jeudi 30 novembre 2006

Penser au Darfour mais ne pas oublier le Tchad

N’djamena, le 31/08 /2006
Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
PLT / A L'Est du Darfour… Le grand oublié, le Tchad


A L'Est du Darfour... le grand oublié, le Tchad



C'est dans ces mots que Mika Lélita Yondoloum décrit le pays dont il est originaire. Ayant vécu 20 ans au Québec de (1986 à 2006), Mika est fier des valeurs et réalisations québécoises, entre autres : le consensus, la tolérance, le respect de la diversité, la gouvernance, la transparence de la gestion des fonds publics, la place de la femme dans la société, l'importance accordée à l'éducation, les Caisses Populaires Desjardins, le régime d'assurance maladie, un gouvernement soucieux des droits et libertés, le rôle qu'occupent les députés et la démocratie participative.

C'est justement ce modèle québécois qui a inspiré Monsieur Yondoloum a être un des principaux acteurs, pour ne pas dire le principal instigateur, du changement politique au Tchad qui est en train de se faire : ramener la paix et la sécurité en favorisant la réconciliation nationale par un dialogue sans exclusive entre les différents acteurs de la vie politique tchadienne, et mettre sur pied un parti politique réellement démocratique basé sur un vrai programme de société proposant des solutions pratiques aux besoins concrets des diverses populations du Tchad.

Trois ans après son indépendance en août 1960, le Tchad est entré dans un cercle vicieux de guerres (confessionnelles, ethniques ou tribales) et de coups d'État successifs qui entravent son développement malgré toutes les richesses pétrolières et minières qu'il possède. C'est ainsi qu'après avoir renversé l'ancien dictateur, Hissene Habré (qui a tué des dizaines de milliers de gens et qui est poursuivi pour crimes de guerre et contre l'humanité), l'actuel président Idriss Déby Itno règne quasiment sans partage depuis 16 ans sur le pays.

Malgré quelques progrès réalisés (notamment l'avènement d'un multipartisme qui peine à être effectif et une relative liberté de la presse privée qui se heurte plus ou moins régulièrement à diverses intimidations), le Tchad traverse une situation difficile à tous les niveaux : politique, sociale, économique et financière. Après des élections boycottées par l'ensemble des candidats de l'opposition démocratique en mai 2006 (car ils contestent la modification de la constitution qui permet d'être président à vie), le président Déby a été réélu pour une 3ième fois de façon pas très démocratique, en tout cas très contestée par la communauté internationale.

Motivé par les attentes du peuple tchadien qui souffre depuis plus de 3 décennies dans l'indifférence la plus totale de la plupart des gouvernements occidentaux, et malgré tous les risques encourus, Mika Lélita Yondoloum a courageusement choisi de faire tout le nécessaire pour mettre en place une véritable démocratie qui conduira son peuple vers la prospérité qu'il mérite.

Mika est président fondateur du PLT (Parti Libéral du Tchad, B.P 1023 N'Djamena, République du Tchad). Ce nouveau parti d'ouverture politique est social-démocrate d'orientation libérale. Il vise à ramener la paix et la sécurité, à favoriser les droits et libertés des personnes, à encourager la création d'entreprises et l'investissement étranger et à lutter contre la pauvreté.

Créé en 2006, le PLT compte aujourd'hui sur l'appui d'une bonne partie des habitants des différentes régions (environ 10 à 12% de l'électorat). Il compte une vingtaine de bureaux à travers le pays. Sa devise est Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir.

Présentement en voyage au Canada et au Québec, Mika souhaite sensibiliser l'opinion publique à la situation dramatique du Tchad : manque de médicaments et de soins de santé, manque d'eau potable, grande pauvreté, insécurité.

Il demande aux gouvernements du Québec et du Canada:
- d'envoyer des observateurs internationaux pour les prochaines élections pour qu'elles soient vraiment démocratiques, libres et transparentes;
- d'aider à la mise en place des structures des partis politiques telles que l'école des partis (université des leaders du partis);
- d'offrir leur assistance matérielle et financière pour préparer les élections municipales de novembre 2006 et législatives d'avril 2007 (bulletins de vote, urnes, etc.);
- d'aider les partis de l'opposition à organiser des tables de consultation de façon à créer une synergie constructive pour le futur;
- faire des pressions diplomatiques pour que les autorités tchadiennes acceptent enfin de dialoguer avec l'ensemble des partis et mouvements politiques tchadiens pour mettre fin une bonne fois pour toute au cercle vicieux de la violence et pouvoir finalement mettre en oeuvre la réconciliation nationale souhaitée par tous les Tchadiens.

Alors oui, continuez toujours à penser au sort des populations du Soudan qui souffrent, et plus particulièrement aux réfugiés du Darfour, mais n'oubliez pas le Tchad.

Pour contacter Mika Lélita Yondoloum ou pour avoir plus d'informations sur son programme, voir le site du PLT à http://www.pltchad.com/

Vous pouvez également poster vos suggestions, opinions, commentaires et propositions sur le forum de réconciliation nationale et de démocratie participative du Parti Libéral du Tchad sur http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php pour bâtir tous ensemble un Tchad nouveau, démocratique, juste et prospère et vivant en paix et en bonne harmonie avec tous les pays.

Le service de presse de Mika Lélita Yondoloum
président fondateur du PLT (Parti Libéral du Tchad)
Téléphone à Montréal Québec : (1) 514-259-1385
Téléphone à N'Djamena Tchad : (235) 6.70.49. 90
P.L.T., B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad

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