autres résolutions
favorables au développement et aux populations démunies

dans le monde.

Il faudrait ensuite que les armées africaines se démarquent

de leur stupide croyance d’être au service du Président de la

république que d’être au service du Peuple. Les pays africains,

militairement dirigés, affichent un beau trou noir signe d’échec

total et sans appel. Ces pays sont, en effet, incapables de pro-

poser une vision mobilisatrice et même d’écrire une consti-

tution qui parle aux citoyens. Ces bourreaux de Peuple, trop

empêtrés dans la recherche du pouvoir, dans la mégalomanie

et dans la gestion alambiquée de leurs difficultés nationales,

ont souvent rien à proposer à leur pays. Ils sont surtout sou-

cieux de soigner le défilé militaire et leur image pourtant tous

sont issus des milieux pauvres, analphabètes et souvent n'ont

aucune ouverture sur le monde moderne.

Pour que l' Afrique réussisse son développement, il faut que

les chefs de clans (reflexe obsolète) et tous les suppôts per-

mettent aux populations africaines de rêver paisiblement
ensemble en acceptant l’arrivée à l’ouest des gens de l’est,

l’implantation au nord des peuples du sud. Le cœur du

rêve, chers chefs africains de guerre, tout-puissants assassins
des populations africaines, ressemble à la rose des vents.

S'il vous a été donné de trouver la boussole magique, pourquoi

ne vous faites pas entrer vos pays dans le monde nouveau ?

En attendant, rappelez-vous ce qui est arrivé à Saddam

Hussein, à son puissant gouvernement, à sa fameuse ethnie

et finalement son pays en général. Populations africaines,

fermez les yeux et supportez les jours difficiles que nous

imposent nos propres chef d’État, fossoyeurs sans com-

plaisance et vulgaires pions entre les mains du mafieux
colonisateur.


Mika-l. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
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Pour un Tchad intelligent, solidaire et puissant

Le Tchad doit affirmer sa personnalité. Il est totale-
ment impensable de le voir dans la position qu’il a
actuellement. Le pays s’enfonce chaque jour davantage
tant au niveau de ses élites intellectuelles laïques qu’au
niveau de ses élites militaires et l'amateurisme en termes
de programme politique témoigne de la méconnaissance
du rôle d'un gouvernement et celui de ses fonctionnaires.

Le Tchad a besoin d'un leadership nouveau susceptible
de le sortir du trou dans lequel ses propres amis l’y ont
placé. Si les Tchadiens sont intelligents et solidaires ils
seront puissants pour atteindre le niveau des réponses
à tous leurs déboires. Un environnement favorable au
retour de la paix véritable dans ce pays serait le début
de la sagesse. Il faut cesser avec l’enfantillage et com
mencer à être politiquement mature pour mériter d’être
un homme d’État responsable et digne.

Un homme d’État est vrai lorsque ses déclarations se tra-
duisent par les actions appréciables. Le moment est venu
de former la nouvelle génération de leaders pour formuler
et renforcer des réponses propres et conscientes à la misère
des populations du Tchad, faisant face à l'épidémie du VIH",
à la crise alimentaire et financière au lieu d’attendre cinquante
ans pour dix kilomètres de routes asphaltées du colonisateur.

A Paris, l’Elysée, soutenue par ses deux grands ministères
et ses forces spéciales, refusent toutes solutions politiques
ou militaires au Tchad, gouverne bon an mal an comme
du temps de la colonisation. Ndjaména, à son tour, réduit
les partis politiques de l’opposition au niveau d’une extrê-
me impuissance. Puisque la colonisation française est en-
core en vigueur au Tchad alors pourquoi les neuf millions
de citoyens tchadiens n’immigrent-ils pas en France ?

Les Tchadiens doivent, en dehors de la France, prendre
des engagements adaptés à la géopolitique de leur pays.
S’ils veulent se donner un Etat fonctionnel capable de
se garantir une stabilité et une sécurité alors une mobili-
sation citoyenne s’impose. Un leadership tchadien est
essentiel pour le contrôle de nos propres leviers écono-
miques et non dépendre des banques centrales étrangères,
des laboratoires pharmaceutiques et des forces spéciales
qui font de l’Afrique leur création.

Mika-L. Yondoloum
Parti Liberal du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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Mobilisation populaire pour une action citoyenne

Le Parti Libéral du Tchad est l’organisation qui se veut être réel-
lement démocratique et l’une de ses caractéristiques propres est
que les citoyens tchadiens méritent d’être bien traités, qu’ils dis-
posent d’un droit de regard sur les affaires publiques, qu’ils
aient droit à l’information enfin qu’ils aient la possibilité de sanc-
tionner par une participation massive aux votes.

Le PLT souhaite que les citoyens du Tchad disposent d’un droit
à la critique et à la révolte. Ils discutent, s’associent, s’organisent.
Ils constituent des collectifs, revendiquent d’être dans l’espace
public, le droit de passer des alliances avec partis et syndicats
et le droit d’être en désaccord avec les pouvoirs établis. Mais
qu’est-ce qui peut les y pousser et les rendre plus forts ? Seule la
mobilisation sans coup férir. Elle a un coût en énergie et présente
des risques, y compris financiers. Mais cela vaut la peine. Pourquoi

les Tchadiens laissent-ils d'autres peuples se mobiliser à notre place ?

Vous aiment-ils réellement ? et pourquoi vous aiment- ils ?

Pensez-vous qu’il est du devoir du PLT de proposer une carto-
graphie de l’état des savoirs sur l’action collective pour provoquer
des changements au Tchad ? à partir de tout ce qui a été écrit sur le
vagabondage des tenants du pouvoir de N’Djamena, comment une
mobilisation générale venant du bas et ayant un sens ascendant ne
peut- elle pas forcer le changement ? Pourquoi ne pas se mobiliser
autour du Parti Libéral du Tchad ?


Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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TCHAD : changement de société impose un changement de constitution et du mode de transition

" Qui a le goût de l’absolu renonce par là au bonheur" disait un adage !
Face à l’abondance des commentaires sur la réforme de la Constitution
proposée par le Parti Libéral du Tchad, il nous a paru nécessaire de
dépasser les observations immédiates et d’aller au cœur du problème
posé qui est celui du rapport entre un état de droit et un processus de
renforcement de la dictature en cours.En effet, ce qui caractérise tout
processus de changement est sa rapidité. Les classes diri-geantes n’ac-
ceptent pas d’être chassées du pouvoir qu’elles considèrent comme
leur propriété (de droit divin, de consanguinité ou de compte en banque).
Temporiser, les amadouer, écouter leurs doléances, c’est ralentir le pro-
cessus de transformation du pays et de leur donner le temps d’organiser
la contre-attaque.

Un des terrains classiques de la dite contre-attaque est le terrain du droit
et en particulier le droit constitutionnel, lequel constitue une sorte de butte-
témoin des rapports sociaux préexistants. Face à ce droit constitutionnel
qui retarde ou interdit la transformation sociale, il n’existe que deux possi-
bilités historiques : soit faire table rase et on se retrouve dans la situation
française de 1789 et dans la situation russe en Octobre 1917, soit on
programme à travers un texte qui sert de charte collective ou de contrat
social pour franchir une étape dans la transformation libérale. On n’est

plus alors en présence d’une Constitution de gestion et de maintien des

institutions et donc du rapport de classe qui a présidé à sa rédaction, mais

d’une Constitution de projet qui vise à transformer les rapports de classe

et qu’il faudra remettre sur le métier à chaque nouvelle étape en faisant

le bilan des avancées comme des difficultés de l’étape précédente.C’est

exactement ce que recherche le Parti Libéral pour le Tchad. Ce parti a

été créé en Avril-Mai 2006 en annonçant clairement sa volonté de

reconstruire la société sous des bases nouvelles. Le PLT a alors reçu

un très large mandat pour engager le processus. L’étape suivante que

le PLT tente de franchir avec le projet de réforme constitutionnelle

consiste à donner un contenu concret et écrit à la nouvelle étape dans

les négociations.

