La démocratie crucifiée, vive la dictature monétaire

La démocratie est suppliciée en Amérique du nord ! Vive la dictature

monétaire à l’échelle planétaire ! Ceux qui croient encore à la démocratie,

telle que définie par la réunion des représentants de treize colonies

devenues ainsi des États constituants les Etats-Unis Les Articles qui ont

formé le premier traité de cette organisation, permettent aux treize États

ainsi regroupés de faire la guerre, de négocier les traités, de résoudre la

question des territoires de l’ouest, d’imprimer de la devise, de lancer

des emprunts à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Plus tard, le 4

juillet 1776, la guerre d'indépendance entraîna ’union des anciennes

colonies. Les treize colonies devenues États s’entendent pour signer

la Déclaration d’indépendance : un nouveau pays se forme et cherche à se

doter d’institutions. Chacune des treize colonies se donne une constitution

et organise son propre gouvernement. Pour la première fois un pays parle

d’un gouvernement du peuple, élu par le peuple, pour servir le peuple.

L'Afrique, est-elle informée de ce qui arrive à l'horizon ouest ? et si non, sait

-elle ce que lui cache le mot démocratie ? et qui en sont les agents ? et com-

ment se prend elle pour affaiblir l'Afrique ? La mondialisation a sonné le glas

de la démocratie. Les traités internationaux ont priorité sur les politiques

gouvernementales et quelques individus du monde des affaires, peuvent

renverser une loi adoptée par une Assemblée nationale et forcer un gouver-

nement à retirer cette loi, en plus de payer des sommes astronomiques,

en compensation pour les pertes de profits actuels, futurs ou potentiels.

Comment peut-on parler de démocratie quand un Parlement élu par le

peuple, censément pour défendre ses intérêts, ne peut adopter une loi pour

protéger l’environnement et la santé publique, sous peine de sanctions, au

profit des multinationales étrangères ? Comment peut-on parler de démo-

cratie lorsque trois individus du monde des affaires peuvent renverser une

loi adoptée par une Assemblée nationale, pour la seule raison que cette loi

nuit aux profits des multinationales ? Où est la démocratie là-dedans ?

Les gouvernements sont devenus des succursales des multinationales. Ces

dernières sont toutes-puissantes. Elles avalent les petites compagnies les

unes après les autres, avec la complicité des hommes politiques qui sont à

leur merci. C’est ainsi que le Canada est en train de devenir une possession

américaine, grâce à la mondialisation et au traité de libre échange. Les com-

pagnies nationales partout dans le monde passent aux mains des américains

et ces derniers s’ingèrent dans tous les domaines : commerciaux, culturels,

sportifs, etc. Dans ces conditions, que reste-t-il de l’identité de nations afri-

caines, déjà incapables de consolider leur espace vital et d'assurer la

protection de leurs ressources naturelles ?

Les pays du Tiers Monde s’enfoncent de plus en plus dans l’endettement. Il

en est de même pour les pays riches. Ils sont à la merci des cartels financiers.

Ils écrasent les peuples et les pays sous le poids des dettes publiques. Les

gouvernements n’arrivent plus à boucler leurs budgets. La mondialisation

est un désastre. Elle constitue la menace la plus sérieuse à la protection de

l’environnement, car seuls les profits comptent et ils ont priorité sur les lois

gouvernementales. Bientôt, pour créer une entreprise, les subventions gou

vernementales ne seront plus possibles, car si on ne respecte pas les règles

de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), les autres pays pourront

riposter en imposant des tarifs à l’exportation. Toute concurrence sera donc

systématiquement éliminée par les puissantes multinationales et les banques.

Où est la démocratie là-dedans ?

Selon Sir Josiah Stamp, ancien directeur de la Banque d’Angleterre :

« L’industrie bancaire est inique. Elle est née du péché. Les banquiers

possèdent la terre. Vous pouvez la leur enlever, mais si vous les laissez le

pouvoir de créer l’argent, ils la rachèteront d’un simple trait de plume. Si

vous voulez rester esclaves des banquiers et si vous êtes d’accord pour

défrayer les coûts de votre propre esclavage, alors il vous suffit de leur

laisser le pouvoir de créer l’argent». La démocratie est crucifiée depuis

son lieu de naissance. Elle devient dictature financière et l’esclavage

recommence.

Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad

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TCHAD : Hommage à l'auteur de '' l'homme qui crie''

Chaque jour la déchéance sociale gagne du terrain et s’installe de plus en plus au Tchad. Courageusement, le Tchad de I. Deby continue sa chute vertigineuse. Le pays est toujours en proie à la guerre civile depuis des décennies et les rebelles armés menacent encore le pouvoir. Le gouvernement, en réaction, vide les caisses de l’État et fait appel à la population pour un "effort de guerre" exigeant d'eux argent ou enfant en âge de combattre les assaillants sortis comme Deby lui-même des incubateurs du Soudan.... Mais, dans tout ce noir et ce désespoir sans fin, une nouvelle bougie d'espoir s'est allumée: "un homme qui crie" du réalisateur tchadien exilé en France, Mahamat-Saleh Haroun.

Très cher Mahamat Saleh, c'est avec un immense plaisir et une réelle joie que la Direction du Parti Libéral du Tchad a appris votre sacre au Palais des festivals du cinéma à Cannes, où vous avez déjà remporté un trophée en présentant votre dernier film, "Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse", mis en compétition pour la Palme d’or. Au nom de toutes les Tchadiennes et de tous les Tchadiens, ainsi qu’au nom de la Direction du Parti Libéral du Tchad et de ses milliers de membres et sympathisants, nous vous adressons nos plus chaleureuses félicitations pour cette distinction qui vient couronner de nombreuses années d’engagement et de travail au service de la culture et de la paix dans notre pays.

Bravo et grand merci pour avoir voulu et su porter toujours plus haut et plus loin les couleurs du Tchad et de l'Afrique. Qu'il nous soit permis ici de rendre un particulier hommage à tous ceux qui ont soutenu votre lutte, et merci aussi aux millions de fans qui vous suivent un peu partout dans le monde.



Mika-L.Yondoloum
Parti Libéral du Tchad


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Tchad : Sombre présent et avenir hypothéqué de la jeunesse

La situation de la jeunesse tchadienne est critique. Il y a une pénurie aiguë
d’emplois et ceux qui sont offerts sont surtout des emplois sans avenir, mal
payés et sans protection syndicale. L’éducation postsecondaire est maintenant
presque hors de prix. Et le secteur public, jadis source abondante de bons
emplois, est réduit car privatisé pour la seule ethnie zaghawa au pouvoir à
N’Djamena.

Il n’est pas exagéré de dire que l’attaque contre les services publics est
une attaque contre les jeunes. En fait, chaque emploi éliminé par l'incapacité
d'en créer de nouvelle, suite à une retraite anticipée, à une attrition ou à
un licenciement est un emploi qui n’existera jamais pour une jeune personne.
Avec un taux de chômage officiel chez les jeunes qui se maintient à 47,5 pour
cent – et un taux de chômage réel qui se situe plutôt dans les 35 pour cent
le manque d’emplois pour les jeunes dans le secteur public est un problème
aussi grave que l’érosion des services eux-mêmes. Une génération complète
de jeunes personnes est systématiquement mise à l’écart des emplois bien
payés,très bien protégés et avec des lendemains garantis..

Nul besoin d’une boule de cristal pour savoir qu’un pays sans création
d'emplois pour jeunes est un pays sans avenir. Un pays qui ne peut pas offrir
d’emplois stables ni de sécurité économique à sa population jeune est aussi
un pays sans avenir. Le Parti Libéral du Tchad a un rôle clé à jouer dans le
façonnement d’un avenir meilleur pour les jeunes de ce pays.

Le Parti Libéral du Tchad s'engage à entrer dans la prochaine période élec-
torale muni d’un plan pour la jeunesse. Un plan qui permettra à tous les
citoyes de jouir d’une certaine sécurité économique et sociale. Un plan qui
rajeunira le secteur public. Un plan qui attirera l'adhésion de la jeunesse
au PLT pour la création de bons emplois et pour une éducation accessible.
Cela signifie qu’il faut lutter contre la tendance vers de médiocres emplois
occasionnels et temporaires, vers une tendance qui privent les jeunes de
leur espoir et de leur sécurité. Cela signifie qu'il faut lutter aux côtés
des jeunes et soutenir leurs efforts à travers nos campagnes de recrutement,
à la table de négociation et dans nos campagnes publiques. Cela signifie
défendre des solutions de rechange au programme mesquin de réduction des
effectifs dans la fonction publique. Cela signifie qu'il faut obliger le
gouvernement à sortir de sa bulle pour se rendre compte du tort fait
à la jeunesse. Voler l’avenir des enfants,des jeunes et autres citoyens
pendant depuis dix neuf (19) ans est un acte disgracieux.



