samedi 31 mars 2007

Solidarite pour le Darfour Arretons le genocide

Appel à la solidarité du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 31/03/2007
Solidarité internationale / Darfour / Meeting d'Urgence Darfour à la Mutualité

Meeting d'Urgence Darfour à la Mutualité (Paris, France) - le compte-rendu du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme) publié le 26-03-2007

Pour diffusion auprès de tous les médias tchadiens et des autres pays



Il nous fait plaisir de reproduire ci-dessous le compte-rendu de la réunion publique effectué par le Collectif VAN, membre du Collectif Urgence Darfour, dont une délégation était présente au meeting du 20 mars 2007 à la Mutualité, dans la capitale française.



En cette période d'élections en France, le but de ce meeting était d'interpeller les candidats à la présidentielle sur la situation au Darfour et de briser le mur du silence autour du génocide en train de se commettre au Soudan. La société civile a également répondu présent, puisque le rez-de-chaussée de la salle de la Mutualité affichait presque complet.



D'emblée, Jacky Mamou, président du Collectif Urgence Darfour a donné le ton. Il a notamment demandé à dépasser l'attitude facile consistant à prononcer quelques mots de compassion pour les victimes sans entreprendre d'actions concrètes pour arrêter le génocide en cours au Darfour. Dans cette optique, il a présenté l'acte d'engagement que le Collectif entendait faire signer aux candidats aux élections présidentielles.



Bernard-Henri Lévy est ensuite monté à la tribune pour lire une lettre du président Chirac, dans laquelle ce dernier exprime l'importance d'un engagement de la France pour pousser à des actions internationales.










Ce fut ensuite au tour de Laurent Fabius de prendre la parole pour raconter son récent voyage au Tchad dans les camps de réfugiés situés à la frontière avec le Darfour. Il a notamment évoqué avec émotion le cas d'une petite fille seule rescapée du massacre de sa famille et qui avait été amenée au camp de réfugiés par une voisine. Il a décrit le Darfour comme une terre ravagée d'une couleur grise qui lui avait rappelé la couleur d'Oradour-sur-Glane (commune du département de la Haute-Vienne où tous ses habitants ont été massacrés par les SS le 10 juin 1944), résumant son impression d'une phrase : « Silence, on tue ».



François Zimeray, président de la Communauté d'agglomération de Rouen et président de SOS Darfour fut le troisième orateur. Il avait visité les camps de réfugiés de la frontière du Darfour en même temps que Laurent Fabius. Appelant à une plus grande implication pour arrêter le génocide en cours, il a précisé que la Chine qui a besoin du pétrole soudanais, est le principal obstacle à une action internationale pour faire cesser les atrocités. Il n'a alors pas hésité à réclamer un boycott des Jeux Olympique de Pékin pour faire pression sur les autorités chinoises.



Bernard-Henri Lévy est revenu à la tribune pour raconter sa récente expédition au Darfour. En effet, parti au Tchad notamment avec les deux orateurs précédents, il a franchi clandestinement la frontière soudanaise pour rencontrer un dirigeant du Mouvement de Libération du Soudan. Ce dirigeant, Abdulwahid Al Nour était présent dans la salle. Bernard-Henri Lévy a dressé son éloge en le qualifiant de musulman modéré, voulant instaurer un régime démocratique et laïc au Soudan. Il a expliqué comment, prévenu des mouvements des milices janjawids, il avait été contraint de modifier sa route plusieurs fois, comment l'armée française basée à la frontière tchadienne était au courant de ces mouvements de troupes, comment il suffirait d'implanter un radar à la frontière pour surveiller en permanence la moindre exaction commise au Darfour. Malgré son opposition à la guerre, il a rappelé l'absence d'alternatives : si la communauté internationale n'intervient pas au Darfour, le seul choix possible est d'armer les Darfouris.



Premier candidat à l'élection présidentielle à venir s'exprimer, François Bayrou est venu rappeler qu'il s'était rendu au Darfour il y a 2 ans. Il a repris l'appel au boycott des Jeux Olympiques de Pékin. Il a ensuite signé l'engagement en 8 points préparé par le Collectif Urgence Darfour.