Elite tchadienne, sors de ton laboratoire et de ta tour d’ivoire et passe

à la phase de réalisation d’un prototype in vivo ». Réalise que tu n'as

de pays . Les citoyens de ton pays comptent sur toi pour se réaliser

comme toi tu t’es réalisé avec les impôts versés pendant quarante

huit années. Rappelle toi qu’en occident les changements ont lieu lorsque

l’élite ne démissionne pas ni ne cache dans un mutisme accusant l'inca-

pacité de demander des comptes. Il n’est point question d’attendre

d’être au pouvoir pour opérer de sérieux changements ! et l’alternative

au capitalisme sauvage n’est pas l’alter mondialisme, concept central
rassembleur des forums sociaux mais comme auberge idéologique, le

libéralisme responsable ! Le projet de modification de la constitution

tchadienne est donc la définition du contenu de la première étape de

passage au libéralisme économique ce qui, n’en déplaise au gouverne-

ment corrompu de N’Djamena. Le Tchad ne peut plus se payer le plaisir

de se faire guider par une équipe n’ayant pas de repères, ni de boussole

et moins encore de modèle car dans cinquante ans (50), le Tchad sera

encore au même niveau avec une appréciation « médiocre à vie » .

Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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TCHAD: Dialogue entre régions tchadiennes

Les Tchadiens doivent s’exercer davantage à une régulation dyna-

mique dans leur pays. Tous (pays et les citoyens) doivent s'adapter

à ce qui est à la fois nouveau et cruel : géopolitique ou géostratégie

qui déstabilise notre chère patrie. L’élite tchadienne doit enfin pren-

dre en compte l'évolution des attentes du public, puisque les citoyens

veulent maintenant entendre leurs médias favoris à tout moment,

n'importe où, sur n'importe quel support, et dans les conditions qu'ils
auront choisies. Cette personnalisation de l'écoute de la radio et de

la télévision est aussi un facteur extrêmement important. Alors com-

ment essayer d'y répondre ?

Trois manières s’imposent. Cesser de croire aux étrangers et montrer

la porte de sortie à tous ceux qui nous déstabilisent. Ensuite, aller

chercher l'équilibre le plus harmonieux entre toutes les régions du

pays. Nous avons la chance au Tchad, à la différence de beaucoup

d'autres pays, d'avoir deux grandes zones administratives, alors que
les autres en ont plusieurs, lesquelles contribuent à compliquer les

démarches : Il y a le service public, des communautés cultrelles

diverses et un tissu d'entreprises, petites et moyennes, au moins

1 500, qui est spécialisées notamment dans la production locale en

demande, mais aussi dans la technique et dans un certain nombre

d'autres disciplines. Je comprends les interrogations, je comprends

même les appréhensions qui peuvent se manifester, et c'est vrai que

tout le monde doit veiller à trouver un système de compensation

financière qui garantisse à la fois la pérennité de la ressource dans sa

nature et que l'on accentue le caractère pluriannuel des engagements

pris par l'Etat à l'égard des besoins des régions.

Nous avons besoin d'un service public fort, c'est une évidence, et

qu’une Commission nationale de suivi soit mise en place pour être

le gardien attentif de l'existence d’un nouveau départ au Tchad.

Mais au-delà de cette question, il est vrai que cela entraînera une

période difficile, une période d'adaptation et de transition difficile,

c'est une chance pour le public tchadien des régions. Cela donnera

beaucoup plus de liberté dans la fixation des objectifs régionaux,

c'est sera aussi l’occasion de réfléchir sur l'identité réelle de chaque

communauté culturelle, de l'affirmer davantage, en sachant qu'à partir

du moment où une identité est clairement définie, et où elle est "consen-

suellement" reconnue, tant que cette identité sera respectée dans
ses attributs, personne ne se posera de question sur l'appartenance

de cette communauté dans de la région.

Le Parti Libéral du Tchad est pour une régulation aussi ambitieuse,

dynamique et anticipative soit elle. Le PLT s’engage à soutenir :

· La formulation de politiques régionales et stipulation des lois

nécessaires pour la gestion administrative locale;
· La formation des partenariats à composition non limitée entre les

régions du Tchad et quelques partenaires intéressés au dévelop-

pement pour s’attaquer aux problèmes du des régions tchadiennes;
· La mise au point d’un Plan de convergence, qui est une vision par-

tagée par les 14 régions du pays, pour la gestion durable et

conjointe de leurs ressources humaines et vivrières en vue du

bien-être de leurs populations, de la préservation de la biodiversité

et de la protection de l’environnement régional;
· L’engagement à financer 40 pour cent du coût total du Plan
de convergence en affectant les ressources ainsi épargnées au
financement de projets;
· La création d’une commission nationale de suivi du protocole
de l’entente entre régions qui vise à améliorer les liens de bon
voisinage entre les régions tchadiennes.

Mika –L. Yondoloum
Parti Liberal du Tchad
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Création d'un lien structurel et stratégique entre l'opposition démocratique et le peuple tchadien

Le Parti Libéral du Tchad est persuadé que pour obtenir le
changement longtemps réclamé, l’opposition et le peuple
tchadien ont besoin de la résistance légendaire des citoyens,
de la vérité, du patriotisme des politico-militaire,
de l’ingéniosité, de la technicité, de la sagacité, de la ténacité,
du savoir-faire, de la fermeté, du charisme, de l’expérience, de
l’esprit républicain de chaque responsable des Partis membres
de l’opposition officielle pour permettre au Tchad de retrouver
la cohésion sociale, la paix et la liberté définitive. Comme les
dix doigts de la main, chaque membre de l’opposition, chaque
citoyen Tchadien doit faire son "petit métier". Les uns en amont
(opposition extérieure), faisant du lobbying, les autres en aval
(opposition démocratique) préparant le peuple à une désobéis-
sance civile inédite et historique et les Terminators pour appli-
quer les consignes qui lui seront donnés au jour de la fin.

Les Leaders politiques, (inspirées par l’histoire de la déchéance
des dictatures) à travers le monde et dans le continent Africain
ont le devoir de comprendre et de faire comprendre qu’en
face d’une dictature ou d’un pouvoir fasciste qui martyrise son
peuple et le prive de sa liberté, le chemin de la libération ne passe
pas par le droit et le respect des institutions et encore moins par
la brutalité politique aveugle, mais par la prise du pouvoir. Les
religieux, inspirés de la Bible et de l’histoire de la libération des
enfants d’Israël de la tyrannie de Pharaon (qui, malgré ses chars,
ses canons et ses troupes super équipées ne sût et ne put vaincre
le peuple d’Israël) aiguisent leurs armes de la foi et de la prière,
rejettent le mensonge, la corruption, le vol, l’injustice. Qu’ils
supplient Dieu, qu'ils se lamentent comme les colons d’Israël
ont fait pour expédier Ariel SHARON, ancien Premier ministre,
dans un long coma irréversible voici plus de deux ans.

Les différentes composantes ethniques devraient s’investir pour
prouver aux yeux de l’opinion que par sa dictature, sa barbarie
d’état, sa corruption endémique, son manque de respect de la vie,
manifesté par ses assassinats, ses exécutions sommaires, l’épu-
ration ethnique, ses pratiques avilissantes, les tenants du pouvoir
de Ndjaména s’écartent de la logique, des principes ou des fonde-
ments patriotiques. Et que tout citoyen qui foule au pied ces prin-
cipes doit être purement et simplement désavoué et démis.

