Pour une nouvelle société de Paix

La paix au Tchad est-elle inévitable ? Le comportement égoïste
et agressif de l’autorité gouvernementale est-il une expression
véritable de sa personne, ou bien une altération de celle-ci? Les
hommes peuvent-ils éliminer les préjugés entre le nord et le sud
ainsi que la disparité entre riches et pauvres dans ce pays ?
Pour le Parti Libéral du Tchad, la réceptivité de la population au
message de paix, et aux principes de la compassion en général
n’ont rien de moins édifiant étant donné les récents événements
survenus à Ndjaména en début de Février dernier.

Dans leur ensemble, les Tchadiens se sont efforcés, depuis la
révolte de 1963 à Mangalmé, de mettre l'esprit en harmonie avec
la culture, l’histoire, l’économie et les valeurs humaines mais, pen-
dant toutes ces décennies, ils ont dû réprimer l'altruisme national et
la face spirituelle de leur nature. Le Tchad à un vide à combler, et
ce vide se double d’une forte haine. De ce fait, il manque alors aux
Tchadiens la sagesse et la capacité de se projeter constamment une
nouvelle dimension sur la manière dont ils peuvent vivre en harmonie.
Les Tchadiens doivent permettre aux valeurs humaines de les guider
vers des solutions aux problèmes de leur société.

Le Parti Libéral du Tchad invite les citoyens et citoyennes Tchadiens
à dépasser la justice des Hommes en la transformant en amour solidaire
et en compassion. Toutes les activités en faveur de la paix par la
conversion de la haine à l’Amour du prochain, du respect des droits de
la personne, du droit au travail et à la liberté religieuse, sont des expres-
sions du message paix du Parti Libéral du Tchad. Tous les engagements
en faveur d’une vie digne, de l’accès à tous aux soins de santé, à une
alimentation saine et à la propriété de la terre, ne sont rien si ces enga-
gements ne sont pas suivis ou ne sont pas intégrés à la culture des
citoyens de ce pays.

La justice est la route qui rend visible la conjonction entre la vie
et la mort, entre les riches et la banlieue des pauvres. La tâche
n’est pas facile, mais le Parti libéral du Parti fait sien l’engagement
pour la justice. Le Parti Libéral du Tchad s’engage à demeurer
une des routes principales pour faire naître la société nouvelle de
paix souhaitée, une route sur laquelle misère, détresse et larmes
n’existeraient plus.

Tchad : droits des enfants bafoués

Le Parti Libéral du Tchad conclut dans sa nouvelle analyse du
mois en cours que la pauvreté persiste, les difficultés économiques
des parents connaissent une croissance sans égale depuis le premier
quinquennat du Général-Président Idriss Deby. Le nombre des
enfants sous la responsabilité de l’État du Tchad est le symptôme
de la mauvaise foi du gouvernement Mps à faire face à ses obligations,
comme stipulés dans la convention relative aux droits des enfants
des Nations unies.

Depuis le 21 Novembre, journée internationale de l’enfant, rien n’a
été dit de la situation des enfants du Tchad. Pourquoi alors ce silence?
C’est bien simplement parce que cette politique relative aux enfants
n’attire aucunement l’attention de Sir Deby. C’est pourquoi le Parti
libéral du Tchad recommande la création d’un poste de commissaire
national à l’enfance et souhaite par la même occasion la mise en
application de la convention, adoptée par l’ONU il y a 18 ans,
soit sujette aux tribunaux. Le Tchad a ratifié l’entente internationale
mais sa mise en application sur le territoire national est inégale.

Le taux de pauvreté infantile au Tchad

Il ne faut pas se faire d’illusions – il n’y aura pas de progrès sans de
nouveaux investissements et sans un effort considérable de la part du
gouvernement tchadien, quelle que soit la façon dont on calcule les chiffres,
il y a bien trop de familles et d’enfants qui sont de plus en plus exclus.
Les responsables politiques actuels et futurs doivent faire tout en leur
pouvoir pour aider à égaliser les chances. C’est le temps d’agir.

Le Parti Libéral du Tchad attire votre attention sur les remarques
suivantes :
· Environ un enfant tchadien sur deux vit sous le seuil pauvreté,
une proportion inchangée depuis plus de trente ans.
· Le taux de pauvreté parmi les familles des enfants tchadiens de
près de 79%, est l’un des plus élevés dans les pays d’Afrique sub-
saharienne.
· Le taux de mortalité chez les enfants, de plus cinq décès par tranches
de 1000 enfants, est demeuré inchangé au pays ces cinq dernières années,
alors qu’il a chuté ailleurs dans les pays voisins au Tchad.
· Le Tchad montre l’un des taux les plus élevés d’enfants sous la
responsabilité de l’État et dans des centres de détention et sur les lignes
avancées dans les zones de conflits armés, comparativement aux autres
nations voisines.

· Les maladies dues à la malnutrition a augmenté, et seulement
20% des enfants aux prises avec ce problème reçoivent des soins.
Bien qu’il y ait eu certains progrès pour certains enfants dans certaines
familles, pour beaucoup trop d’enfants, le Parti Libéral du Tchad pense
que le pays est au point mort ou qu’il a dangereusement régressé en ce
qui concerne certains aspects de la santé, du développement et de la
protection des enfants du Tchad. Après dix sept ans de pouvoir, le
moment est venu pour l’équipe du Mps de prendre ses obligations
au sérieux.

