jeudi 30 novembre 2006

Merci au gouvernement de la France

N’djamena, le 27/05/2006
Communiqué de presse du PLT
Libération de Mahamat Abbo Silek de l'ANR/Merci au gouvernement français


Merci au Gouvernement français pour avoir réussi à faire libérer Mahamat Abbo Silek, président de l'ANR

Au nom du peuple tchadien, des responsables de la société civile et de tous les partis politiques démocratiques tchadiens, le Comité Exécutif du Parti Libéral du Tchad (PLT) remercie tous les divers responsables politiques français qui ont contribué et finalement réussi à faire libérer M. Mahamat Abbo Sileck, président de l'ANR et grand patriote tchadien épris de paix.

Nous tenons à remercier ici publiquement le gouvernement français qui s'est penché sur ce dossier, et tout particulièrement M. Philippe Douste-Blazy, Ministre des Affaires Etrangères de la République Française et toute son équipe de porte-paroles, diplomates et de négociateurs efficaces (M. Bruno Joubert, directeur Afrique, Mme Nathalie Delapalme, conseillère technique Afrique, M. Jean-Baptiste Mattei, directeur de la communication et de l'information et porte-parole du Quai d'Orsay, Mme Sylvie Massiere, porte-parole Afrique), Michel de Bonnecorse, conseiller Afrique du Président Jacques Chirac (un diplomate qui connait très bien l'Afrique puisqu'il a été ambassadeur au Sénégal, à Madagascar, au Kenya, en Tunisie et au Maroc pendant 6 ans jusqu'en 2002), M. Jacques Champagne de Labriolle, conseiller technique aux questions africaines, M. Pierre Brochand, directeur de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), Paul Fontbonne, Mme Catherine Colonna, Ministre déléguée aux affaires européennes, Mme Michèle Alliot-Marie, Ministre de la défense et Mme Brigitte Girardin, Ministre française de la coopération, pour toutes les démarches qui ont été effectuées. Nous remercions bien sûr aussi M. l’Ambassadeur de France à l’ONU, Jean-Jacques de la Sablière, qui représente la France au Conseil de sécurité des Nations Unies, M. l’Ambassadeur de France au Tchad, Jean Pierre Berçot, et Mme l'Ambassadeur de France au Soudan, Mme Christine Robichon, qui ont suivi cette affaire avec toute l'attention requise.

Nous remercions aussi le président Jacques Chirac pour avoir souligner qu'il est important qu'un dialogue politique s'instaure entre les autorités et l’opposition tchadiennes, entre tous les Tchadiens. Nous profitons de cette occasion pour souligner que nous sommes ouverts à toute proposition qui permet d'instaurer une vraie démocratie, de vivre en paix et de prospérer. Ce peut-être une conférence publique à Genève ou une réunion à huit clos entre tous les principaux leaders (gouvernement, parlement, partis politiques accrédités et en exil, groupes de l'opposition démocratique armée et société civile) supervisée par des diplomates de l'ONU, un forum de réconciliation nationale à N'Djamena sous l'égide de l'UA ou une grande table ronde à Marcoussis (en France) comme pour nos confrères ivoiriens.

Mahamat Abbo Sileck étant exilé en France depuis plus de 12 ans et y bénéficiant du statut de réfugié politique, il était certes normal que les autorités françaises se préoccupent de son sort et agissent en sa faveur, comme elles le font par ailleurs pour la franco-colombienne Ingrid Betancourt et les 3000 autres otages enlevés par les révolutionnaires du FAR en Colombie. Mais, en tant que Tchadiens, nous apprécions à leur juste valeur tous les efforts que la France a fournis pour libérer notre compatriote, et nous saluons leur efficacité.

En outre, nous remercions la France qui a démontré son amitié pour le Tchad en réussissant à favoriser la voie démocratique et éviter une guerre civile tribale en déjouant la tentative de déstabilisation extérieure menée par le capitaine Nour. Outre les fonctionnaires de la cellule africaine de l'Elysée qui écoutent avec attention les visiteurs africains qu'ils recoivent, nous tenons à saluer tous les efforts que font les divers responsables qui influencent la politique africaine de la France.

Aussi, nous remercions tous les nombreux députés et sénateurs français qui ont initié ces pressions diplomatiques, notamment M. Daniel Mach, député UMP (Union pour un Mouvement Populaire) des Pyrénées-Orientales, M. André Thien Ah Koon, député UMP de la Réunion, M. Pierre Cardo, député UMP des Yvelines, M. Vincent Rolland, député UMP de Savoie, M. Serge Janquin, député PS (Parti Socialiste) du Pas-de-Calais, nommé «Officier de l’Ordre National du Lion» par les autorités sénégalaises, membre de la commission des affaires étrangères et président du groupe parlementaire d'amitiés France-Soudan, M. Philippe Marini, sénateur UMP de l'Oise et président délégué du groupe France-Djibouti et Corne de l'Afrique, M. Louis de Broissia, sénateur et président du Conseil Général de la Cote d'Or, et tous ceux qui ont discrètement agi dans l'ombre. Nous tenons aussi à remercier M. Noël Mamère, député des Verts de la Gironde et membre de la commission des Affaires Etrangères, Mme Martine Lignères-Cassou, députée PS des Pyrénées-Atlantiques, la Fédération de l'Isere du Parti Communiste Francais et M. Alain Lamassoure, député au Parlement européen, membre du Groupe du PPE-DE (Parti Populaire Européen - Démocrates Chrétiens - et des Démocrates Européens) et président du Conseil des élus du Pays Basque, pour l'écoute attentive qu'ils ont manifestée pour les divers problèmes que subit le Tchad.

Et un grand merci à M. Cyril Bozonnet, responsable de la la section FN du 18ème arrondissement de Paris, qui permet à la résistance tchadienne de s'exprimer sur son blog, et également à Mme Véronique Delvolvé, adjoint au Maire du 7ème arrondissement et délégué général adjoint de l'UMP Paris. C'est le genre d'aide concrète que nous souhaiterions de l'ensemble des partis politiques français et des autres pays amis, ainsi que des associations de défense des droits de l'Homme : pouvoir communiquer librement en direct et nous faire entendre par le plus de monde possible, car sans liberté d'expression, la démocratie est un vain mot.

Quoique de nombreux leaders n'aient pas officiellement réagi ou publiquement intervenu, à la vue de toutes les interventions effectuées pour sensibiliser la communauté internationale et notamment l'opinion publique française, plus personne ne peut dire que les miltants des partis politiques tchadiens et les membres des organisations de la société civile tchadienne sont indifférents, muets ou passifs. Bien au contraire, on constate que le Tchad "sous la croute" bouge et participe plus ou moins activement en fonction des moyens qu'il a sa disposition.

De même, malgré toutes les critiques parfois justifiées qui peuvent être adressées à certains chefs d'état ou membres de gouvernements étrangers, plus personne ne peut dire que les parlementaires et responsables politiques de la France et des autres pays amis ne font rien pour aider et supporter le Tchad. Là encore, ils ont démontré qu'ils sont bien disposés à notre égard et qu'ils soutiennent tous les efforts que nous faisons à la condition que nous agissions nous-mêmes - pacifiquement et démocratiquement - et que nous leur disions clairement ce que nous voulons.

Le Comité Exécutif du Parti Libéral du Tchad
B.P. 1023 N'Djamena, République du Tchad
pour M. Mika Lelita Yondoloum, président-fondateur du PLT, et, par solidarité commune, au nom de l'ensemble des populations tchadiennes et de tous les partis politiques qui croient à la paix et à la démocratie par le dialogue et la compréhension mutuelle.

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