La jeunesse, élèves et étudiants sacrifiés à l’autel de la drogue,
de la prostitution, du pillage économique, moral et physique (viol),
du chômage chronique et endémique, du dénuement total, du sida,
de la misère, de la pauvreté, par le gouvernement actuel du Tchad
s’arment de courage et de témérité pour briser les murs de la peur
et de la mort en défiant le pouvoir impopulaire de N’Djamena car :
le présent doit être résolument à la lutte pour que l’avenir soit à
vous. Les femmes, fortes de leur slogan "seule la lutte libère", la
femme intellectuelle, paysanne, salariée, commerçante, ou simple
femme au foyer doit traduire dans les faits et au quotidien ce qui
peut bousculer les mœurs politiques, ce qui sème la désolation en
nous et autour de nous.

Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
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TCHAD: Une majorité nationale pour imposer notre propre légitimité

Pour sortir de l’emprise de la Constitution actuelle du Tchad,

il faut être prêt à la remplacer unilatéralement si nécessaire.

Convenez avec le Parti Libéral du Tchad qu’il faut mettre des

enjeux nationaux qui nécessitent un rapatriement de vrais

pouvoirs de Paris au cœur de la prochaine élection ». C’est un

grand changement. Car au cours des dernières élections, le

Parti au pouvoir n’a jamais promis un référendum, ni une

consultation populaire sérieuse ni un véritable programme

de société et moins encore un programme de campagne.

Oui, il faut sortir de l’impasse politique, militaire et écono-

mique dans lequel le Tchad est placé. Les Tchadiens doivent

s’entendre pour éloigner de leurs affaires intérieures les py-

romanes comme la France, la Libye et le Soudan. Le Tchad

doit réfléchir et tirer des leçons en analysant les évènements

de la Côte d’ivoire. L’indépendance s’arrache, elle ne se donne

pas. Le Tchad a droit à une vraie indépendance et une réelle

paix maintenant. Il faut dire les choses telles qu’elles sont :

Pourquoi la démocratie en France est elle différente de celle

du Tchad alors que les constitutions sont des copies conformes

avec une seule différence le nom des pays ? En l’an 2008, que

cherche la France dans les ex-colonies alors que l’Allemagne,

l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre se sont retirés des colonies ?

Le pays est réduit au chaos. Il n’y a même plus d’eau dans les

robinets du petit peuple. Les faibles sont écrasés, affamés et

condamnés à la mendicité et à la prostitution. Les pauvres

s’appauvrissent davantage et les riches pillent le pays et

cachent tout en France et ne cessent de s’enrichir. Médecins,

professeurs universitaires, avocats, ingénieurs qui croyaient

avoir réussi en obtenant des diplômes d’études supérieures

font, aujourd’hui, partie de la classe des pauvres.

Sous un gouvernement issu du Parti Libéral, le Tchad

doit réinvestir en éducation et en santé, aider les familles,

remédier au désastre forestier du sud, se donner un
projet collectif de développement durable et de lutte au

chômage et à la pauvreté, il faut rapatrier tous nos

moyens autour de notre État national. Mais encore

faut-il que l’on se donne collectivement la force de le

faire. Car Paris ne veut pas du développement au

Tchad. Dans l’esprit des trois-quarts des Tchadiens

(toute ethnie confondue), transférer un seul pouvoir

vers le Tchad est contre le concept même de la France

fondé sur l’égalité des provinces. Elle préférerait au

contraire un Tchad divisé pour mieux coloniser.

Le PLT propose une nouvelle solution, il propose de rejeter

toutes les approches qui « contiendraient des modalités qui

les rendraient inapplicables, soulèveraient des probléma-

tiques peu rassurantes pour le public ou inviteraient des

interrogations dont le pouvoir à N’Djamena serait trop heureux

de s’en servir pour se mettre sur la défensive ». Question :

Qu'a-t-il fait de la question du dialogue national sans exclusive ?

Deby est sur la défensive depuis ses études au primaire.

Est-ce normal ? Il faut justement reprendre l’offensive par des

propositions nouvelles. C’est notre timidité à faire avancer

l’indépendance, notre impuissance à défoncer le carcan féodal

français, qui génère la peur et d’inquiétantes attitudes de

démission devant les obstacles réels ou créés de toutes pièces

pour tuer le pays. Il faut démontrer que nous sommes déter-

minés, je dis bien déterminés, à appliquer la loi votée par

l’Assemblée Nationale qui affirme que « seul le peuple

tchadien a le droit de choisir son régime politique et le statut

juridique du Tchad à défaut de quoi, il faut se renseigner

auprès de Kadhafi de la conduite à tenir.

Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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TCHAD: Les Citoyens,pour un référendum d'initiative populaire

Le référendum d’initiative populaire (RIP) est un formidable

outil pour à la fois démocratiser la constitution et la vie politique

que les escrocs-lèche-chèques au pouvoir au Tchad ne veulent

pas instaurer afin de mieux continuer à faire ce qu'ils font pré-

sentement sans aucune entrave du peuple. Si les Tchadiens

dans leur ensemble revendiquent un RIP au lieu de prendre les

armes contre eux-mêmes, les citoyens deviendraient plus res-

ponsables que les politiciens. Si les citoyens tchadiens veulent

vraiment participer à la vie politique, s'ils veulent vraiment d'une

démocratie participative, ils descendraient dans la rue comme ils

l’ont souvent fait quand ils ne sont pas contents. La maturité dans
la mise en place d’un tel dispositif est alors une condition de taille.

Les choses sont différentes car la responsabilité et l'engagement

citoyen doivent faire partie de la culture nationale. Aux Etats-

Unis, nous avons vu le PDG d'Enron sortir de son bureau avec

les menottes aux mains. Pourquoi ce type de démocratie
ne peut elle pas s’appliquer au Tchad ? L’implication directe de

la France dans les affaires intérieures du Tchad par des

doubles jeux et de fausses représentations empêchent le

Peuple de ce vaste pays d’Afrique Centrale de règler ses comptes

pour déboucher sur une paix véritable. Nous savons du reste que

dans une culture française de type féodal, où l'irresponsabilité est

la règle pour tout le monde, la démocratie participative est un

non sens culturel....Pourquoi le Tchad doit il vivre cette assertion ?
La jeune génération, les 30 à 40 ans ne partagent plus cette

indigeste culture devenue source d’indignation et de misan-

thropie. Les vaillants "démocrates actifs" tchadiens ne supportent

plus le malsain jeu de la France dans ses ex-colonies africaines.

Ceux qui gouvernent présentement au Tchad ont entre 50 et 80

ans avec rien dans la poitrine comme cœur parce que engagé à

travailler pour N. Sarkozy qui lui-même est un employé des

illuminatis Anglo-saxon et juifs. Voilà un beau conflit intergéné-

rationnel et interculturel tchadien créé par la France.

Pour le Parti Libéral du Tchad, la question d'un référendum

d'initiative populaire et de son bien fondé va de paire avec celle

liée à la démocratie participative. La problématique est vaste...et

soulève de nombreux débats, notamment en ces temps de calme

relatif. Les libéraux tchadiens admettent que le référendum d'ini-

tiative populaire est la seule facette de la démocratie participative

qu’ils trouvent censée et qu’il faut éviter de tomber dans la

démagogie, puisqu' elle amène à soulever des problématiques qui

dépassent les intérêts particuliers et individuels. Le Parti Libéral

du Tchad déplore que le Peuple tchadien soit totalement exclu

des débats portant sur les questions d’intérêt national.

Le RIP doit être adopté par l’Assemblée nationale (c’est-à-dire

par les trois cinquièmes des députés) afin de pouvoir passer

à des choses beaucoup plus sérieuses.


Mika-l. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
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Tchad : Le PLT pour un référendum institutionnel

Le Parti Libéral du Tchad est favorable à l’organisation d’un
débat national suivi d’un référendum portant sur la constitution
actuelle du Tchad et sur la réforme des institutions nationales.
Le Parti Libéral du Tchad (PLT) se fixe pour objectif de soutenir
et d’amplifier les propositions allant dans le sens d’une amélio-
ration de notre démocratie. Cette démarche jugée démocrati-
quement libérale devrait être si possible lancée avant les
échéances électorales de 2009 pour être entérinée par l’As-
semblée nationale. Les libéraux tchadiens attendent de s’en-
gager aux côtés des candidats qui annonceront dans leur pro
gramme la mise en œuvre d’une profonde refondation de la
présente constitution ainsi que les institutions. En clair,
il s’agit d’un changement de République.

