vendredi 31 août 2007

ADOPTION D’UNE CONSTITUTION CITOYENNE

Les élections du 03 mai 2006 au Tchad passeront à l’histoire
comme celles ou le système politique nationale traditionnel
a été ébranlé,ou les partis politiques traditionnels ont été
ramenés vers des bas records, ou le Tchad fera l’appren-
tissage d’un gouvernement formé par des gens sans gêne.
Ce qui n’est pas la norme dans les pays de démocratie véritable.


Un autre phénomène historique pourrait voir le jour si le
Parti Libéral du Tchad est porté au pouvoir. L’assemblée
nationale sera forcée de donner suite à l’engagement du
PLT à l’effet de procéder à l’adoption d’une Constitution
pour le Tchad moderne, libre, fiable et vivable accompagnée
de l’instauration d’une citoyenneté tchadienne.Le Parti
Libéral du Tchad croit que l’élaboration d’une constitution
nationale par les citoyens tchadiens est un geste démocratique
le plus utiles pour la réalisation d’un Tchad nouveau,
paisible et prospère.


Le premier bénéfice d’une telle démarche dans ce cas consis-
terait à transférer l’initiative démocratique des partis
politiques aux citoyens. Cette initiative serait louable
si elle avait pesé dans les résultats des dernières consul
tations populaires de Mai 2006.Au lieu de commencer par les
réponses toutes faites du MPS et de ses alliés, on pourrait
commencer par les questions,celles que se posent les
propriétaires de notre États,les citoyens tchadiens.
Le Parti Libéral du Tchad propose d’élaborer une nouvelle
constitution afin de répondre à quatre questions suivantes.
Quelles sont les valeurs fondamentales tchadiennes ?
Que sont les particularités de notre société auxquelles les
tchadiens souhaitent rattacher une protection constitutionnelle
spéciale ? Comment entend –on organiser le fonctionnement des
pouvoirs exécutif, législatifs et judiciaire ainsi que les
rapports avec les citoyens ? Comment définir les relations de
pouvoir sur le territoire national, régional et local ?

Un gouvernement issu du Parti Libéral du Tchad donnera une
forme juridique à une constitution pour relever les constitu-
tionnalistes en final de leur carrière. Répondre aux questions
que pose une constitution devrait demeurer un privilège exclusif
des citoyens tchadiens. En effet, une telle démarche ferait
l’objet d’une grande opération de constitution populaire et
non pas faite comme une étude savante des spécialistes.
L’ancien conseil régional du Tchad du Mouvement démocratique
pour la citoyenneté (MDC) , ancêtre du PLT a, de fait proposé
une constitution pour le Tchad des années 2000. Un document de
vulgarisation qui constitue un guide permettant au citoyen moyen
d’élaborer lui-même une constitution pour le Tchad. Et puisque le
MDC est né des États généraux sur la réforme dans les Forces
Armées Tchadiennes et les institutions démocratiques.

Une consultation portant sur une constitution pour le vrai
devrait permettre de consacrer une année complète à parcourir
toutes régions et à rencontrer le maximum de citoyens et aboutir
à des États généraux qui prendraient la forme d’une constituante.
Entre temps les partis politiques n’auraient qu’a bien se tenir
puisque la population aura dit qui nous sommes, comment nous
voulons nous gouverner, il restera aux partis de cesser de
s’enfermer pendant des décennies sur des positions figées et
confrontationnelles.Puis de se mettre eux-mêmes(les partis poli-
tiques) au service de ce qu’aura décrété la volonté populaire.
On aura remis la démocratie sur ses jambes,les partis à leur
place et les citoyens au pouvoir.



Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com



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Parti Libéral du Tchad,
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Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
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jeudi 30 août 2007

LE TCHAD TOUJOURS EN DANGER

Les partis politiques reconnus et le gouvernement du Tchad
n’ont plus encore le droit de tromper les citoyens et les
partenaires de l’union européenne sur les perspectives poli-
tiques nationales et sur le sens de notre engagement pour
le dialogue national sans exclusive. Le regard de l’Afrique
et celui de l’Europe sont cette fois-ci dirigés essentiel-
lement vers une société dégradée (le Tchad) et vers un con-
tinent (l’Afrique) en proie au réchauffement et saccagée
par une économie qui nous échappe.

Le 14 Août dernier, au Palais rose à Ndjaména, le peuple
du Tchad a eu l’opportunité de suivre en direct ou par
voix de radiodiffusion la déclaration suivante de Mr
I.Deby : « Les Partis politiques signataires appellent
le peuple Tchadien et en particulier : les associations
de défense des droits de l'homme, les syndicats, les
organisations féminines et des jeunes, à adhérer à ce
processus de paix véritable et de développement durable
que sous-tend le présent Accord Politique.

Le présent accord Politique est ouvert à tous les partis
politiques légalisés.Le Rapport Général et la Déclaration
à l'intention de l'Opposition armée font partie intégrante
du présent Accord. Le Président de la République est
garant de l'exécution du présent Accord.Ce que veulent le
PLT et les populations tchadiennes:Un autre monde possible.
Il est nécessaire,Il est plus « réaliste » que ce monde,
transformé en marchandise, que nous impose le MPS. Nous
vivons une société où le chômage est tenu pour inévitable,
où les inégalités s’accroissent, où les discriminations devien-
nent le lot commun,où les individus sont le jouet de décisions
qui leur échappent, où la jeunesse est pointée du doigt,
désignée comme peu éduquée, incapable de s’assumer,
réprimée lorsqu’elle résiste, où toutes les ressources
sont mises à sac de façon insoutenable.Une telle société,
porteuse de violence, est injuste, explosive. Elle n’est
pas viable. La concentration des pouvoirs et de la richesse
entre les mains de quelques-uns, au détriment du bien-être
et de la citoyenneté du plus grand nombre, ne fournit pas
de bases acceptables pour vivre ensemble.


Depuis plus de vingt ans, du local au national, dans tous
les domaines de la vie au Tchad, tout est fait pour nous
convaincre que nous sommes contraints d’accepter les
dogmes de la manipulation et de la spéculation, des diktats
des multinationales et de la finance.Certains veulent pousser
le plus loin possible le recul des conquêtes sociales, des
libertés individuelles, des services publics, des droits civils
et politiques hérités des gains purs: c’est le projet du ceux–
là qui exploitent sans coup férir les faiblesses tchadiennes
et les richesses naturelles de ce pays.D’autres entendent
concilier la toute-puissance du capital financier et un socle
restreint de droits et de garanties sociales : c’est le
programme des «professionnels de la politique tchadienne ».

Dans les deux cas, la main reste aux marchés financiers ;
les profits flambent et le peuple trinque ; les inégalités
galopent et la démocratie s’essouffle en tournant en rond.
Tout cela a été expérimenté, maintenant il doit être dénoncé,
dans l’immobilisme de la mouvance au pouvoir et des vieux
partis de la mouvance démocratiques, tous doivent faire le
mea-culpa en s’engageant solennellement à renoncer à changer
véritablement les choses. Nous voici donc devant un choix :
ou bien nous poursuivons dans la même veine, ou bien nous
changeons complètement de cap. Nous proposons d’en finir
avec le refus du changement, pour passer à une véritable
alternative. C’est ce qui souhaitent le Parti Libéral et
les populations tchadiennes. Le PLT propose à toutes celles
et ceux qui ne se résignent pas au pire, qui ne s’accou-
tument pas au spectacle d’un groupe d’égoïstes incapables
de renoncement.

Pour rompre avec des logiques qui ont fait la preuve de
leur nocivité ou de leur inutilité, il faut à la fois une
visée ambitieuse, des mesures concrètes, la capacité et la
volonté politique de les mettre en oeuvre. Nous voulons
pour cela bouleverser la donne mafieuse avec l’ambition
de rendre majoritaire une alternative libérale fondée sur
le soutien et la mobilisation populaires.Il y a de la
cohérence-dangereuse -dans les choix qui sont au coeur
des apprentis capitalistes contemporains. L’équipe MPS
et l’équipe de certains professionnels de la politique du
Tchad ont des objectifs (don de toutes richesses naturelles
du Tchad contre pérennité de pouvoir et accumulation des
profits financiers) et des méthodes (le recul des pratiques
démocratiques, le démantèlement des politiques publiques,
la mise en concurrence des peuples et des individus, la casse
des droits du travail, le pillage du pays) sont des Objec-
tifs et méthodes qui forment un tout chez les dirigeants
du Tchad d'aujourd'hui.




Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

mardi 28 août 2007

Vers la réconciliation nationale

Le Parti libéral du Tchad pensait que ses positions sur la
réconciliation nationale étaient suffisamment connues pour
éviter de les réitérer. Un rappel succinct s'impose.
Le Parti libéral du Tchad est en faveur de la réconciliation
nationale si elle signifie unifier la parole de la nation sur une
solution politique globale intégrant :

• un accord sur la démarche efficace pour mettre un terme
définitif à la violence, lever les nombreuses injustices
induites par la crise, réduire ou amnistier certaines sanctions
judiciaires ;

• un accord sur la résolution des problèmes et des conséquences
politiques découlant de la crise tant au niveau interne qu’au
niveau des relations extérieures.
Cette réconciliation est possible sur la base de l’identification
des causes profondes de la crise dans un esprit de responsabilité,
de franchise et de tolérance entre toutes les parties.
Bien entendu, les libéraux tchadiens soutiennent tout effort
s’inscrivant dans cette démarche, quelle qu’en soit l’origine
et en particulier quand il est l’œuvre des partis politiques
reconnus.

Quant au dialogue inter tchadien sans exclusive auquel les partis
politiques reconnus sont conviés le 14 Août dernier, le Parti
libéral du Tchad estime qu’il est important de reconnaître que
dans l’inconscient collectif du Tchad, il y a encore et encore
le passé. Le lâché prise s’impose. Le Tchad doit être une nation.
Les populations de ce pays doivent former une seule nation.
Il n’y a pas de raison de créer de différence entre les gens
car personne n’est supérieur à un autre et les tchadiens n’ont
pas de raison de refuser de dialoguer. Sans dialogue, la violence
sera toujours plus que présente. Il n’y aura point de cohésion
sociale ni de paix civile et pour finir plus de pays.