Tchad : changer les choses et les faire autrement

Le gouvernement du Mouvement Patriotique du salut a accompli
un travail colossal en dix-huit mois après les élections du 03 Mai
2006. Comme souligné à la population durant la période électorale
d’avril 2006, le Parti Libéral du Tchad se dit prêt à se mettre à la
tâche car les libéraux se sont engagés à changer les choses et à les
faire autrement. Ils tiennent parole. Au cours de son premier mandat
un gouvernement issu du Parti Libéral du Tchad s’attaquera immédia-
tement aux vrais enjeux auxquels est confronté le Tchad. Ce travail
sera entrepris dans un contexte budgétaire extrêmement difficile mais
réalisable. La raison étant simple à comprendre : le bilan général de
l’actuelle administration est un échec total. Lors de la présentation de
la synthèse des opérations financières, l’état des finances publiques
était encore pire en raison, notamment de détournements des deniers
publics et de pertes importantes à la trésorerie nationale et à la
banque centrale sans oublier les guerres à répétions qui ont tout englouti.
Respect des droits et attitude responsable

Sous un gouvernement issu du Parti libéral, les citoyens tchadiens
(de plus en plus d'hommes et de femmes) auront la possibilité
d’exiger le respect de leurs droits et une attitude responsable de la
part de leur gouvernement. Le gouvernement libéral entendra la voix
du peuple et que leur vote comptera. Des lois plus justes et la justice
pour tous verront le jour. L’ensemble des citoyens se rendra également
de plus en plus compte que la démocratie est la forme de gouverne-
ment le mieux à même, au fil des ans, de répondre aux exigences de
dignité, de liberté et d'égalité des citoyens.

Désormais, un gouvernement libéral du Tchad mènera une politique
qui consistera à chercher à stimuler le développement des mouvements
et des institutions démocratiques dans chaque région et dans chaque
culture, l'objectif ultime étant de mettre fin à la tyrannie au Tchad. Dans
le désordre politique en vigueur au pays de Toumai, le PLT assiste à des
appels citoyens à la réforme démocratique, au bourgeonnement du plura-
lisme politique, à des élections sans précédent, et à la mise en place de
nouvelles mesures de protection des femmes et des plus jeunes sans
oublier les minorités.

Les Tchadiens se sont rendus aux urnes plusieurs fois mais ils n’ont
jamais maintenu le cap de la démocratie et ce, à cause du niveau élevé
de violence. Le premier scrutin organisé au Liberia depuis la fin du
conflit a abouti à l'élection de la première femme à la tête d'un Etat
africain. Le Liberia a ainsi franchi une étape fondamentale de sa
transition de la guerre civile à la démocratie. Les démocraties
d'Amérique latine et des Caraïbes ont continué de se heurter
à la difficulté de renforcer leurs faibles institutions, de lutter contre
la corruption et de remédier aux inégalités sociales. Le nouveau
gouvernement de l'Ukraine, tenant compte du désir de démocratie
de son peuple, a nettement amélioré son bilan dans le domaine des
droits de l'homme. Et l'Indonésie, le pays à majorité musulmane le
plus peuplé du monde, a renforcé l'architecture de sa démocratie
lorsque, pour la première fois, les citoyens ont élu directement les
chefs de leurs municipalités, régences et provinces. Pourquoi le
Tchad ne pourrait -il pas réussir à se démocratiser ?

Parti Libéral du Tchad : pour une réforme totale

La crise de la démocratie vient donc en partie de ce long parcours

de l'idée républicaine sous les anciens régimes venus au pouvoir

par la violence, ensuite de l'organisation de l'État devenu lambeau

et du gouvernement de dictature qui a institué un État adminis-

tratif peu efficace car miné de l’intérieur par la corruption et

le clanisme et reléguant ainsi au fond du puits le vieil État

de justice, le droit politique républicain.

Afin de remédier à ces difficultés, le PLT discerne deux horizons :
Le retour aux véritables valeurs et à l'organisation politique répu-

blicaines. Le retour aux institutions pour démocratiser la République

du Tchad. Si la première réforme fondamentale est celle de la justice,

une deuxième réforme toute aussi fondamentale doit traiter de l'école.

La réforme scolaire ne consiste pas seulement dans la question des

moyens matériels telle qu'on nous la présente actuellement. Elle

doit traiter de l'école en tant qu'elle est l'instrument de sélection

de l'élite républicaine. Elle doit viser à une sélection moins précoce,

moins définitive et davantage citoyenne. Les élites de la Répu-
blique ne sont pas aujourd'hui choisies selon des principes démocra-

tiques.

Selon le Président du PLT, ce n'est pas dans la société civile qu'il

faut chercher la réforme. Nous savons que de nombreux partis,

inspirés par une volonté sincère de démocratiser la République,

considèrent que c'est à travers une démocratie participative,

les associations ... que l'on peut trouver la voie vers une réorgani-
sation des pouvoirs. Personnellement, le PLT n'envisage pas cette

direction comme fondamentale. Les remèdes à la crise de la

citoyenneté - coeur du coeur de la crise républicaine sont à

chercher dans une réforme du pouvoir et de la sélection de l'élite.
Le PLT croit que ces réformes du droit politique ne peuvent être

entreprises sans une volonté politique véritable, c'est à dire

en l'absence d'un véritable parti démocratique.

Mika-l. Yondoloum
Président du Parti libéral du Tchad
www.parti-liberal-du-tchad.blogspot.com
Pltchad_7@hotmail.com

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