En mai-juin 2006, Idriss Deby a été élu sans campagne électorale
et sur la base d’une manipulation de bulletins. Pour les prochaines
consultations populaires, le PLT rappelle son attachement à la Ré-
publique, par conséquent, il demande la mise en place d’un
référendum institutionnel et d’un comité chargé de la
modernisation des institutions. Ce référendum est non négli-
geable car de là sortira devant l’Assemblée nationale une lettre
d’orientation qui mettra en branle un important avant-projet de loi
sur l’interdiction du cumul des mandats, la seule mesure qui cor-
responde aux exigences d’une démocratie parlementaire moderne.
Par ailleurs, cet avant-projet devrait envisager d’accorder un droit
de représentation à l’Assemblée nationale à toutes les forces poli-
tiques du pays. Ainsi, nos Concitoyennes et Concitoyens pourraient
être représentés ou pas du tout à l’Assemblée et nous saurons le
pourquoi. Il y a sous l’administration actuelle du Tchad un déni de
démocratie.

Le PLT déplore ici que le Peuple Tchadien soit totalement exclu des
débats portant sur cette réforme qui devrait être adoptée par
l’Assemblée nationale (c’est-à-dire par les trois cinquièmes des
députés). Par conséquent, le Parti Libéral du Tchad lance cet appel
qui a pour but l’organisation d’un débat national, puis d’un référen-
dum portant sur la réforme des institutions. Nous invitons nos
lectrices et lecteurs à copier cet édito et à le diffuser largement,
afin que nos Concitoyennes et Concitoyens se saisissent enfin d’un
sujet fondamental, celui d’un changement dans la gestion
administrative des institutions nationales injustement qualifiées
de démocratiquement correct.



Mika-l. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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A défaut du civisme, le Tchad en décomposition

Ne pas gagner la guerre, c’est la perdre disait Dominique Moïsi.

Cinquante années de colère et de guerre suffisent pour obtenir

l’appréciation recherchée « médiocre », « immature », « irres-

ponsable » etc. Devant l’échec pourquoi ne pas proposer une

créativité sociale comme stratégie pour renforcer la perspective

communautaire ?Messieurs, les seigneurs tchadiens de guerre

(Frolinat, politico-militaires de tout ordre, Chefs rebelle de tout

acabit, Organisations des mélancoliques de tout calibre, Usur-

pateurs de pouvoirs endollardés de sottise et Associations des

profito-situationnistes,Généraux et stratèges militaires sortis
des grottes de Faya –Largeau, tous, doivent se rendre à l’évi-

dence que e manège n’est plus à la mode ; le rideau doit tomber

et les lumières à éteindre.

La première des conséquences de vos bavures est une crise de

confiance au sein de la société tchadienne doublée d’une crise

morale des élites politiques et militaires. S’agissant de la stratégie

militaire tchadienne, on peut constater sa « soudanisation ». Elle

se traduit par une sous-estimation de la détermination de Deby

à détruire tout le Tchad s’il le faut venger les siens décimés par

la haine et le goût du sang. La comparaison entre cette guerre

soudano-tchadien et celle de la Libye-Tchad semble la plus

pertinente : une victoire militaire qui s’accompagne d’une défaite

politique. Sur le plan régional, la guerre a enterré la politique

tchadienne malgré le soutien unilatéral de la France jusqu’aujour-

d’hui nié. Elle a également mis fin au mythe de la capacité militaire

du Tchad à relever les défis. Cette sale guerre a aliéné la compré-

hension des meilleurs alliés possible du Tchad dans la région, le

Nigeria.

La seconde conséquence est que cette maudite guerre

constitue un frein pour le dialogue tchado-tchadien. Tous les

chefs de guerre ont le cœur endurcis car rien ne les effraie.

Gonflés à bloc, tous sont au dessus du Créateur. Tous sont

capables de détruire ce qu’ils n’ont pas construit et tous s’en

foutent de tout le monde. Au niveau international, la guerre

du Tchad a eu pour principale conséquence de mettre fin au

mouvement de sympathie vis-à-vis du Peuple de ce pays

qui souhaiterait bâtir de véritables relations d’amitié et de

coopération et de aussi de pouvoir contrôler ses propres lois

et ressources minières.

La troisième conséquence est une exacerbation des tensions

entre l’Ouest et le monde musulman qui ne vit que pour des

tribulations. Pourquoi un rapprochement franco-américain

a t-il été initié au lendemain de l’élection de Sarkozy ? Pour-

quoi cette entente est scellée pour ne plus être compromis ?

L’humiliation vécue par les habitants du Tchad pendant ce

long conflit continue de nourrir les discours de haine alors que

le Tchad à un énorme potentiel économique lui permettant de

recréer les conditions d'une véritable paix dans les coeurs et

dans les foyers tchadiens. Les Tchadiens veulent tourner la

page. Ils sont prêts et capables de pardonner et d’oublier

l'immaturité politique et l'irresponsabilité de leurs dirigeants.

A quand donc l’instauration d'un civisme réparateur au Tchad ?

Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
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Toute une vie à la recherche de la paix

Au moment où la paix est la préoccupation première de tous

ceux qui sont concernés par la survie du Tchad, la proposition

du dialogue inter tchadien lancée voici déjà quelques années,

arrive à point nommé. Les deux interlocuteurs, largement

méconnus en Afrique même - l’un, les Nordistes, et l’autre,

les Sudistes abordent quantité de thèmes importants :

la responsabilité des politiciens et spécialistes de la question

tchadienne dans l’importance de la place de la diversité cultu-

relle et les problèmes éthiques posés par l’interminable conflit

armé qui continue d’endeuiller les familles de ce beau et riche

pays devenu lambeau.

L’évocation de quelques personnages hors normes, comme

Hissein Habré, Idriss Deby, et tous les politico-militaires

proches et lointains parents devenus activistes inlassables

en faveur de la guerre, et les manipulations et jeux politiques

de la France sans oublier la présence des organisations

occultes dans le système politique national, compliquent les

négociations et rendent impossible les échanges au demeurant

d’une lecture nombreuse et très accessible.

Un demi-siècle de dénonciations du danger et de l’immoralité

de la guerre et les espoirs suscités par la fin de l’antagonisme

Est-Ouest n’auront-ils servi à rien ? Sans répondre de façon

définitive à la question, le Parti Libéral du Tchad se propose

d’offrir du moins de précieux éléments de réflexion, et souligne
l’urgence d’un changement de direction. Le Parti Libéral du

Tchad soutient qu'un changement positif dans le cœur d'une

seule personne peut conduire à transformer l'ensemble du pays.

Il est alors important de présenter des points de vue perspicaces

et convaincants, propres à toucher et à inviter les autorités gouver-

nementales, les politico-militaires tchadiens et les citoyens du

Tchad à se remettre en question.

A l’heure où trop souvent l’inacceptable se cache derrière une

fausse spiritualité, et où l’intolérance et le mépris de l’autre vont

jusqu’à attenter à la vie d’innocents, le dialogue inter-religieux,

inter-confessionnel et inter-communautaire est d’une urgente

nécessité. Comme toutes les grandes religions, christianisme

et islam font de l’interdiction du meurtre le premier de leurs

commandements et ont de ce fait pour vocation première d’être

des facteurs de paix, le Parti Libéral du Tchad déclare que les

deux grandes confessions nationales doivent, en commun,
s’engager à contribuer à l’amélioration d’un Tchad réel, de se

préoccuper de la fraternité et de la justice entre les citoyens. Ce

dialogue que propose le Parti Libéral du Tchad est une expression

d’un sentiment d’appartenance, de respect mutuel, d’écoute

et de civisme.

