RECONCILIATION ET PAIX AU TCHAD
N'Djamena le 06/05/2007
Tchad / Vie politique / Réconciliation et paix
Réconciliation et paix au Tchad
Les dirigeants tchadiens se soucient beaucoup plus de la gestion de la crise que de son règlement, c’est dans ce contexte que des massacres ont été perpétrés, des disparitions forcées ont eu lieu et des fortunes sont amassées en un temps record. Des fortunes colossales se sont constituées de manière « spontanée », à l’ombre de la violence et de la répression.
Au Tchad, le manque de toute norme de bonne gouvernance ne permet pas au peuple d’accéder ni à la citoyenneté ni à la sécurité au sens large du terme. Ce n’est pas avec un formalisme institutionnel qu’on puisse effectivement réaliser les droits politiques, sociaux, économiques et culturels de la population.
L’état d’urgence, telle que imposée depuis plus de six mois, est une parfaite illustration, instauré illégalement, permet aux services de sécurité des perquisitions à domicile à toute heure et par tout agent. Cette loi réprime davantage les libertés qu’elle n’est susceptible de prévenir ou de lutter contre le terrorisme dont l’arrivée au Tchad a été favorisée par certaines autorités tchadiennes, pire parfois il le renforce sans compter qu’elle soit antinomique avec la volonté du peuple à construire son État de droit. C’est un véritable artifice qu’on agite, chaque fois pour empêcher l’expression autonome de la société.
La paix est un processus permanent, en perpétuel renouvellement et d’approfondissement des facteurs la faisant prospérer. Un tel objectif exige une rupture avec le système en place et un projet alternatif où la réconciliation est globale qui prend en considération les aspects historiques, politiques, économiques, sociaux, culturels et les droits de la personne humaine où l’idée de la violence comme norme de gestion est éradiquée. Un État de droit où tous les individus sont justiciables, sans slogans bruyants vite oubliés. Il y a nécessité d’appliquer les lois et règlements et de veiller à leur respect scrupuleux au sein des institutions, de la base au sommet. En l’absence de cet impératif, les institutions de l’État deviennent elles-mêmes hors la loi. L’exemple de l’expression « indus élus » par un chef de gouvernement, lui-même, en est un parfaite illustration. Instaurer des conditions dans lesquelles le citoyen sera au fait de ses droits et obligations et des mécanismes et des instruments de recours.
Les instances de l’État ne doivent pas se couper de la réalité sociale comme c’est le cas aujourd’hui. Cela revient à associer aux grandes décisions ses véritables représentants qu’il a choisis lui-même, à travers des institutions démocratiques ou permettre la participation directe du peuple par un débat national quand la situation l’exige. Ce sont là quelques éléments pour une véritable réconciliation nationale et une construction d’une paix positive et durable, un préalable à l’édification d’un État de droit et d’une démocratie irréversible.
Président du PLT
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