Dominique Voynet est quant à elle venue dénoncer à quel point l'inertie de la communauté internationale était inacceptable. Elle a précisé qu'on observait toujours cette inertie lorsque le gouvernement commettant des atrocités dirigeait un pays riche en ressources naturelles, qu'il s'agisse de bois, de pétrole ou de diamants. Elle a cité notamment le cas de la Tchétchénie, complètement oubliée. Elle s'est engagée à agir qu'elle soit élue ou non et elle a signé l'acte d'engagement.



Dominique Sopo, président de SOS Racisme, membre du Collectif Urgence Darfour, a ensuite rappelé qu'aucun gouvernement n'avait été démis du pouvoir à cause du génocide qu'il commettait, et que cette impunité était à l'origine de la reproduction des atrocités. Pour exemple, il a cité la petite phrase d'Hitler : « Qui se souvient de l'extermination des Arméniens? » montrant comment l'impunité de la Turquie avait joué un rôle dans la Shoah.



Alors qu'on annonçait dans la salle la venue du Ministre des Affaires Etrangères, Philippe Douste-Blazy, des huées ont résonné dans le public malgré un appel des organisateurs à respecter le rassemblement républicain sous lequel était placé le meeting.



C'est donc une personne moins contestée qui a pris la parole, en l'occurence Bernard Kouchner, qui s'est remémoré ses combats passés pour les Biafrais ou pour tant d'autres peuples. Il a notamment particulièrement appuyé sur le rôle du gouvernement soudanais dans le génocide du Darfour, qualifiant d'ignominie la promotion de l'un des organisateurs des massacres - que la Cour Pénale Internationale souhaite juger - au rang de ministre des Affaires Humanitaires.



Nicole Guedj, Conseillère d'Etat, est ensuite venue s'exprimer au nom de Nicolas Sarkozy, dont la salle a appris avec déception qu'il ne serait pas présent. Dénonçant la complaisance du Soudan, Nicolas Sarkozy a proposé des mesures unilatérales de la France, se déclarant certain que la communauté internationale suivra. Il s'agit notamment de ne pas accorder de visas aux dignitaires du régime soudanais. Nicole Guedj a signé l'acte d'engagement au nom de Nicolas Sarkozy.



Troisième candidate à venir s'exprimer, Ségolène Royal est venue dénoncer la passivité de la France et a qualifié d'indigne la réception du président soudanais Omar El Bachir en France. Elle a proposé de mobiliser immédiatement les troupes françaises basées au Tchad et en Centrafrique. Elle a dit également vouloir changer la politique de la France en Afrique, « le pays où elle est née », afin de prévenir les génocides. Elle a signé l'acte d'engagement.



Ghaleb Bencheikh, théologien, a pris ensuite la parole pour dénoncer les crimes commis au nom de l'Islam, précisant qu'il n'est nul besoin d'accoler l'épithète modéré à musulman, puisque l'Islam est intrinsèquement modéré.



Richard Rossin, membre fondateur de Médecins sans Frontières, membre du collectif Urgence Darfour, est venu présenter un historique du Darfour.



Abdelwahid Al Nour a demandé alors à ce que le public laisse M. Douste-Blazy s'exprimer. Le ministre a rappellé l'implication de la France dans la résolution de la crise. Il a précisé qu'il s'était rendu deux fois au Darfour, que la France était à l'origine de la résolution 1706, qui propose l'envoi d'une force de l'ONU avec l'accord du gouvernement soudanais. Il a ensuite expliqué l'importance de la recherche d'un accord politique au Conseil de Sécurité, ce qui supposait de convaincre la Chine, l'Indonésie et le Qatar. Les accords d'Abuja (accords entre un dirigeant darfouri et le gouvernement soudanais) ont déjà été un pas dans la bonne direction. Ainsi, Douste-Blazy considère qu'intervenir au Darfour sans mandat de l'ONU reviendrait à refaire la même erreur qu'en Irak.



Le chanteur Idir a ensuite eu des mots très beaux pour affirmer sa solidarité, jugeant qu'il ne pouvait pas rester indifférent face au drame du Darfour.