Mika-l. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
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Trafic d'êtres humains au Tchad

Le trafic d'êtres humains est une forme moderne de l'esclavage.
Dans beaucoup de régions d’Afrique et au Tchad, ce crime est
devenu une des activités les plus rémunératrices. De jeunes filles et
de jeunes garçons de huit à douze ans en sont les produits de base.
Ce commerce comprend le recrutement, le transport ou la vente
de personnes humaines par la force ou par l'utilisation de moyens
frauduleux, dont l'unique but est d'enrichir le trafiquant. Ces jeunes
enfants et adolescents des régions appauvries par les affreuses
politiques de l’administration Deby sont enlevés par des sous-

trafiquants locaux qui les revendent aux plus gros trafiquants de

la sous-région (Benin Nigéria, Niger, Soudan). Un à deux mois plus

tard ces pauvres enfants sont revendus dans les pays du Golfe

dont l’Arabie Saoudite, le Yémen, le Liban etc).

Dans le pays de l’esclavagiste, certains de ces filles se retrouvent dans
le réseau de la prostitution ou dans d'autres activités liées au sexe, que
ce soit dans les industries de loisirs, de tourisme, ou de l'hôtellerie, dans
les bases militaires, ou gardées simplement sous forme d'esclavage
domestique, d'exploitation de la main-d’œuvre, d'organisation de
mariages forcés, d'exploitation d'enfants pour les courses de chameaux.
Dans les cas les plus graves, elles sont tuées pour récupérer des organes
à transplanter. Les rouages du trafic d'êtres humains sont étendus et

complexes. Toutes sortes de méthodes sont utilisées pour tromper les

victimes comme l'enlèvement, les menaces, l'utilisation de drogues, les

promesses mensongères d'emplois lucratifs, les faux mariages et autres

formes de séductions. Avec la mondialisation et le changement rapide

des marchés, de nouvelles formes de commerce de femmes et de

nouveaux lieux se développent. Il en résulte que ce trafic d'êtres

humains est devenu une activité criminelle peu risquée avec un

taux élevé de retour sur investissement car elle est contrôlée par les
réseaux internationaux de mafias bien structurées.

Une caractéristique importante d'un réseau illégal bien organisé est

la coordination efficace d'un processus qui apparaît très fragmenté.

Les membres de ce réseau travaillent ensemble et se protègent

mutuellement. Il est ainsi difficile d'obtenir une preuve du crime

car il existe un lien entre les coupables, la police et même parfois

le système juridique du pays. Ces dernières années, l'argent généré

par ce système a même été supérieur aux profits réalisés par le

commerce illégal de la drogue.

Que faire pour empêcher ce genre de trafic ?

Selon le Parti Libéral du Tchad, chacun de nous en tant qu'indi-

vidu peut faire changer les choses et aider à mettre fin à ce trafic

de jeunes enfants et aussi de femmes. Il faut s’'informer puis

attirer l'attention du monde sur ce trafic. Il est vital de faire

prendre conscience de ce problème dans les zones rurales et

parmi les jeunes. Lorsque c'est nécessaire, il faut créer un comité

villageois de vigilance, parler de ce trafic de femmes et d'enfants

aux amis, aux collègues, aux groupes communautaires, aux

étudiants, aux Églises et aux hommes politiques dignes;

Il faut rendre public le trafic de femmes et d'enfants du Tchad. Il

faut aussi collecter l'information et la diffuser partout. Il faut devenir

membre d’une ou de plusieurs organisations et donner de son temps à

des mouvements comme "traquer les trafiquants" ; Il est impor-

tant de ne jamais oublier d’encourager les campagnes anti-trafiquant

ou quand c'est possible, prendre part aux campagnes contre le trafic

d'êtres humains et faire des dons ; Il faut écrire de nombreuses lettres
aux journaux et aux hommes politiques respectueux de la dignité

humaine, ceux-là qui soutiennent la lutte contre le trafic de femmes

et d'enfants. Les Tchadiens ont un réel besoin d’être protégé car l’insé-

curité entretenue dans ce pays est un problème de grande importance.

Tant de choses restent à faire pour éliminer les gros fléaux tels Idriss

Deby et son administration, le réseau MPS de trafiquants d’enfants et

de femmes enfin le déracinement de l'esprit mal du Tchad. Contacter

vos représentants diplomatiques locaux, nationaux et internationaux,

leur faire savoir que cette question est très importante pour vous et

pour votre communauté et votre pays.

Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
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Soutenir les candidats à l'immigration en Europe

Sans les flux migratoires, de nombreux pays d’Europe ne seraient pas
ce qu’ils sont aujourd’hui. Il est alors important de rappeler ce que ces
peuples d’Afrique ont vécu et continuent de vivre encore aujourd’hui
pour bien comprendre les origines de ces flux migratoires. Suite à la
présence quasi inarrêtable des conflits armés alimentés par des instiga-
teurs bien identifiés et au ralentissement de l’activité dans les secteurs
de productions diverses, les gouvernements africains devraient être
solidaires de leurs concitoyens en quête d’emploi. Ils devraient clamer
et tonner assez fortement sur l’enjeu, la chance et le privilège qui consiste
à compter sur des populations aussi diverses que variées et qui viennent
vivre, cohabiter ensemble et qui pourraient participer au développement
de leur pays d’accueil au lieu de continuer de subir un chômage devenu
très chronique dans la plupart des pays d’Afrique.

Le Parti Libéral du Tchad suggère aux gouvernements africains

de faciliter l’intégration de jeunes travailleurs africains en chômage

dans les pays d’Europe à cause des évènements tragiques qui

secouent l’Afrique, la planète et marquant l’histoire à tout jamais.

Selon le PLT, la création d’une commission de haut niveau chargé

de faire des recommandations quant à la cohabitation harmo-

nieuse des civilisations serait souhaitable. Le PLT réaffirme que

"l’unique solution" se trouve dans l’aide au développement et

demande que l’Europe centrale de parvenir d’ici 2015 à

respecter la recommandation des Nations unies qui enjoint les

pays développés à consacrer 0,7% de leur revenu national
brut aux politiques de développement, avant d’appeler les autres

pays qui n’y sont pas encore parvenu –dont la France- à faire de même.

Enfin, l’émigration clandestine des jeunes est un problème auquel il faut

une solution intégrale. Il est donc nécessaire qu’un débat national s’ouvre,

mais un vrai débat entre les différents acteurs (l’Etat, les entreprises, les

collectivités locales, et les associations etc.) pour discuter franchement de

cette question. Alfred Sauvy disait : « ou bien les richesses iront là où sont

les hommes ou bien ce seront les hommes qui iront là où sont les

richesses »partant de ces termes simples, le problème de l’émigration des

jeunes interpelle tous les acteurs en agissant sur les causes profondes

et les motivations qui les engendrent et les maintiennent.

Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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Le Tchad est-il réellement mal parti ?

L’ingénieur agronome français feu René Dumont affirmait que :
« l'Afrique noire est mal partie dans son développement ».

A l'époque, d'aucuns trouvaient cette thèse pessimiste, voire fan-

taisiste. De fait, les structures de gouvernance n'étaient pas appropriées

par les peuples africains. Une élite, inféodée au pouvoir coloniale français

avait certes repris en main les affaires courantes à la suite du départ

des "maîtres"; mais elle n'avait pas de marge de manœuvre propre.

Elle ne réfléchit pas de sa propre tête. La "feuille de route" de gérance

est aujourd’hui encore communiquée depuis les capitales des anciennes

puissances coloniales. Cette feuille de route est aussi valable pour les

directives majeures tant dans le pillage que dans la tuerie collective des

citoyens.