Mika-L.Yondoloum
Parti Libéral du Tchad

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Ottawa : Le CCAD et les institutions démocratiques en Afrique

J'espère qu'avec un budget annuel demandé de 70 millions de dollars,6 fois
plus que l'organisme Droits et démocratie http://www.ichrdd.ca/site/(dont le
siège social est à Montréal au 1001 boul. de Maisonneuve Est, Bureau 1100,
Téléphone 514-283-6073),
le CCAD sera à même de "bien accompagner la naissance d'institutions
démocratiques" partout où c'est nécessaire dans le monde et qu'il aura
donc la capacité d'être implanté dans les différents pays d'Afrique
Centrale,notamment au Tchad (qui lui aussi a bien besoin d'une aide
étrangère amicale pour renforcer son processus de démocratisation en
cours), ou au moins de créer un bureau local à N'Djamena. J'espère éga-
lement qu'il ne se contentera pas finalement d'intervenir de loin, à
partir d'Ottawa, ou par de belles paroles à l'ONU, mais qu'il sera
vraiment pro-actif sur le terrain pour aider concrè-tement les partis
politiques dépourvus de moyens, et aussi qu'il ne sera pas simplement
et uniquement présent dans quelques "pays fragiles comme l'Afghanistan,
Haïti, Cuba ou le Zimbabwe", ou dans d'autres endroits où le Canada
a des intérêts économiques, mais qu'il partagera avec le monde entier les
valeurs de démocratie, de paix, d'ouverture au monde, de multiculturalisme,
de tolérance et de respect d'autrui qui sont son image de marque à l'inter-
national.

Ce montant pour l'avancement de la démocratie dans le monde est certes
bien peu, voire dérisoire, comparé au budget total de l'aide interna-
tionale canadienne consacré au développement économique et social d'une
vingtaine de pays cibles, qui s'élève actuellement à près de 5 milliards
de dollars par année,mais l'initiative est louable,car sans démocratie
réelle, il n'y a pas de développement possible pour l'ensemble de la
population,i.e.qui profite à tous et à chacun,et non pas simplement à
une poignée de personnes et d'entreprises qui s'arrangent par divers
moyens pour s'accaparer la plus grosse partie de la manne financière
étrangère. La démocratie est la base même de tout développement équita-
blement réparti entre tous.

Je souhaite une bonne continuation et encore toutes mes félicitations à
Mr S.Harper et à l'équipe du Professeur Thomas Axworthy pour avoir mener
à bien ce projet. Je vous prie tous de croire, Messieurs, à l'expression
de ma haute considération.

Avec ma bien cordiale estime et mes sincères salutations




Mika-L.Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
pltchad101@gmail.com


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TCHAD : Respect des droits de l'homme, fondement d'un développement social équitable

La pauvreté n'est pas une fatalité. Elle est l’expression d’une répartition
inégale des chances et des ressources. Une trop grande proportion de la popu-
lation n’a pas accès à une alimentation de base saine,cette même proportion
de la population est privée d’emploi et de possibilité de s’engager dans la
vie politique.Ce sont les femmes et les enfants qui sont les plus affectéspar
cette injustice.

Pour pouvoir lutter durablement contre les causes de la pauvreté, il est
indispensable de respecter et de promouvoir les droits de l’Homme.On pense
notamment ici aux droits économiques,sociaux et culturels comme le droit à
la nourriture, à l’eau potable, à la santé et à l’éducation ou encore
au droit de travailler et d’être correctement logé.

C’est seulement ainsi que chaque être humain pourra avoir sa part à la prospé-
rité et à la beauté de cette planète.Une politique cohérente et adaptée de
réduction de la pauvreté – comme celle définie dans les objectifs du Millénaire
–exige d’examiner toutes les décisions politiques et économiques sous l’angle
de leur compatibilité avec les droits de l’Homme. Ainsi, privatiser la distri-
bution de l’eau ne doit pas compliquer ou empêcher le droit de chacun à dis-
poser d’eau potable.

C'est pourquoi, il est important pour le Parti Libéral du Tchad de Faire du développement durable un levier essentiel de la Paix en cohérence avec notre
identité de notre peuple. Le PLT oeuvre en faveur de la Paix. Le développement
durable oblige l’implication de tous, le partage des ressources,les échanges
et la coopération entre les peuples… pour contribuer à maintenir la Paix.