Enfin, Abdelwahid el Nour a conclu la soirée en répondant au Ministre, lui expliquant que les zones où il s'était rendu au Darfour ne sont pas les zones concernées par le conflit. Il lui a expliqué que les hommes massacrés, les femmes violées, n'avaient pas besoin d'une enième résolution sur le Darfour, soulignant qu'une dizaine de résolutions avaient déjà été votées sur le Darfour sans aucun changement sur le terrain. Il a ensuite expliqué son rêve d'un Soudan laïc, où cohabiteraient toutes les communautés.



Pour la première fois, les médias se font les relais importants d'une action pour le Darfour. Nous ne pourrons pas dire dans dix ans que nous ne savions pas ce qui se passe. Il faut réagir maintenant avec le soutien de tous.
N'oubliez pas d'aller immédiatement signer la pétition en ligne






Fin du compte-rendu du Collectif VAN.



Par ailleurs, le Parti Libéral du Tchad demande au gouvernement tchadien d'accepter l'envoi de troupes de la paix de l'ONU sur son territoire pour protéger les réfugiés soudanais et assurer la sécurité des populations tchadiennes qui vivent à l'Est du Tchad. Il y a urgence.



Par solidarité,
Le Comité de soutien du
Parti Libéral du Tchad (PLT),
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
tous ensemble pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir.

vendredi 16 mars 2007

Le Tchad ne doit pas devenir un nouveau Darfour

N'Djamena le 16/03/2007
Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
PLT / Appel à la Communauté internationale pour le Tchad


Suite à nos différents appels répétés à la paix, à la démocratisation et à la sécurité au Tchad, à la cessation du génocide au Darfour et de tous les conflits générés à son alentour, et d'une manière générale pour que tous les peuples de cette région d'Afrique Sub-Saharienne et Centrale puissent vivre enfin en paix et connaitre la prospérité qu'ils méritent, et notamment suite à notre communiqué du 31/08 /2006 A L'Est du Darfour... le grand oublié, le Tchad, il nous fait grand plaisir de faire savoir à tous les Amis du Tchad et Défenseurs de la Démocratie en Afrique que la Communauté internationale ne reste pas indifférente au triste sort des Tchadiens et Tchadiennes et des réfugiés du Darfour, et ce même si certaines personnes trouvent qu'elle agit par trop discrètement.


Bien au contraire, de multiples actions de soutien et activités de sensibilisation sont menées à bien auprès des décideurs. Mais toutes les actions que mènent les diplomates, députés et responsables politiques, les ONG et d'autres personnes de bonne volonté ne produiront pas rapidement leurs effets si la presse ne relaie pas comme il le faut l'information auprès du grand public pour qu'il fasse pression auprès de leur gouvernement respectif.


Or il y a vraiment urgence, car tout d'abord, des centaines de milliers de personnes souffrent et se meurent actuellement et leur nombre grandit de jour en jour, et d'autre part, tous les conflits qui existent risquent à tout moment de se transformer en une guerre régionale qui déstabiliserait toute l'Afrique et qui ne serait vraiment pas bonne pour la sécurité et la paix dans le monde de part ses implications.


Nous invitons donc tous les journalistes et médias du monde entier de bien vouloir diffuser le plus largement possible le communiqué de presse ci-dessous d'Oxfam en date du 15 Février 2007 et qui est toujours d'actualité et même malheureusement plus encore.

L’Est du Tchad ne doit pas devenir un nouveau Darfour


De nouvelles attaques sur les civils ont fait des douzaines de victimes


Il ne faut pas laisser les attaques sur les civils dans l’Est du Tchad atteindre les niveaux constatés au Darfour, a déclaré ce jour l’agence humanitaire internationale, Oxfam, au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU se prépare à prendre la décision d’envoyer ou non une force de maintien de la paix dans ce pays.

Le nombre de Tchadiens déplacés à l’intérieur de leur pays a quadruplé depuis mai 2006, passant de 30.000 à plus de 120.000 personnes, pour la plupart suite à de violentes attaques sur leurs villages.

Au cours de ces deux dernières semaines, les attaques sur les civils se sont intensifiées dans la province de Dar Tarma dans le nord-est, où les rivalités traditionnelles sont en train de se transformer en un conflit majeur à mesure que les groupes armés s’organisent mieux, sont plus nombreux et mieux armés. Dans la province sud-est de Dar Sila, des conflits et attaques interethniques dans des villages, y compris des attaques à partir du Darfour voisin, sont menés en toute impunité. Lors de la dernière semaine du mois de janvier, des douzaines de civils ont trouvé la mort dans des attaques de villages par des miliciens près de Djimeze et Biltine.