Dans les administrations de l’Afrique subsaharienne, on fonctionne encore
comme sous la colonisation. Le programme éducatif dans certains pays
d’expression française continue d'être une pâle copie de celui des "maîtres"
des années 30. Les exemples sont légion, et nous ne les citerons pas tous.
Nos "dirigeants" sont choisis pour lutter contre le développement des pays
africains. Ceux qui voulaient s'affranchir de ce mode de conduite sont
"remplacés" voire liquidés. Il y avait donc des Etats dits "stables", où le
président règne d'une main de maître et assure le calme et la sérénité par
tous les moyens; et les Etats dits "instables", perturbés par les coups
d'Etats et autres rébellions sans fin.

Aujourd’hui, le Tchad est agonisant car il a pris un faux départ, dans
son processus de démocratisation. En effet, que signifie démocratie?
Est- elle synonyme du multipartisme, de la liberté d’expression écrite
ou verbale sans possibilité d’influencer une ou des décisions gouverne-
mentales. Démocratie signifie t-elle organiser des élections peu dignes,
sans envergure et sans réel programme de gouvernement ? Démocratie
signifie t-elle maintenir les vieux dinosaures au pouvoir avec des expé-
riences des années 30 ou sans expériences. Démocratie au Tchad
signifie t-elle guerres et rebellions à répétition, ou adoption d'un faux
parlement et d’une constitution étrangère qui ignorent les intérêts du
peuple et irrespectueux des droits humains ?

La vraie démocratie, comme celle en vigueur en occident, est une

question de peuple. Le pouvoir appartient au peuple. Le pouvoir de

diriger lui-même son destin, c'est-a-dire de définir ses besoins, ses

valeurs et les moyens d'y parvenir. Le pouvoir de produire, de

contrôler et de gérer ses propres richesses. Le pouvoir de choisir

librement ses représentants et de s'en défaire au besoin. Le pouvoir

d'exprimer ses idées et de participer activement à la gestion de la cité.

Bref, la démocratie est le système qui fait du peuple son propre

maitre et l'artisan de son bonheur. C’est pourquoi, le Parti Libéral
du Tchad vous propose un changement pour mieux repartir. ce chan-

gement est celui qui vient du bas vers le haut. Pour diverses raisons,

le peuple devra plébisciter l’option radicale celle qui lui offrira

plus d’espoir pour un futur meilleur. Le Parti Libéral du Tchad croit

que seul un leadership de qualité pourra permettre au pays de se

diriger vers une véritable politique de changement réussi et ce,
sans besoin de tuteur mal intentionné.

Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
pltchad_7@hotmail.com

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L'exclusion sociale et la pauvreté au Tchad

La société tchadienne régresse dans sa lutte contre la
pauvreté et l’exclusion sociale, et cette action mérite d’être
soulignée. Peu de régions tchadienne ont le privilège de béné-
ficier de la solidarité de l’administration MPS actuellement au
pouvoir à N’Djamena. L’aide remarquable du vaste réseau
d’organismes communautaires,des entreprises et de certains
acteurs régionaux ne suffit plus à cause du départ du pays de
certains, de la faillite ou des menaces physiques d’autres. Cet
apport remarquable de la société civile, jumelé aux interventions
des associations non gouvernementales a donné des résultats
appréciables, notamment au chapitre du soutien humain.

Au niveau du revenu disponible des familles tchadiennes, il est
dommage de dire que le pétrole du Tchad est une possession
de Deby et certains maîtres du monde dont la civilisation domine
le monde aujourd'hui. Ce réseau d'influence est en effet la prolon-
gation de la civilisation Sumérienne, qui a inventé tout ce qui
caractérise la civilisation occidentale: l'administration d'état,
l'argent, le commerce, les taxes et les impôts, l'esclavage, les
armées organisées, et une expansion fondée sur des guerres
perpétuelles et l'asservissement des autres peuples. Voilà, où
Mr Deby a conduit le Tchad. Aucun effort de l’administration
MPS en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion n’est
cité en exemple par des organismes indépendants comme le font
certains organismes du bien-être social en occident.

Toutefois, sous un gouvernement issu du Parti Libéral, le Tchad
engagera des sérieuses actions en vue d’atteindre un objectif

ambitieux, mais réalisable, soit celui d’amener le pays, d’ici à

2020, au nombre des nations africaines les mieux organisées

et où on comptera le moins de personnes ou de communautés

ethniques en situation de pauvreté.

Mika-L. Yondoloum

Président du PLT

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TCHAD : le 11 Août, canular ou réelle indépendance ?

Tous les 11 Août, les Tchadiens fêtent « l’indépendance » de leur
pays. De qui tiennent –ils cette déclaration ? Le président de la répu-
blique se présente en « Père de la nation ». Le temps se veut solennel,
revue des troupes, hymne national, parades militaires, défilé des diffé-
rents corps de la société face au Chef de l’Etat, à son gouvernement,
aux corps constitués, aux diplomates. En apparence, nous avons la tra-
duction d’une indépendance juridique et politique reconnue par l’ONU.
Le peuple croit en cette date parce que c’est une journée considérée
chômée et payée. Or, une indépendance ne se limite pas à la recon-
naissance juridique par l’ONU, mais par la capacité des populations
à s’autodéterminer en s’emparant des attributs qui lui sont attachés
afin de devenir maître de son destin. Les attributs de l’indépendance
sont d’ordre politique, économique, social et culturel... et n’ont un sens
que lorsque le Peuple s’en sert concrètement avec souveraineté en
élisant librement ses représentants, qui sont chargés de mettre en

application des politiques économiques et culturels conformes à leur

mandat.Au regard de son évolution politique, peut-on honnêtement

reconnaître que l’indépendance du Tchad est une réalité ou bien le

rituel du 11 Août n’est qu’un leurre fait au Peuple Tchadien ? Ce

peuple est depuis quarante huit ans assez méprisé par les organi-

sations des Maitres du Monde.

Depuis son accession à l’indépendance, on a une nette impression

que le colonisateur est toujours là, mais par Tchadiens ou autres

africains interposés. Leurs traces sont partout présentes. Quand

elles ne sont pas purement et simplement rétablies, les survi-

vances coloniales sont mêmes renforcées, surtout en termes

économiques et culturels, nous confinant dans le rôle éternel

de pourvoyeurs de matières premières ou de soutien indispensable
au rayonnement de la métropole grâce à l’impérialisme culturel

de la francophonie. Tout est fait comme si le seul domaine où

l’indépendance est effective, est celui de la prédation et du pillage

des ressources par les autorités tchadiennes interposées.

Les dirigeants politiques tchadiens parlent beaucoup de Nation, mais
ne font rien pour rendre effective cette idée dans l’esprit des Citoyens.
Quel autre moyen efficace, dans un pays où la conscience nationale,
est si gravement atteinte avec les guerres civiles, que réunir dans un
grand musée national vide, toute l’histoire nationale depuis la pré-
histoire jusqu’à aujourd’hui ? Sous un gouvernement issu du Parti libéral
du Tchad, tous les historiens joueront un rôle capital dans la réconciliation
et la redynamisation de l’unité nationale afin qu’aucune partie du pays ne
se sente lésée. Ces intellectuels feront de ces lieux un passage obligatoire,
de pèlerinage, à tous les élèves et surtout de réitérer des moments de
prise de conscience et de convergence des sensibilités car les citoyens
disposent de puissants moyens d'action dans tous les pays du monde
pour se libérer des envahisseurs indésirables.

Mika-L. Yondoloum
Parti libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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TCHAD: Un débat sur la gestion du pétrole s'impose

La chape de plomb qui pèse sur les sommes folles qu’encaisse
le palais rose de N’Djamena est insupportable. Que signifie ce
silence coupable des chefs de l’opposition? Après seulement 5
ans d'exploitation et des milliards de dollars encaissés, subitement,
les compagnies pétrolières qui gèrent le pétrole disent que le pétrole
du puits de Doba contient de l'eau et ceci à l'approche d’une hausse
sans égale du prix du baril. Idriss Deby Itno fait mettre précipitam-
ment le puits de Maikeri en exploitation et aucun leader de parti
n'élève la voix pour dénoncer cette escroquerie. Pourtant, l'exploi-
tation du puits de Maikeri n'entre dans aucune écriture comptable
publique du Tchad.