Mika-L.Yondoloum
Parti Libéral du Tchad


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TCHAD: Le Parti Libéral du Tchad pour un État fonctionnel

Au Tchad, le modèle traditionnel de gouvernement et d’exercice du pou-
voir a évolué compte tenu de la poussée d’une forte demande sociale
pour la démocratisation du régime politique.
 
Si l’État du Tchad demeure le garant et le régulateur de l’intérêt général,
l'état est alors obligé de s’ouvrir davantage à la société civile notamment
via la participation, la transparence et la responsabilité.
 
L'effectivité de l'État du Tchad est la conséquence du renforcement de sa
constitution, de la transparence de ses actes, de sa capacité d’écouter la
population, de sa capacité de percevoir, de construire ou de contribuer à
la défense de l’intérêt général.
 
L'État du Tchad est l'instrument privilégié de l’agir de son peuple.
En ce sens, il doit posséder les assises de son propre État. Cet état
du Tchad doit agir et exister car l'existence est en Actes. On pourrait
alors dire du Tchad qu'il est un État fonctionnel pour ne pas dire optimal.
 
C’est pourquoi le Parti Libéral du Tchad dit qu’à ce stade d'État fonc-
tionnel, son engagement comme gouvernement digne du nom est d’établir et
de suivre les politiques publiques et de remplir son rôle d’animateur et
d’arbitre. En parallèle, il convient d’accompagner l’organisation et le
raffermissement de la société civile en termes d’accès à la citoyenneté
et aux processus participatifs qui supposent l’éducation, la formation et
l'accès à l’information.
 
 



MIKA-LELITA YONDOLOUM
Parti Libéral du Tchad



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TCHAD : Le salut du pays passe par la détermination de ses dirigeants

Le diagnostic de la situation du Tchad est depuis longtemps connu
mais les corrections à apporter tarde à se faire connaître parce
que les pistes de solutions sont incomplètes.Comment donc sortir
de l’ornière dans laquelle se trouve ce beau pays africain qui est
aux prises avec des problèmes récurrents ? Épineuse et brulante
question,car c’est bien là que peinent les Tchadiens et autres
africains qui voudraient aider. Jamais la liberté ne viendra de
l’oppresseur tel qu'il est connu. Pourquoi cette liberté ne peut
elle qu'être insufflée tel un ouragan que par celui-là même qui
dicte tout, qui vole tout et qui tue sans remors ?

Depuis l'affaire Saddam Hussein,tous les jours, des faits concrets
nous montrent que le gouvernement mondial est dèjà en action dans
les pays du monde dont ceux d'Afrique. Les soldats de ce gouver-
nement mondial sont clairement identifiables. Il s'agit des ONG à
caractère sanitaire, éducatif, agricole,encore appelés les Ong
humanitaires. Ils sont soient d'origine belge,suisse, française ou
américaine et chacun d'eux est l'espion de son propre pays. Ces
vermines grippent le processus de démocratisation et de dévelop-
pement des pays du continent africain. Là bas, tous savent pourtant
que l’instabilité est créée et entretenue par ces quatre pays,avec
la complicité de nos propres dirigeants pour maintenir le continent
dans le sous développement. Il y a même une certaine jouissance
démoniaque dans la conduite de ces pays occidentaux à voir l'Afrique
souffrir.

Les occidentaux, eux-mêmes, savent que la misère est le terreau
du terrorisme. Ils savent aussi ce sont leurs multinationales
qui dépècent les pays du continent africain ne rendent pas service,
à cours, moyen ou long terme, à leurs pays.Oui,le capitalisme
marche avec une moralité à rebours ! L’initiative doit donc venir
des africains et non des occidentaux. Le monde change,l'Afrique
change,les Tchadiens doivent l’être également.L' ensemble des états
africains doivent se battre sans état d’âme, pour protéger et faire
profiter à leurs populations,les fabuleuses richesses pillées par
les multinationales occidentales.Dans cette lutte,aucun sujet ne
sera plus galvaudé dans cette quête de la liberté.

En vérité, l’homme naît avec toute l’ambivalence qui le caractérise
et c’est la vie qu’il rencontre qui oriente, canalise, et détermine
ses choix, non pas une fois pour toute, mais jour après jour. C’est
ce que semble dire Mao Tsé-toung, en ces termes : L’existence sociale
des hommes détermine leur pensée.....et la vérité doit s’inspirer de
la pratique. C’est par la pratique que l’on conçoit la vérité.Il faut
corriger la vérité d’après la pratique.Le temps est déjà là pour le
combat tout azimut. Les africains doivent combattre non seulement les
pilleurs occidentaux mais également nos propres frères (présidents,
gouvernements, hauts fonction-naires)qui s’enrichissent illicitement
avec l’argent du contribuable.Ces derniers sont les premiers « démons »
intérieurs contre lesquels il faut s'attaquer avant de s’attaquer à
ceux de l’extérieur.