« Nous nous trouvons face à une situation exceptionnelle, car plus de 230.000 réfugiés qui ont fui les attaques au Darfour en 2003 et 2004, sont rejoints par des milliers de Tchadiens fuyant une nouvelle vague de combat se déroulant chez eux, » a déclaré Roland Van Hauwermeiren, directeur d’Oxfam au Tchad. « L’Est du Tchad est l’un des endroits au monde où il est le plus difficile de trouver de l’eau. Et, malgré tous nos efforts, certaines personnes ne reçoivent que 4 à 5 litres d’eau par jour alors qu’elles devraient en recevoir au moins 15 litres (1). »

Oxfam fournit de l’eau potable à 30.000 personnes déplacées dans et autour de la ville de Goz Beida, mais il est difficile de garder un tel niveau d’assistance alors que d’autres personnes déplacées arrivent, et que l’insécurité oblige à réduire les effectifs. Au cours des deux semaines passées, Oxfam a envoyé dans l’Est du Tchad trois avions cargos chargés d’équipement pour l’approvisionnement en eau et de matériel sanitaire. Outre les pompes à eau et du matériel de forage, ces avions ont transporté du matériel pour construire des latrines d’urgence pour les personnes ayant fui la violence.

Des déchets provenant des animaux et des humains jonchent le sol dans les zones où se sont installés les Tchadiens déplacés, et les enfants y marchent pieds nus.

« Dans certaines des zones où nous travaillons, vous avez 12.000 à 15.000 personnes, et pas une seule latrine. Si la violence se poursuit et nous empêche de construire rapidement des latrines, il sera très difficile d’empêcher l’irruption de maladies infectieuses et maladies liées à l’eau, telles que diarrhées, choléra et hépatites », a ajouté Van Hauwermeiren. « Chaque jour, dans l’Est du Tchad, de plus en plus de gens souffrent des conséquences d’un violent conflit, et la situation est en train de s’aggraver au point de devenir incontrôlable. Nous devons mettre fin aux attaques maintenant. »

Oxfam en appelle aux autorités tchadiennes et à la communauté internationale afin qu’elles entreprennent une action urgente et immédiate pour stopper la violence interethnique et aident ceux qui ont été affectés par cette violence.

Au moment où le Conseil de sécurité des Nations Unies délibère sur le déploiement d’une force internationale dans l’Est du Tchad, Oxfam rappelle à toutes les parties en conflit que :

  • Priorité doit être donnée à la protection des civils victimes du conflit. Toute force internationale déployée au Tchad devra être axée sur la sécurité des réfugiés soudanais, des Tchadiens déplacés, et des communautés locales, pour mettre fin aux attaques sur les populations civiles.

  • Des actions pour stopper la violence contre les civils doivent être entreprises rapidement et de manière décisive. Si le Conseil de sécurité des Nations Unies décide de déployer une force ce mois-ci, les États membres de l’ONU doivent rendre disponibles immédiatement les ressources financières, logistiques et humaines nécessaires à un déploiement

  • Les acteurs humanitaires doivent être en mesure de fournir une aide à ceux qui en ont besoin sans s’exposer eux-mêmes au feu ou aux attaques. Il est crucial que toute force internationale au Tchad communique clairement avec toutes les parties en conflit sur le fait qu’elle est axée sur la protection des civils, et qu’elle fasse tous les efforts possibles pour respecter et promouvoir la neutralité et l’impartialité des agences humanitaires.

  • Les mesures à court terme pour améliorer la sécurité des civils dans l’est du Tchad devront être complétées par un large dialogue national incluant des acteurs du gouvernement, de l’opposition et de la société civile. Il ne peut y avoir de paix durable au Tchad sans processus politique.

Contact : pour de plus amples informations ou pour fixer des interviews en anglais, français, espagnol ou allemand avec le personnel d’Oxfam au Tchad, veuillez contacter :
- au Royaume Uni : Clare Rudebeck : Tel : +44 (0) 7769 887 139 ou +44 (0) 1865 47 2530, Email : crudebeck@oxfam.org.uk
- aux USA : Jennifer Abrahamson : Tel. + 1 212 687 2150 ou +1 202 321 7858, Email : Jennifer.Abrahamson@oxfaminternational.org

(1) Note aux éditeurs : les normes humanitaires internationales (connues sous le terme « Normes SPHERE ») recommandent un minimum de 15 litres d’eau par personne et par jour dans une situation d’urgence humanitaire.