Les massacres collectifs, l’assassinat de femmes et d’enfants,
la disparition de dizaines de milliers de personnes dans des
circonstances troubles ainsi que les autres drames ne sont pas
des évènements ordinaires dans l’histoire des nations. La pire
manière de les traiter est de tenter de les occulter par l’oubli,
de dresser des obstacles pour éviter que soient connues les causes
et circonstances qui ont produits de tels évènements. Réduire la
violence, lever les injustices, alléger les souffrances de ceux
qui ont souffert de la crise et de ses victimes, sont des démarches
que tout homme ou femme sage ne peut que soutenir.

Par conséquent, le Parti Libéral du Tchad souhaite ardemment de
dialoguer en acceptant de se tromper dans cette analyse. Mais,
les libéraux, demeurent fermement convaincus que la recherche
d’une solution complète à la crise pluridimensionnelle qui menace
le pays et ses enfants doit demeurer ouverte à tous les tchadiens
avant comme après le dialogue national sans exclusive.Une réconci-
liation nationale authentique est celle qui offre toutes les issues
au débat politique et à la libre expression et non pas
celle qui ferme des portes et qui détruit.







Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
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samedi 25 août 2007

CRÉER LA CONFIANCE EN RÉCONCILIANT LES DIFFÉRENCES


Sous un gouvernement issu du Parti Libéral, le Tchad se
résoudra à préserver les générations futures du fléau de
la guerre qui deux fois en l'espace d'une vie humaine a
infligé au Tchad et aux pays voisins d'indicibles souf-
frances, à proclamer de nouveau la foi des libéraux tcha-
diens dans les droits humains les plus fondamentaux, dans
la dignité et dans l’importance de la valeur de la personne
humaine, dans l'égalité de droits des hommes et des femmes,
ainsi que des grandes nations, comme dans les petites.

Dans le respect de ses engagements, le gouvernement libéral
du Tchad créera les conditions nécessaires au maintien de
la justice et du respect des obligations nées des traités
et autres sources du droit international, il s’engagera à
favoriser le progrès social et instaurer de meilleures
conditions de vie dans une liberté plus grande. Dans le
souci de protéger et de garantir la paix dans le pays et
dans les cœurs, un gouvernement issu du Parti libéral du
Tchad pratiquera la tolérance, et amènera les citoyens à
vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de bon voi-
sinage en unissant nos forces pour maintenir la paix et
la sécurité à l’intérieur de nos frontières, à accepter
aussi des principes en instituant des méthodes garantissant
qu'il ne sera pas fait usage de la force des armes, sauf
en cas d’agression extérieure, et à recourir aux institutions
internationales pour favoriser le progrès économique et
social de toutes les régions tchadiennes.

Ainsi donc un gouvernement issu du Parti libéral du Tchad
s’engagera pour ces fins,d’associer ses efforts à ceux de tous
les partenaires pour la réalisation de ces desseins.
Par conséquent, gouvernement libéral du Tchad, institutions
démocratiques, régions tchadiennes, populations et partenaires
respectifs, par l'intermédiaire de leurs représentants, munis
de pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, adopteront
une entente nationale appelée « charte des droits et libertés
du Tchad » et ensemble, nous établiront par cette charte l’ins-
tauration d’une réelle démocratie.



Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
ww.parti-liberal-du-tchad.blogspot.com



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jeudi 23 août 2007

Le dialogue social tchadien



Pour le Parti Libéral du Tchad, le dialogue sans exclusive
est un élément fondamental du modèle social tchadien. Il
englobe les discussions, les négociations et les actions
communes entamées par les partenaires sociaux. A l’échelon
communautaire, les travailleurs devraient être représentés
par une unité : la syndicale (Confédération des syndicats).
Les employeurs tchadiens devront être représentés par une
ou plusieurs organisations différentes, A la suite d’un
accord de coopération qui pourrait être signé entre l’arti-
sanat et les petites et moyennes entreprises qui pourraient
participer aussi au dialogue social en tant que membre de la
délégation. L’implication des partenaires sociaux au niveau
national devrait être organisée autour de trois types d’acti-
vités différentes :

la concertation tripartite désigne les échanges entre parte-
naires sociaux et autorités publiques et responsables des
partis politiques reconnus;

la consultation des partenaires sociaux couvre les activités
des comités consultatifs et les consultations officielles dans
l’esprit de la rencontre;le dialogue social tchadien désigne
les travaux bipartites des partenaires sociaux découlant ou non
des consultations officielles de la Commission basées sur les
ententes à dégager.Le dialogue social national aboutira à de
nombreux résultats,notamment l’adoption de textes conjoints par
les partenaires sociaux interprofessionnels : ce processus
complète les pratiques nationales du dialogue social qui existent
dans la plupart des États démocratiques.

Structuré désormais au sein de la mouvance gouvernementale,
ce dialogue permettra aux partenaires sociaux de contribuer
de manière significative à la définition des normes sociales
tchadiennes.Les consultations entre les partenaires sociaux
devront aussitôt débuter au sein des comités consultatifs, du
comité permanent de l’emploi et de conférences tripartites
sur des questions économiques et sociales. Cependant, avec
le lancement d’un dialogue social bipartite, le dialogue
social à l’échelon communautaire prendra son envol vers
un véritable espace tchadien de négociation.

On peut résumer l’évolution du processus du dialogue social
en trois étapes :

I - Durant cette première période, les activités bipartites
aboutiront à l’adoption de résolutions, déclarations et d’avis
communs, sans force contraignante.

II - La deuxième phase sera ouverte par la signature, d’un
accord entre les partenaires sociaux, qui sera ensuite intégré
au protocole sur la politique sociale.Les conventions négociées
par les partenaires sociaux pouvaient,si ceux-ci en exprimaient
le souhait, avoir un effet juridique contraignant par le biais
d’une décision du Conseil.Dans ce contexte, le dialogue social
tchadiens conduira à la mise en oeuvre de trois accords-cadres:
(sur le travail et les contrats) par l’intermédiaire de directives
du Conseil.

III - La troisième étape, lorsque les partenaires sociaux
tchadiens présenteront les premiers accords d’une nouvelle
génération d’initiatives « autonomes »,dont la mise en oeuvre
au niveau national sera conférée aux partenaires sociaux eux-mêmes.
Cette nouvelle approche permettra la réalisation de deux importants
accords-cadres sur le cadre d’actions pour le développement des
ompétences et des qualifications tout au long de la vie (2002),
et d’un cadre d’action sur l’égalité hommes-femmes.

Le Parti Libéral du Tchad propose la mise en place du sommet
social tripartite afin de constituer une étape politique
remarquable, car elle inscrit la concertation tripartite
au niveau le plus élevé de l’échelle africaine. Les domaines
couverts par la concertation tripartite sont les suivants :
le dialogue macroéconomique, l’emploi, la protection sociale,
l’éducation et la formation.

Un Sommet du dialogue social doit être prévu pour sceller
le dialogue social inter-tchadien, meilleur exemple de
l’histoire du Tchad : Pour clôturer la fin de cette longue
démarche, les partenaires sociaux confirmeront dans un communiqué
de presse conjoint leur « intention de continuer à apporter une
contribution constructive à l’intégration tchadienne ». De même,
« le dialogue social tchadien est le cadre privilégié pour la
négociation entre les partenaires sociaux, mais il est nécessaire
que l’administration MPS, la Commission gérant tout le dialogue
social et les partis politiques donnent aussi un signal clair
de leur volonté de sortir le Tchad de sa léthargie ».

Le Parti Libéral du Tchad, quant à lui, s’engage dans le renfor-
cement du Tchad vu son état social actuel. Le dialogue citoyen et
la coopération entre les partenaires sociaux et les institutions
nationales sont cruciaux pour donner la possibilité au Tchad
d’affronter les défis auxquels il fait face depuis quarante sept
ans.



Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

mercredi 22 août 2007

La jeunesse tchadienne et la politique.


Le PLT ne voudrait pas pontifier mais il lui paraît tellement impor-
tant que la jeunesse tchadienne s'intéresse davantage à la
politique et que ce ne soit pas les politiciens qui organi-
sent la vie quotidienne des jeunes du Tchad. Aucune cam-
pagne électorale n' a évoqué l'importance de l'éducation et de
la formation professionnelle qui sont des domaines par excel-
lence qui touchent directement les jeunes. Il n'y a pas que la
guerre seule le meilleur domaine définition de la vie au Tchad
malgré qu'elle touche la vie quotidienne des jeunes. Tout est
politique et la moindre loi détermine notre façon de vivre à
partir du logement en passant par les aliments que nous
produisons ou exportons de plus en plus, des impôts et
taxes que nous payons en retour de services qui ont tendance
à diminuer d'année en année. J'ai eu cette chance de naître dans
une famille o'u nos parents discutaient de politique tout naturellement.
Il ne faudrait quand même pas revenir aux années sombres du passé.

Jeunesse tchadienne, si vous ne savez pas derrière qui du MPS,
de la CPCD, du FAR vous placer alors adhérez massivement au Parti
Libéral du Tchad qui est un nouveau Parti, dirigé par un homme
nouveau
pour vous donner un nouveau pays ! Si vous ne vous
occupez pas de Politique, la politique s'occupera de vous croyez-moi!

Une saine démocratie implique la transparence du gouvernement
mais également l'implication de la population. Les députés
devraient être nos représentants à l'Assemblée Nationale, mais
la jeunesse tchadienne doit faire l'effort de s’informer adéqua-
tement et de se faire entendre afin qu'il en soit ainsi. Malheu-
reusement (ou heureusement), le niveau de vie de la majorité de
la population au Tchad est tel que les gens, et les jeunes en particulier,
découragés, se sentent abandonner par leur pays.

Ces citoyens ne s'inquiètent plus des actions de leur gouver-
nement qui les traitent au rabais. Que ce soit l'un ou l'autre des
partis qui soit au pouvoir, le Tchad n’avancera pas car ses dirigeants,
usés par le temps et par leurs querelles stériles vieux de quarante
sept ans, n’ont rien à proposer. L’innovation fait cruellement défaut.

