jeudi 17 mai 2007

TCHAD : VIVRE EN DÉMOCRATIE


Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 17/05/2007
Tchad / Vie politique /vie démocratique


VIVRE EN DÉMOCRATIE, UNE VIGILANCE DE TOUS LES INSTANTS


Vivre en démocratie, c’est vivre dans une société où l’on cherche à assurer le respect des droits tant individuels que collectifs. La liberté syndicale en fait partie. Elle comprend le droit d’association et d’organisation, le droit de négocier et le droit de grève. Comme bien d’autres droits et libertés, par exemple le droit de vote pour les femmes. Dans certains pays les droits des femmes furent conquis à la suite d’importantes luttes, dans d’autres le sort des femmes est laissé pour compte. Leur exercice vise à limiter la détermination unilatérale des conditions de travail par les employeurs. « La liberté syndicale et le droit de négociation collective sont des droits de l’homme au travail (fondamental) sont indissociables de la démocratie. Ils servent d’appui aux libertés civiles et assurent une protection contre la discrimination, l’ingérence et le harcèlement »


Il faut reconnaître qu’il y a des pays comme le Tchad dans lesquels les droits individuels et collectifs sont bafoués, voire inexistants. Dans ce pays, des efforts importants doivent être faits afin de contrer l’exploitation sous toutes ses formes. Mais cela ne doit pas pour autant nous empêcher de constater que le paysage est très inquiétant dans le Tchad actuel qui se moque royalement des pays de vraie démocratie. Du bout des lèvres, le Tchad des années 2007 s’annonce démocratique et soucieux des droits et libertés, dont le droit à la libre négociation. Ces derniers temps, les interventions du gouvernement en matière de relations avec les citoyens portent à réfléchir.


Des voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer de l’état de la démocratie au Tchad :« recul de la démocratie», «déficit démocratique»,«démocratie malade»,«démocratie sur mesure» et autres expressions pour cerner la tendance lourde qu’impriment de plus en plus les politiques dictatoriales du gouvernement Tchadien. Dans un Tchad où dominent la finance et les multinationales (Esso, Shell, Pétronas, Elf etc.), où la richesse du pays augmente alors que les écarts entre les riches Zaghawa et les pauvres exclus, originaires d’autres ethnies, ne cessent de s’accroître, où le tout économique est le principal phare de la prise de décisions politiques, le questionnement prend de l’ampleur. Le pire ennemi de la démocratie, c’est la démobilisation et le cynisme qu’engendre cette nouvelle donne économique qu’est le pétrole de Doba. Comment les citoyennes et les citoyens, les travailleuses et les travailleurs prendront-ils part aux débats qui les concernent en premier lieu, pourquoi vivre comme des réfugiés en étant dans son propre pays ? Voilà ce qui démontre le peu de sérieux du gouvernement du Tchad face à ses populations qui sont des Citoyens et Citoyennes Tchadiens.


MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
B.P 1323 NDJAMENA
République du TCHAD
Tél: 011+ (235) 630-6687
Email : pltchad_7@hotmail.com


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