En remerciant d'avance tout le monde de bien vouloir publier et faire circuler ce communiqué le plus largement possible, nous espérons que tous ceux qui ont gardé en eux l’amour des hommes, feront le nécessaire, tout leur possible, quelles que soient leurs conceptions ou orientations politiques, philosophiques, métaphysiques ou religieuses, pour que la paix règne enfin au Tchad et au Darfour, et partout ailleurs.



Le Comité de soutien de
Mika - Lelita Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P. 1323 N'Djamena, République du Tchad
Site Internet : www.parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

Tchadiennes, Tchadiens,
rejoignez le Parti Libéral du Tchad,
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jeudi 8 mars 2007

Défendre la démocratie au Tchad est important pour le monde entier

Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 8/03/2007
Tchad / Appel à la communauté internationale / Défendre la paix et la démocratie au Tchad



Agir avec le PLT pour défendre la paix et la démocratie au Tchad



La communauté internationale ne peut pas se permettre de laisser le difficile processus de paix en République du Tchad succomber à un regain de violence.


La transition démocratique au Tchad vient d'être le sujet du groupe de réflexion annuel de Droits et Démocratie, qui s'est tenu le 16 Décembre dernier par quelques pays décideurs importants du G8 au siège du Ministère des Affaires étrangères du Canada à Ottawa.


Les combats qui ont repris au Darfour puis à l'Est du Tchad (avec dernièrement la présence de nouveaux foyers de tension dans le Nord Tchadien et qui ont vu les villes de Ounianga Kebir et Gouro tomber aux mains des soldats rebelles la semaine dernière) ne doivent absolument pas s'intensifier. Un retour à une situation de conflit dans la région volatile du Tchad serait catastrophique pour les droits des personnes dans cette région d'Afrique centrale où la guerre a coûté la vie à plus de deux millions de personnes seulement depuis 1998.


« Les peuples amis du Tchad souhaitent ardemment la paix et le Canada doit faire sa part pour qu'on ne le laisse pas tomber ce pays d'Afrique centrale, a soutenu le maître des conférences M. Jean-Louis Pommerleau, coprésident de Droits et Démocratie, un organisme québécois de réflexion. Le processus pour parvenir à cette paix est maintenant en place, mais il nécessite le soutien sans faille des dirigeants des partis politiques supporters de la démocratie au Parti Libéral du Tchad dirigé par M. Mika-L.Yondoloum. La communauté internationale s'est résolument engagée pour que la démocratie puisse croître et prospérer au Tchad » selon la puissance planétaire qu'est le G8 et dont fait partie le Canada.


Chers amis, défenseurs de la démocratie, il n'y a pas de politique sans droits de l'Homme... et surtout sans liberté et démocratie. Tous ceux et toutes celles qui s'aventureront une nouvelle fois dans une attitude immonde comme celles qui ont prévalu depuis 1982 à aujourd'hui, seront immédiatement rappelés à l'ordre....


La démocratie crée le désir d'être reconnu comme un être humain. Ce n'est que dans le cadre de la démocratie que le fait d'être une personne signifie quelque chose, et que le désir d'être reconnu comme tel prend tout son sens. En même temps, la démocratie ouvre aussi le débat sur ce que signifie l'être humain. Le Tchad est composé d'êtres humains pour être ensuite des citoyens, mais pas l'inverse.

Pour que la démocratie soit crédible, on ne doit permettre à aucune hégémonie, non plus qu'à aucune forme de marginalité, d'être constitutive du fonctionnement du système démocratique. La démocratie doit être l'espace dans lequel, par principe, toute hégémonie peut être contestée avec les moyens que la démocratie autorise à cette fin.


La démocratie doit donc se définir comme un espace de résistance pacifique par le dialogue dans la compréhension mutuelle et le respect réciproque. En conséquence, tout système politique qui n'autorise pas la résistance perd le droit de se qualifier de "démocratique".