Le Parti Libéral du Tchad (PLT) pense sincèrement que les jeunes
devraient être sensibilisés, dès le secondaire par exemple, à
l'importance de la participation du citoyen dans la gestion de
la société. Cependant, la responsabilité ne revient pas seulement
à l'école. Si le jeune revient à la maison et que les parents n’ont
aucune ouverture vers le monde extérieur et que la TV est
pauvre en émissions éducatives. Pour que la conscience civique
collective des jeunes et adultes en soit rehaussée, il est important
que les jeunes prennent davantage de la place dans la vie politique
du pays.

Les jeunes tchadiens ne se sentent pas visés par les politiciens
qui semblent davantage diriger leur attention politique vers les
gains immédiats ou alors vers à la population active, les 35 à 65 ans.
Sous un gouvernement issu du Parti Libéral, le Tchad avec le temps
fera des jeunes, un enjeu politique majeur, car on peut craindre
dans le futur un ralentissement de la vie politique et par voie de
conséquence, un recul en ce qui a trait à la démocratie participative.

Parti Libéral du Tchad et le soutien aux familles
et aux enfants


Sous un gouvernement issu du Parti libéral du Tchad, des
principes suivants serviront de ligne de conduite pour
les politiques sociales en faveur des familles d’enfants
ayant un handicap et pour des actions des états et des
organismes lorsqu’ils s’engageront pour les familles.
Tous les enfants, quelque soit la nature de leur handicap,
font partis, en tant que membre permanent, d'un foyer
familial et ont besoin de relations permanentes et stables
avec les adultes.

Lorsque les états et les organismes s'engageront pour les
familles, le processus à suivre intègre le concept de stabi-
lité familiale, caractérisant l'idée d'un foyer familial
stable et permanent pour les enfants. Ce processus de stabi-
lité familiale est une partie de la philosophie du PLT en
rapport avec le respect de la dignité humaine. En tant que
philosophie, il affirme le droit des enfants à un foyer
familial, où ils peuvent s'épanouir pleinement, et à des
relations stables et permanentes avec les adultes. En tant
que ligne de conduite pour les états et les organismes, il
exige un soutien familial, l'encouragement à une relation
familiale avec l'enfant, la réunification de la famille
pour les enfants placés à l'extérieur du foyer familial,
et la poursuite de l'adoption lorsque la réunification
de la famille n'est pas possible.

Les familles doivent recevoir le soutien et l'aide néces-
saires pour maintenir leurs enfants à la maison.
Les services d'aide et de soutien aux familles doivent
pourvoir à tous les besoins nécessaires quelques qu'ils
soient. En bref, les services d'aide et de soutien aux
familles doivent être flexibles, individualisés et destinés
à correspondre aux besoins divers et variés des familles.
L'aide aux familles doit être basée sur les réseaux sociaux
existants et les sources « naturelles » de soutien dans le
cadre de la famille et des amis.

En tant que principe guide, les sources « naturelles » de
soutien, qui incluent les voisins, la famille au sens large,
les amis, et les associations de la communauté, doivent avoir
l'avantage par rapport aux programmes des organismes et des
services professionnels. Lorsque les régions et les organismes
s'engagent dans l'action pour les familles, ceux-ci doivent
soutenir les réseaux sociaux existants, renforcer les sources
« naturelles » de soutien et aider à construire les connections
aux ressources existantes. Lorsque les besoins ne peuvent pas
être remplis par les sources « naturelles » de soutien, les
services d'aide et de soutien, gérés par des professionnels
ou des organismes, doivent être disponibles.Le soutien et
l'aide aux familles doivent permettre celles ci d'exercer un
contrôle maximal sur l'aide qu'elles reçoivent.


à suivre....




Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
ww.parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

vendredi 17 août 2007

REFUSER LA MISÈRE, C’EST CHOISIR LA PAIX


Nous sommes solidaires avec celles et ceux qui luttent,
partout dans le monde et au Tchad, pour résister à la
misère et l’éliminer. Nous voulons contribuer à faire
respecter la dignité et l’accès effectif de tous aux
droits de l’homme. Nous voulons nous joindre aux
efforts qui permettent la participation des personnes
en situation d’exclusion et de misère à la vie de nos
sociétés, notamment à partir du dialogue national sans
exclusive au Tchad.


Nous demandons que les autorités locales, nationales,
les Nations Unies et l’UE :
• Considèrent les plus pauvres comme les premiers
acteurs de la lutte contre la pauvreté.
• Associent les plus pauvres à la conception, la mise en
place et l’évaluation de politiques qui les concernent et
portent l’ambition d’une Afrique sans pauvreté, un Tchad
où les droits à la vie familiale, au travail décent, à la partici-
pation sociale, culturelle et politique sont respectés.
• Soutiennent les événements socioculturels organisés afin
que la participation des personnes en situation de pauvreté
reste au cœur de la lutte à la misère.
• Participent aux dialogues qui doivent se mettre en place tout
au long de l’année avec les personnes qui, en refusant la misère,
créent des chemins vers la paix.


La méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont
conduit à des actes de barbarie au Tchad. L’avènement d’un
Tchad démocratique où les êtres humains seront libres de
parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, sera
proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. Tous
les êtres humains doivent agir les uns envers les autres dans
un esprit de fraternité. Il est important de rendre hommage
aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence, il faut
affirmer leur conviction que la misère n’est pas fatale, il faut
proclamer leur solidarité avec ceux qui luttent à travers le
monde pour détruire la barbarie humaine.


Aujourd’hui, dans le monde et au Tchad, tant de femmes,
tant d’hommes, tant d’enfants ne comptent pour rien. Quand
vous êtes sans rien, vous n’êtes plus considéré comme un être
humain. Vous ne comptez pour personne. » Tant d’humains,
sur la terre, affrontent chaque jour l’intolérable: « La faim, l’igno-
rance et toutes les violences, je ne les supporte plus! » Tant de
personnes restent muettes dans leur révolte : « A quoi bon parler?
Ce que je pense, qui en tient compte? » Au cours des mois à venir,
des femmes et des hommes toujours plus nombreux se rassem-
bleront partout au Tchad, relèveront la tête pour retrouver espoir :
« C’est rare de pouvoir parler de pauvreté sans avoir honte.


Quand j’ai vu, à l’Est du Tchad et au Darfour,toutes ces familles
rassemblées,quand je me suis assis auprès de ces pauvres gens
que je n’aurais jamais osé côtoyer, quand j’ai parlé devant tout le
monde,ça m’a donné beaucoup de courage, beaucoup de force.
Ce jour-là, j’ai senti que le Parti Libéral du Tchad constituât réelle-
ment l’espoir d’une vie meilleure de tous ces gens qui souffrent
dans le silence au Tchad »




Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
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jeudi 16 août 2007

TCHAD : LA PASSION DE L'ENGAGEMENT DU PARTI LIBÉRAL

Parfaitement inscrite dans cette logique de l'action concertée
des membres, le PLT entend apporter une contribution signifi-
cative à la promotion de la paix, de la démocratie, et au
soutien à l’État de droit et aux droits de l’Homme. "Refonder
la République bananière du Tchad pour établir une société démo-
cratique, participative et actrice multi-éthnique, y instaurer un
État de justice, unitaire et décentralisé qui consolide les valeurs
de la liberté, de l'indépendance, de la paix, de la solidarité,
du bien commun, de l'intégrité territoriale, de la convivialité
et de l'autorité de la loi pour les présentes générations et
les générations futures; garantir le droit à la vie, au travail,
à la culture, à l'éducation, à la justice sociale et à l'égalité
sans discrimination, ni subordination aucune; "

Faire du Tchad une société démocratique demeure la seule passion
du Parti Libéral du Tchad. Cet enjeu est principalement envisagé
pour que dans la pratique, la participation s'établisse au travers
des conseils communaux qui permettent aux communautés
organisées autour des groupes de familles en zones urbaines de
gérer elles mêmes les politiques publiques qui les concernent
(Élaboration, mise en oeuvre, contrôle, évaluation). L'assemblée
des citoyens est souveraine lorsqu'il s'agit de prendre les grandes
décisions, d'élire les portes paroles, ainsi que les membres des
différents organes qui composent le conseil communal : l'organe
exécutif, l'unité de gestion financière, l'unité de contrôle du conseil
communal. Sous un gouvernement libéral, cette unité de gestion
financière sera mise en place pour pallier aux carences des Conseils
Locaux de Planification Publique (lesquels étaient seulement dotés
d'un pouvoir consultatif et co-gestionnaire), mais surtout dans le but
de mettre fin à la corruption et au clientélisme qui caractérisent l'admi-
nistration du Tchad, le nombre des conseils communaux s'établira
selon le nombre des zones urbaines. Avec le temps, les zones devraient
cependant mailler l'ensemble du territoire et se stabiliser. S'ils par-
viennent à s'institutionnaliser, c'est-à- dire à rentrer dans les moeurs
de la société tchadienne, les conseils communaux seront à l'origine
d'une petite évolution dans l'histoire de la démocratie et capables de
contrôler leurs propres leviers économiques.

L'option « libéral » conserve aux yeux des militants tchadiens
une valeur suffisamment émancipatrice pour qu'ils l'adoptent
sans hésitation, même si elle réduit l’appétit des dictateurs.
Sans voir l'effet pervers de cette revendication de liberté
qui implique que les tchadiens se reconnaissent d'emblée
comme des égaux, à une revendication d'égalité qui nous
confirme dans notre sentiment d'impuissance à assumer l'inté-
gralité des pouvoirs comme attribut normal de notre identité
nationale, les tchadiens ont adhéré au PLT avec d'autant plus
d'enthousiasme qu'ils croient fermement que, le temps venu,
la paix et la liberté prévaudront sur toutes les sortes d’hégé-
monie politique. Pour l'heure, cependant, comme la paix et la
liberté sont présentées comme une option plus réaliste plus
facilement et plus rapidement réalisable que l'indépendance
politique non concrètement obtenue. Les libéraux tchadiens
ont jugé puis choisi la voix de la paix et de la liberté et
l'ont enfin adoptée. Maintenant ils s’y engagent corps et
âme à la promouvoir.

Parti éminemment démocratique, le PLT sait que le pouvoir ne
peut être instrument de changement que dans la stricte mesure
où le changement voulu est déjà totalement inscrit dans la
démarche qui y conduit. On ne peut en effet mener un peuple
à son indépendance nationale si on ne l'amène pas d'emblée
à se servir de sa liberté. Non seulement les libéraux du PLT
ne se reconnaître pas dans cette violence en perpétuelle
effervescence, alimentée par ceux là qui ne souhaitent pas
la paix au Tchad mais ils éprouvent une profonde répugnance
pour tout ce qui leur parait utopique, imprévisible, désor-
donné et peu respectueux de la dignité humaine.







Mika-L.Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com






Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir

Forum de réconciliation nationale ouvert à tous
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mercredi 15 août 2007

Tchad : Construire une paix durable il faut la vouloir



Avant d’entamer tout processus de paix et de s’engager dans
les négociations, une première condition est indispensable :
la volonté de paix. Si ce préalable s’avère absolument
primordial, il est pourtant loin d’être évident, car la
voie de la facilité se trouve dans la poursuite du conflit
et non dans l’épineuse recherche d’un langage de paix.


La situation de guerre tire vers sa fin, comment les
partis politiques peuvent éveiller le désir de paix ?
Il faut accepter que la paix soit une paix de compromis
actuelle. Lorsqu’un conflit éclate, quelle que soit sa
nature, les opposants jugent évidemment leur cause bonne
et l’utilisation de la violence contre l’autre justifiée.
D’autres solutions paraissent insatisfaisantes ou incapables
de résoudre le problème : seul le recours à la force semble
possible. Il s’agit là d’une caractéristique essentielle du
conflit : le prix à payer pour sa conduite doit être inférieur
au maintien de la situation présente aux yeux des belligérants.

Il est plus sage d'arrêter la violence plutôt que de laisser
s’éterniser la situation de déconfiture.La paix se construit
dans le compromis : la paix, c’est donc la paix de compromis
et non le simple terme de la lutte armée produisant la victoire
de l’un sur l’autre, donnant lieu très souvent à la domination
de l’un sur l’autre.Une question essentielle se pose : si un
conflit est caractérisé par des raisons si fonda-mentales
qu’elles justifient le recours à la violence, pourquoi et
comment rechercher un quelconque compromis ? Autrement dit,
dans une situation d’affrontements entre parties qui se consi-
dèrent ennemies et cherchent à se détruire mutuellement,
comment éveiller le désir de paix ?Y a-t-il des conditions
préalables pour faire émerger la volonté de paix ?


Deux préalables au désir de paix se dessinent, sans lesquels
il est parfaitement vain d’entamer un quelconque dialogue.
La première condition se fonde sur une simple constatation :
« la guerre fatigue ». À mesure que le conflit avance, les
belligérants sont de moins en moins en état de se battre,
psychologiquement et physiquement ; les pertes s’accumulent,
tant au niveau économique qu’au niveau humain. Naturellement,
la volonté de paix doit jaillir de cette fatigue inévitable.
Cette condition, l’épuisement de la guerre, nécessaire mais
insuffisante, doit donc être complétée par un second préalable.


Celui-ci réside dans l’état d’esprit des combattants : au-delà
de la fatigue de leurs populations, les belligérants, y compris
leurs chefs, doivent mesurer l’immensité de l’écart entre leurs
espérances et leurs possibilités : il leur faut réaliser que la
victoire complète est simplement hors de portée. La prise de
conscience d’être victime de ses croyances, de ses certitudes,
de ses idéalismes, de ses frustrations… autorise l’épanouissement
d’une volonté de paix et peut permettre d’amorcer les premières
démarches en vue de son exécution.


L’enclenchement d’un processus de paix : le savoir et le savoir-
faire.Après avoir souhaité le compromis, il va désormais falloir le
penser. Dans tout conflit, l’adversaire est diabolisé, le jugement
à son égard faussé, et l’information le concernant parfaitement
partiale. Dans le cadre de la recherche de compromis, il s’avère
alors nécessaire, en premier lieu, de le découvrir ou le redécouvrir,
afin que se révèlent ses aspirations, ses dispositions, ce sur quoi
il est intraitable. Il peut être plus facile de mobiliser pour la
guerre que pour la paix.


Se résoudre donc à une paix de compromis, penser ce compromis en
profondeur, voilà les prémices fondamentales de tout processus
efficace : c’est seulement une fois ces démarches effectuées
que les parties impliquées dans le conflit pourront passer à
l’étape du dialogue sans exclusive Le dialogue sans exclusive
est un élément fondamental du modèle social tchadien. Il englobe
les discussions, les négociations et les actions communes
entamées par les partenaires sociaux tchadiens. Pour le Parti
Libéral du Tchad, la signature des Accords de Ndjaména peut
donc être considérée comme un événement qui pourra participer
à la création d’une vision politique unifiée pour le salut du
peuple tchadien qui a été, pendant trop longtemps,très meurtri.




Mika-L. Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com


lundi 13 août 2007

POUR LA DEMOCRATIE REPRESENTATIVE AU TCHAD



La démocratie représentative répond à la nécessité par toute
nation telle le Tchad de confier la chose publique à des
responsables, qui s'en chargent pour un temps donné.

La charge du pouvoir comporte certes, une pléiade d'avan-
tages que même dans les grandes démocraties on n'arrive pas
à limiter et contrôler. Mais confondre le statut de politique,
élu ou nommé avec les privilèges ou les profits d'une classe
égoïste, c'était travestir la démocratie elle-même. Pour s'être
montrée trop encline aux privilèges qu'à l'honneur de ses
fonctions, l’élite tchadienne responsable de la machine MPS
a raté son coach. C'est le plus grand reproche que beaucoup
font à tort ou à raison.

Pour le Parti libéral du Tchad, la faillite n'est pas le
fait d'une incompétence intellectuelle mais d'une incapacité
à sortir des schémas de pensée inadaptées aux problèmes des
tchadiens.

Le manque d'un idéal social, de repères et de références a
fait plonger le Tchad dans un fatalisme irréversible.Et les
premières des victimes c'est notre élite, condamnée à des
petits boulots à l'étranger et notre jeunesse condamnée à
la torture morale et à la souffrance. Les élections de 2006
auraient été l'occasion d'entendre enfin une élite mobilisée
et consciente de son devoir mais incapable de dénoncer et
moins encore de réagir pour le mauvais traitement imposé
volontairement aux populations. Et La contribution qui lui
sied, était d'exiger au dictateur- président des garanties
fortes pour mettre le pays sur le cap des défis politiques,
économiques et technologiques du monde moderne.

Pour le Parti Libéral du Tchad, la bonne gouvernance de la poli-
tique électorale est une condition naturelle et nécessaire mais
insuffisante pour la démocratisation. Cette dernière, doit être
onsolidée par un système judiciaire indépendant, d’une adminis-
tration non partisane, d’un système de partis fort et efficace,
une socialisation politique basée sur la participation et la
citoyenneté, et une stratégie du développement durable.

Le Parti Libéral du Tchad rappelle à la conscience de tous que
le Tchad est au bord du gouffre, qu’il est plus que jamais urgent
de prendre conscience des erreurs et des fautes graves commises
et d’en tirer les leçons. Depuis 1963 à aujourd’hui 2007, des
Tchadiens ont payé de leur vie pour que s’établisse dans leur
pays un gouvernement des Tchadiens par les Tchadiens et pour
les Tchadiens. Le coup d’État de 1975 était encouragé pour
deux raisons : le refus du régime de l’époque refusait de
s’ouvrir à la pluralité politique et la population, en général,
était dans l’insécurité la plus inimaginable. Mais la misère
qui prévalait sur la population n’est point comparable à celle
d’aujourd’hui. La misère des tchadiens, en 2007, est affichée,
entre autres, par un décalage entre le niveau de vie des
dirigeants et celui des citoyens ordinaires.

Depuis décembre 1990, le Tchad est dans l’impasse. Les Tchadiens
attendaient de leurs leaders politiques une démocratie représen-
tative et une avancée dans l’amélioration des conditions de vie
des uns et des autres. Sur ces deux objectifs, malheureusement,
le bilan est moins brillant car peu convaincant. La principale
avancée reste la création des partis politiques. Ils sont une
centaine aujourd’hui. En revanche, aucun lien social n’existe
entre les partis politiques et l’idée politique. Un parti poli-
tique est créé pour défendre un programme ou une vision.
Quand l’intérêt particulier prime sur le collectif, les populations
subissent la confusion totale. Elles ne savent plus qui défend
quoi. En conséquence, elles se résignent au mécontentement et
reconnaissent leurs incapacités à participer au changement.
Voilà la situation du Tchad et de sa population en 2007.





Mika-L. Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com


samedi 11 août 2007

INSTABILITÉ, GOUVERNANCE ET SOCIÉTÉ CIVILE AU TCHAD



Au Tchad, les belligérants sont souvent identifiés ethniquement,
l'ethnicité n'est qu'un fait de conscience et ne représente pas
en elle-même un facteur explicatif. Les enjeux sont sociaux,
économiques, politiques et agraires. Il s'agit de prendre le
contrôle de l'insertion du Tchad dans l'économie africaine, de
lutter pour le contrôle de l'État et des richesses qui y sont
associées. Ces conflits peuvent aussi exprimer des clivages
historiques de longue durée.

Pour le Parti Libéral du Tchad et la plupart des observateurs,
les guerres tchadiennes confirment la décadence de l’ État du
Tchad face au revendications multiethniques.La crise économique,
amorcée dès la fin des années quatre vingt, aurait diminué les
capacités de régulation institutionnelle de l'État. D’autres
émettent l'hypothèse contraire : ces conflits seraient une
manifestation,certes douloureuse, du processus de formation
de l'État plutôt que l'expression de son irrémédiable déclin.
Historiquement, on constate que la guerre a contribué à l'émer-
gence des États en Europe ou en Asie, notamment en favorisant
la centralisation du pouvoir politique et la modernisation de la
fiscalité.

Les libéraux tchadiens tentent d’affirmer que les crises tchadiennes
sont des crises de gouvernance. Dès lors la promotion de la démo-
cratie et de la bonne gouvernance seraient les outils indis-
pensables ouvrant la voie vers la stabilisation. Mais qu’entend-on
par bonne gouvernance? L’exercice d’une autorité politique, écono-
mique et administrative aux fins de gérer les affaires d’un pays
est la définition susceptible d'être proposée. Des mécanismes, des
processus et des institutions permettant aux citoyens et aux groupes
d’exprimer leurs intérêts, de régler des litiges, et d’avoir des
droits et des obligations. Est-ce l'occasion d'un renforcement des
mouvements sociaux ? Est-ce que la gouvernance telle qu'elle est
actuellement définie a un impact sur la vie quotidienne du plus
grand nombre des plus démunis? Bien sûr que oui.

DES PRINCIPES DE LA GOUVERNANCE

Mais qu’entend-on par gouvernance ?
Parler de gouvernance et non de gouvernement signifie qu'on ne
s'intéresse pas seulement à la mise en place d'institutions
publiques supranationales, mais plus généralement à la mobili-
sation d'acteurs publics et privés, de mécanismes constituant
ensemble ces régulations, au nom de certains principes et
selon certaines procédures à définir. Dans ce sens la gouver-
nance est non seulement l'exercice du pouvoir économique,
politique et administratif aux fins de la gestion des affaires
d'un pays mais également un ensemble de mécanismes,
processus et institutions qui permettent aux citoyens et aux
collectivités de formuler leurs intérêts, d'exercer leurs droits,
d'accomplir leurs obligations civiques et de régler leurs
différends.

Il est généralement admis aujourd’hui que la gouvernance
repose sur les principes pilliers suivants : La légitimité
c’est-à-dire la mise en œuvre de règles explicites de dési-
gnation et de contrôle de ceux qui exercent l’autorité, la trans-
parence. Autrement dit l’ampleur de l’information du public
quant aux questions relatives à l’obligation redditionnelle.

La responsabilité ! qu’entend-on par responsabilité ?
Que tout pouvoir induit une responsabilité non seulement à
l’égard de ceux qui ont investi le pouvoir et ont la possi-
bilité de le retirer mais plus largement à l'égard de tous
ceux qui se trouvent affectés par l’exercice de ce pouvoir.
Tous les pouvoirs devraient donc être justiciables et tenus
de rendre des comptes non seulement à leurs propres citoyens
mais aussi à la communauté internationale.

La séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire:
C’est-à-dire la différentiation des instances qui fixent les
règles de l’exercice du pouvoir, de ceux qui exercent la res-
ponsabilité concrète de ce pouvoir et de ceux qui contrôlent
la mise en œuvre des règles et la légitimité de l’exercice du
pouvoir.

La fonctionnalité C’est-à-dire l’adaptation, l’efficacité
et la pertinence des mesures prises au nom de la population
dans la gestion publique de la société ? Un pouvoir même
légitimement désigné perdrait-il donc sa légitimité
s’il ne remplit pas les fonctions dont il est chargé ?
La participation c’est-à-dire la capacité à associer
les différents secteurs de la société aux processus de
prise de décisions qui la concerne.

Tchadiennes, Tchadiens, le Parti Libéral du Tchad vous propose
un modèle, le modèle libéral de société afin vous soyez les déten-
teurs de rôles et les agents de pouvoir. L’interprétation libérale
met plutôt l’accent sur des indices qui démontrent que l’État du
Tchad devra montrer une réelle volonté de changer son système
économique. Parmi ces indices, on compte l’envoi d’étudiants à
l’étranger pour étudier l’économie de marché, la tolérance affichée
depuis quelques années vis-à-vis des marchés ruraux et surtout,
la libéralisation partielle des prix.





M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

vendredi 10 août 2007


RÉPONSE DU PARTI LIBÉRAL DU TCHAD
A LA LETTRE
: « Cachez ces Sudistes...»


Ne laissons pas ces répugnantes observations nous détourner
de notre alliance de reconstruction.Ne laissons pas la violence
gratuite saper l'unité politique du peuple tchadien présentement
en chantier. Mettons fin à l'usage de la violence morale dans la
résolution des problèmes entre les régions et les citoyens du Tchad!
Ce langage est le propre d'une théorie raciste qui fut appliquée dans
le passé, avec le même dédain et le même fourvoiement, aux Allemands,
aux Japonais, aux Russes, aux Latino-Américains et aux Chinois.

C'est particulièrement minable qu’une telle déclaration se produise
au moment où des gens se réunissent pour tenter de contribuer à la
résolution des problèmes de violence, d’éducation et de pauvreté en
Afrique et au Tchad. C’est ce type de considération et de langage qui
a entraîné des dégâts considérables au Tchad de 1963 à aujourd’hui.
Pourquoi dans l’inconscience collective africaine, il y a toujours
ce passé. C’est toujours la faute des colonisateurs, la faute des
premiers chefs d’État,la faute est revient à celui ou celle qui était
là avant soi.

Le Tchad doit former une seule nation avec toutes les populations
du BET, du OUADDAI, du CENTRE, du LAC et du SUD. Il n’y a pas de
raison de différencier les gens car personne n’est supérieur à un
autre. Les tchadiens, dans leur ensemble, doivent tirer les leçons
du passé et combattre l’esprit rétrograde.

Le Parti Libéral du Tchad condamne ces types de remarque désobligeante
car elle est à la fois violence morale, source de haine et d’intolérance.
Ce type de déclaration a été et continue d’être la méthode préférée des
anarchistes pour saboter les luttes des partis politiques qui travaillent
pour le retour de la paix et de l’avènement d’une société démo-cratique
au Tchad. Au moment où les populations tchadiennes expriment politiquement
leur résolution à s'attaquer aux graves problèmes de leur société,certains
essaient de faire des vagues inutiles pour saper le moral de ceux qui recher-
chent la paix des cœurs. Pourquoi pensez-vous que le Tchad ne doit il pas
se dépasser pour vivre comme un adulte ayant la maturité et le respect de
son âge ? Un pays ressemble toujours à celui qui le dirige.


Le premier objectif du Parti Libéral du Tchad dans ce cas présent
est d'amener les gens à mettre fin à cet état d'anarchie mentale car
sur le terrain, personne n’ignore les conséquences d’une telle déclaration.
Un autre objectif est de créer un climat dans lequel des actes de violence
seront injustifiés, des assassinats et des massacres ne seront plus plus
monnaie courante comme dans le passé, et que les populations tchadiennes
doivent apprendre à se pardonner, à se côtoyer, à se parler, à partager
l’espace et l’héritage commun. Le dernier objectif libéral est de créer
un climat dans lequel il n’est plus permis de s'en prendre à des commu-
nautés ou, dans certaines circonstances, à inciter les gens à s'entre-
tuer pour des raisons de race, de religion, d'origine nationale,de sexe,
de différends idéologiques ou de religion. Les tchadiens doivent plutôt
renforcer le dialogue, accroître la confiance mutuelle, multiplier les
échanges et approfondir la coopération , d’abord entre eux et les régions
puis entre eux les pays voisins ceci dans le but de promouvoir la paix,
le développement, la prospérité dans les régions et la détente entre
les peuples.

Face à la nouvelle situation du Tchad, le Parti Libéral du Tchad vous
invite à suivre le courant de notre époque, renforcer la coordination
et relever ensemble les défis pour réaliser la paix durable, le dévelop-
pement et la prospérité. C'est là une tâche urgente et historique que
l'époque nous assigne. Pour un Tchad nouveau, la priorité doit être
accordée à la démocratie et à l’état de droit, au développement à la
promotion de la paix et de la prospérité.


Le développement est donc la question la plus pressante des régions
et la tâche primordiale qu'affrontent les différents gouvernements
du monde. Si on n'arrive pas à trouver une solution fondamentale à
cette question, il serait difficile de réaliser la paix durable dans
les régions. Le Tchad doit œuvrer à l'exploration des voies de dévelop-
pement adoptées à nos conditions nationales respectives, à la réduction
et à l'éradication de la pauvreté et à l'élévation du niveau de vie de
la population. Le Tchad doit accorder une importance à la réforme insti-
tutionnelle et à l'innovation technico-scientifique, optimiser la struc-
ture économique, transformer la mode de la croissance et réaliser le déve-
loppement économique et social qui soit global, harmonieux et durable.
Le Tchad doit échanger les expériences en matière de développement et
inspirer les pays nantis à accroître le niveau de transfert de techno-
logie et assistances aux pays moins développées afin de réduire les
écarts entre les régions et de réaliser le développement des pays
qui vivent le mal développement..

Les Tchadiens ont, dans leur ensemble la responsabilité de construire
les relations harmonieuses entre les régions et les différentes popu-
lations pour préserver la paix et la stabilité. L'Asie de l'Est est
une région où de nombreuses questions léguées par l'histoire existent
et où contradictions anciennes et nouvelles s'entremêlent. La cons-
truction d'un cadre de relations entre États caractérisées par la
confiance mutuelle et le bon voisinage est une condition préalable
et une garantie pour réaliser la paix et le développement dans un pays.
Les Tchadiens doivent oeuvrer à la réalisation du gagnant-gagnant à
travers la coopération. Dans la nouvelle situation, la coopération
est indispensable pour réaliser le développement partagé.


Seule lacoopération permettra aux Tchadiens de dépasser les divergences
entre eux, d'élargir sans cesse les intérêts communs et d'affronter
effectivement tous les défis pour réaliser enfin le gagnant-gagnant.
Le Parti Libéral du Tchad lance l'appel à la jeunesse tchadienne
à continuer d'exiger justice, d'unir les populations tchadiennes
en affirmant leurs droits communs et s'opposer à tous les préparatifs
fascistes pour la haine et la violence. Le Parti Libéral du Tchad
exprime sa profonde sympathie aux blessés et aux familles des victimes
des différents évènements survenus au Tchad et à l'ensemble de la
population tchadienne qui a souffert de ce petit état d’esprit qui
a endeuillé le Tchad pendant quarante sept ans.




Mika-L. Yondoloum
Président du PLT
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com




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mercredi 8 août 2007

UNE LETTRE « Cachez ces Sudistes...» CIRCULE…

Trois Nordistes sur quatre pensent que les Sudistes sont plus
aptes à assainir les finances publiques, à moraliser les insti-
tutions, à reconstruire le Tchad, à former les futures élites
du pays, à soigner les malades, à participer au rayonnement de
notre pays sur la scène internationale à travers les activités
culturelles, artistiques et sportives, etc. La même proportion
doute en revanche de la capacité des Sudistes à reprendre la
gestion politique et socio-économique de notre pays. Le quart
restant des Nordistes refuse d’entrer dans les considérations
géographiques et croit que ni la bêtise ni le génie ne peuvent
être le fait ou l’œuvre des seuls Sudistes ou des seuls Nordistes.
Cette petite statistique ne repose sur aucune étude scientifique.

Elle est établie sur la base de simples idées reçues constatées
au travers des discussions entre compatriotes sur le devenir de
notre pays. Elle témoigne néanmoins de notre véritable état
d’esprit de Nordistes.
Dans nos diverses discussions informelles entre Nordistes,
l’intelligentsia tchadienne est au Sud. L’essentiel des person-
nalités tchadiennes célèbres l’est aussi. Pour constater cette
réalité, il suffit de ne pas simuler la cécité. Les Sudistes
sont partout nombreux, dans les administrations publiques, la
police, l’armée, la gendarmerie, à la Justice , dans les hôpitaux,
les écoles, à l’Université, à la télé, à la radio, dans les
banques,les travaux publics, les plates-formes pétrolières, dans
les Institutions internationales, etc. Tout ou presque repose
encore aujourd’hui sur leurs épaules. Aucune institution, aucune
administration ne peut efficacement fonctionner sans leur parti-
cipation active. Les moins connus d’entre eux nous ont notamment
formés de la maternelle à l’Université.

Les plus illustres
s’appellent NDoram Japhet, Kaltouma Nadjina, Nimrod, Masdongar,
Nocky Djédanoum, et même MC Solaar. Certains sourient certainement
de l’étendue limitée de cette liste. Encore faudrait-il sourire de
la rareté d’illustres personnalités issues du Nord du pays. À moins
peut-être de prendre un décret en Conseil de Ministres pour attribuer
valeur de « célébrité » afin de rééquilibrer la répartition des
personnalités en fonction d’appartenance géographique comme il
est maintenant d’usage dans l’administration civile et militaire
de notre pays, il me semble évident qu’en la matière le Nord est
largement déficitaire. Le cinéaste Mahamat Saleh Yacoub ne peut
combler à lui seul le fossé.

En regard de cette formidable certitude largement partagée par les
Nordistes, une autre certitude, assez négative celle-là, n’est pas
moins largement partagée : les Sudistes ont la couardise dans la peau.
L’appellation « Laoukoura » qu’ils se sont donnée eux-mêmes en guise
d’autodérision ne contient-elle pas une part de vérité ? Laoukoura
signifie « un Sudiste qui exécute le travail d’un responsable Nordiste
intellectuellement incapable ». Plus généralement, tous les Sudistes
sont des Laoukoura. En conséquence, tous les Nordistes sont des
incapables. Même si cette vision des choses est un peu excessive,
la proportion des responsables Nordistes intellectuellement incapables
dans l’administration suffit à asseoir la réalité des Laoukoura.
Malgré l’importance de leur formation, les Sudistes demeurent
donc de simples exécutants. Cette situation paradoxale où ceux
qui ont plus de diplômes sont confinés à des tâches subalternes
et ceux moins ou pas du tout instruits occupent les postes les
plus prestigieux est une particularité tchadienne.

Pourtant, tout porte à croire que les Sudistes se complaisent
dans ce rôle de Laoukoura. Voilà ce qu’on peut relever dans les
discussions entre Nordistes : « Les Sudistes ne dénoncent jamais
les insuffisances, même les plus criantes, de leurs responsables
hiérarchiques, acceptent toutes les humiliations, se montrent
condescendants et n’hésitent pas à se trahir mutuellement pour
plaire à leurs supérieurs Nordistes ». En somme, des compatriotes
sans personnalité, sans caractère et surtout sans courage. Si la
peur de mourir sous les balles d’un forcené nommé Préfet ou sous-
préfet par népotisme explique, pour certains, le manque de courage
des compatriotes sudistes, il est amusant de noter que pour les
fanatiques ignorants, « l’appartenance à une des ethnies du Sud
soumet de fait aux Nordistes par la volonté de Dieu des musulmans ».
Des explications d’ordre pratique ne sont pas du reste. Il est des
compatriotes qui croient dur comme fer que les Sudistes n’ont aucun
sens de responsabilité et peuvent se montrer parfois indignes des
postes auxquels ils sont affectés.

Avec un ami cher de ce nom, on s’était posé la question de savoir
« pourquoi les Sudistes ne sont-ils jamais associés aux différentes
négociations politiques avec les politico-militaires ? ». Une réponse
assez hasardeuse conduirait à voir dans cette mise à l’écart,
le manque d’implication directe des Sudistes dans les conflits
entre Nordistes. Elle est bien hasardeuse puisque les discussions
politiques du Gouvernement avec les rebelles intéressent les
Tchadiens dans leur ensemble sans distinction basée sur l’appar-
tenance géographique. Aussi, en principe, seule l’aptitude à la
négociation sans considération ethnique est-elle à privilégier.
Une autre réponse fondée sur des idées reçues incite à voir
dans cette mise à l’écart ni plus ni moins qu’un manque de
considération pour nos compatriotes Sudistes.

En effet, il est peu douteux que les politico-militaires
refuseraient de se mettre autour d’une table de négociation
avec un certain Nagoum Yamassoum ou encore avec Houdeingar
David. On ne discute pas avec des Laoukoura. D’ailleurs,
au temps où il était encore en rébellion avec le FUC, Laouna
Gong Raoul, actuellement ministre dans le Gouvernement de Kassiré,
m’avait assuré s’être fait traiter d’ « assujetti », lors d’une
rencontre au Soudan, par un des responsables politico-militaires
aujourd’hui en négociation à Tripoli. De même, nos compatriotes
militaires sudistes sont rarement envoyés sur les terrains des
combats malgré leur aptitude reconnue par les différents grades
obtenus. S’ils y sont envoyés c’est, sinon pour servir de chair
à canon, du moins pour « préparer le thé et servir à manger aux
vaillants combattants » entend-t-on dire souvent dans les
discussions.

Certes, il y a une part d’imagination dans ces idées reçues
(pléonasme). Néanmoins, nos compatriotes du Sud semblent ne
rien faire pour corriger cette image erronée ou simplement
pour se faire respecter. Partageraient-ils la même approche
sur leur propre condition que les Nordistes ? Si tel est le cas,
l’affirmation selon laquelle « il n’y aura jamais plus un Sudiste
au pouvoir au Tchad » sera une réalité. Ce sera alors bien dommage
pour notre pays.

Lyadish AHMED , Ialtchad Presse
Poursuivre le débat sur
http://lyadish.over-blog.com/



Appel pour une mobilisation au Tchad !




De nombreuses raisons pourraient être invoquées afin de démontrer
le droit que possèdent les citoyens tchadiens des villes et des
campagnes à se mobiliser dans le cadre d’un changement d’adminis-
tration étant donné la stagnation de la situation politique,
économique et sociale devenue intolérable au Tchad. La descri-
ption de la réalité de la pauvreté et de l’exclusion sociale
que nous avons devant nos yeux doit suffire à légitimer cette
mobilisation. Nous voudrions ici exposer simplement quelques
aperçus statistiques pouvant susciter réflexion.


Nous sommes favorables à ce que la loi soit appliquée selon
les termes mêmes de la Constitution et nous nous mobilisons
pour aider le gouvernement à exécuter ses promesses faites
lors de la campagne électorale 2006.
Il existe au Tchad quelque 4,6 millions de familles de
travailleurs ruraux qui vivent des produits de la terre.
La majorité d’entre elles font partie de cette population qui
a faim, qui ne possède pas de maison, qui n’a pas de revenu,
dont les enfants n’ont pas la possibilité d’aller à l’école.
Emploi, précarité : les raisons de se mobiliser !


L’emploi au Tchad : la montée de l’insécurité sociale !
•2001- 2007 année noire pour l’emploi,hausse du chômage(+ 6%)
•explosion du nombre de “ travailleurs pauvres ” venus
des zones de conflits armés du nord-est tchadien,
•la précarité s’insinue comme nouvelle règle sociale
au nom de l’efficacité économique et de la flexibilité de l’emploi.
L’emploi public : simple variable d’ajustement !
•la politique de “ réformes ” menée depuis deux ans par le
gouvernement vise un seul objectif : réduire la charge financière
de l’État en transférant ou en bradant des missions et des person-
nels du service public ;
•l’emploi public devient une simple variable d’ajustement
budgétaire ;


•Pour le Parti Libéral du Tchad, l’emploi public doit être
un levier pour répondre aux besoins sociaux, améliorer les services
publics et renforcer ainsi la démocratie.
Réduction des postes, précarité des emplois : comment assurer la
transformation de l’école depuis cinq ans :
•remise en cause des plans pluriannuels de recrutements dans
l’Éducation nationale et la Recherche publique ;
•diminution considérable des postes à combler dans
l’administration publique et pas de création d’emplois dans
le privé, insuffisance des postes prévus aux concours dans
le 1er degré pour prendre en compte la poussée démographique ;
•aucun recrutement d’agents administratifs et un nombre
insuffisant d’emplois pour les filières recherche formation,
bibliothèques,ouvrière, sociale et de santé qui ne permettront
pas de répondre aux besoins des usagers ;
•suppressions importantes de postes de personnels ensei-
gnants et administratifs dans l’enseignement scolaire, l’ensei-
gnement supérieur et la Recherche ;
•extension de la précarité ;
•transfert massif de personnels aux collectivités terri-
toriales.Une situation indigne du service public un contrat au
nombre d’heures limité par année scolaire ;pas de droit au réemploi ;
un salaire nettement inférieur à celui d’un contractuel effectuant
les mêmes tâches; pas de congé maladie, pas de congé payé;aucune
formation ; des conditions de travail dégradées.

Exigeons la création d’emploi et titularisation de tout le personnel
précaire ! Comment ne pas penser au projet de société du PLT pour
sortir de cette fatalité ? Pourquoi ne pas se soutenirle Parti
Libéral du Tchad ?




M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

lundi 6 août 2007

SOLIDARITE AVEC LES CITOYENS DU TCHAD



Les longs discours des technocrates tchadiens sur la République
ont fait long feu. C’est par les mains de ses enfants que le
Tchad a brûlé pendant quarante sept ans. Le Pays à brûlé cause
de l’accumulation de mensonges officiels et de grandes colères.
L’Unité demandée à cor et à cri, le Travail promis à travers des
discours sagement dosés et le Progrès non réalisé dans cette
République torpillée est un mythe qui cache, derrière la répéti-
tion mécanique de beaux principes, les plus brutales des exclusions.


La réalité de cette république est l’apartheid ethnique qui a
appauvrit toute une frange de la société. Une République qui
fait de ses enfants les exclus du corps social, est-ce bien
cette République du 11 Août 1960 désiré par les pères fondateurs ?
La République "de l’unité, du Travail et du Progrès n’a que
l’A.N.S, la prison et la violence à la bouche. Elle ne garantit
pas l’éducation, la santé et la justice sociale, comme elle
s’était engagée à le faire. Elle ne garantit plus que l’exer-
cice de la violence d’État et l’état d’urgence, la criminali-
sation des colères et le bannissement des révoltés. Les taules
sont pleines de jeunes, de pauvres et de fous, et la jeunesse
se meurt en prison ou dans les débits de boisson.


Le Parti Libéral du Tchad est solidaire des raisons du refus
global des tchadiens de coopérer avec le gouvernement MPS au
pouvoir. Le Parti Libéral du Tchad accuse l’État et les partis
politiques de ne représenter que les intérêts de l’économie
marchande, de l’ordre et du spectacle. Le Parti Libéral du Tchad
accuse la République de troquer ses principes historiques de
liberté fraternelle pour l’Unité contre des pratiques ignomi-
nieuses d’abandon des régions productives. Le Parti Libéral du
Tchad accuse l’État d’être au service d’ambitions personnelles
qui servent les intérêts des classes dominantes, au lieu d’être
au service de la République des citoyens.


Le Parti Libéral du Tchad accuse l’État de casser l’éducation,
la culture, les solidarités sociales et la santé et de n’avoir
que le souci de criminaliser toutes formes de résistance et
d’autonomie sociale.Le Parti Libéral du Tchad accuse l’État de
la police, de l’armée ethnique, de l’injustice et de l’insécurité
sociale.Le Parti Libéral du Tchad accuse le MPS et son gouver-
nement de poursuivre la conquête et la conservation du pouvoir
contre la société alors que toutes les régions attendent la
démocratisation du pays.Le Parti Libéral du Tchad accuse la
République et ses alliés d’être la reine des massacres, des
mensonges, des faux-semblants et des manipulations.


Le Parti Libéral du Tchad accuse le roi des crimes perpétrés au
Tchad (à des dates précises à aujourd’hui) et de vouloir s’ex-
cuser pour échapper à la justice.Le Parti Libéral du Tchad ne
décolèrera pas face à la violence au Tchad comme spectacle en
utilisant son bras armé qui est l’injustice pure et simple.
Le Parti Libéral du Tchad prône une réponse logique, pas émotion-
nelle et raisonnable à la violence faite aux citoyens sans défense.
"Il y a deux manières de combattre, l’une avec les lois, l’autre
avec la force. La première est propre aux hommes, l’autre nous
est commune avec les bêtes" disait, Machiavel. Cette phrase,
d’une actualité brûlante, reflète fidèlement l’état dans lequel
se trouve le Tchad.


La violence des puissants(groupes armés),dans leur croisade
contre les populations,y compris le leur, se justifient, par
des fictions idéologiques,les pires crimes lorsqu’il s’agit
de la défense de leurs intérêts, comme jadis,ils l’ont fait,durant
la domination coloniale,au nom de l’infériorité des races.
Le Parti Libéral du Tchad en appelle au soulèvement humain par
des sarcasmes,le détournement amusé et critique,l’explosion de
soutien aux populations tchadiennes, la parole et des rencontres,
la fête et le rêve.Nous invitons chacun à mettre à bas les murs
du silence, des ghettos invisibles, des apartheids organisés,
des langues mortes et à être solidaires avec ceux qui parlent
de la paix dans le monde, dans les cœurs, et dans les réflexions
personnelles. Nous invitons chacun à la résistance, au mélange
urbain, rural et social et au refus global de la maltraitance.
Que l’imaginaire individuel et collectif face réagir !

NOUS EN APPELONS À LA SOLIDARITÉ DE TOUTES LES
COLÈRES POUR EXPRIMER NOTRE REFUS GLOBAL DE
CE QUI SE PASSE AU TCHAD !







M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com




Tchadiennes, Tchadiens, rejoignez le
Parti Libéral du Tchad,
le parti des Droits et Libertés :
Paix, Éducation, Emploi et Prospérité,
pour le vrai changement :
Prospérer au Présent et Investir dans l'Avenir

Forum de réconciliation nationale ouvert à tous
http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/index.php

samedi 4 août 2007

LE P L T FONDE DEUX NOUVELLES ASSOCIATIONS RÉGIONALES



Désirant s’implanter davantage dans les arrondissements de
grandes cités tchadiennes et partout en région, le Parti
Libéral du Tchad a récemment fondé deux associations
locales dans les circonscriptions de Moundou et de Doba.

Le 22 juin dernier, les associations libérales régionales
ont été fondées dans les villes de Moundou et Doba centre.
Lors de la rencontre, les membres ont élu leur tout premier
conseil exécutif local, composé de dix membres

Le Parti Libéral du Tchad est depuis quelques mois assez
bien implanté dans les diverses régions du pays. Il est
en pleine campagne de recrutement et nous sentons que les
citoyens sont à la recherche d’un parti politique qui
propose un projet de société rassembleur, respectueux de
l’environnement, et axé sur les droits humains et
libertés ainsi que les réformes démocratiques.

Les deux associations régionales ont vu le jour dans un
belvédère de la promenade en présence du Secrétaire général
du PLT M. Dono Keleypette, du président régional du PLT
M.Mbaidessmel Dionadji et de Mme Nguess Félicité, présidente
régionale de la commission jeunesse libérale. La direction du
Parti Libéral du Tchad espère compter une quarantaine d’asso-
ciations libérales régionales de circonscription d’ici l’autonome.





M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com



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A l'aube du renouveau au Tchad

En fixant les trois objectifs d'Indépendance, de Liberté
et de paix, pour le Tchad, le Parti Libéral dirigé par
Mika-L. Yondoloum propose le libéralisme économique comme
moyen de réalisation.

Les libéraux du Tchad ne se sont pas contredits. L'Indépendance,
La Liberté et le paix pour notre pays, en particulier ne
seront jamais atteints tant que l'injustice provoquera chez
l'opprimé la haine de l'oppresseur. La persévérance de la
haine ethnique et des violations massives et systématiques
des droits de l’Homme au Tchad est l’une des plus dramatiques
au regard non seulement du nombre de morts, mais aussi du
nombre de personnes déplacées et de la destruction du tissu
économique.
Le conflit tchadien n’a jamais cessé de se compliquer et de
fatiguer les populations du septentrion (nord) et du méridional
(sud). Au moment où l’ombre de la paix apparaît au loin,une
provocation –qu’importe d’où elle vient—surgit pour la tor-
piller.Comme si la paix n’est pas rentable pour les politiciens
tchadiens impliqués dans cette violence. A croire que la coexis-
tence n’est plus souhaitée par les uns et par les autres. Trop
d’injustice,trop d’humiliation, trop d’intransigeance finissent
par désespérer le monde.

De par la nature du conflit inter ethnique qui le déchire, le
Tchad,ainsi faussement crée, semble se diriger vers l’extermi-
nation ethnique.
-Qui osera avoir ce courage de dire la vérité aux uns et aux
autres? le PLT
-Qui osera avoir ce courage de dire la vérité que la guerre
ne résoudra aucun problème, le PLT
-Qui osera avoir ce courage de dire la vérité que le radicalisme
religieux n’apportera pas la paix, le PLT
-Qui osera avoir ce courage de dire la vérité que tôt ou tard
les deux grandes régions du Tchad (le nord et le sud) vivront
côte à côte, le PLT
-Se reconnaître mutuellement s’impose, car tout le monde est
fatigué par ce conflit qui dure depuis trop longtemps.Peut-être
que trop de fatigue, trop de désespoir suscitent de l’énergie
et l’éternel retour de la haine. Soutenez le PLT pour qu’il
vous soutienne demain !






M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
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vendredi 3 août 2007

DES RAISONS POUR APPUYER

Qu’elle soit causée par des désastres naturels, des conflits
armés, ou des crises politiques ou environnementales, la souf-
france humaine au Darfour et à l’Est du Tchad a déclenché chez
la plupart des Français le désir d’aider, même lorsque cela se
passe à l’autre bout du monde. La France, comme je l’aperçois,
veut s’impliquer partout dans le monde pour aider à rétablir
la paix et la solidarité, et elle est prête à assumer des risques
pour le faire. A mon sens, il est important de reconnaitre ce geste.

Il arrive souvent que l’Afrique fasse appel aux compétences, à la
formation et aux équipements spécialisés de l’aviation française pour
livrer rapidement et efficacement l’aide humanitaire aux points chauds
des pays africains en conflits. Les Tchadiens de l’Est et les Soudanais du
Darfour sont très émerveillés de voir la Grande-Bretagne faire partie
de l’effort coordonné du gouvernement Sarkozy en réponse à une situation
urgente, comme le pont aérien qui a transporté les fournitures et le
personnel médical au Darfour via le Tchad.

La plupart du temps, les vols réguliers d’entraînement ou les missions
ordinaires de réapprovisionnement français sont déroutés ou prolongés pour
répondre à des besoins humanitaires. L’aide peut se poursuivre durant des
mois, ou même des années, en cas de guerre civile. Quelle bonté de cœur
français pour les africains qui ne savent que critiquer, détourner, piller ou
faire déclencher des guerres inutiles, mais incapables d’aider ?

Faisant figure de leader parmi les nations développées, la France
Sakozienne se fait le devoir moral de promouvoir la stabilité et de
soulager la souffrance. Tout en le faisant pour des raisons humanitaires,
être un bon voisin aide à améliorer les relations commerciales et diploma-
tiques, et rend les déplacements plus sûrs pour les concitoyens africains
et français. Mr Sarkozy croit à son travail; il le fait avec doigté car il com-
prend très bien l’importance de son rôle dans le changement attendu
dans les pays de dictature d’Afrique.






M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
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Choisir utile, c'est choisir libéral !


Afin de boucler en beauté son premier anniversaire de créa-
tion, le Président du Parti Libéral du Tchad appelle à
choisir ‘’ LIBÉRAL’’ et faire appuyer ses candidats aux
législatives puis aux prochaines présidentielles.Les futurs
députés libéraux appuieront les réformes nécessaires si
un futur gouvernement libéral du Tchad les y engage. Ils
constitueront alors un véritable un contre-pouvoir cohérent
contre des dérives prévisibles de l’opposition officielle.

Outre le courage politique des candidats du Parti Libéral
du Tchad, qui pour la plupart s’impliqueront pour la
première fois dans une consultation populaire, choisir libéral
est objectivement le seul " choix utile " pour ceux qui
espèrent les réformes au Tchad. Il faut des hommes neufs
pour incarner le changement ! Les députés libéraux seront
neufs, non seulement en politique, mais également par leurs
parcours.

Entrepreneurs, Hommes de sciences, Commerçants, Ingénieurs,
Femmes et Hommes d’affaires, Médecins, Exploitants agricoles,
Enseignants, Consultants libéraux de cœur ou par choix, ne
ressemblent pas à la population de hauts fonctionnaires et
d'élus professionnels qui fréquentent l’assemblée nationale
depuis plus de trente ans. Ces députés poursuivront au cours
de leur mandat, auquel ils se consacreront pleinement, deux
missions essentielles :

S'assurer que le gouvernement ira jusqu'au bout des réformes
nécessaires, promises par le Parti Libéral du Tchad. Les
députés libéraux seront toujours en pointe pour soutenir
les changements, toujours au front pour récuser les reculades
ou les errements. Plus question de compromis dans l'immobilisme.
Pourquoi ceux qui n'ont pas voulu réformer hier soutiendraient-
ils les réformes demain? : il faut faire confiance au PLT
pour encourager le futur gouvernement libéral à prendre
les bonnes décisions.

Construire un contre-pouvoir contre toutes les dérives prévi-
sibles de l'exécutif : dérapage du déficit et de la dette,
nominations de connivence, enlisement des décisions par
absence de décrets d'application, etc. Les libéraux sont
capables de dire ce qui est positif ou négatif, car ils
ont une vision politique claire, détaillée dans leur mani-
feste et programme, fruits de plusieurs heures, jours,
semaines et mois de travail de réflexion.. C’est connu
que les partis politiques tchadiens ont du mal à être
cohérent dans leur opposition car il leur manque encore
un programme politique clair et solide sur les principales
questions : Seuls les députés libéraux peuvent offrir cette
transparence, comme le prouvent leurs professions de foi.





M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com

jeudi 2 août 2007

PLT : PROGRAMME POUR UNE VISION D’AVENIR


Le programme du PLT pour vision d’avenir au Tchad n’est pas
un catalogue de mesures disparates dissimulant l'absence de
vision C’est un programme rattaché à l’esprit des élections
législatives pour le Tchad.

Pour réconcilier les Tchadiens avec le discours politique,
il est important de leur proposer un projet cohérent, une
vision pour l'avenir, un programme précis digne du renouveau.
Notre programme est fondé sur le socle de valeurs universelles
que sont la liberté, la responsabilité individuelle, la pro-
priété privée, l'égalité devant le droit et la solidarité.
Chacune de nos propositions découle logiquement de ces principes.

Les propositions du Parti Libéral du Tchad constituent le fruit
d’un ensemble de débats et de concertations internes au sein de
notre mouvement. Ce programme pourra évoluer dans l'avenir, en
fonction de l’actualité nationale et internationale. Vous êtes
autorisés de considérer cette mouture comme la base de notre
projet pour 2007. Ce programme est aussi la feuille de route de
Mika-L. Yondoloum, candidat libéral à l'élection présidentielle
de 2006. Il faut débloquer le Tchad de sa position léthargique
et opérer une ouverture tout azimut auprès de toutes les forces
vives du pays en ouvrant des portes pour la liberté. En effet, il ne
suffit pas de faire des propositions, il faut également définir une
méthode de changement.


Grand merci à celles et ceux qui ont monté ce programme de
campagne législative 2007 et à tous ceux et celles qui ont
activement contribué à la confection de nos stratégies de
mobilisation.




M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com



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mercredi 1 août 2007

Rénovons le Tchad


Rénover le Tchad, c’est le démocratiser. C’est faire
de ce pays " une nation puissante, et permettre à son
peuple d’être un peuple prospère, "."Être un peuple
prospère" ne signifie pas simplement posséder de
grandes richesses matérielles mais permettre au futur
État libéral du Tchad de tout mettre en oeuvre pour
assurer un développement durable et équitable pour
tous, pour que chaque Tchadien ait accès à l’emploi,
qu’il jouisse du fruit de son travail, pour que les
Tchadiens aient une vie spirituelle riche, qu’il se
comportent en êtres responsables, qu’ils développent
leur esprit d’initiative, d’autonomie, de solidarité
et de tolérance.


"Une Nation puissante" ne signifie pas que le Tchad
doive disposer d’une puissante armée. Selon
les fondateurs, un pays puissant est un pays respecté
et écouté sur l’échiquier mondial. Un pays puissant
est avant tout celui qui dispose d’une économie perfor-
mante et innovante, capable de mobiliser l’ensemble
des forces vives de la nation. Une Nation puissante
doit être en situation de coopérer sur un pied d’éga-
lité avec tous les autres pays, et capable de défendre
sa souveraineté et son intégrité territoriale tout seul.
A travers la vision "Un peuple prospère,on voit une Nation
puissante". Le Président du Parti Libéral du Tchad place
l’homme au coeur de ses préoccupations et actions.


Le Tchad pourrait être puissant si ses citoyens sont
riches (sous-sol national plein de gisements, distri-
bution appropriée du revenu pétrolier), et non l’inverse.
Des citoyens libres pourraient être riches, connaissant
leurs droits et devoirs et ils pourraient jouir de tous
leurs droits et libertés notamment celui de choisir le
type de société (le régime politique). (Le régime poli-
tique est la forme d'organisation du pouvoir au sein
d'un système politique. (Dans un « système politique »
comme la démocratie, on peut retrouver différents
« régimes politiques », comme le régime parlementaire
ou le régime semi-présidentiel ou présidentiel.
Le régime politique réfère notamment à la constitution
d'un État, au mode du scrutin, à l'organisation du
pouvoir entre les différentes composantes politiques
du système, etc qu’ils entendent mettre en place.
C’est ce que le Président du Parti Libéral du Tchad
appelle la démocratie véritable (Les démocraties
se distinguent par l’existence d’une pluralité de
partis politiques, par la liberté de choix laissée
aux citoyens et par la distinction des pouvoirs
législatif, exécutif et judiciaire).


L’esprit d’Harmonie et d’Unité


Les efforts de rénovation de l’homme devront commencer
avec l’éducation, pour permettre à chaque citoyen d’élever
son niveau d’éducation et élargir ses horizons. L’éduca-
tion est le moyen d’échapper à la subjectivité pour
tendre vers une objectivité plus scientifique. Cette
nouvelle vision permettra à chacun de reconnaître que
les différences sont non seulement normales, mais en
plus elles sont nécessaires. Ceci est l’essence de
l’esprit d’Harmonie dans les relations entre individus.
Les différences dans notre façon de penser ne doivent
pas être des prétextes pour comploter les uns contre
les autres, mais plutôt une opportunité pour collaborer.
Après la réalisation de l’Harmonie, chacun sera capable
d’atteindre l’Unité, signifiant rassemblement dans la
vie et dans le travail, le partage des responsabilités et
partage des richesses communes.


Si l’harmonie définit les relations idéales entre les
individus, alors l’unité est la référence pour les acti-
vités en société. Lorsque l’on accepte les différences
(Harmonie), alors on accepte la liberté d’expression,
la liberté de résidence, la liberté de culte, etc.
Ces libertés individuelles seront uniquement limitées
par des lois clairement établies qui auront été débattues
et acceptées par chacun pour le bien de tous. “Tous”
fait référence à l’ensemble de la population du Tchad,
pas à un groupe spécifique de citoyens ou à une certaine
faction de la société. En d’autres termes, on ne peut pas
invoquer l’Unité pour éliminer les libertés individuelles;
inversement on ne peut pas invoquer l’Harmonie pour exiger
des libertés individuelles illimitées sans égard pour la
société.Pour le PLT, l’équilibre entre Harmonie et Unité dans le
cadre de la loi est l’essence même d’une démocratie véritable.
Et c,est exactement ce que le Parti Libéral du Tchad propose
aux citoyens du Tchad.






Doumkodji DJ.
pour M.Mika-L.Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
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