lundi 14 mai 2007

L’autre classe politique tchadienne


Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 14/05/2007
Tchad / Vie politique / L'autre classe politique

L’autre classe politique tchadienne


L’Equipe MPS au pouvoir au Tchad ne doit pas seulement être guidée par la passion et la haine dans l’expression des revendications des populations et la dénonciation d’actes du pouvoir politique. Il est évident que les membres de la mouvance présidentielle ne sont ni des anges ni des saints, mais leur statut exige un minimum d’objectivité et de hauteur pour une meilleure analyse et gestion des questions nationales. On ne pourrait être médiateur que si on jouit d’un minimum de confiance de la part des partis en compétition politique. Il est aussi vrai qu’au Tchad, les questions en discussion ne portent pas seulement sur la gestion, mais elles concernent surtout les fondements de la république et les conditions de l’unité nationale dans le cadre d’un contrat social qui n’a jamais été discuté.


L’importance de ces questions politiques amène les associations à se prononcer ou oblige les citoyens à adopter des positions qui irritent le plus souvent le pouvoir politique et pousse celui-ci à disqualifier la société civile de son rôle de censeur. La gestion démocratique exige un contrôle régulier des actions du pouvoir politique par les différentes institutions mais aussi et surtout la surveillance des organisations de la société. Par leur silence et leur manque d’initiative, les instances gouvernementales sont complices du manque d’intérêts dans l’action politique et la confiance dans les politiciens nationaux et les quelques institutions tchadiennes. »


« Le Parti Libéral du Tchad invite donc les partis politiques à se prononcer sur toutes sortes de sujets ayant trait avec l’État de droit et le mieux –être des citoyens». Les diverses formations politiques doivent s'engager à promouvoir l'intégrité…La classe politique au pouvoir au Tchad n’a jamais abordé le débat de fond, Le MPS en premier a préféré adhérer à une politique spectacle participant à éloigner les électeurs des urnes. Ce comportement irresponsable et très éloigné de l’attente même des gens. Il participe au pourrissement des institutions et décrédibilise le rôle des élus, y compris ceux de toute la haute classe politique.


Les médias qui ont instrumentalisé, accentué voire déformé si nécessaire les faits divers afin de renforcer à outrance le sentiment d’insécurité doivent tenir bon dans leur lutte. Cette planification dépasse le cadre de la campagne électorale et nous amène à penser que l’organisation de l’instrumentalisation de l’insécurité a été définie par l’état-major politique du Parti Libéral comme un enjeu majeur de ces échéances électorales et une stratégie électorale destinée à affaiblir les partis modérés en faisant monter artificiellement les extrêmes. Bravo, c’est gagné ! Il est possible désormais d’affirmer qu’il y a eu manipulation de l’opinion publique et volonté manifeste de montrer la porte de sortie au MPS désormais identifié comme responsable de tous les maux du Tchad.. Au vu de l’analyse que nous sommes nombreux à faire, il ne pouvait pas en être autrement. Toutes celles et ceux qui, dans la classe politico-médiatique, affirment le contraire sont des faux-jetons ou des naïfs lunaires.


Ajoutons, à cela que la politique menée depuis dix-sept ans par le MPS plus en plus caviardée, embourgeoisée et en complet décalage avec les aspirations et les préoccupations des gens n’a rien fait pour arranger les choses. De reculades en renoncement, de virages spectaculaires en couleuvres avalées, le mauvais coeur a un coût qui se paye au prix fort quand la vérité nous rattrape.


ll faut remettre la propreté dans la maison. Il faudra à l’heure du bilan, que le peuple, exige la mise en place d’une commission d’enquête indépendante, aux pouvoirs élargis afin que toute la lumière soit faite sur toute la conduite des autorités politiques de 1975 à 2007. Il faudra clairement identifier les commanditaires, les complices et les exécutants du crime contre l’humanité resté impunie au Tchad.


Il y a trop longtemps que le pouvoir joue avec la démocratie en bénéficiant de la complicité active ou passive d’un certain nombre d’institutions. Il devient suicidaire d’attendre immobile un hypothétique assainissement de la classe politique ou une remise en cause, interne, du fonctionnement des institutions. Ces choses là ne se feront pas autrement que sous la contrainte du peuple lui même et de la rue.


Il nous reste, au moins, trois choses à faire

- Une dénivellation du haut en bas dans le mouvement fasciste et à son porte-drapeau le Mouvement du Salut Patriotique et tous ses alliés locaux.
- Un grand coup de balai dans la classe politique en imposant une limite d’âge au passage.
- La fermeture définitive des institutions peu performantes qui participe à la consanguinité idéologique et politique au Tchad.


Mais, ce ne sera qu’un début tant il y aurait à faire pour que la République et la Démocratie soient restaurées dans ce pays qui a pris l’engagement de protéger les droits de l’Homme et qui parle de Liberté, de Démocratie et d’unité sans trop en connaître la signification profonde.


Le Comité Exécutif
pour MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
B.P 1323 NDJAMENA
République du TCHAD
Tél
: 011+ (235) 630-6687


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