Dans toutes les activités humaines, il est indiscutable
que la confiance est un facteur de performance. Il est
aussi très surprenant que peu de dirigeants politiques
et des leaders d’entreprise au Tchad n’en soient pas
conscients. En effet, bien souvent, des stratégies du
type « diviser pour mieux régner» ou encore
« la transparence descendante pour mieux contrôler»,
ou bien « pas de place au risque et à l’incertitude
grâce aux procédures », qui ne favorisent pas vrai-
ment la responsabilité et la confiance.
Au Tchad, certains sont persuadés et submergés par les
soucis que l’administration actuelle abuse du système,
alors que d’autres ont la sagesse de s’abstenir car très
bientôt l’étau se resserrera autour d’eux. Il est vrai, que
ce soit du point de vue des salariés ou du point
de vue des chefs d’entreprises et dirigeants politiques
rencontrés, la méfiance est plus généralement répandue.
Le Parti Libéral du Tchad dit qu’il est important de
montrer la bonne façon de faire les choses et de diriger
l’activité humaine. Le gouvernement du Tchad a besoin
de savoir qu’une maison est un tas de pierre, mais qu’un
tas de pierre n’est pas une maison, de même que la con-
fiance génère de la performance, mais la recherche
de performance guerrière ne génère pas forcément de la
confiance.
Au Tchad, on y rencontre de la souffrance, qu’elle soit
physique ou psychique. De la souffrance et des tensions,
car plutôt que de stimuler la confiance et la coopération,
on stimule la haine, la suspicion, la compétition ethnique
au détriment du rassemblement, de l’ouverture, de la
sécurité du développement et du partage de la richesse
nationale. Associer la confiance et la performance dans
tout ce qui est abject et crapule, ne risque t’il pas
de donner un moyen supplémentaire et culpabilisant avec
la bénédiction de nos maîtres à penser et nos victimes ?
Depuis plus d’une quinzaine d’années, les conditions
sociales des Tchadiens se dégradent dans certaines
régions du pays, dans les entreprises, et dans les foyers.
Les gens, suffisamment acculés au mur commencent
par se poser des questions, se lasser, douter, perdre
confiance. Cette perte de confiance s’illustre parfaitement
avec les nouvelles générations qui se présentent sur le
marché du travail et qui sont laissés pour compte.
Le PLT n’a jamais entendu ou vu un ou des dirigeants se
plaindre du fait que « les jeunes ne veulent plus soutenir
la politique de l’Etat du Tchad. Personne du gouvernement
n’est indigné par la situation peu animale des citoyens.
Le PLT a l’impression qu’il s’agit d’un rapport donnant-
donnant » et sans crédit de la part du gouvernement.
Bientôt, le PLT vous présentera ses plans pour un Tchad
où il fera bon vivre.
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