samedi 12 mai 2007

L’impunité au Darfour et au Tchad


Communiqué de presse du Parti Libéral du Tchad
N'Djamena le 12/05/2007
Tchad / Vie politique /L'impunité au Darfour et au Tchad

L’impunité au Darfour et au Tchad


Depuis leur indépendance, en 1956, pour le Soudan et 1960 pour le Tchad, les deux pays dirigés par de sanguinaires généraux sont, en effet, toujours en guerre civile, principalement entre les Arabo-Musulmans du Nord et les ethnies noires animistes et chrétiennes du Sud. L'enjeu étant la vieille haine devenue gangrène auquel vient s’ajouter le pétrole. Pendant que la paix recherchée dans les deux pays champions du désordre social semble s'installer pour de bon entre le Nord et le Sud, la guerre s'est installée au Darfour et à l’est tchadien, malgré un cessez-le-feu signé le 8 avril à N'Djamena, la capitale du Tchad.


La pression internationale doit s'accroît sur les gouvernements soudanais et tchadien pour qu'ils désarment les milices janjawids et l’armée du clan Zaghawa tchadien responsables d'exactions au Darfour, à l'ouest du Soudan et partout dans le nord-est tchadien. Plus d'un million de personnes ont trouvé refuge dans des camps à l'ouest du pays et au Tchad voisin. 40 % des réfugiés et des populations tchadiennes y souffrent de toutes sortes de maux dont la malnutrition. Sur place, la saison des pluies a commencé rendant le travail des humanitaires encore plus difficile.


Dans la province du Darfour, à l'ouest du Soudan, les milices proches du gouvernement et les forces claniques Zaghawa soutenues par l’État tchadien poursuivent leurs violences contre les sédentaires et tous ceux qui réclament l’instauration d’un État de droit. Face aux dénonciations, Khartoum et Ndjaména font la sourde oreille et s'abritent derrière des accords de paix peu convaincants ou dans des accusations loufoques.


Dans les trois provinces du Darfour et à l’Est du Tchad proches des frontières tchadiennes, les atrocités et les viols se poursuivent. Depuis février 2006, une guerre civile sanglante oppose le MJE, le Mouvement de libération du Soudan (MLS) aux membres des milices arabes progouvernementales et à l'armée de Ndjaména. L’ensemble des rebelles tant du Darfour que du Tchad réclament la reconnaissance de leurs revendications et le partage des revenus de la richesse nationale - notamment du pétrole - que Khartoum et Ndjaména refusent de leur accorder.


MIKA-LELITA YONDOLOUM
Président du Parti Libéral du Tchad (PLT)
B.P 1323 NDJAMENA
République du TCHAD
Tél
: 011+ (235) 630-6687


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