Nul besoin de réfléchir dans l’administration de Deby car quand on
est riche en dessous de la mâchoire, on est alors et pauvre au dessus.
Cette thèse est soutenue par l’exemple suivant d’un père cuisinier qui
gère sa maison. Il prend l’argent du sel pour acheter l’huile avant de
se rendre compte que le sel manque dans la maison, et qu’il est con-
traint d’emprunter l’argent de la tomate pour acheter du sel, alors
impossible de sortir du cercle vicieux ainsi créé. C’est ce qui arrive
quand on n’a pas de fierté nationale à la tête d’un Etat pourri, avec
un président tristement médiocre, qui ne pense même pas au devenir
de ses propres compatriotes et aux futures générations. Est-ce le
Tchad comme pays qui est maudit ? Est-ce les citoyens tchadiens qui
sont maudits ou est ce qu’e les deux premiers ont simplement le malheur
d’avoir un président ayant du sang dans la tête et tout dans les muscles,
sans repère car maudit et vomi pour ses fréquentations?

Pour le Parti Libéral du Tchad, un débat sur la gestion des revenus
de l’or noir tchadien s'impose. Il est temps de se réveiller et demander
des états généraux sur le pétrole. Un audit national sur la gestion des
contrats pétroliers, sur les revenus de l’Etat et des entreprises pétro-

lières au Tchad. La lecture de nos archives actualisées devrait en dire

long. Sur la base du très important revenu du pétrole, le gouverne-

ment du Tchad devrait donner des billets de banque à titre d’aide sociale

(RMI) à ses populations car c’est de l’héritage national – Les citoyens

tchadiens n’ont que faire des guerres sans issus qui grugent, détruisent,
endeuillent et empêchent toute réflexion et actions orientées vers le
développement de la conscience et de la reconstruction du territoire.
Acheter de vieux matériels militaires à longueur de semaine et de mois
auprès de ceux là-même qui mettent le feu et jouent au sapeur pompier
n’est point ce que les Tchadiens attendent depuis 48 ans. Un second

débat est nécessaire en regard des manœuvres franco- libyennes sur

le dos du Tchad car trop c' est trop.



Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
Pltchad_7@hotmail.com

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Le Tchad exige de vivre en paix

Avril 1975- Avril 2008, 33 ans après la chute brutale du

gouvernement Tombalbaye, on entend encore l’écho de sa

voix prophétique : "S’ils me tuent, ce sera le chaos total...

" Ngarta Tombalbaye doit ressusciter non seulement à

travers la lutte du peuple tchadien face à l’occupant mais
aussi à travers celle de tous les hommes et de toutes les

femmes du Tchad, les ouvriers, les paysans, les étudiants,

les intellectuels et toutes les victimes de l’exclusion. Le

Tchad exige de vivre en paix pour cela les droits de

l’homme et la justice sociale doivent devenir réalité.

Le Tchad est le pays le plus inéquitable du continent. Cette

situation s’est aggravée et la pauvreté s’est accrue comme

conséquence d’un modèle de "développement" qui concentre

la richesse et généralise la pauvreté. Neuf millions trois cent

mille sur neuf millions cinq cent milles tchadiens vivent au-

dessous du seuil de pauvreté avec un revenu inférieur à

deux dollars par jour alors qu’ils sont citoyens d’un pays

producteur de pétrole. Devant cette situation, les propos

de Ngarta T. restent d’actualité alors qu’il dénonçait : "la

tendance à l’absolutisme de la richesse...de la propriété privée

comme un absolu intouchable et, aïe, aïe, aïe pour celui qui

touche ce câble à haute tension, il se brûle !

Ce n’est pas juste qu’un petit nombre ait tout et l’absolutise

de sorte que personne ne puisse y toucher et que la majorité

marginale meure de faim. Mais il ne s’agit pas seulement de

pauvreté au sens matériel du terme. La valeur que l’on donne

à la vie s’est également appauvrie. Des milliers de tchadiens

meurent suite aux conséquences de conflits armés internes,

suite à la répression policière et militaire ou à d’autres formes

de violence comme l’exclusion, qui dénie l’accès à l’eau

potable, à une alimentation ou à un service de santé

adéquats. Le Parti Libéral du Tchad soutient comme un

fondement essentiel de ses prédications que "rien n’est plus

important que la vie humaine.

C’est une chose extrêmement sérieuse et profonde, plus

que la violation de tout autre droit de l’homme, parce que

ce sang versé ne fait que nier l’amour du prochain,

éveiller de nouvelles haines, rendre impossible la récon-

ciliation et la paix. Ce dont nous avons le plus besoin aujour-

d’hui au Tchad, c’est d’un arrêt de la répression.

Dans le principe de recherche de la paix comme un proces-

sus d’inclusion, d’unité dans la diversité, de respect des

différences et des Droits de l’Homme, le Parti Libéral du

Tchad réaffirme que la paix implique la construction de
nouvelles relations entre nations et régions. Des relations

respectueuses de la souveraineté et de la diversité des

projets de nations doivent s’établir entre les peuples du

monde et du Tchad. Que de nouvelles relations dans
le cadre d’un commerce équitable, rendent viable le déve-

loppement des mouvements sociaux et de formes de gou-

vernement alternatifs comme ceux qui ont surgi dans diffé-

rents pays du continent.

Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad

Pltchad_7@hotmail.com

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TCHAD: Appel à l'imagination et à la créativité

Le Parti Libéral du Tchad invite les spécialistes tchadiens de la trahison
et les élus-témoins de l’histoire du Tchad à innover de nouvelles voies
pour sortir le pays de la crise qui n’a que trop duré. Les libéraux tchadiens
appellent à la créativité et à l'imagination en recherchant des solutions
inédites aux problèmes du pays. Les rencontres à huis clos, les messes
basses, les signatures des accords abêtisent le pays au lieu de le relever.
La manipulation des consciences doit cesser. Un changement de cap et
de méthodes de travail digne d’un État ayant ses capacités d’agir s’impose.
Le PLT invite ceux des nôtres ayant la capacité de réfléchir à prendre à
bras le corps les questions touchant les populations dont les jeunes

enfants, la jeunesse, les femmes et les hommes de tout âge. Monsieur le

tout-puissant président du Tchad, pourquoi votre cœur s’est endurci

au point de devenir un cœur de pierre à la place d’un cœur de chair ?

A qui revient le tronc de la veuve vous qui êtes franc-maçon ?

Quels orphelins protégez-vous donc ?

Le Parti libéral du Tchad croit que l’histoire politique du pays et de
son évolution est désormais une affaire de générations. Génération de
citoyens abêtis, génération de politiciens voilés et favorables au clienté-
lisme, génération d'agents de sécurité et de défense ayant tout dans
les muscles et rien dans la tête. Dans un État fonctionnel, les tâches
sont partagées pour être appliquées à d'autres domaines de la vie
nationale. Les responsabilités ne sont pas des figures théoriques.
Gouverner, c’est prévoir a dit Emile de Girardin, publiciste connu et
considéré comme le Père du Journalisme. ... Le Parti Libéral du Tchad
croit qu’il est temps de finir avec la médiocrité et l’esprit de fatalisme.

La vraie philosophie de l'exercice du pouvoir, c’est de tracer la voie,
d’éclairer le chemin, de susciter des réflexions et des dynamiques, de
libérer les énergies créatives, et de montrer de nouvelles pistes.
Dans l’exercice d’une vie politique sérieuse et responsable, le prêt
à consommer, les solutions clé en main, les multiples appels télé-
phoniques et les magouilles de toutes sortes ont pour conclusion de
produire un pays très déchiré comme le nôtre. Les esprits sont comme
les parachutes. Ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts".
L'autorité gouvernementale du Tchad manque de profondeur d'analyse.
C’est depuis quarante quatre ans que tout le monde dit que le bon
sens n’existe pas au Tchad. Messieurs les Seigneurs de guerre,
les Académiciens sortis de la Sorbonne de Paris, Messieurs les franc-
maçons de Paris et de Libreville arrêtez votre jeu qui n'a que trop
duré et qui n’intéresse plus personne.


Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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TCHAD : La volonté de changement

La plupart des tchadiens souhaitent un changement radical et positif
dans leur pays. La principale question est de savoir quelle est la
bonne recette qui permettrait de réaliser ce changement tant attendu.
Le changement, en Amérique, vient du bas vers le haut, quand les
gens se mobilisent. Au Tchad, pays de grande sagesse, tous attendent
que le changement commence du haut vers le bas. Depuis donc 1982
jusqu’aujourd’hui la situation ne fait que s’empirer. On pourrait se
demander si pour provoquer le changement, les tchadiens se sont battus
entre eux puis contre de mauvaises habitudes et se sont aussi accusés les
uns et les autres, alors que chacun à une part de responsabilité sur ce qui
arrive à leur pays.

Dire cela ne dédouane en aucune manière ceux qui nous dirigent depuis
bientôt une vingtaine d’années car ils restent les principaux responsables
du retard et des déboires cumulés par le pays et ce dans tous les domaines.
Les tchadiens doivent trouver la faille, changer de façon d’aborder le chan-
gement et définir le changement qu’ils souhaitent car, changer les hommes
comme pourrait le penser un grand nombre de tchadiens n’est pas la
solution qui comblera nos attentes.Le secret du changement est de con-
centrer son énergie pour créer du neuf et non de se battre contre de l’ancien.
C’est la raison qui me pousse à demander aux tchadiens de se concentrer
sur ce que nous voulons obtenir et non de focaliser leurs énergies sur des
personnes, juste parce qu’elles se sont enrichis ou occuper des positions
qui ont favorisées cet enrichissement !

Le Parti Libéral du Tchad déclare que le combat des tchadiens ne doit

pas se diriger contre des individus, nous devons construire un idéal

commun avec des valeurs que nous partageons tous, ainsi nous obtien-

drons le changement que nous souhaitons pour notre pays. Nous

devons utiliser les méthodes qui ont marché ailleurs, en Géorgie,

au Portugal, au Mali, à Madagascar si nous voulons vraiment un

Tchad nouveau, celui dans lequel la prospérité et le bonheur de tous

les tchadiens ne seront pas mythes mais réalités. Nous devons

instaurer un dialogue national, stigmatiser nos erreurs du passé,

réhabiliter nos martyrs et reconstruire un nouveau système institu-

tionnel et une nouvelle façon de gouverner qui ne donne aucune place

à la violence, à la corruption, au clientélisme politique et à la dictature

de quelques hommes que ce soient.

Tombalbaye est mort, le Tchad n’a pas positivement changé, Malloum
est arrivé puis parti, cela n’a pas changé le Tchad, Hissein Habré et I. Deby
se sont succédé et le Tchad est devenu une loque. Tant que les valeurs que
nous partagerons ne nous rattachent pas ensemble toutes nos rebellions et
guerres seront vaines et le reste de la Terre se rendra définitivement compte
que les tchadiens et leurs divers gouvernements sont de pires imbéciles.
Ceux qui sont là aujourd’hui ne sont qu’un épiphénomène, demain ne res-
teront que de bons ou de mauvais souvenirs de leurs actes. Nous voulons
changer notre pays, alors changeons notre façon d’être, nos attitudes vis-à
-vis de nos compatriotes , nous obtiendrons ainsi ce que nous avons tou-
jours voulu pour notre pays. Un pays de liberté, un pays de paix, de
fraternité et de prospérité. La haine des autres, c’est la haine de nous
même et elle est destructrice !

Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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TCHAD : Situation politique très préoccupante

Dix huit-ans de pouvoir politique dans un pays aussi vaste que le
Tchad sans rien faire de positif, c'est certes très gênant lorsque
notre conscience est celle d’un véritable humain. C'est même hu-
miliant lorsque comme Chef d’État, l’occident nous utilise comme
chien de garde à son service malgré les affres des temps coloniaux.
Le malheur du Tchad semble continuer à provenir de mêmes sources:
plusieurs politiciens n'ont pas de "vocation" politique, ils ne la regardent
que comme source de pouvoir personnel et d'enrichissement sans
vergogne. D'autres n'y trouvent qu'une source de conflit, il y en a en
effet qui considèrent que le mandat confié par la France coloniale passe
toujours pars un processus d'accusations contre les autres groupes
politiques ou ethniques.

Quelle différence y a-t-il entre les négriers d’hier qui avaient vendu les
leurs à l’homme blanc et les chefs d’État africains d’aujourd’hui ? Tous
ont trahi le pays et ont vendu des humains, leurs propres compatriotes.
Aux uns et autres il est temps de commencer un rêve d'un pays moderne,
propre, paisible, respecté comme les pays de vos maîtres, lié au progrès
et ayant sa place dans le concert des nations. L’homme blanc vous a-t-il
une seule fois vendu son frère ? De quelle école tirez-vous vos minables
et désolantes habitudes ? Si ce n’est pas la sorcellerie, c’est la haute
trahison du peuple, si non c’est alors la guerre et les humiliations en série.
Pourquoi détruisez-vous ce que vous n’avez pas fabriqué pour satisfaire
l’occident ? Les valeurs défendues par vos administrations sont contre-
productives, car ne faisant pas partie des valeurs citoyennes attendues.
Que les politiciens tchadiens et africains prennent donc le temps d'assu-
mer leurs responsabilités et mettre fin à leurs attitudes rétrogrades et
comportements indignes.

A la lecture de la situation actuelle du Tchad, l’exercice constitutionnel
de l’administration Deby démontre à suffisance, l'aspect comique de la
gestion MPS directement pilotée par l’Elysée tant le réel côtoie l'irréel,
décence au cynisme. La situation politique au Tchad n'a jamais été
aussi préoccupante qu'aujourd'hui : les arrestations arbitraires, le pouvoir
judiciaire devenu un instrument de pression et d'oppression contre les
adversaires politiques, les dividendes démocratiques engrangés depuis
1990 totalement vidées. La parole de l'état est discréditée par des pri-
vilèges choquants que les autorités se sont octroyés face une population
sans défense qui vivote et suffoque alors qu’en Occident, les citoyens
vivent et respirent. Voilà le bilan catastrophique de ce régime dont le
ridicule entache même l'image de notre pays et l’estime de soi du
citoyen pour lequel même l'opposition n'est plus capable de défendre.
Le choix de l’obédience ventre s’impose et l’homme blanc se réjouit
de voir mourir de milliers d’africains mis à mort comme du bétail car
ils n’ont point le droit à la vie, évangile franc-maçonnique de Lucifer
oblige.

Le Parti Libéral du Tchad prône l'instauration d'un dialogue ouvert afin
de permettre au Pays de retrouver le véritable chemin de la paix.
La situation actuelle du pays tue la réflexion personnelle et autoguidée.
Elle tue systématiquement et au maximun alors les consciences. Les
citoyens tchadiens , de manière individuelle et collective, abdiquent de leur
réflexion personnelle et se condamnent à obéir à des réflexes conditionnés,
à l’instar de nos frères les animaux.

C'est pourquoi le Parti Libéral du Tchad demande aux seigneurs de

guerre d'envisager la paix et la réconciliation d’un point de vue politique,

c’est-à-dire la résolution des conflits en sauvegardant les intérêts des

groupes en présence et en mettant ainsi fin aux hostilités ; ou en renvo-
yant à plus tard l’arrêt des combats, pour résoudre progressivement
les misères citoyennes et les conséquences de la féodalité telles que la
vengeance, la rancune la haines le goût du sang, et la rebellion à répétition.

Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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