Mika-L.Yondoloum
Partii Libéral du Tchad



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TCHAD : Le Lac Tchad en danger de disparition

« L’agence spatiale américaine prévoit la disparition du lac Tchad dans
une vingtaine d’années si l’assèchement des rivières Chari et Logone per-
pétuent à ce rythme » La Direction du PLT dit quant à elle que l’assè-
chement du lac Tchad est un fait réel. Si rien n’est fait à part le
montrer du doigt ou parler de lui avec nostalgie, le lac disparaitra tout
simplement.

Ce n’est point un secret de savoir que l’humanité est dépendante de l’eau.
Mais cette même humanité représente une menace croissante pour cet or
bleu.Face a la persistance de la crise de l’eau potable qui s’accompagne
désormais du spectre de la soif, la communauté scientifique internationale
a lancé un cri d’alarme à la conférence mondiale sur la science organisée
par l’Unesco à Budapest. En effet, la rareté de la ressource, son inégale
répartition sur l’échelle du globe, le gaspillage,la pollution,l’explosion
démographique qui accentue la demande, le changement climatique, sont
autant de facteurs qui font peser sur l’humanité des menaces réelles
de pénurie d’eau mettant en péril l’agriculture et l’alimentation.La vie !

Au Tchad, en dépit du caractère vital de l’eau pour la vie humaine, les
fleuves Chari et Logone sont victimes d’un manque chronique de soutien poli-
tique, d’une mauvaise gouver-nance et de sous-investissement.Devenu accroc
à la guerre à répétition, le gouvernement du Tchad semble être bien peu
inquiet du manque d’eau potable qui fait défaut sur le territoire national.
Il est d’autant moins intéressé par la question de la fourniture immédiate
en eau potable maintenant que par ce qui attend les citoyens tchadiens au
tournant des années 2015-2020. Comment alors croire en l’administration
actuellement au pouvoir à N’Djamena ?

Pour le Parti libéral du Tchad, le « dossier eau potable » constitue un
moment d’arrêt pour prendre conscience de l’importance de l’eau. Cela nous
conduit à poser la question suivante : Quel est le plan d’action du gouver-
nement de N’Djamena comme réponse aux problèmes liés à l’eau potable ? En
raison de la précarité de la ressource, quels sont les fonds que N’Djamena
consacre aux problèmes liés à l’eau en comparaison aux sommes investies
dans « l’industrie de la guerre à répétition? Comment venir à bout des
crises alimentaires, économiques, environnementales et énergétiques sans
pouvoir réglées la question de l’eau ?

Sous un gouvernement issu du Parti Libéral du Tchad, des politiques d’adap-
tation aux changements climatiques (réorganisation des politiques agricoles,
constructions des digues et renflouement du lac Tchad etc.) seront proposées
et immédiatement appliquées pour sauvegarder les populations. Cette adap-
tation implique de répondre aux enjeux locaux telle que l’agriculture qui
est rattachée à la culture et aux valeurs locales. Le défi pour le Parti
Libéral du Tchad sera d’acheminer sur une grande échelle nationale les fonds
vers les populations à la base et vers des technologies pertinentes, appro-
priées et durables pour une agriculture rurale prospère.



Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad


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TCHAD : État fonctionnel - propositions du PLT - suite et fin

Un des déterminants géopolitiques qui explique les difficultés historiques
des pays africains dont le Tchad est que en accédant à l’indépendance, de
jure,et n’ont de facto, ces pays n’avaient pas eu le temps de développer
les bases d’un État suffisamment solide pour en assurer les assises. La rup-
ture avec la puissance coloniale a eu pour effet de produire une cassure dans
la continuité de l’édification de l’État.Or sans l’ancrage d’un État fonc-
tionnel, ces jeunes pays, dans la tourmente de l’histoire ont été antérieu-
rement soumis à des forces internes et externes déstabilisantes d’amplitude.
Ils sont tous, aujourd’hui, vulnérables.

Comme deuxième solution, la Direction du PLT propose quelques éléments
clés de son programme qui vise à rendre fonctionnel le plus rapidement
possible quelques leviers stratégiques d’action de l’État. Il ne faut
plus attendre car les persversités sont comme du sable dans l’appareil
d’état qui risquerait,dans la condition actuelle de ralentir sinon de
paralyser la dynamique du vrai progrès dans nos pays.(En géopolitique,
l’élaboration d’un état fonctionnel ne se décrète pas). Les leviers
stratégiques d’action de l’état que la Direction du PLT propose existent
déjà sous la forme latente et embryonnaire.Ces leviers découlent de
l’entente signée entre la République du Tchad et la Banque Mondiale en
relation avec le système de gestion des revenus du pétrole tchadien.

Enfin, pour la transparente du système de gestion des revenus du pétrole,
la Direction du PLT propose la création d’une Caisse de Dépôt et de Déve-
loppement(CDD),d’un Conseil stratégique de développement(CSD) et d,un
Secrétariat à l’information Stratégique(SIS)qui aura pour mission de ren-
forcer le processus décisionnel,qui est un important élément de l’état
fonctionnel. Le tout en remplacement du Collège de surveillance des
ressources pétrolière qui est incapable de jouer son rôle.

La Direction du Parti Libéral du Tchad est d’avis qu’une entente (Arc en
Ciel Démocratique) entre les partis de l’opposition officielle, sur des
valeurs communes seraient propices à la réhabilitation du processus démo-
cratique.Et de plus, si cette entente intègre les trois (3) points du pro-
gramme politique du PLT, cette alliance contribuerait à la mise en place
d’une première étape décisive à l’édification d’un État fonctionnel.

En terminant, la Direction du PLT tient à souligner qu’elle est prête à
collaborer avec tout intervenant sur le territoire national pour faire
avancer le plan pour l’édification d’un État fonctionnel au Tchad. La
Direction du PLT est également prête à collaborer avec d’autres inter-
venants à l’international qui ont acquis la conviction que seul un État
fonctionnel peut garantir des alliances fiables. Notre collaboration
leur sera acquise à condition que nos valeurs patriotiques et démocra-
tiques ne soient pas compromises.



Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad


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TCHAD : Etat fonctionnel, solutions du Parti Libéral

Eu égard au problème que pose les deux cultures dans un état unitaire
et aux solutions à y apporter, la Direction du Parti Libéral du Tchad
tient à mentionner qu’elle est prête à jouer le jeu politique dans le
cadre constitutionnel d’un état unitaire. Comme la gestion du pouvoir
unitaire est actuel-lement centralisé dans les mains d’une des deux
cultures donc sans partage, le Tchad est alors placé depuis 1979 jus-
qu’à maintenant dans une impasse avec des conséquences désastreuses
pour le pays et pour une bonne partie de sa population. Il faut donc
prévoir une solution de rechange au cas où le scénario d’une cohabi-
tation politique s’avèrerait définitivement impraticable dans une
constitution unitaire. Une solution possible à entrevoir serait la
création deux zones administratives autonomes qui reflèteraient la
réalité de ces différences de cultures politiques.

Indépendamment de notre constat sur l’impasse constitutionnelle, le
plan du PLT a pour objectif de rétablir une véritable démocratie qui
aura pour conséquence, si le processus est honnête et transparent,de
ramener, fort probablement, le pouvoir politique entre les mains de
politiciens du Sud. Là où le sens de l’état a plus de chance de
remplacer la culture clanique, que les politiciens du Nord imposent
à tout le pays depuis trop longtemps déjà.

La solution d’avenir pour l’état du Tchad passe donc par un transfert
du centre de gravité du pouvoir politique au Sud. Pour en favoriser
l’avènement, il y a cependant un préalable qu’il faut établir :
Rallier les forces politiques du Sud autour des valeurs communes propices
à la mise en place d’un état fonctionnel. Pour relever ce défi historique
qui se pose à la fois au Tchad et à la communauté internationale, parti-
culièrement à l’occident, la Direction du Parti Libéral du Tchad (PLT)
propose quelques éléments d’un plan schématisé ici en deux étapes :

Premièrement : la Direction du PLT devra assumer un sens de l’état que lui
commande les circonstances. Cette Direction pourrait devenir un acteur prin-
cipal pour proposer aux partis politiques d signer une Entente Commune
(Arc-en-ciel-Démocratique) afin d établir le cadre du retour d’une réelle
démocratie. Les leaders des partis politiques seront appelés à s’élever
au-dessus de la logique partisane pour s’unir autour de quelques valeurs
communes. Ce sont ces valeurs qui établiront à leur tour un cadre straté-
gique pour réhabiliter l’État dans ses fonctions essentielles.

