vendredi 6 avril 2007

FINIR AVEC LE TEMPS DU DÉSORDRE

Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad

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Finir avec le Temps du désordre

Sous un gouvernement issu du Parti Libéral, la nouvelle société tchadienne devra, comme toutes les sociétés avant elle, s'assurer de l'ordre public. Le Tchad, sous l'administration libérale arrivera plus facilement que l'administration MPS actuelle, parce qu'elle aura retrouvé la légitimité d'un consensus qui maintenant fait défaut. Parce qu'elle permettra à tous de satisfaire leurs besoins essentiels et, aussi, qu'elle aura rayé de la liste des crimes ceux qui ne font d'autres victimes que consentantes et toutes les prohibitions qu'on tente aujourd'hui d'imposer pour des motifs inavouables.

Comme toutes les sociétés avant elle, il lui faudra mettre en place un dispositif de sécurité publique qui préviendra le crime et débusquera les criminels, un processus judiciaire qui séparera les innocents des coupables et un système de contrôle efficace de ceux dont le comportement est ou peut être un danger pour les autres. Nous verrons d'abord comment la Nouvelle Société Tchadienne protègera la population par une Direction de la Sécurité publique à trois (3) volets : Vigilance, Police, Enquêtes. Nous verrons ensuite le processus judiciaire et ses protagonistes que sont les Procureurs et les Juges. Enfin, nous décrirons le réseau d'encadrement correctionnel dans une société dont les prisons ont disparues du contrôle de l’État.

Pourquoi les Tchadiens doivent-ils changer de Gouvernement ?

Depuis quelques années, l'économie tchadienne est devenue un modèle à ne pas suivre car elle ne permet pas aux citoyens de vivre. Il est impensable de vouloir y voir une alternative aux précédentes gestions publiques des années 60–70, capables de combiner protection sociale et flexibilité.

Depuis plus de dix ans, le pays connaît un taux de croissance annuel supérieur de un point à celui de certains de ses voisins. Mais le Tchad ne possède pas un meilleur taux d'emploi. L'inflation est haute et les finances publiques malsaines, pourtant le budget national présente de confortables excédents. Un système de retraites durable fait défaut et les marchés des biens moins régulés et moins ouverts à la concurrence que dans la plupart des pays où l’économie est organisée.

Les perspectives économiques à court terme ne semblent pas aussi assurées qu’on nous fait croire. Le cycle économique est en phase haute, avec une croissance qui devrait sans doute excéder 4% cette année et une absence presque totale et sensible de création d'emploi. Il peut donc paraître surprenant que les dernières élections en 2006 aient vu la défaite du MPS, qui a gouverné le pays pendant les 16 dernières années, soutenu par une alliance de plusieurs petits partis soucieux de l’amélioration de leur propre sort social. La raison principale du mécontentement des électeurs, c’est que le gouvernement ne s'est pas montré capable de créer assez d'emplois et de gérer le pays comme l’ont fait feu Félix Houphouet Boigny et Sédar Senghor pour ne citer ceux-là. Les Tchadiens, encore aujourd’hui, continuent de connaître atrocement un très haut taux de chômage.

Bien que la croissance ait repris de la vigueur à partir de 2005, les Tchadiens continuent de vivre un très haut taux de chômage auxquels ils n’étaient pas habitués. Le chiffre de la fin de l’année tournera probablement autour de 67%, si on le mesure de la même façon que dans les autres pays de l’UE. D’une façon générale, le modèle tchadien s’est montré moins efficace pour produire des taux d'emploi élevés que pour faire vraiment travailler les salariés. Le pourcentage de la population en âge de travailler (20-50ans) qui travaille réellement est inférieur de 13 points au taux d'emploi officiel (65% au lieu de 78%). Pourquoi ? A cause d’un taux d’exclusion très élevé dû pour l’essentiel aux politiques claniques et clientélistes.

A l’évidence, une fraction substantielle de ceux qui sont intellectuellement incapables de faire tourner dans le bon sens la machine administrative est enregistrée comme personnel de tête représentant ainsi un chômage dissimulé. Cette population a été ciblée par de grands programmes d’activation du marché du travail (qui concernaient environ 3 % de la population active). Pour un Tchad véritablement en marche, le Parti Libéral du Tchad est traditionnellement considéré comme le garant de l’emploi et de l’inclusion.

Un thème récurrent du Parti Libéral du Tchad est alors le risque de voir la société s'habituer à un taux de chômage élevé si on le laissait augmenter. C'est précisément ce qui est arrivé au MPS au cours de sa campagne électorale, puisqu’il a systématiquement tenté de minimiser l'importance de la question de l’emploi, quand les autres partis libéraux, socialistes et autres courants de pensées en faisaient au contraire leur cheval de bataille.

De nombreux observateurs ont relevé les similitudes entre programmes du Parti libéral du Tchad et ceux des pays de la bonne gouvernance. C'est d’autant plus vrai si l’on considère la silhouette globale de l'Etat-providence, et encore vrai des politiques de l'emploi que propose le PLT. Sur ce sujet, le programme social-démocrate du PLT ne manquait pas d’imagination.

Sous un gouvernement issu du Parti Libéral du Tchad, de nouveaux programmes seront mis de l’avant pour de amorcer de profondes réformes du marché du travail. Les indemnités de chômage seront considérées pour les chômeurs de longue durée et un crédit d'impôt sur les revenus du travail sera institué. Les cotisations sociales seront réduites pour les jeunes, ainsi que pour tous les salariés du secteur des services domestiques. Les ménages qui emploient un salarié pour les tâches domestiques bénéficieront de déductions d'impôt. Certains programmes du marché du travail seront revus à la baisse. Ceux qui pour une raison ou pour une autre (licenciement, maladie) ont quitté leur emploi plus tôt que les autres bénéficieront de subventions générales plutôt que d'emplois subventionnés dans le secteur public.

Un gouvernement issu du Parti libéral du Tchad compte également supprimer les déductions fiscales pour les cotisations syndicales et réduire les subventions publiques au système d'assurance chômage, administré par les syndicats. Nous reconnaissons que de telles réformes aussi profondes du marché du travail ne sont politiquement réalisables que lorsqu’une dégradation sensible de la situation économique pèse sur les finances publiques et contraint l’État à faire des économies. Ce programme reprend grosso modo les recommandations standards de nombreux économistes. Normalement, il devrait être presque impossible de gagner une élection sur un tel programme, et encore moins dans une phase haute du cycle économique.

Mais le fait que le Conseil exécutif, les membres et sympathisants du PLT aient adhéré à ce programme de réformes du marché du travail cela atteste donc l'importance que les Tchadiens attachent aujourd’hui à la création d’emplois. En tout état de cause, le gouvernement MPS, considéré comme « fatigué, démodé, sanguinaire et inutile pour les tchadiens » est en panne du leadership politique et d’idées nouvelles après dix sept ans au pouvoir.



Mika-Lelita Yondoloum
Président du Parti Libéral du Tchad
B.P 1323 -Ndjaména - République du Tchad
site internet : parti-liberal-du-tchad.blogspot.com


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