vendredi 25 janvier 2008

DARFOUR : Pour une solution politique globale


Le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine
sont les trois pays dont les situations humanitaires et
sécuritaires se sont beaucoup détériorées ces derniers
vingt quatre mois. Du fait des crises sciemment entre-
tenues, deux de ces pays lourdement affectés font face
à une inféodation facile. Contrairement aux conflits
antérieurs qui ont connu un heureux dénouement con-
sensuel, les génocidaires du Darfour et de l’orient tcha-
dien continuent de camper sur leur position. Maintenir
une attitude figée tout en niant en bloque est digne d’une
dictature islamique. Malgré toutes les médiations et pro-
positions destinées à préserver le consensus, l’attitude
intransigeante des protagonistes soudanais et tchadiens
devra conduire à l'introduction d'un projet de résolution
lourd de conséquence.



La condition suivante pourrait être retenue advenant
qu'une des parties impliquées dans la tuerie du Darfour
ou à l'Est du Tchad rompt la recherche d'une solution
politique mutuel-lement acceptable: ingérence directe
sans préavis des nations civilisées dans ces pays de
désordres pour rétablir l'État fonctionnel pour ne pas
dire État optimal.Constatant l'absence de consensus,
le Parti libéral du Tchad réitère l'intérêt et le souhait
des tchadiens pour une solution politique, une solution
partagée à travers le dialogue inter tchadien sans ex-
clusif. L’urgence d’une solution globale, politique
et équitable s’impose afin d’ouvrir d’autres pers-
pectives à une population qui a tant souffert et qui
aspire à la paix et à la vie.


Le peuple du Tchad a suffisamment payé le prix de la
guerre clanique et connait la saveur des manoeuvres
islamiques. Ses infrastructures sont détruites, sa stabi-
lité politique mise à mal avec le risque de recréer les
divisions voir l'éclatement généralisé des communautés.
Le déchaînement de la violence a ramené le Tchad 60
ans en arrière, entraînant un drame humanitaire de
grande ampleur. Personne ne songe ici à remettre en
cause le droit à la sécurité du Tchad. Les pensées du
Parti Libéral du Tchad vont aux familles des victimes.
Dans la même foulée, qui sont ceux qui ont voulu voir
le Tchad et la centrafrique détruits et humiliés
comme il le sont actuellement ? Ce n’est ni acceptable
pour la communauté internationale, ni souhaitable
pour l’avenir de la paix dans la région.



Face à cette situation de désolation sans égale, le Parti
Libéral du Tchad souhaite que cessent les violences, le
plus rapidement possible, et que la communauté interna-
tionale trouve les moyens d’un accord politique juste et
durable. Il y a point de drame humanitaire aussi pire que
celui du Darfour, du Tchad et de la Centrafrique. Ce qui
se passe actuellement dans cette partie de l'Afrique est
bel et bien un drame humanitaire du même type que le
tsunami qui a mobilisé les pays riches au chevet de l'indo-
nesie et de quelques autres pays de l'Asie du Sud et du Sud-Est.


Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
www.parti-liberal-du-tchad.blogspot.com







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