Cela implique que la démocratie ne doit pas être considérée comme l'idée libérale-individualiste selon laquelle chaque individu devrait être doté d'un pouvoir égal mais qu'elle doit être comprise comme un espace autorisant la formation et l'alternance d'alliances hégémoniques cherchant à agir pour le bien commun de tous selon leurs compréhensions des hommes et des choses.


La démocratie est alors vue non pas comme la somme des préférences individuelles, mais comme le jeu mouvant de multiples forces qui luttent pour l'hégémonie. La démocratie, elle aussi, peut répondre au désir d'être reconnue comme meilleure : en démocratie considérée comme espace de résistance, la politique devient une lutte pour la reconnaissance d'idées meilleures pour l'avenir du monde.


Un pays est démocratique dès lors qu'il offre aux citoyens le droit de choisir librement son gouvernement par le biais d'élections périodiques à bulletins secrets entre différents partis, sur la base du droit de vote accordé universellement et également à tous les adultes.


Néanmoins, la démocratie libérale est le produit d'une articulation contingente de deux traditions différentes. D'un côté, on trouve la tradition libérale, fondée sur l'état de droit, la défense des droits des personnes et le respect de la liberté individuelle ; de l'autre, la tradition démocratique, fondée sur le concept d'égalité, d'identité entre gouvernants et gouvernés, et de souveraineté du peuple. Il est important de comprendre que la démocratie libérale est la somme de deux logiques fondamentales.


Que la nouvelle année 2007 soit pour les Tchadiens et Tchadiennes l'occasion de retrouver les plaisirs du partage, au sein de nos familles respectives, et ceux de la solidarité, auprès des plus démunis, qui est le signe particulier de la manière idéale de penser à la société et d'influencer sa transformation. Deux manières de reconnaître l'autre, les autres, et de créer une société plus humaine, respectueuse à la fois des différences et des règles de vie commune.


Merci de votre soutien au Parti Libéral du Tchad et à son Président !


Mika- L. YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad
BP 1323 Ndjaména, République du Tchad


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mardi 6 mars 2007

Planter des arbres pour faire reculer le Sahel

Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 6/03/2007
Sahara / Développement économique / Plantation d'arbres



Plantez des arbres dans le Sahara pour lutter contre la désertification et la pauvreté!



De plus en plus de gens dans le monde prennent conscience que la protection de l'environnement doit être au cœur de nos préoccupations, des citoyens comme de nos gouvernements, de tous les Etats. Au plan local comme au niveau international, protéger notre environnement est un impérieux devoir. C'est contribuer au bien-être actuel de chacun des habitants de notre planète et donner à tous un meilleur cadre de vie, un meilleur environnement, comme aurait pu le dire Jacques de Chabannes, seigneur de La Palice, tellement c'est évident ! Protéger l'environnement, en sauvegardant l'intégrité de la nature et en lui permettant de renouveler ses richesses plus vite que nous les consommons, c'est aussi préserver l'avenir des générations futures.

C'est pourquoi le Parti Libéral du Tchad est heureux de souligner l'intéressante initiative d'une communauté Internet lancée et dirigée par une équipe de généreux bénévoles espagnols : le projet Tree Nation, basé à Barcelone. Le but de cette association écologique est de planter une forêt de 8 millions d'arbres (Acacias, Roniers et Baobabs) en plein coeur du Niger, un des pays les plus pauvres de la planète (177/177 selon l'indice de développement humain de 2006), afin de lutter contre la désertification et de favoriser le développement durable.


Cette action salutaire et pratico-concrète, qui s'inscrit dans le cadre de la Campagne du Milliard d'Arbres du Programme des Nations-Unies pour l'environnement (PNUE), permettra de faire reculer le désert, de régénérer le sol, de drainer l'eau à la surface grâce au système racinaire, d'augmenter la productivité de la terre et de développer l'agriculture et l'élevage, et du même coup d'améliorer le bien-être des populations nigériennes et par ricochet de toutes celles de la région du Sub-Sahara, le Sahel, dont le Tchad fait partie avec notamment le Soudan, le Mali et la Mauritanie.


