MOTIVER LES CITOYENS DU TCHAD

Gouvernants du Tchad, à quoi se résume votre rôle? Vous deman-
dez-vous souvent pourquoi vos concitoyens vous ont-ils élus?
Fonctionnaires, vous interrogez-vous sur les raisons qui ont
déterminé le choix qui a été porté sur vous? C’est convenu!
«Il s’agit de mener une politique ». Mais est-ce suffisant?
Au-delà de la politique, percevez-vous les finalités loin-
taines dans laquelle votre politique s’inscrit? Parlons de ces
finalités fondamentales et fondatrices. Toute votre politique
n’aura de sens qui si vous rejoigniez le sens ultime de notre
nation qui repose, vous vous en doutez, sur la volonté de notre
peuple de vivre ensemble.


Motiver les citoyens, c’est de leur donner constamment le désir
de demeurer sur la terre du Tchad sans jamais qu’il n’envisage
de la quitter. Gouverner ne consiste pas à régler les affaires cou-
rantes qui s’imposent au quotidien.Dans le gouvernement, vous
êtes appelés à assumer votre rôle en déployant de grandes vertus,
pour susciter un grand enthousiasme,sans surenchère, par la con-
fiance, la fidélité,l’écoute active et attentive. Les difficultés passagères
de la population, la cherté de vie qui réduit ses mouvements, se
trouvent compensés par la motivation de vivre avec ses concitoyens.


Seriez-vous surpris de voir que cette motivation va
être relayée par la volonté de participer à la construction
du pays, au maintien de l’équilibre dans la société, au soula-
gement de la misère et de la pauvreté qui nous entourent, aux
efforts requis pour l’amélioration de la santé, au dévelop-
pement des amitiés auprès des autres nations,à la protection
de l’environnement ? Si telle est l’inspiration qui guide
votre attitude,vous serez désormais reconnus et non tolérés,
loués et non flattés,remerciés et point injuriés,adoptés et
guère rejetés.Vous aurez participé au bien de vos citoyens,
remplissant votre rôle avec noblesse,chassant la bassesse du
domaine public. Vous serez aimés ; le peuple ne vous craindra
point car il aura compris que vous possédiez l’intelligence
du gouvernement.


La motivation du peuple tchadien est cette fierté éprouvée à
savoir que leur Président, bien aimé, est à sa tête pour une
raison précise et noble. Les vertus qu’un Président National
est appelé à incarner se traduisent dans la réalité quotidienne
par un exécutif qui ne sombre ni dans la pagaille, ni dans le
paraître, tout en s’entourant de vrais patriotes. L’exécutif est
contrôlé par un législatif instruit des questions dont il traite,
à qui les rencontres du parlement sont des moments d’intenses
échanges pacifiques et respectueux, de découvertes et de propo-
sitions constructives et honnêtes.


L’exécutif et le législatif disposent d’une administration
organisée, attentive et dévouée, respectueuse du citoyen,
non corrompue comme l’actuelle administration tchadienne
mais bien rémunérée et consciente que ses appointements
proviennent des impôts versés par le peuple lui-même.
Il ne peut s’agir que d’une administration dotée des moyens
de servir la population par des effectifs adaptés, des outils
à son service, des bâtiments propres et des processus
administratifs simplifiés.


Motiver les citoyens du Tchad, c’est leur donner un pays qui
présente un cadre paisible et harmonieux favorable aux
familles et à l’éducation des enfants; respectueux de toutes
les générations, un pays qui connaisse un progrès matériel et
humain continue, dont les représentants ne se laissent pas aller
à la facilité et à l’hédonisme, où la justice est présente, active,
intègre et efficace ; une justice qui sait s’associer la clémence;
un pays où les lois sont inspirées du bien commun, des lois pro-
tectrices des hommes valides et invalides, des êtres menacés
physiquement, psychiquement ou spirituellement ou qui sont
en danger de mort, tous résidents sur le territoire; lois favorables
à la protection de l’environnement naturel et urbain et des lois
qui assurent la pérennité des croyances et des traditions religieuses,
familiales et nationales.


Des lois qui garantissent une certaine chasteté dans les
réclames et dans les lieux publics; des lois qui protègent
les métiers économiquement rentables mais qui ouvrent les
corporations pour permettre les reconversions dans d’autres
métiers. Des lois qui encouragent un enseignement équilibré
mais adapté à chacun, dont le ciment n’est pas l’uniformité
mais le respect de la différence. Des lois qui retiennent
les gouvernants et tous les serviteurs du peuple, du gaspillage
et des fioritures, des tentations de se faire payer au passage
des services. Des lois qui rémunèrent selon les besoins et don-
nent des appointements honorables pour donner dignité et motiva-
tions à nos hommes publics.


En résumé, motiver les citoyens, c’est bâtir un pays dont les
gouvernants ont pour principale joie, celle de savoir qu’ils font
le bonheur du peuple.




Le PLT exhorte l'Europe à "ne plus accréditer
l'idée que le Tchad est une démocratie"

Le Parti Libéral du Tchad délivre toujours le même message :
"Continuez de faire ce qui peut faire changer l’état piteux de la
Rép. du Tchad, c'est cette nouvelle attitude qui aide l'opposition
au Tchad. Le PLT veut participer à une "marche du désaccord".
"Il ne faut plus que l'Europe accrédite l'idée que le Tchad est
une démocratie", "le régime MPS se doit d’admettre qu'il ne
bénéficiera plus de la même immunité que par le passé".


En dépit de sa notoriété, le Président du PLT se dit "outré"
par l’attitude du régime de Ndjaména face aux Chefs des partis
politiques qui ne bénéficient point de la largesse du gouver-
nement une fois que ceux-ci sont reconnus officiellement.
Les valeurs républicaines (dites démocratiques) sont absentes
de nos vies et nos enfants et petits-enfants risquent de
connaître un monde où ces valeurs feront cruellement défaut.


Le devoir des partis politiques est de faire restituer la
Démocratie qui est aujourd’hui confisquée au seul profit de
quelques individus de la classe dirigeante.Je regrette de
ne pas pouvoir expliquer mes idées à la télévision du Tchad,
où l’opposition officielle est seulement présentée comme une
organisation qui veut simplement ébranler la stabilité du pays.
Deux semaines de réponses à la télévision, et ce régime serait
fini, assure le Président du PLT.


En tant que Président du PLT, je suis sans objection pour dialoguer
avec tous les différents groupes, (politico-militaire ou opposition
officielle) et promouvoir ma candidature ne mettrait pas en péril
ce rassemblement fragile", explique-t-il. "Je suis né au Tchad !
Je me considère tchadien à part entière, je ne suis pas dans la
situation des apatrides! Et, pour information générale, je suis
un candidat tchadien ! Même les nationalistes les plus durs
(politesse et courtoisie obligent) me considèrent comme un des
leurs et tous ont de la considération et du respect pour le PLT
que je dirige.


Le PLT CONTRE LA DICTATURE MPS


La situation politique au Tchad nécessite la présence d’un
outsider comme le président du Parti Libéral du Tchad qui
dispose d’un vrai projet de société et un programme d’État.
L’important, c'est d'être d'accord sur un programme" comme
celui du PLT qui demande de limiter les pouvoirs présidentiels,
et de donner au Parlement le droit de nommer le gouvernement,
d’accorder plus de pouvoir financier et politique aux régions,
soit, en résumé, "construire un système immunisé contre le virus
de la dictature". Il assure que "l'un des problèmes à régler
en priorité sera celui du fossé entre les riches et les pauvres,
car les proportions actuelles sont inacceptables dans un État
civilisé".


Interrogé pendant sa conférence de presse sur la faible audience
des régions, M. Mika –L. Yondoloum a répondu que "cinq mille per-
sonnes dans les rues de Moundou, c'est plus important que 100 000
dans les rues de Londres car, chez nous, manifester est risqué",
la police ayant des instructions pour être "cruelle".


Programme d’action réaliste du PLT


Voici mon programme d’action pour le Tchad. Ce ne sont pas de
fausses promesses, comme on en fait depuis trop longtemps, mais
des objectifs raisonnables qui changeront profondément la vie
de notre pays. Je veux que le Tchad sorte de sa trop longue
et aberrante crise. Je veux que la confiance et l’enthousiasme
reviennent. Je veux un pays équilibré et en bonne santé. Il
faut construire une République honnête et un État impartial.


Il faut concentrer tous les moyens sur l’éducation. Il faut
lutter contre la dette qui écrase le pays. Il faut un plan
d’action écologique. Il faut multiplier vraiment l’emploi et
le pouvoir d’achat par des mesures simples et compréhensibles.
Ces objectifs m’engagent. Pour les réaliser, je défends une
nouvelle forme d’action politique.


Élu Président de la République je ferai travailler ensemble des
personnes compétentes venant de partout le Tchad et personne
ne sera plus tchadien qu’un autre. Les assassins ne feront plus
jamais partie de la nation tchadienne.

Élu Président de la République je défendrai
les principes de notre démocratie.Élu Président de la République
je ferai tout pour que les tchadiens se comprennent mieux et
qu’ils se respectent.C’est la condition du redressement de notre
pays. Le Tchad mérite toutes nos forces et tout notre engagement.

POUR UNE SOCIAL-ÉCONOMIE


« Je veux réconcilier l’économie et le social. Dans cette
compétition acharnée qu’est la mondialisation,la solidité
et la solidarité d’une société sont des atouts maîtres.
Et il n’y a de lien social possible qu’avec une économie
créative, tournée vers l’innovation, qui produit de la
richesse et qui offre du travail.


Je veux créer un environnement amical pour les entreprises,
dans lequel l’État doit être un partenaire et non un adversaire.
Un État moins tatillon,moins procédurier, un État qui conseille,
qui facilite, qui aide. C’est un changement profond des rapports
entre l’État et l’entreprise que je veux mettre en oeuvre. Et dans
le même temps,je sais que les salariés ont besoin de protection et
de sécurité.


Je les défendrai, en créant une véritable démocratie sociale,
reconnue par la Constitution. Pour moi, les organisations
syndicales doivent être des interlocuteurs privilégiés des
pouvoirs publics.Valoriser et reconnaître les corps inter-
médiaires, c'est cela l’objectif de la social-économie. »




Mika-L. Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
http://parti-liberal-du-tchad.blogspot.com/