Deuxièmement : suite à venir


Géopolitique : principe d’effectivité oblige.


Mika-L.Yondoloum
Parti Libéral du Tchad


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Tchad : Seul un état fonctionnel peut garantir des politiques efficaces et des alliances fiables

Cause première des carences de l’État du Tchad : le clanisme comme
culture d’état.


Le Tchad a été façonné et constitué depuis un siècle par la volonté et
l’action des puissances extérieures qui y exercent encore des influences
déterminantes. Les contraintes de l’histoire ont eu pour résultats de
produire un pays qui renferme deux cultures distinctes dans un ÉTAT.
Qui plus est les deux cultures représentent deux civilisations qui
tracent une ligne de démarcation au milieu même de ce jeune état fragi-
lisé par des tensions géopolitiques de toutes parts. Cette situation
explique que la dynamique politique a toujours été problématique et
qu’elle risque de le demeurer tant qu’un ajustement administratif ne
sera pas aménagé dans cet état unitaire pour refléter la réalité de
ses deux composantes.

L’histoire récente de la cohabitation politique de ces deux cultures,
Arabe au Nord et Chrétienne africaine au Sud, qui se sont partagé le
pouvoir dans des circonstances troubles témoigne de la difficulté du
vivre ensemble donc d’établir une cohésion nationale. C’est un préa-
lable indispensable pour l’élaboration et la consolidation d’un état
fonctionnel sans laquelle ni les programmes politiques, ni les alliances
avec des puissances extérieures qui ont des intérêts à préserver,
n’offrent de garanties véritables.

Depuis le renversement par un coup d’état du Gouvernement de M Félix
Malloum orchestré par la France en faveur de Hissein Habré, le pouvoir
de la présidence Tchadienne a été entre les mains de politiciens venant
du Nord, qui ont imposé leur culture clanique du pouvoir, ce qui a mené
à une suite de renversement de régime par une série de coups d’états suc-
cessifs. Cette violence clanique ininterrompue qui a été le lot du peuple
Tchadien depuis ce temps, rend la mise en place d’un état viable et fonc-
tionnel pour le moins aléatoire. Or la mise en place de cet état est un
enjeu hautement stratégique, non seulement pour le peuple tchadien mais
aussi pour toutes puissances ayant une vision claire et à long terme de
leurs intérêts sur ce territoire.

Compte tenu du fait que le Tchad est un pays enclavé car situé dans un
contexte géopolitique régional hautement problématique, le jeu des puis-
sances extérieures, y inclus la chine vient le fragiliser davantage.
Cet éléphant dans la pièce qui crée une nouvelle donne géostratégique, le
défi de stabiliser la situation politique pour rétablir une base sur
laquelle élaborer et structurer un état viable et fonctionnel en est un
défi d’envergure.

Quelque soit l’issue de cette mission, cela ne changera rien au constat
du Parti Libéral du Tchad, que pour consolider les chances de faire
avancer la démocratie et mettre en place les éléments d’un état fonc-
tionnel, il faut travailler à fédérer les acteurs politiques du Sud autour
de quelques valeurs qui la favorisent. La Direction du Parti Libéral du
Tchad entend profiter du climat de bonne entente entre les acteurs poli-
tiques pour faire connaître son programme, particulièrement des éléments
qui seraient nécessaires à la structuration rapide de quelques fonctions
stratégiques de l’État du Tchad.


Solutions à suivre..



Mika_L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad
Pltchad101@gmail.com



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Affirmer notre indépendance sans nous diviser

Le thème de fédéralisme a été au cœur du projet de société de certains
partis politiques tchadiens des années 1990 à 2000. Que ce soit sur le
plan constitutionnel, économique, ou encore sur l’autonomie régionale
que ces partis ont émis des idées pour nos institutions et pour chacune
des régions impliquées, le Parti Libéral du Tchad propose à son tour une
voie nouvelle.

En fait, tous les efforts d’autres organisations politiques n’ont pas
réussi à arracher le soutien total et indéfectible des tchadiens du sud
faisant en sorte que, aujourd’hui, de nombreux citoyens se définissent
comme libertaires parce qu’ils se reconnaissent dans cette voie rassem-
bleuse, une voie axée sur le respect, la confiance et la responsabilité.
Le Tchad est aujourd’hui en mesure d’expérimenter une voie nouvelle.
Celle qui lui permettra de s’épanouir et de satisfaire ses aspirations
profondes à l’intérieur des frontières et ce, dans un esprit de colla-
boration et de bonne entente. Cette voie nouvelle, c’est celle du libé-
ralisme économique et financière. C’est aussi celle de la liberté et de
la responsabilisation de nos écoles, de notre université et de nos hôpi-
taux.

C’est également celle de la réorganisation de nos régions et de notre
structure administrative. C’est enfin celle de la liberté et de l’éman-
cipation de nos populations.Politiquement, la vision du Parti Libéral du
Tchad dans son projet de société de 2006, est axée sur le respect du par-
tage des compétences établi par la Constitution de 1962 et sur la pro-
tection identitaire du Tchad. En fait, l’indépendance de jure et non de
facto que recherche et défend le PLT a des racines politiques historiques.
Cette indépendance a été déjà défendue par divers hommes politiques
(Tombalbaye, A.koumallah, Jules-Pierre Toura Ngaba, etc) du Tchad au cours
des débats historiques des années 1958 à 1960.

Aujourd’hui, le Parti Libéral du Tchad suggère que les tchadiens négocient
directement une entente entre les différentes régions du pays de manière à
obtenir ce dont nos populations ont réellement le plus besoin (l’unité et
la Paix) pour assumer pleinement ses responsabilités constitutionnelles et
pour assurer son développement identitaire.Le PLT propose donc une alterna-
tive aux visions purement libérales.Contrairement à l’option fédéraliste,
qui consiste à accepter le statu quo, c’est-à-dire la situation de mi figue
mi raisin, colonie en dessous de la table,sans contrôle sur son économie,
dépendant et sans identité réelle. Le Parti Libéral du Tchad suggère que le
pays adopte une vision libérale dans laquelle l'idéologie libertaire offrira
aux Tchadiens une définition ontologique de l'homme. L’option libérale n’est
pas le point milieu d’un axe polarisé entre le statu quo et le néolibéralisme.
L’option libérale est plutôt la troisième pointe d’un triangle, une position
totalement indépendante des deux autres, celle qui représente la solution
pragmatique à un débat qui perdure depuis trop longtemps déjà.


L’indépendance du Tchad: c’est l'affirmation de sa liberté sans le diviser!




Mika-L.Yondoloum
Parti Libéral du Tchad



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L'Afrique à l'épreuve du capitalisme sauvage

Comment une Afrique aussi riche,sensible,ouverte et capable de
s’organiser peut-elle former une société qui soit chaotique
comme on la voit aujourd’hui? Cette question ainsi adressée aux
dirigeants africains traverse la pensée des générations montantes.
Messieurs les responsables de la situation actuelle de ce continent,
(chefs d’État, esclavagistes, colonialistes, impérialistes et
promoteurs des multinationales, cette interrogation mérite réponse).

Adam Smith (1723- 1790) a prévu une réponse dans ses Recherches sur
la nature et les causes de la richesse des nations en 1776. Il a dit
que l’enrichissement de la nation repose sur le désir d’enrichissement
illimité des capitalistes, désir qui se traduit par la pratique vertueuse
de l’épargne et de l’accumulation du capital. La possession du capital
donne le pouvoir de commander le travail d’autrui, c’est-à-dire de payer
des salariés et cela n’empêche pas de corrompre ou de détruire tout et ce,
gratuitement.La relation d’interdépendance entre capitalistes et salariés,
foncièrement inégalitaires, est cependant la condition de l’enrichissement
de tous ceux dont le seul désir est de mettre à genoux l’Afrique.

Les mécanismes de marché élaborés par l’Occident garantissent que des
actions propres à chaque groupe de malhonnêtes gens soient guidées par
une « une main invisible. A l’origine, ces actions devraient conduire
spontanément à l’ordre plutôt qu’au chaos. La vertu, le souci d’agir
selon les lois morales ne sont pas de nos jours nécessaires au fonction-
nement harmonieux des humains, des pays et des continents. Pourquoi le
bonheur social, l’équité, la répartition sont occidentales et inégalités,
exploitation, maltraitance, meurtres gratuits et souffrances sont africaines
pourtant ce sont les produits africains qui enrichissent l’occident ?
Pourquoi la science économique a t-elle évité la question morale ?




Mika-L. Yondoloum
Parti Libéral du Tchad



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