Prévenir la désertification, ce n'est pas simplement planter des arbres pour faire joli et respirer de l'air pur, c'est assurer la survie des plus pauvres et leur permettre de se développer dignement et comme ils le veulent et de profiter eux aussi des bienfaits du progrès auxquels ils aspirent. Comme l'a souligné la Professeure kenyane, Wangari Maathai, fondatrice du Mouvement Ceinture Verte et lauréate du Prix Nobel de la Paix 2004 pour son combat continu en faveur de la démocratie, de la défense des droits des personnes et de la protection de l’environnement : « Lorsque nous plantons des arbres, nous plantons les graines de la paix et de l'espérance».


Favoriser le développement durable en Afrique, et ailleurs dans le monde, par le simple geste de planter des arbres, c'est également lutter, intelligemment, à la source, contre deux fléaux qui frappent à la fois les sociétés développées et celles en voie de développement :

- d'une part, c'est lutter contre l'immigration clandestine ou non souhaitée dans les pays occidentaux, un mouvement grandissant et difficilement contrôlable de populations, qui menace leurs équilibres sociaux, politiques, économiques, financiers, religieux et culturels, qui pose de graves problèmes humains et qui constitue un véritable gâchis humain à bien des égards (conditions d'hébergement, problèmes d'insertion, non reconnaissance bien souvent des diplômes ou qualifications, montée de la xénophobie, etc., et difficultés de trouver du travail convenablement payé), et

- d'autre part, c'est permettre de juguler la fuite des cerveaux dans les pays africains, des pays qui ont tous cruellement besoin de toutes leurs ressources humaines pour se développer et prospérer comme ils le méritent.


Protéger l'environnement en inversant les effets de la déforestation, ce n'est pas simplement réduire les répercussions des changements climatiques, c'est mettre un frein à la paupérisation et améliorer les conditions de vie de millions de personnes. Planter des arbres ne permettra pas seulement de compenser les émissions de CO2, d'empêcher la disparition des espèces menacées et de favoriser le développement de toute la faune et la flore qui font la richesse de la terre, mais permettra aussi de favoriser l'éducation des populations et la scolarisation des enfants, et par voie de conséquence de favoriser l'émergence d'une véritable démocratie dans tous les pays concernés.

Pour contribuer à ce noble projet, vous avez la possibilité de choisir le type d'arbre que vous souhaitez financer, puis de sélectionner son emplacement sur une carte interactive. Grâce à la technologie GPS, votre arbre virtuel sera directement relié à l'arbre réel qui sera planté dans l'éco-parc. Vous avez même la possibilité de dédicacer votre arbre, ce qui en fait une excellente idée de cadeau, des plus utiles et un témoignage de votre solidarité humaine.

Le PLT, parti politique tchadien qui lutte pour la démocratie, la paix et la prospérité de toutes les populations tchadiennes, notamment celles du Nord durement touchées par la sécheresse et la pauvreté, et qui, par delà cet objectif, veut contribuer à l'avènement d'un monde meilleur, plus humain, plus fraternel et plus solidaire, apporte donc son soutien sans réserve à cette association de personnes de bonne volonté, en jouant un rôle actif dans le développement de ce projet, notamment en en faisant la promotion auprès de ses dizaines de milliers de militants et sympathisants au Tchad et dans divers autres pays, en sensibilisant le maximum de personnes possible et en invitant tous ses contacts et relations propriétaires à fournir gratuitement des emplacements publicitaires et à en parler sur leurs sites Web.


Nous demandons ici également au gouvernement tchadien de lancer une campagne similaire de plantation d'arbres au Tchad, en consacrant une partie des ressources pétrolières dont il dispose maintenant pour mettre en place les structures nécessaires et rémunérer les planteurs d'arbres, ce qui permettra à la fois de faire concrètement reculer le désert qui ne cesse d'avancer, de drainer à la surface, naturellement et donc à peu de frais, une grande partie des immenses d'eau qui se trouvent dans les 3/4 du sous-sol, de développer une agriculture vivrière dont le pays a besoin, de donner dans l'immédiat du travail à de nombreuses personnes et de mettre le Tchad sur la route de la prospérité.


Pour terminer, nous citerons la phrase de Gandhi : ”Sois le changement que tu veux voir dans le monde”... et le monde s'améliorera.

Mika Lelita Yondoloum

Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)

B.P. 1323 N'Djamena, République du Tchad

Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir